J’ai lu: Depuis l’au-delà de Bernard Werber

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Depuis l’au-delà de l’auteur Bernard Werber.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

depuis l'au-delà

Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 4 octobre 2017

4ème de couverture:

Je me nomme Gabriel Wells.
Je suis écrivain de romans à suspens. Ma nouvelle enquête est un peu particulière car elle concerne le meurtre de quelqu’un que je connais personnellement :
Moi-même.
J’ai été tué dans la nuit et je me demande bien par qui.
Pour résoudre cette énigme j’ai eu la chance de rencontrer Lucy Filipini.
En tant que médium professionnelle, elle parle tous les jours aux âmes des défunts
Et c’est ensemble, elle dans le monde matériel, moi dans le monde invisible, que nous allons tenter de percer le mystère de ma mort.

Mon avis: 

Pour la petite histoire, j’avais ce roman depuis bientôt 5 ans dans ma pile à lire puisque je l’avais acheté en 2018 au salon Morges sur les quais… et que j’avais eu la chance de pouvoir le faire dédicacer par l’auteur que j’avais trouvé très sympa et abordable d’ailleurs.

Dans ce roman, on va aborder le thème de l’après-vie car notre héros, Gabriel Wells, écrivain plutôt talentueux bien que parfois controversé par la critique est mort et veut connaître le pourquoi du comment de son trépas. Il va tomber par hasard sur Lucy, une jeune médium avec lequel il va réussir à communiquer et qui va l’aider à mener l’enquête pour retrouver son meurtrier.

J’ai aimé l’humour omniprésent dans cette histoire qui faisait que je revenais avec plaisir à ma lecture.

Les chapitres ont entrecoupés comme dans bien des romans de l’auteur par des passages de son encyclopédie du savoir relatif et absolu. J’ai plutôt aimé ces interludes bien que parfois cette manière de faire soit un peu pesante car on a envie que l’histoire avance plus vite!

Même si les protagonistes sont un peu gonflants à certains moments à camper chacun sur ses positions, je les ai trouvé quand même bien campés et amusants.

Bien que cela soit une fiction, ce roman aborde le thème passionnant et effrayant à la fois de la mort et son possible « après » et la façon qu’on les gens d’appréhender ce sujet.

Malgré quelques longueurs (parfois l’enquête fait un peu du sur-place), j’ai vraiment apprécié ma lecture. 

Ce roman a su me faire voyager dans le monde des « et si? »

Un très bon moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: Chef de Gautier Battistella

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Chef de l’auteur Gautier Battistella, en lice pour le prix du Festival du LÀC 2023.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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chef

Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 2 mars 2022

4ème de couverture:

Les Promesses, trois étoiles au Guide et une clientèle venue de Singapour, Dubaï ou San Francisco. Un succès retentissant confirmé par le sacre du patron, Paul Renoir, 62 ans, tout juste élu « meilleur chef du monde » par ses pairs. Jusqu’à ce lundi matin, où l’on découvre son corps et le fusil de chasse avec lequel il a mis fin à ses jours. Stupeur. Le monde de la gastronomie est en deuil. Pourquoi ce cuisinier exceptionnel a-t-il choisi d’en finir ?
Juste avant sa mort, une équipe de Netflix était venue tourner un portrait de Renoir. Souvenirs de famille, origine de sa vocation, étapes de son ascension : son récit cache peut-être le secret de son suicide. A moins qu’il ne faille le chercher dans la bataille qui fait rage autour de son héritage. Entre sa veuve, Natalia, le sous-chef Christophe, son fils Mathias et Albinoni, le concurrent sans scrupule, les tensions s’exacerbent. Confrontés au décès soudain de l’ogre, prétendants au trône, conspirations et joute des egos vont se révéler.
Chef, c’est aussi l’histoire de la cuisine française depuis la Seconde Guerre mondiale. Paul a tout appris de sa grand-mère, une amie d’Eugénie Brazier, l’emblématique « mère lyonnaise ». Les femmes ont inventé la gastronomie, avant que les hommes ne se l’approprient et ne la rendent célèbre. Aux côtés des Bocuse, Loiseau ou Ducasse, Paul Renoir accompagne la naissance de la Nouvelle Cuisine dans les années 1970, prémisses à la starisation actuelle des chefs.
Premier grand roman consacré à la cuisine française, Chef peint l’exigence d’un monde macho, violent, où la drogue, l’alcool et le sexe sont souvent les seuls moyens de tenir. En contrepoint, il donne à voir la complicité des brigades et la conscience d’exercer un métier d’artisan et de passion. Un livre de chair et de sang et le portrait d’hommes simples, acharnés à réinventer la magie, la beauté, l’excellence.

Mon avis: 

Je n’avais aucune idée de comment cela se passe dans les cuisines d’un grand restaurant, ma seule référence étant Ratatouille, vous voyez le niveau. 😉

Le sujet d’ailleurs, à la base, ne m’intéresse pas particulièrement. J’aime bien manger mais les grands restaurants, très peu pour moi, je préfère de loin une brasserie conviviale et sans prétention 😉 Je ne connais donc rien au monde de la gastronomie et encore moins au monde des restaurants étoilés.

Pourtant, ce roman a su me passionner pour la grande cuisine et ce qu’il se se passe dans ses coulisses.

On y suit donc Paul Renoir, Chef étoilé à qui tout réussit, mais qui se donne la mort, le jour où Netflix débarque pour filmer un documentaire sur sa vie son œuvre.

Après ce tragique événement, on va rembobiner la bande de l’enregistrement qu’avait fait Paul Renoir comme base du documentaire Netflix et revenir sur sa jeunesse et ses premières années en tant que Chef. 

J’ai trouvé le personnage de Paul Renoir très attachant. Sa façon de se raconter, de vouloir toujours le meilleur tout en gardant une touche plus traditionnelle, un homme proche de ses racines et fier de sa grand-mère qui lui a donné le goût de la cuisine et du travail bien fait.

Un homme exigeant avec ses équipes mais également avec lui-même, s’imposant un rythme de forçat. 

J’ai aimé le fait que l’auteur pointe du doigt la pression dont sont victimes les chefs des grands restaurants, pression qui souvent d’ailleurs a mené des grands noms jusqu’au suicide, car ils ne supportent pas qu’une étoile leur échappe ou tout simplement car une fois qu’on a atteint le sommet, on ne peut plus que redescendre, ce qui est impensable pour eux. Autant mourir au faîte de sa gloire.

On suit également en parallèle l’équipe de cuisine de Paul Renoir après l’annonce de son suicide. Chaque membre réagit d’une manière différente à ce deuil car chacun avait une relation bien particulière avec le « patron ». Chacun d’entre eux a été d’une certaine manière « sauvé » par Paul Renoir, c’est pourquoi ils lui doivent tous beaucoup et n’hésitent pas à se mouiller pour faire perdurer l’enseigne du restaurant et lui faire garder ses étoiles et sa renommée. 

Un roman bouleversant dont on n’a pas assez entendu parler à mon sens. 

Après avoir refermé ce livre, vous ne regarderez plus jamais le métier de cuisinier comme avant (et vous aurez faim, aussi).

Amer et doux à la fois, un chef d’œuvre à savourer.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: La saignée de Cédric Sire

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman la saignée de l’auteur Cédric Sire dont j’ai découvert la plume en fin d’année passée. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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la saignée

Nombre de pages: 560 pages

Maison d’édition: Fayard

Date de parution (dans cette édition): 29 septembre 2021

4ème de couverture:

Une plongée dans un monde où chacun doit affronter ses démons.  «  Est-ce que tu aimes ?  » clame le site sous la photo d’un cadavre mutilé.
Sur le Dark Web, il existe des espaces interdits au commun des mortels où les voyeurs de la pire espèce assouvissent leurs pulsions. 
Estel Rochand a été écartée de la police à la suite d’une terrible bavure qui a causé la mort d’une innocente. Sa vie est en miettes, son couple à la dérive. Désormais garde du corps de seconde zone, cette ancienne championne de boxe se fraie un chemin dans l’existence comme elle l’a toujours fait  : à coups de poing. Prise dans un engrenage infernal, Estel a de plus en plus de mal à contrôler ses accès de violence.
Quentin Falconnier, policier spécialisé en cybercriminalité, enquête sur un site du Dark Web, qui propose des vidéos de torture et de mise à mort en direct. Qui peut bien se cacher derrière cette «  red room  » appelée  La Saignée,  diffusant des meurtres à la perversité absolue ? Le jeune homme se lance corps et âme dans cette nouvelle croisade  : découvrir l’identité du coupable derrière le masque du bourreau, et l’arrêter. Coûte que coûte.
Un terrible compte à rebours a commencé.

Mon avis: 

Comme pour l’autre roman que j’avais lu de l’auteur (du feu de l’enfer), impossible de lâcher La saignée avant d’avoir le fin mot l’histoire!

Ici encore on a des protagonistes que la vie n’a pas épargnés, des gens mis au ban de la société et qui donnent tout ce qu’ils ont pour se relever et reprendre la place qui leur est due. Cédric Sire aime apparemment dépeindre des gens en quête de rédemption, ce qui n’est pas pour me déplaire.

L’auteur a un talent indéniable pour nous semer sur des pistes caduques.

L’intrigue est originale, bien ficelée, implacable. C’est sanglant, très sanglant. Ames sensibles s’abstenir!

J’ai adoré le personne d’Estel, l’ex flic reconvertie en garde du corps, que j’ai trouvé très attachant. C’est une femme badass mais pleine de failles et d’angoisses, qui a envie au fond d’elle qu’on la réconforte. Elle aimerait effacer sa bavure policière et pouvoir dormir à nouveau sereinement sans être hantée par ses démons.

Quant à Quentin Falconnier, le jeune flic qui essaie de faire ses preuves en bouclant une affaire, il est pour le coup trop sûr de lui et ne doute pas une seconde de ses conclusions, quitte à aller un peu vite en besogne et écraser les collègues au passage. Je l’ai trouvé sympa au début mais de plus en plus agaçant au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête.

Le rythme est effréné, les chapitres courts créent un sentiment d’urgence. On passe d’un personnage à l’autre au fil des chapitres mais heureusement, l’auteur nous épargne des cliffhangers qui pourraient être agaçants à la fin de chaque chapitre. (et qui sont parfois un peu trop utilisés dans les thrillers)

Avec la saignée, on plonge dans le monde du dark web et des lieux de débauches où officient des gens puissants et pleins aux as. Le dark web, ce lieu obscur (quelle déduction!) où tous les vices et fantasmes sont permis, pour autant qu’on aie de quoi payer.

J’ai trouvé tout cet aspect plutôt effrayant car il est vrai qu’on ne sait pas ce qui se trouve dans les couches cachées du web et je me doute qu’il doit bien exister ce genre de choses…brr.

Bref, une intrigue subtilement menée et une fin plausible en font un roman qui se dévore avec plaisir et qui confirme tout le bien que je pense de cet auteur dont je suivrai les nouvelles parutions avec grand intérêt. Heureusement, j’ai encore Vindicta dans ma pile à lire et il a écrit précédemment bien d’autres livres que je me réjouis de découvrir également. 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Roman Fleuve de Philibert Humm

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Roman Fleuve de l’auteur Philibert Humm dont j’avais beaucoup aimé l’intervention lors de son passage à l’émission La Grande Librairie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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roman fleuve

Nombre de pages: 288 pages

Maison d’édition: Equateurs

Date de parution (dans cette édition): 24 août 2022

4ème de couverture:

Ce périple, les trois jeunes gens l’ont entrepris au mépris du danger, au péril de leur vie, et malgré les supplications de leurs fiancées respectives. Ils l’ont fait pour le rayonnement de la France, le progrès de la science et aussi un peu pour passer le temps. Il en résulte un roman d’aventure avec de l’action à l’intérieur et aussi des temps calmes et du passé simple. Ceci est une expérience de lecture immersive. Hormis deux ou trois passages inquiétants, le suspense y est supportable et l’œuvre reste accessible au public poitrinaire. A noter la présence de nombreux adverbes. L’éditeur ne saurait être tenu responsable des mauvaises idées que ce livre ne manquera pas d’instiller dans le cerveau vicié des nouvelles générations gavées d’écran et pourries à la moelle.

Mon avis: 

Un récit pour le moins loufoque d’une aventure qui ne l’est pas moins !

Philibert Humm décide de descendre la Seine depuis Paris jusqu’à la mer (Honfleur) sur un canot un peu vieillot avec deux comparses aussi doux-dingues que lui. 

Chaque titre de chapitre – à rallonge et plutôt comique – nous donne un aperçu de ce qu’on va trouver dans celui-ci.

Si j’ai aimé l’humour un peu potache de Philibert Humm, j’ai parfois aussi trouvé qu’il en faisait des tonnes avec sa manière de s’exprimer très guindée et presque d’un autre temps.

L’histoire de fond est donc intéressante (on a quand même envie de savoir si oui on non ils arrivent à bon port) mais la forme pêche un peu car j’ai trouvé le style de l’auteur un peu forcé et de ce fait un poil lassant.

Cependant, on ressent à travers ses mots tout l’enthousiasme de l’auteur pour cette improbable aventure et l’amitié qui le lie à ses deux camarades (bien qu’il passe son temps à les critiquer, mais c’est de bonne guerre).

Je me suis dit plus d’une fois qu’ils ont eu de la chance de tomber sur des personnes bienveillantes durant leur périple et de ce fait que rien de vraiment fâcheux ne leur soit arrivé. De plus, partir comme ça, sans réelle préparation ni connaissance de la navigation relevait pour le moins de la folie.

J’ai passé toutefois un bon moment de lecture à suivre ces 3 rêveurs qui m’ont fait sourire plus d’une fois.

Un livre que je vous recommande si vous aimez les paris insensés et les histoires d’amitié (qui prennent l’eau):-)

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: Le dévouement du suspect X de Keigo Higashino

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le dévouement du suspect X de l’auteur japonais Keigo Higashino dont j’ai découvert la plume l’année passée avec son roman Le nouveau que j’avais beaucoup aimé.

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le dévouement du suspect X

Nombre de pages: 315 pages

Maison d’édition: Actes Sud, actes noirs

Date de parution (dans cette édition): 1er décembre 2011

4ème de couverture:

Professeur de mathématiques, Ishigami est amoureux de sa voisine, une mère divorcée. Mais son ex-mari a retrouvé sa trace, il la harcèle, et elle en vient à le tuer pour protéger sa fille. Ishigami, qui a tout entendu, voit là l’occasion de se rapprocher d’elle et lui propose son aide pour maquiller le crime.

Un corps est retrouvé au bord du fleuve. L’inspecteur Kusanagi, chargé de l’enquête, établit rapidement un lien avec la voisine d’Ishigami. Kusanagi consulte souvent son ami Yukawa, un brillant physicien aux impressionnantes facultés de déduction logique. Or Yukawa a côtoyé Ishigami à l’université. Il se souvient de sa remarquable intelligence, de ses intuitions fulgurantes, de sa personnalité énigmatique. Et aussi de la fameuse aporie mathématique qui les captivait tous deux : est-il plus difficile de chercher la solution d’un problème que de la vérifier ? Guidé par un sinistre pressentiment, le physicien engage avec le mathématicien une joute fascinante pour la vérité.

Au sommet de son art, Keigo Higashino compose un roman policier implacable où la froide ivresse de la déduction le dispute à la folle logique de la passion.

Mon avis: 

Si j’ai aimé la construction particulière de ce roman qui commence par un meurtre puis se termine par l’arrestation du (présumé) coupable, j’ai trouvé le déroulement de l’intrigue un peu long et la fin un peu embrouillée.

Ce roman est un polar et non un thriller. Pas d’effusion d’hémoglobine ici mais bien un roman noir sur une femme harcelée et poursuivie par son ex mari et qui le tue par accident. Son voisin, épris d’elle et grand mathématicien, va décider de tout prendre en charge pour brouiller les pistes et aider la femme qu’il convoite. 

Cependant, il ne va pas penser à tout et quand l’un de ses anciens ami d’université, Yukawa, qui collabore avec la police, va commencer à lui poser des questions, il va devoir faire preuve d’encore plus de prudence et d’ingéniosité pour lui cacher les choses.

Ce roman est assez original car on connaît dès le début – plus ou moins – la vérité mais l’auteur arrive quand même à nous surprendre avec un petit twist assez orignal à la fin. 

Cependant, si j’ai aimé encore une fois le style de l’auteur (comme dans le nouveau que j’avais adoré), j’ai trouvé qu’on sentait que ce roman était plus « jeune », moins abouti que ce que l’auteur écrit à présent.

Je n’ai pas réussi à m’attacher mon personnage car l’auteur ne s’appesantit pas sur eux et leurs états d’âme. on survole un peu tous les protagonistes ce qui fait qu’on n’arrive pas à se projeter en eux, ce qui est bien dommage.

Bref, j’ai été un peu déçue de ce roman-ci et j’espère que les autres livres de cet auteur sauront me plaire davantage car j’aime les thématiques engagées qu’il aborde dans ceux-ci.

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Victor de Claudie Gallay

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Victor de l’autrice Claudie Gallay. J’aime particulièrement sa plume et étais curieuse de la découvrir non pas dans un roman mais dans un exercice plus personnel, le récit.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Victor

Nombre de pages: 192 pages

Maison d’édition: Actes Sud

Date de parution (dans cette édition): 12 octobre2022

4ème de couverture:

Je lui avais pris la photo des mains, j’avais regardé le visage de près. J’avais vraiment décollé, tout de suite, m’étais embarquée pour cet homme que je voulais merveilleux, sûrement un voyageur, évidemment un voyageur ! Il suffisait de regarder le portrait, le profil, il avait de l’étoffe, de la tenue. Adieu mes gueux, mes paysans, mes ouvriers ! Je tenais un artiste ! Prise en flagrant délit d’orgueil.
C’était de lui que je venais, toutes mes failles, mes forces. Un fil nous reliait, j’allais le dévider.

Mon avis: 

Un récit sur l’arrière grand-père de l’autrice, Victor, le père de son grand-père. Père que celui-ci a connu sur le tard, car il n’avait pas assumé sa paternité et la maman avait placé l’enfant à l’adoption. 

L’autrice va donc revenir en arrière et mener l’enquête, recouper l’histoire de chacun avec les documents qu’elle arrivera à trouver, d’une manière presque obsessionnelle. 

Il est presque viscéral pour elle de connaître l’histoire de son grand-père, alors que celui-ci se contente de la vie qu’il a eu, sans chercher à en savoir vraiment plus sur sa vraie mère (qui l’a abandonné et dont il a une piètre image) et son vrai père, connu sur le tard (ce héros, même si lui aussi l’avait abandonné tout bébé finalement). 

Je dis la maison de grand-père mais, en réalité, c’était celle de grand-mère, elle l’avait reçue en héritage de ses parents, mais on disait chez grand-père, et grand-mère laissait dire, sans doute parce que cela évitait de discuter et que ça faisait pareil au bout du compte. 

Mais ce n’est pas pareil. 

Ma famille était férocement patriarcale. Je suis née fille, je sais parfaitement comment ça se passe. 

Une domination silencieuse, insidieuse, dès la petite enfance. Les filles se marient jeunes, elles perdent leur nom, elles s’effacent, s’érodent, se soumettent, deviennent ombres. 

Et ainsi la maison de grand-mère devient celle de grand-père et personne jamais ne rectifie. 

Victor, de Claudie Gallay, page 40

Ce récit va également mettre le doigt sur l’inégalité de traitement entre une femme et un homme face à l’abandon d’un enfant. La femme sera toujours beaucoup plus critiquée que l’homme. En effet, selon la tradition, la femme se doit d’avoir l’instinct maternel tandis que l’homme est volage par nature et n’a pas envie/besoin de se poser. L’autrice se pose de bonnes questions, soulève des problématiques intéressantes. 

Comme à son habitude, la plume de Claudie Gallay a su me happer et j’ai lu ce livre d’une traite, même s’il ne s’agit pas d’un roman. 

Seul bémol, j’ai trouvé certains passages un peu flous car finalement, l’autrice doit un peu broder autour de ce qu’elle a découvert, sans certitude que c’est bien la réalité. Elle imagine la vie de cet arrière grand-père séducteur et fantasque, qui a eu mille vies.

Un récit qui m’a touchée car on sent que l’autrice est en quête de ses racines et on ressent tout l’amour qu’elle porte aux siens.

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: La diagonale des reines de Bernard Werber

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La diagonale des reines de l’auteur Bernard Werber.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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la diagonale des reines

Nombre de pages: 480 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 28 septembre 2022

4ème de couverture:

Et si vous n’étiez qu’un pion dans leur jeu ?

Deux femmes, deux destins, deux visions opposées du monde.

L’une croit dans la force du groupe.

L’autre en l’individualisme.

Leur duel est inévitable… laquelle aura l’avantage ?

Des années 1970 à 2050, entre guerres, attaques terroristes et espionnage, elles vont s’opposer sans répit et sans merci. Leur terrain de jeu s’étend aux quatre coins de la planète, devenue un échiquier géant dont les humains sont les pièces.

Dans ce roman puissant, porté par deux héroïnes exceptionnelles, Bernard Werber ajoute l’art de la stratégie à ses thèmes de prédilection pour nous entraîner dans une aventure contemporaine fascinante et visionnaire.

Mon avis: 

Un roman qui m’a bien plu mais dont j’ai trouvé le trait un peu grossier.

L’écriture de Bernard Werber est dynamique, bien rythmée, on ne s’ennuie pas une seconde. Les chapitres sont entrecoupés comme à l’habitude de l’auteur par des passages de son encyclopédie du savoir relatif et absolu. 

Les personnages principaux, deux femmes qui vont se croiser durant toute leur vie après la fameuse partie d’échecs qu’elles vont jouer l’une contre l’autre et qui va très mal se terminer. Elles vont ensuite choisir des chemins drastiquement opposés et  vont se servir des pouvoirs et moyens mis à leur disposition pour se faire du mal par effet domino. 

Si ce roman m’a fait penser un peu à l’échiquier du mal de Dan Simmons, il est beaucoup plus soft que ce dernier et ne contient pas de surnaturel. De plus, tout va très vite, on passe d’une époque à une autre très rapidement. 

Les deux femmes sont presque des caricatures d’elles-mêmes tant elles n’ont pas vraiment de nuances. Elles restent fixés sur leurs idées et ne changent pas d’un iota de tout le livre, malgré les dommages collatéraux. Elles sont aveuglées par la haine qu’elles se vouent. 

Bref, un roman qui m’a fait passer un bon moment de lecture (et c’est le plus important!) mais malheureusement pas mon préféré de l’auteur. 

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Le bureau des affaires occultes tome 2: le fantôme du vicaire d’Eric Fouassier

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le bureau des affaires occultes, tome 2: le fantôme du vicaire de l’auteur Eric Fouassier. J’avais lu le premier tome l’année passée et cela avait été un gros coup de coeur 🙂 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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le bureau des affaires occultes le fantôme du vicaire

Nombre de pages: 384 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 27 avril 2022

4ème de couverture:

Une nouvelle enquête de l’inspecteur Valentin Verne, le génial créateur du Bureau des affaires occultes, où les apparences sont dangereusement trompeuses.

Mon avis:

J’avais adoré le premier tome et je dois dire que le second tome ne m’a pas déçue non plus! Toujours en quête du Vicaire, l’homme qui lui a fait tant de mal quand il était enfant, Valentin Verne dirige également le Bureau des affaires occultes, qui sert le plus souvent à démystifier des arnaqueurs qui se servent de biais comme la médiumnité ou les croyances populaires pour extorquer de l’argent à des innocents. 

La plume d’Eric Fouassier est hyper addictive, il sait distiller la bonne dose de suspense au bon moment afin que nous ayons toujours envie de lire un chapitre de plus. 

J’ai aimé le fait que Valentin Verne dévoile un peu ses failles car dans le premier tome, il ne laissait personne percer sa carapace et tenait peu ou prou tout le monde à distance. Cela le rend d’autant plus attachant, moins froid. J’ai également adoré retrouver sa verve sans pareille qui fait de certains dialogues des moments vraiment savoureux. 

L’intrigue est bien menée, et même si j’ai trouvé le Vicaire un peu caricatural, je n’ai pas boudé mon plaisir tant j’ai aimé l’ambiance sombre du Paris des années 1800.

Quelle joie de retrouver la jeune actrice Aglaé (rencontrée dans le premier tome) aux côtés de Valentin, elle sait le recadrer et le ramener à des choses plus légères. En bref, elle lui fait du bien (en tout bien tout honneur). D’ailleurs, Aglaé va entraîner Valentin dans une réunion de ce qui se veut être les prémices du mouvement féministe, un passage du roman que j’ai beaucoup aimé. 

– Que voulez-vous, les hommes ont tendance à se méfier des femmes intelligentes. Ils ne les apprécient guère. La plupart des femmes non plus d’ailleurs. 

– Tiens donc? Et pourquoi cela?

– Les uns comme les autres craignent au fond de voir ébranler un mode de société qui leur convient. Des siècles de patriarcat ont transformé chaque homme en un tyran potentiel et de nombreuses femmes en esclaves consentantes. 

Le bureau des affaires occultes, tome 2, le fantôme du Vicaire, d’Eric Fouassier, pages 58-59

Bref, l’auteur a su intégrer à son histoire – bien que se passant dans le passé –  des thématiques actuelles ce qui lui apporte une réelle plus-value.  

J’ai appris également des choses sur la « technologie » de l’époque et les découvertes qui étaient faites à cette période. 

J’espère de tout cœur que Valentin Verne reviendra dans un troisième tome car je pense qu’il n’a pas encore dévoilé tous ses secrets 😉

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Amok de Stefan Zweig

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Amok de l’auteur autrichien Stefan Zweig. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Amok

Nombre de pages: 183 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 1966 sortie initiale en 1922

4ème de couverture:

Sur le pont du transatlantique qui doit le ramener de Calcutta en Europe, le narrateur est brusquement arraché à sa rêverie par la présence quasi fantomatique d’un autre passager, qui se décide, lors d’une seconde rencontre, à lui confier le secret qui le torture… « Amok […] est l’enfer de la passion au fond duquel se tord, brûlé, mais éclairé par les flammes de l’abîme, l’être essentiel, la vie cachée.»

Mon avis:

J’ai été totalement happée par la plume résolument moderne de Stefan Zweig dont je n’avais encore jamais rien lu. Quelle erreur!

Cet écrivain, décédé en 1942, a passé sa vie à écrire des livres sur des thèmes souvent boudés de la littérature de l’époque à savoir les femmes, les personnes porteuses de handicap, les maladies mentales, l’avortement, les violences conjugales… 

J’ai aimé ce recueil de nouvelles qui regroupe Amok (l’histoire d’un médecin obsédé jusqu’à la folie d’une femme mariée), lettre d’une inconnue (où un écrivain célèbre reçoit le courrier d’une femme complètement folle de lui et qui a vécu toute sa vie dans son ombre, sans qu’il ne s’en rende compte) et la ruelle au clair de lune (où un homme se confie à un autre à la faveur de la nuit lors d’une croisière).

Si l’amour et la folie sont les thèmes récurrents de ces trois courtes histoires, chacune à sa petite ambiance particulière.

La plume est fluide et comme dit plus haut, j’ai été estomaquée par les problématiques abordées dans ces histoires. Je pense que Stefan Zweig avait à cœur de disséquer les sentiments amoureux et savait pointer du doigt avec intelligence les faiblesses du genre humain. On sent néanmoins derrière ses mots une sorte de bienveillance, même si les nouvelles de cet ouvrage sont plutôt pessimistes.

Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans les livres de cet auteur talentueux, c’est en tout cas ce que personnellement je vais faire prochainement car j’ai fait l’acquisition de plusieurs de ses ouvrages. D’ailleurs, j’ai encore de longues heures de lecture devant moi car heureusement il a été très prolifique et tous ses livres me tentent énormément!

Et vous, avez-vous déjà lu Stefan Zweig ? Si oui, quel est votre livre préféré ?

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: L’homme du Grand Hôtel de Valentin Musso

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’homme du Grand Hôtel de l’auteur Valentin Musso.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

l'homme du grand Hôtel

Nombre de pages: 368 pages

Maison d’édition: Seuil

Date de parution (dans cette édition): 3 juin 2022

4ème de couverture:

Et si vous vous réveilliez un beau matin en ne sachant rien de votre propre vie ?

Cape Cod, Massachusetts. Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d’un hôtel luxueux avec vue sur l’océan. Le problème, c’est qu’il ignore totalement pourquoi il s’y trouve et comment même il est arrivé là. Pire, il semble avoir tout oublié de sa propre existence, y compris le fait qu’il est l’auteur de plus de quarante romans.

Boston, Massachusetts. Vivant de petits boulots, le jeune Andy Marzano passe tout son temps libre à écrire des romans dans son studio. La tête pleine de rêves de gloire et de reconnaissance, il collectionne surtout les lettres de refus des agents littéraires. Conscient de son cruel manque d’inspiration, Andy s’ingénie à piller la vie de son entourage. Mais un jour il franchit la ligne rouge en séduisant une jeune comédienne, Abigaël, dans le seul but de se nourrir de leur relation et de servir son ambition. En voulant diriger les autres comme de simples personnages, il s’apprête à provoquer des drames irréparables…

Un auteur couronné de succès, un apprenti écrivain miné par les échecs : les deux hommes ignorent tout l’un de l’autre. Pourtant, leurs destins sont inexorablement liés et leurs routes ne tarderont pas à se croiser. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.

Mon avis:

Il n’y a pas à dire, Valentin Musso a le chic pour nous emporter dans ses intrigues toujours bien léchées. Le rythme est soutenu, la plume fluide et vraiment agréable. Les pages défilent sans même qu’on s’en rende compte. 

Cependant, même si j’ai passé un bon moment de lecture, j’ai très vite trouvé le pourquoi du comment et la finalité du roman, ce qui m’a un peu déçue car j’aime bien quand l’auteur arrive à me surprendre, que je ne voie pas arriver le truc à mille kilomètres.

De plus, j’ai trouvé qu’il y avait certaines petites incohérences entre les différentes actions mais je ne peux pas vous en parler plus sans trop vous en dévoiler. 

Malgré quelques petites faiblesses, il s’agit tout de même d’un bon roman et j’ai trouvé excellentes les idées de l’auteur. 

J’ai trouvé très attachant le personnage de Randall qui se réveille un matin dans un hôtel et qui ignore qui il est alors que visiblement il est un écrivain très connu.

Comment réussir à vivre alors qu’on ne sait rien de celui qu’on est sensé être ? Peut-on se réinventer indéfiniment ?

Il vous faudra lire le roman pour avoir la réponse 🙂 

Ma note: ♥♥♥