J’ai lu: Rien n’est noir de Claire Berest

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Rien n’est noir de l’autrice Claire Berest.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 240 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 30 septembre 2020

4ème de couverture:

« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter.

Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? »

Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila. Elle aime participer à des manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment et se rendre dans des fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.

Par-dessus tout, Frida aime Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.

Mon avis:

Ce roman met en lumière Frida Kahlo en tant qu’artiste mais surtout en tant que femme.

On y apprend la passion qu’elle a pour son mari Diego Rivera et sa douleur de ne pouvoir être mère, additionné à tous ses problèmes de santé suite à l’accident de bus qui a failli lui coûter la vie.

Entière dans tout ce qu’elle entreprend, Frida Kahlo est une femme blessée, une éternelle enfant qui sous ses airs bravaches a un énorme besoin de réconfort et de sécurité affective.

Elle est impulsive et n’hésite pas à dire ses quatre vérité à son mari qui la trompe effrontément. Diego Rivera restera le grand amour de sa vie, celui avec lequel elle a su révéler le meilleur d’elle-même comme peintre. Les drames qui jonchent sa vie seront l’inspiration principale de ses toiles.

– Le problème c’est que Diego veut être aimé du monde entier et du siècle.

– Et toi, Frida?

– Moi, je veux être aimée de Diego Rivera.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 153.

Un roman magnifiquement écrit qui m’a donné envie de me pencher sur les œuvres de cette immense artiste que la vie n’a pas épargnée mais qui ne se pose jamais en victime. 

Quelle différence entre l’amitié et l’amour? Il faut dire je t’aime quand on a le temps. Après on oublie, après on part, après on meurt.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 84.

Une très belle surprise.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Lux de Maxime Chattam

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Lux de l’un de mes auteurs de thrillers préférés,  Maxime Chattam.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 512 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 2 novembre 2023

4ème de couverture:

Les scientifiques comme les religieux ne peuvent expliquer ce qu’elle est ni d’où elle vient.
Elle va transformer pour toujours le quotidien du monde entier, en particulier l’existence d’une mère et de sa fille.
Tout en posant la question qui nous obsède tous… Nos vies ont-elles un sens ?

Un roman au suspense saisissant, hommage lumineux à Barjavel et à la littérature qui divertit, qui interroge.
Maxime Chattam comme vous ne l’avez jamais lu.

Mon avis:

Cette fois-ci, l’auteur s’éloigne du roman noir pour aller vers la lumière… 😛 

Dans un futur pas si lointain, les catastrophes climatiques s’enchaînent et une énorme boule lumineuse de provenance inconnue est découverte flottant dans le ciel, au large de l’océan Atlantique.

Tous les pays s’emballent et y vont de leur petite théorie. Présence extraterrestre? Présence divine? Ou juste la terre qui essaie de nous faire passer un message?

Au milieu de la tourmente, Zoé, écrivaine à succès et sa fille Romy vont être sélectionnées pour étudier cette sphère étrange à bord d’une base internationale postée juste en-dessous de celle-ci.

L’écriture était, à bien y réfléchir, un onanisme intellectuel, et donc un acte de jouissance personnel quel on conviait les autres. 

Lux, de Maxime Chattam, page 51.

Et si toutes les vérités n’étaient pas bonnes à savoir?

Le personnage de Zoé est particulièrement attachant. Partagée entre curiosité et peur, elle n’hésite pas à prendre tous les risques pour sa fille et faire émerger la vérité sur ce phénomène extraordinaire qui tient en haleine la planète entière.

Un roman surprenant et addictif, qui nous fait réfléchir (sans être moralisateur) sur notre rapport à la nature. C’est également une très bonne analyse des comportements des êtres humains quand ils se sentent en danger.

Comme à l’habitude de l’auteur, les chapitres sont courts et le rythme effréné. 

Un roman que j’ai eu de la peine à lâcher tant j’ai aimé son ambiance mystérieuse et je pense qu’il pourrait bien s’agir du livre le plus personnel de l’auteur. On sent qu’il a mis beaucoup de lui-même dans le personnel de Zoé (outre le fait qu’elle soit écrivaine)!

Une réussite!

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Opération Eclipse de Pierre-André Truffer

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Opération Eclipse de l’auteur suisse Pierre-André Truffer que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 18 janvier 2024

4ème de couverture:

Samuel Grandpierre, grand homme chauve de presque deux mètres, aurait pu devenir clarinettiste professionnel. Adepte de menuiserie japonaise, il est directeur d’agence immobilière, roulant dans une voiture de directeur. Est-ce qu’il regrette ?

Au dix-septième étage de l’imposante tour Azur, une trentaine de collaborateurs motivés s’activent dans les bureaux confortables de Casagrande immobilier : un joyeux mélange humain uni autour d’Antonia Casagrande, la fondatrice de l’entreprise. Et si le vernis s’effritait ? 

Mon avis:

Ce roman d’espionnage imaginé par l’auteur, dont la base historique est réelle, prend place en 1972.

Alors que les USA préparent une nouvelle sortie sur la lune, les Roumains, appuyés par la Corée du Nord, décident de prendre en otage les astronautes américains lors de la mission lunaire Apollo 17, en les privant de toute communication avec la terre qui leur permettrait de revenir sains et saufs sur celle-ci.

Cette opération de grande envergure a un nom: l’opération Éclipse.

De suite, les Américains soupçonnent la Chine et la Russie d’être de mèche avec les terroristes. Une guerre de nerfs et de pouvoir va alors s’engager entre tous ces grands pays, faisant monter peu à peu la tension et la pression au fil des pages.

Plus que la vie des trois astronautes, c’est l’avenir du monde entier qui est mis en jeu. Entre fausses alliances et jeux de dupes, comment les choses vont-elles pouvoir se terminer quand tous les pays essaient de tirer la couverture à eux?

L’auteur nous livre là un roman d’espionnage et de politique pointu et plutôt complexe mais très intéressant. On sent que Pierre-André Truffer est passionné par son sujet et il arrive à nous expliquer d’une manière simple, claire et ludique des manœuvres militaires ou des avancées techniques et technologiques compliquées, même si j’avoue être certainement passée à côté de quelques petites subtilités (certains passages étaient plutôt ardus pour moi qui n’y connais rien).

Un roman qui retrace une guerre d’influence à l’échelle internationale impossible à lâcher une fois qu’on est lancés!

Un livre que je vous conseille si le sujet des expéditions lunaires vous intéresse (on sent que l’auteur est un expert du programme Apollo) et que vous aimez les romans d’espionnage pleins de rebondissements.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Blizzard de Marie Vingtras

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Blizzard de l’autrice française Marie Vingtras. Il s’agit de son premier roman.

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Nombre de pages: 192 pages

Maison d’édition: Editions de L’Olivier

Date de parution (dans cette édition): 26 août 2021

4ème de couverture:

Le blizzard fait rage en Alaska.

Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n’aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l’enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s’engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.

Avec ce huis clos en pleine nature, Marie Vingtras, d’une écriture incisive, s’attache à l’intimité de ses personnages et, tout en finesse, révèle les tourments de leur âme.

Mon avis:

L’ambiance de ce roman impossible à lâcher est étouffante, un comble pour une histoire qui se passe au grand air, et plus précisément en plein blizzard en Alaska!

Bess, une jeune femme dont on ne sait au début pas grand chose, va se retrouver dehors en pleine tempête avec le fils de son coloc, et au moment de rattacher ses lacets, va lui lâcher la main et ne plus le retrouver.

Il n’a suffit que de quelques secondes pour que ce qui était en soi une folie (quelle idée de sortir par ce temps?!) se transforme en cauchemar éveillé.

Chaque chapitre est narré en alternance par les différents protagonistes et cela résonne comme des confessions, comme si le drame qu’ils sont en train de vivre leur donnait envie de se remémorer leur vie et leurs regrets et/ou remords quant à celle-ci… chacun fait son petit examen de conscience et des souvenirs – douloureux pour la plupart – remontent à la surface, tous les personnages possédant des petits secrets qu’ils se donnent bien du mal à cacher.

Les disparus occupent parfois plus de place que les vivants.

Blizzard, de Marie Vingtras, page 178.

La tension est permanente de la première à la dernière page et le suspense est haletant.

On sent poindre derrière chaque histoire des choses très sombres mais sans réussir vraiment à mettre le doigt dessus, jusqu’au dénouement final qui m’a prise aux tripes.

J’ai eu un coup de cœur pour la plume de l’autrice dont je lirai avec plaisir les prochains livres !!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Gallant de V.E. Schwab

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Gallant de l’autrice V.E. Schwab. Elle a écrit beaucoup de romans à succès dont la série « Shades of magic » ou le one shot « la vie invisible d’Addie Larue » et plus dernièrement la duologie « Monsters of Verity » dont je vous avais parlé l’année passée.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 376 pages

Maison d’édition: Lumen

Date de parution (dans cette édition): 10 mars 2022

4ème de couverture :

Toute chose projette une ombre, même notre monde…

Toute petite, Olivia Prior a été déposée sur les marches de l’orphelinat où elle vit désormais. Incapable de parler, elle n’en sait pas moins se faire respecter des autres pensionnaires. De sa mère, il ne lui reste plus qu’un journal intime relié de cuir, plein de dessins étranges et marqué par la folie, dont les derniers mots sont :  » Tu seras à l’abri tant que tu ne t’approcheras pas de Gallant. « 

Mais la jeune fille ne rêve que d’une chose : avoir, un jour, une famille. Alors, quand elle apprend que son oncle l’a enfin retrouvée et l’invite à venir vivre dans le domaine familial de Gallant, Olivia n’hésite pas une seule seconde. Sur place, elle ne trouve que deux domestiques et un cousin, Matthew – qui, de toute évidence, ne veut pas d’elle. Elle découvre surtout que son oncle est mort et enterré depuis plusieurs mois déjà… Elle remarque enfin que tous les habitants du manoir semblent éviter comme la peste le mur qui s’élève derrière la propriété, au milieu d’une nature luxuriante. Quel mal se dresse là, au fond de ce jardin niché au bout du monde ? Qu’est-il vraiment arrivé à la mère d’Olivia, toutes ces années plus tôt ?

Mon avis: 

Dans Gallant, nous allons suivre une jeune fille, Olivia Prior, abandonnée dès son plus jeune âge dans un orphelinat et qui un jour reçoit un courrier de son oncle qui l’invite à venir habiter chez lui dans le manoir de Gallant.

Gallant, LE fameux domaine contre lequel sa mère l’avait mise en garde dans une note dans son journal intime (qui était dans ses effets personnels lors de son arrivée à l’orphelinat)… et bien entendu, toute chose interdite est toujours plus attirante…

Ravie de rencontrer des membres de sa famille (et peut-être obtenir enfin des informations sur ses parents), Olivia va intégrer Gallant et rencontrer son cousin Matthew, dont le comportement hostile la heurte et l’intrigue énormément.

Elle va alors découvrir qu’un autre manoir existe en miroir de Gallant, une demeure où règne la désolation et la mort, menaçant le monde « normal ».

Il faut dire qu’Olivia est spéciale car elle est capable de voir et d’interagir avec les spectres et ce depuis toute petite (ce qui explique le fait qu’elle a toujours été considérée comme « bizarre » par ses anciennes camarades de chambres à l’orphelinat)…de ce fait, elle va tout mettre en œuvre, quitte à risquer sa vie, pour sauver Gallant et ses habitants de l’horreur.

En effet, elle se sent enfin à sa place dans cette demeure étrange et elle est heureuse d’avoir enfin retrouvé un semblant de famille, qui l’apprécie avec toutes ses particularités. 

La narration particulière, mêlée aux extraits du journal intime de la mère d’Olivia, nous fait découvrir peu à peu les secrets qui entourent la naissance de notre jeune héroïne et nous aide à reconstituer le puzzle de sa vie et de celle de ses parents.

Je ne sais pas comment faire pour que tu ailles mieux.

Je ne sais pas comment te faire rester.

Reste avec moi. Reste avec moi. Reste avec moi.

J’écrirais ces mots un millier de fois s’ils étaient assez puissants pour te retenir ici.

Gallant, de V.E. Schwab, page 204.

Poétique, surprenant et très original, Gallant est un one shot étonnant qui restera longtemps dans ma mémoire! Les illustrations sombres et lumineuses à la fois de Manuel Sumberac rajoutent une touche de mysticisme au roman et apportent sans aucun doute une plus-value au texte.

Par ailleurs, je salue le très beau travail éditorial de la maison d’éditions Lumen qui se donne beaucoup de peine pour nous offrir de très beaux objets livres à des prix raisonnables.

Encore une fois, l’autrice a su m’emporter dans son univers auquel j’ai cru dès les premières pages. 

Une réussite!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: La carte des confins [Préquel] – La destinée de l’Avalon de Marie Reppelin

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du préquel à la carte des confins, La destinée de l’Avalon de l’autrice française Marie Reppelin. J’avais adoré la duologie La carte des confins (d’ailleurs ce n’est plus une duologie mais une trilogie vu que le tome 3 vient de sortir en librairie!!) et était donc très curieuse et impatiente de creuser un peu plus le passé de certains personnages.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 

Maison d’édition: Pocket Jeunesse

Date de parution (dans cette édition): 

4ème de couverture (du tome 1):

Bold, jeune marin avide de faire ses preuves, croise, à l’occasion d’une mission, la route de hors-la-loi. Dès lors, toutes ses certitudes vacillent, et le pirate qui sommeillait en lui s’éveille. Ces mauvaises fréquentations traceront son destin, jusqu’à sa rencontre décisive avec Blake. Décidé à reprendre L’Avalon à la mort de son père, Blake doit à son tour faire ses preuves, heureusement entouré de Bold, Doc et Glenn. Pour asseoir sa réputation et s’assurer la loyauté de son équipage, il se lance à la conquête d’un trésor jugé inaccessible. Et rencontre en chemin Al, le sorcier des vents, qui l’aidera dans sa quête… Il trouve aussi la compagnie de vieux amis de Bold et tombe sur celui qui deviendra son pire ennemi, le capitaine Thull.

Mon avis:

Comme dit plus haut, j’avais adoré les deux premiers tomes de La Carte des Confins que j’avais trouvé si originaux et trépidants. J’ai adoré en retrouver les personnages clés dans ce préquel où l’on va remonter dans le passé des personnages les plus emblématiques de la saga.

Apprendre comment Bold est devenu pirate, des années avant de devenir le second du Capitaine Eward Jackson et bien avant d’être prêt à tout pour le fils de ce dernier, Blake. Le fils qu’il n’a pas eu et qui deviendra son nouveau capitaine.

Nous allons également découvrir comment Blake va faire la connaissance de Doc, le médecin, et de Al, le sorcier du vent. Nous allons aussi nous glisser dans la peau de Glenn, le meilleur ami de Blake.

Par ailleurs, les femmes ne sont pas en reste avec des personnages de femmes pirates redoutables et redoutées (Nikita, Bonnie). De plus, j’ai adoré les personnages de Trina et Dayana, deux jeunes magiciennes de l’eau surdouées. 

Cette histoire à plusieurs voix donne encore plus de profondeur au monde imaginé avec talent par Marie Reppelin.

En nous racontant le passé de ses personnages, elle réussit l’exploit de nous les faire aimer encore plus. Si vous n’avez pas encore lu La Carte des Confins et que les récits de pirates, d’aventure et de magie vous plaisent, n’hésitez plus et embarquez à bord de L’Avalon, cette série est une pépite!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: American Mother de Colum McCann avec Diane Foley

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit American Mother de l’auteur Colum McCann, qu’il a écrit en collaboration avec Diane Foley. 

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Nombre de pages: 208 pages

Maison d’édition: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 4 janvier 2024

4ème de couverture:

Comment rester debout face à la violence, à l’horreur ? Comment regarder dans les yeux celui qui vous a enlevé ce que vous aviez de plus précieux ? Comment pardonner à l’assassin d’un des siens ? Comment garder espoir quand tant d’atrocités sont commises au nom de la religion ?

Toutes ces questions qui nous assaillent dans une actualité toujours plus tragique, Colum McCann y a été confronté lors de sa rencontre avec Diane Foley. Jour après jour, il l’a accompagnée au procès des bourreaux de Daech et a vu une mère au courage exceptionnel puiser dans sa foi et son humanisme la force d’affronter un de ceux qui ont torturé et décapité son fils, le journaliste américain James Foley.

Plongez dans une enquête vibrante sur les intégrismes religieux à travers l’histoire vraie de cette mère de famille face à l’horreur.

Mon avis:

Après Apeirogon qui retraçait la vie de deux familles et plus particulièrement le destin des deux pères desdites familles dans les tourments du conflit israélo-palestinien, l’auteur irlandais Colum McCann se replonge dans la guerre mais cette fois-ci en Syrie.

Nous allons donc suivre Diane Foley (qui a co-écrit le livre avec Colum McCann), mère de famille américaine qui décide de confronter l’un des tortionnaires de son fils James Foley, qui fut torturé puis décapité, des images terribles qui ont fait le tour du monde.

Alexanda Kotey ayant été arrêté, comme d’autres de ses complices de Daech, Diane va tenter de comprendre comment un être humain peut à ce point basculer dans l’obscurantisme et perpétrer des horreurs.

James Foley était un journaliste free-lance qui avait à cœur de montrer au monde la vérité du quotidien des peuples opprimés. Afin qu’ils ne soient pas oubliés.

Avec un État américain qui refuse de négocier avec les terroristes (ce qui aurait certainement sauvé James, comme cela a été le cas pour ses compagnons de détention européens qui eux ont tous été libérés grâce aux rançons versées par leurs pays respectifs) et qui préconisait une manière « forte » et sans concession, Diane Foley et ses proches se sont sentis abandonnés et la vie de James sacrifiée inutilement.

Perdre un enfant fait partie des pires choses qui puissent arriver à un père ou à une mère. A ma connaissance, il n’existe pas de mot pour désigner cela, ni en anglais, ni en espagnol, ni en français, ni dans aucune autre langue. Que mot pourrait saisir et exprimer une telle perte? Nous avons les orphelins et les orphelines, les veufs et les veuves, mais nous n’avons pas de terme pour désigner des parents qui perdent leur propre enfant, peut-être parce que cela paraît quasiment inconcevable. Cela va à l’encontre de l’essence de la vie. Nous sommes tous censés disparaître avant que nos enfants aient même commencé à s’épanouir. Sans quoi nous devons continuer de vivre en sachant qu’une part de nous a disparu du monde, sans le vouloir, sans le savoir.

American Moter, de Colum McCann avec Diane Foley, page 47.

J’ai trouvé Diane Foley d’une force et d’un courage exemplaire. Face à Kotey, elle restera digne et miséricordieuse.

Un récit triste mais passionnant et essentiel, qui nous plonge dans les méandres des âmes perverties par l’endoctrinement .

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Le gouffre du cafard de Dunia Miralles

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le gouffre du cafard de l’autrice suisse Dunia Miralles

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 96 pages

Maison d’édition: BNS press, collection Uppercut

Date de parution (dans cette édition): Octobre 2023

4ème de couverture:

Dans les années 1970, en pays protestant, Concepción et ses camarades espagnols, italiens ou suisses en situation précaire, subissent des maltraitances en milieu scolaire. Une vingtaine d’années plus tard madame Krüger, qui écrit pour un journal paroissial, se rend chez Rose, une éminente spéléologue, afin de rédiger un article sur la dépollution des gouffres. La jeune femme lui propose de descendre avec elle dans une grotte. Au fil de leur progression dans les ténèbres, l’on découvrira les moments clés de la vie de la journaliste. Un voyage au cœur de la terre et dans les souterrains de l’âme.

Mon avis:

La collection Uppercut met à chaque fois en valeur une activité sportive et cette fois-ci la spéléologie est mise à l’honneur car nous y suivons Rose, en 1995, en Suisse, spéléologue qui va faire découvrir son métier à une retraitée qui écrit un article sur ce sujet pour le journal de sa paroisse.

En parallèle, nous allons remonter le temps dans les années 70 (toujours en Suisse) et suivre Concepciòn, jeune fille espagnole qui subit la maltraitance de sa maîtresse d’école raciste et les brimades qui en découlent de la part de ses camarades de classe.

Un roman qui met en exergue les différences de traitement entre élèves et la phobie scolaire qui peut en découler, pouvant mener l’enfant à la dépression voire même le pousser au suicide, s’il ne se sent pas assez entouré.

Elle ne se projette plus du tout dans l’avenir.

Rien de ce qu’elle voudrait n’est envisageable quand on nous jette dans les enfers de l’école. 

Le gouffre du cafard, de Dunia Miralles, page 56.

Nous allons donc suivre Rosa dans sa lente descente aux enfers qui semble ne jamais avoir de fin…certains passages m’ont vraiment retournée et m’ont fait mal au cœur pour elle.

Un court roman percutant et poignant, qui ne laissera personne indifférent.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Patate chaude de Marie Beer

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Patate chaude de l’autrice Marie Beer. Il s’agit de son huitième roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 171 pages

Maison d’édition: Encre fraîche

Date de parution (dans cette édition): octobre 2023

4ème de couverture:

Je leur ai demandé : il a laissé quoi derrière lui, votre fils au grand cœur ? Votre fils que tout le monde admirait, sauf vous, apparemment? Il a laissé un clébard! C’est mieux que rien, non ? Il aurait pu devenir tueur en série. Ou pire ! Il aurait pu devenir comme vous. Qui viendra crier à votre enterrement, à vous ?

Kob est mort, et sa famille entend préserver dignement son souvenir. Mais il laisse derrière lui plusieurs amis infréquentables, quelques magouilles et surtout un gros chien mal élevé, dont personne ne veut.
Dans ce roman vif et jubilatoire, Marie Beer croque les travers et les contradictions de nos normes sociales.

Mon avis:

J’ai acheté ce livre tout-à-fait par hasard, attirée par le titre qui m’a fait sourire et le museau du chien qui a suscité ma curiosité. 

Suite au suicide d’un copain plus ou moins perdu de vue (Kob), le narrateur va se retrouver à devoir s’occuper de la chienne de celui-ci, Patate. En effet, la pauvre chienne est brinquebalée un peu partout et personne ne veut s’en occuper, jusqu’à ce qu’une bonne poire soit désignée.

Kob, le copain disparu, avait décidé de vivre en marge de la société, il avait refusé de reprendre l’entreprise familiale et ne souhaitait en aucun cas se conformer aux désirs de sa famille qui méprisait son style de vie.

L’autrice brosse le portrait acerbe et hilarant à la fois de familles dépassées par les événements (celle du narrateur mais également celle de Kob). 

Le narrateur subit sa vie plus qu’il ne la vit mais on sent aussi qu’il a une réelle affection pour ses proches et pour Patate. Les dialogues entre les différents protagonistes sont bien léchés et j’ai adoré suivre leurs joutes verbales. L’autrice a un vrai talent pour imaginer des paroles qui sonnent justes.

Ce roman pointe du doigt la triste réalité de notre société: le chacun pour soi est maître, même si on veut paraître généreux aux yeux des autres.

Un livre au petit goût de nostalgie de l’innocence perdue de l’enfance et du temps qui passe inexorablement, nous faisant perdre les gens que nous aimons. La grand-mère du narrateur m’a particulièrement touchée, cette petite Mamie qui se plie en 4 pour faire plaisir et rendre service à son petit-fils…

La plume de Marie Beer est caustique à souhait mais sait également créer des parfaits moments de grâce qui illuminent tout le récit.

J’ai expliqué à Grand-Maman que Kob s’était suicidé.

Elle a seulement dit: « c’est du gaspillage » et elle a éteint la télé. 

Grand-Maman déteste tellement le gaspillage qu’elle est capable d’utiliser ce mot dans n’importe quel contexte pour exprimer sa désolation. Elle s’est levée pour aller faire du café dans la cuisine. Je l’ai suivie et en passant la porte, je l’ai vue éponger une larme avec un coin de son tablier.

Patate chaude, de Marie Beer, page 33.

Un très chouette livre que j’ai dévoré et une plume que je relirai avec un énorme plaisir. 

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Des murmures d’Ashley Audrain

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Des murmures de l’autrice Ashley Audrain. J’avais adoré son premier roman « Entre toutes les mères » et avait hâte de voir si elle allait réitérer le coup de coeur.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 384 pages

Maison d’édition: JC Lattès

Date de parution (dans cette édition): 3 janvier 2024

4ème de couverture:

Les murmures ont commencé bien avant l’accident …
Était-ce à ce barbecue, lorsque Whitney s’est mise à hurler sur son fils ?
Ou quand sa voisine Blair s’est mise à rôder autour de chez elle ?
Ou encore ce jour où le mariage de Rebecca et Ben, ce couple sans enfants, s’est définitivement fissuré ?
Mais la nuit de l’accident, les murmures se sont faits plus insistants.
Les voisins parlent. Ils posent des questions. Les secrets éclatent.
Et le vernis se fissure.
Parce qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
Parce qu’il n’y a pas d’amitié sans envie.
Et pas de mensonges qui ne dissimule une vérité dévastatrice.

Dans son nouveau roman, Ashley Audrain explore la violence et les secrets des mères qui font rage au sein d’une petite communauté.

Mon avis:

Après le best-seller « entre toutes les mères » (qui m’avait beaucoup fait penser à « il faut qu’on parle de Kevin » de l’autrice Lionel Shriver), l’autrice aborde à nouveau le sujet de la maternité et de la place de la femme dans la société mais par le prisme de plusieurs couples habitant dans le même quartier plutôt aisé.

Infidélités, trahisons, jalousies, faux-semblants…rien n’est épargné aux personnages de ce roman choral qui fait réfléchir sur notre rapport aux autres et à l’image de nous-même que nous voulons donner au monde.

Les mères qui regrettent de l’être, celles qui rêveraient d’avoir un bébé mais ne le peuvent pas, celles qui ont perdu un enfant… l’autrice aborde le rapport à la parentalité sous toutes ses formes (ou presque) avec le même ton mordant que dans son premier roman. C’est poisseux et parfois malaisant, pour notre plus grand plaisir. Malgré tout, l’autrice arrive à nous toucher à travers les différents destins de ses héroïnes dans lesquels nous pourrons tous retrouver au moins un petit quelque chose. Même si certains personnages sont détestables, rien n’est jamais tout blanc ou tout noir dans les romans d’Ashley Audrain qui explore avec brio les fêlures de ses protagonistes.

Cela n’a pas été le gros gros coup de coeur du roman précédent mais une excellente lecture (voire un petit coup de coeur), les chapitres se dévorent à toute vitesse tant la plume de l’autrice est addictive et l’envie de connaître le dénouement est fort. 

Je me réjouis d’ores et déjà de son prochain roman!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)