J’ai lu: Terrasses [ou notre long baiser si longtemps retardé] de Laurent Gaudé

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Terrasses ou notre long baiser si longtemps retardé de l’auteur Laurent Gaudé. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 144 pages

Maison d’édition: Actes Sud

Date de parution (dans cette édition): 10 avril 2024

4ème de couverture:

Vendredi 13 novembre 2015, il fait exceptionnellement doux à Paris – on rêve alors à cette soirée qui pourrait avoir des airs de fête. Deux amoureuses savourent l’impatience de se retrouver ; des jumelles s’apprêtent à célébrer leur anniversaire ; une mère s’autorise à sortir sans sa fille ni son mari pour quelques heures de musique. Partout on va bavarder, rire, boire, danser, laisser le temps au temps. Rien n’annonce encore l’horreur imminente.
Laurent Gaudé signe, avec “Terrasses”, un chant polyphonique qui réinvente les gestes, restitue les regards échangés, les quelques mots partagés, essentiels – écrit l’humanité qui éclot au cœur d’une nuit déchirée par l’impensable. Et offre à tous un refuge, face à un impossible oubli.

Mon avis: 

Dans cet ouvrage, Laurent Gaudé remonte le fil des événements de la soirée du 13 novembre 2015, où des attentats perpétrés par Daech ont ensanglanté Paris.

Récit choral où les voix des (sur)vivants et des morts se mêlent, Terrasses est un texte fort et bouleversant, porté par la plume si percutante de Laurent Gaudé qui choisit (comme à son habitude) avec justesse les mots pour rendre hommage aux 130 victimes de ces tueries.

Certain.e.s ne voulaient que profiter de boire un verre entre ami.e.s ou amoureux/ses en terrasse car le temps était doux pour la saison. D’autres souhaitaient profiter d’un concert… ils ne trouveront que mort et désolation.

Nous allons, venons, pris dans la course des jours. Pour l’heure, c’est la vie, juste la vie qui nous entoure. Y a-t-il un bruit que le malheur aurait fait en se levant et que nous aurions dû reconnaître? Avons-nous raté un signe qui nous aurait alertés et peut-être sauvés? 

Terrasses ou notre long baiser si longtemps retardé, de Laurent Gaudé, page 15.

Tant de vies brisées en un instant…un seul instant pour que leur vie bascule dans l’horreur.

Nous ne les oublierons pas, et même si cela doit prendre du temps, nous retrouverons je l’espère un jour l’insouciance d’avant car il s’agit de notre unique arme face à l’obscurantisme qui règne par la peur.

L’auteur met également en lumière le travail des forces de l’ordre et du corps médical qui ont dû faire face eux aussi à ce cauchemar.

Un récit déchirant que j’ai lu comme en apnée, la boule dans la gorge et le cœur au bord des lèvres.

Un bijou que je ne peux que vous conseiller si le sujet n’est pas trop sensible pour vous.

Ma note: ♥♥♥♥♥

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