J’ai lu: Le Dit du Mistral d’Olivier Mak-Bouchard

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le Dit du Mistral de l’auteur Olivier Mak-Bouchard. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

ledit du mistral

Nombre de pages: 350 pages

Maison d’édition: Le Tripode

Date de parution (dans cette édition): 3 mars 2022

4ème de couverture:

Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ? L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.
S’il se nourrit des œuvres de Giono et de Bosco, Le Dit du Mistral n’est pas un livre comme les autres. C’est le début d’un voyage, un roman sur l’amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir. C’est un récit sur le refus d’oublier, une invitation à la vie où s’entremêlent histoires, légendes et rêves. C’est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d’un univers, un télescope aimanté par les dieux.

Mon avis: 

Un roman entre rêve et réalité, mêlant légendes et Histoire.

Nous y suivons le narrateur, qui habite en Provence, dont l’irascible voisin trouve des vestiges anciens ainsi qu’une source suite à un éboulement sur son terrain.

A partir de ce moment, ils vont devenir complices de ce secret car ils vont décider de ne pas avertir les autorités de leur découverte, car ils ont peur que les fouilles gâchent tout et les privent de cette source d’eau chaude ornée d’une magnifique statue de femme.

D’ailleurs, depuis la découverte de ladite statue, le narrateur va avoir – dès qu’il se trouve en son contact – des visions du passé et des légendes provençales, où le Mistral était une sorte de Dieu capricieux.

J’ai trouvé ce roman vraiment bien dosé entre les moments « historiques » réels ou rêvés et les chapitres relatant le présent du narrateur. J’ai adoré le chat du narrateur « le Hussard », qui apparaît toujours au bon moment au bon endroit. 

Ce roman est une ode à la nature et au respect de la vie sauvage.

Cependant, le petit point faible est que j’ai trouvé certains passages un peu longs même si cela avait une utilité dans le récit. Ceux-ci n’ont cependant pas gâché mon plaisir car j’ai passé un excellent moment de lecture, ce livre m’a fait penser à l’épouse de bois de Terri Windling, avec ses passages oniriques et ce côté presque chamanique. 

Un chouette roman qui invite à la rêverie et qui m’a vraiment fait voyager 🙂 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Les disparus de Blackmore d’Henri Loevenbruck

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les disparus de Blackmore de l’auteur Henri Loevenbruck. Au fil de ses romans il est devenu sans conteste l’un de mes auteurs préféré. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

le disparus de blackmore

Nombre de pages: 519 pages

Maison d’édition: XO Editions

Date de parution (dans cette édition): 23 février 2023

4ème de couverture:

Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l’enquête aux côtés d’Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme  » détective de l’étrange « .

Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore : les statues énigmatiques disséminées sur l’île, la rumeur d’un culte maléfique qui sévirait dans l’ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.

Mon avis: 

Si vous aimez les ambiances brumeuses et mystérieuses, le mariage d’Edgar Allan Poe et H.P. Lovecraft, ce roman est fait pour vous.

Porté par la plume savoureuse d’Henri Loevenbruck, ce roman démarre sur les chapeaux de roue. Les deux personnages principaux du livre (qui est un one shot, à voir si les personnages vont revenir dans d’autres aventures mais l’histoire se termine) sont vraiment bien campés et vraiment attachants. Entre Lorraine Chapelle, jeune Française qui fait des études en criminologie, qui va revenir sur l’île de Blackmore pour rendre visite à un ami cher à feue sa maman et Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans dans l’occulte, venu sur Blackmore pour y retrouver lui aussi un ami, le courant passe tout de suite, malgré leurs diversités d’opinions et de méthodes. Ils vont enquêter ensemble sur des étranges et inquiétantes disparitions qui troublent la quiétude apparente de l’île.

Lorraine est plus cartésienne qu’Edward, elle sait se battre et est pleine de ressources. Edward, quant à lui, est plus cérébral et moins agile sur le terrain. Ce duo fonctionne à merveille et leurs dialogues sont vraiment sympas et bien tournés. De plus, l’amour des livres les relie indéfectiblement.

N’y avait-il rien de plus magique, au fond, que les livres, quand ils offraient aux âmes solitaires un pont réconfortant entre leurs tours d’ivoire?

Les disparus de Blackmore, d’Henri Loevenbruck, page 79.

Il n’y a pas de temps mort dans l’intrigue qui est bien pensée et qui tient la route du début à la fin. 

Je dois avouer que je savais dès le début que j’allais adorer ce roman car tous les ingrédients étaient là pour me faire passer un bon moment: L’entre-deux guerres (une période globalement souvent boudée), une héroïne badass et un île où se passe des choses très catholiques (c’est le cas de le dire haha)… 

Ce roman est résolument inclusif – avec un héros homosexuel (sans que cela soit un réel sujet pour autant, c’est juste mentionné en passant) et une héroïne qui a fait des études atypiques pour sa condition féminine –  et moderne tout en respectant les codes de la période où les faits se passent.

Bref, vous l’avez compris, j’ai passé un merveilleux moment de lecture avec ce roman palpitant!

A découvrir d’urgence!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: L’inventeur de Miguel Bonnefoy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’inventeur de l’auteur Miguel Bonnefoy

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

l'inventeur

Nombre de pages: 208 pages

Maison d’édition: Rivages

Date de parution (dans cette édition): 17 août 2022

4ème de couverture:

Voici l’extraordinaire destin d’Augustin Mouchot, fils de serrurier, professeur de mathématiques, qui, au milieu du XIXe siècle, découvre l’énergie solaire.
La machine qu’il construit, surnommée Octave, finit par séduire Napoléon III. Présentée plus tard à l’Exposition universelle de Paris en 1878, elle parviendra pour la première fois, entre autres prodiges, à fabriquer un bloc de glace par la seule force du soleil.
Mais l’avènement de l’ère du charbon ruine le projet de Mouchot que l’on juge trop coûteux. Dans un ultime élan, il tentera de faire revivre le feu de son invention en faisant « fleurir le désert » sous le soleil d’Algérie.
Avec la verve savoureuse qu’on lui connaît, Miguel Bonnefoy livre dans ce roman l’éblouissant portrait d’un génie oublié.

Mon avis: 

Ce roman retrace la vie totalement oubliée de la première personne au monde à avoir découvert et utilisé l’énergie solaire: Augustin Mouchot. 

On sent tout de suite que l’auteur est passionné par son sujet et il arrive vraiment à rendre tout le processus de construction de la machine très intéressant et presque palpitant. C’est une réelle aventure pleine de rebondissements qu’il nous conte là.

Augustin Mouchot, malgré une santé plus que défaillante et une malchance presque chronique, est vraiment déterminé à aller au bout de son idée et à montrer au monde qu’il a réussi l’impensable, quitte à finir sa vie dans un dénuement presque complet car il n’a pas su s’entourer des bonnes personnes.

J’ai trouvé ce roman très enrichissant car j’ai appris beaucoup de choses sur cette période assez incroyable en terme d’inventions et de découvertes. 

C’est un roman qui est particulièrement bien écrit, j’ai découvert avec plaisir la plume de Miguel Bonnefoy et cela m’a donné envie de lire le reste de sa bibliographie!

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: Après de Stephen King

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Après de l’auteur Stephen King.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

après

Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 3 novembre 2021

4ème de couverture:

Grandir, c’est parfois affronter les démons qui vous hantent.

Jamie n’est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n’a pas de prix, il peut lui coûter cher. C’est ce que Jamie va découvrir lorsqu’une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe.

Obsédant et émouvant, le nouveau roman de Stephen King nous parle d’innocence perdue et des combats qu’il faut mener pour résister au mal.

Mon avis: 

Je suis un peu restée dubitative en refermant ce livre. 

Si j’ai passé un excellent moment de lecture comme à chaque fois que je lis un livre de Stephen King, j’ai trouvé que ce roman manquait de peps et d’horreur. 

On nous annonce dès le début qu’il s’agit d’un roman d’épouvante et finalement, je n’ai pas trouvé qu’il s’y passait grand chose. 

Le scénario était prometteur pourtant. Un enfant qui peut voir les morts aide la police à résoudre des enquêtes, tout en étant poursuivi par une entité malfaisante. A aucun moment je n’ai eu peur, contrairement à la plupart des romans de Stephen King. Et si en soi cela ne m’a pas dérangée de ne pas avoir peur (je suis très froussarde), j’aurais préféré que cela bouge un peu plus car tout était un peu « mou » à mon goût, malgré un final qui bougeait un poil plus mais qui n’a pas su me convaincre. 

Jamie est un garçon qu’on a plutôt envie de plaindre bien que lui vive très bien son don, sans en avoir peur. Là où le bât blesse, c’est quand tout son entourage se sert de lui pour accéder à des informations sur les personnes mortes. Cela m’a fait de la peine pour lui. J’ai trouvé l’idée que ce soit lui le narrateur bien pensée de la part de l’auteur. Cela apporte de la proximité et on se met à hauteur d’enfant. 

Bref, comme dans tous les livres de Stephen King, le style est fluide et le pitch de départ vraiment alléchant mais j’ai toutefois trouvé  ce roman en-dessous de ses précédents. J’espère que Billy Summers ou Contes de fées, les deux derniers parus,  m’emballeront davantage.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: Reste d’Adeline Dieudonné

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Reste de l’autrice Adeline Dieudonné. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Reste

Nombre de pages: 282 pages

Maison d’édition: L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): 6 avril 2023

4ème de couverture:

Je ne suis pas certaine d’avoir pleinement saisi ce qui m’est arrivé, ni ce qui m’a conduite à agir comme je l’ai fait. Certains matins, tout me semble limpide. À d’autres moments, je me vois comme un monstre, une créature que je ne reconnais pas, qui m’aurait possédée dans un instant de vulnérabilité. Mais je crois que cette image vient du regard des autres.
J’ai fait ce que je pouvais.
Il n’y a pas de morale à cette histoire. Tout ce que je sais, c’est que je vous dois les faits. Je vais donc m’attacher à les relater pour vous, et sans doute aussi pour moi, avec toute la précision dont je suis capable. Ils m’emmèneront sur des territoires obscurs, dans les marécages de ma conscience et, pour quelques secondes encore, contre la peau de M. « 

Mon avis: 

Ce roman aborde le deuil d’un angle inédit et rarement abordé dans les romans, celui de la maîtresse. 

Un femme, en week-end avec son amant, va découvrir le corps sans vie de celui-ci et ne pourra se résoudre à le laisser partir en prévenant les autorités et ses proches. Elle commence donc à écrire des lettres à la femme de son amant, lui révélant l’amour qu’elle porte à son mari et la détresse et la peine qui l’accablent. 

C’est un roman sur un amour impossible à vivre au grand jour et donc vécu avec une intensité sans pareille.

La narratrice est une femme libre (elle est divorcée et son fils unique est grand) qui pourrait avoir n’importe quel homme mais non, c’est M. qu’elle veut. M. qu’elle sait ne pas être libre. M. qui ne lui a jamais rien promis et qui ne quittera jamais sa femme et son petit confort pour elle. Pour ne surtout pas le perdre,  elle lui fait croire que cette situation lui convient, alors qu’elle rêverait de tellement plus. Même si elle essaie de se persuader du contraire, être « la légitime » lui plairait énormément, elle qui aime tout de lui et qui passe finalement si peu de temps avec. Dans un sens, elle idéalise cet amour car quand celui-ci n’a jamais été terni par la routine.

La narratrice relève également sans pitié les petites mesquineries que se font subir les conjoints au quotidien, les couples étant souvent mis à mal avec la venue des enfants. En effet, le fait de fonder une famille met encore plus en exergue les disparités au sein du couple surtout pour tout ce qui est la répartition des tâches.

Au fond je ne sais rien. Rien de ce que vous avez ressenti quand l’homme que vous aimiez, qui vous avait tout promis, avec lequel vous aviez connu mille étreintes, avec lequel vous avez décidé d’avoir un enfant, cet homme qui a dû pleurer de bonheur sur votre corps, quand il s’est mis à vous appeler par votre prénom, quand son regard s’est éteint, quand vous avez fini par comprendre qu’une partie de votre histoire était terminée, ou morte, ou, si on veut utiliser un terme plus optimiste, s’était transformée. Il y aune part de transformation dans les histoires d’amour, j’en suis certaine, mais le désir qui meurt, c’est le désir qui meut. Point. 

Reste, d’Adeline Dieudonné, pages 30-31

Les mots d’Adeline Dieudonné sont soigneusement choisis et très poétiques. Il y a un peu de « la vraie vie » dans ce 3ème roman dans le sens que l’autrice veut choquer avec le postulat un peu glauque du départ, mais ensuite, on découvre un côté très sensible et à fleur de peau de l’autrice ou du moins elle sait insuffler ces sentiments à son héroïne. 

J’ai trouvé ce portrait de femme très touchant et terriblement humain. 

Un roman d’amour atypique et poignant qui ne laissera personne indifférent. 

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Emma Paddington tome 1: Le manoir de Dark Road End de Catherine Rolland

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Emma Paddington tome 1: Le manoir de Dark Road End de l’autrice Catherine Rolland. C’est une série qui compte à ce jour 4 tomes (le dernier vient tout juste de sortir!).

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

emma paddington tome 1

Nombre de pages: 236 pages

Maison d’édition: Books on demand

Date de parution (dans cette édition): 7 octobre 2021

4ème de couverture:

« Le pire héritage de toute l’histoire des héritages. » Que faire d’un vieux manoir à la sale réputation et complètement délabré ? C’est la question qu’Emma Paddington se pose, en découvrant la propriété que sa tante Bree vient de lui léguer au fin fond de la Californie. Jamie Hartgrave, le charmant – et très maladroit – agent immobilier de Bridgeport, lui suggère de vendre au seul client intéressé, un promoteur particulièrement antipathique. C’est sûrement une bonne idée… à condition d’éviter de lui parler des trois Djinns plus ou moins caractériels qui logent au dernier étage, du crocodile à deux tête qui patrouille dans le parc et du démon enfermé à la cave. Un univers déjanté, des personnages loufoques et hilarants, une intrigue menée tambour battant, voilà ce qui vous attend dans ce premier tome des aventures d’Emma Paddington ! Vous ne regarderez plus jamais les maisons en ruine de la même façon.

Mon avis: 

Il y a de ces livres où l’univers vous emporte immédiatement dans un tourbillon de mots, ça a été le cas avec ce premier tome des aventures d’Emma Paddington. 

Dès les premières pages, j’ai été comme envoûtée par cette histoire, je l’ai d’ailleurs lue en deux sessions de lecture. Ce roman était impossible à lâcher tant le personnage d’Emma m’a parlé. De plus, tous les personnages qui gravitent autour d’elle sont bien campés et vraiment attachants. On se sent bien dans l’univers fantastique imaginé par Catherine Rolland. 

En effet, l’autrice nous livre là une histoire originale dans un univers magique imbriqué dans notre monde, mélange que j’ai trouvé très bien pensé. Le rythme est haletant, il n’y a aucun temps mort.

Les dialogues sont vraiment drôles et bien écrits, j’ai ri très souvent au cours de ma lecture. Emma est une sorte d’anti-héroïne, une jeune femme que rien ne prédestinait à se frotter au monde de la magie et qui pourtant est malgré elle entraînée dans une aventure hors du commun. Emma n’est pas parfaite et c’est ce qui fait tout son charme.

J’ai très hâte de voir ce que l’autrice nous réserve pour le tome 2 (j’ai d’ailleurs déjà acheté les tomes 2-4 🙂 ) ! Je vais essayer de lire les prochains tomes cet été et vous en reparlerai dans la foulée.

Une série drôle et captivante à découvrir de toute urgence!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Tortues de Bruno Pellegrino

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Tortues de l’auteur suisse Bruno Pellegrino.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

tortues

Nombre de pages: 144 pages

Maison d’édition: ZOE

Date de parution (dans cette édition): 3 février 2023

4ème de couverture:

Enfant, il range sa chambre et met dans le tiroir du bas les objets essentiels, à sauver le jour où la maison brûlera. Devenu adulte, Bruno Pellegrino cherche toujours une issue à sa hantise de perdre et d’oublier. Elle l’accompagne quand il trie les archives d’une écrivaine, se lance sur la piste d’une poétesse inconnue ou tente de fixer un souvenir. Il y aurait bien l’écriture, mais la masse vertigineuse de ses carnets est ingérable, et le papier, ça brille aussi. Dans ces pages sur les raisons de notre passion pour la vie des autres, notre besoin de conserver et le bonheur de s’alléger, l’humour déjoue la gravité et esquisse un autoportrait en pointillé.

Mon avis: 

Un récit sous forme de courts chapitres retraçant des tranches de vie de l’auteur. Des moments importants, d’autres moins, mais tous ont un fil conducteur: la mémoire et l’importance qu’on peut donner aux objets. Un sujet qui me parle énormément.

J’ai aimé la plume de l’auteur, sa façon de raconter les choses, de les exposer avec une pudeur mâtiné d’humour.

Certains passages sont moins intéressants que d’autres (ce n’est que mon avis) mais globalement j’ai passé un chouette moment de lecture et j’ai adoré certaines anecdotes, que j’ai trouvées savoureuses,  notamment sa rencontre avec la veuve Dürenmatt. 

On ressent une certaine mélancolie, une sorte de spleen et de langueur dans les mots de l’auteur.

Ce récit est une parenthèse qui prend son temps dans notre monde où tout va toujours beaucoup trop vite.

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Qaanaaq et Disko de Mo Malo

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler des deux premiers tomes de la série sur l’inspecteur Qaanaaq Adriensen, Qaanaaq et Disko de l’auteur Mo Malo. Je vous parlerai dans un autre article des deux tomes suivants, Nuuk et Summit.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

qaanaaq et disko

Nombre de pages: 552 pages/456 pages

Maison d’édition: Points

Date de parution (dans cette édition): 14 mars 2019/28 mai 2020

4ème de couverture (Qaanaaq):

Adopté à l’âge de trois ans, Qaanaaq Adriensen n’a jamais remis les pieds sur sa terre natale, le Groenland. C’est à contrecœur que l’inspecteur accepte d’aider la police locale, démunie devant ce qui s’annonce comme la plus grande affaire criminelle du pays : quatre ouvriers de plateformes pétrolières retrouvés le corps déchiqueté. Les blessures semblent caractéristiques d’une attaque d’ours polaire. Mais les ours crochètent-ils les portes ? Flanqué de l’inspecteur Apputiku, Qaanaaq va mener l’enquête. Et peut-être remonter ainsi jusqu’au secret de ses origines.

Mon avis sur Qaanaaq:

J’ai tout de suite adhéré au style narratif de l’auteur. En effet, sa plume est vraiment belle, sa manière de décrire les paysages, les personnages… C’est très immersif et on sent qu’il connait bien son sujet. 

Toute la série où l’on suit l’inspecteur pour le moins énigmatique Qaanaaq Adriensen se passe au Groenland, île placée sous l’autorité du Danemark.

Rien que le fait que l’intrigue se passe dans ce lieu hors du commun et hors du temps est déjà spécial en soi. On se sent vraiment dépaysé, tout comme Qaanaaq quand il remet les pieds dans son pays d’origine dont il ignore tout. La langue, les us et coutumes… pour lui, tout est nouveau, il se sent en même temps complètement en décalage et en même temps totalement à sa place sur la terre de ses ancêtres.

L’intrigue est bien ficelée, sur le thème de l’écologie (mais ce n’est pas pesant). C’est un tome où on découvre le nouvel environnement de l’inspecteur  Adriensen vu qu’il est muté au Groenland, une sorte de mise au placard de la part de son supérieur.

Bref, Mo Malo a su construire un scénario intéressant dans un environnement inédit (malgré quelques longueurs) et créer une galerie de personnages attachants (Appu ♥) que j’aurai du plaisir à retrouver dans le tome d’après 🙂

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

 

4ème de couverture (Disko):

Depuis sept mois qu’il a été nommé chef de la police locale au Groenland, l’inspecteur danois Qaanaaq Adriensen a fini par s’habituer aux rudesses du climat de la grande île blanche. La découverte, au beau milieu de la baie touristique de Diskø, d’un homme assassiné d’une atroce façon, et dont le corps est figé dans la glace d’un iceberg, marque le début d’une enquête qui va fortement l’ébranler.

Mon avis sur Disko:

Si on retrouve un peu la même construction d’histoire dans Disko que dans Qaanaaq, nous avons l’avantage ici de connaître déjà un peu les lieux et les personnages.

Vous pouvez cela dit lire les tomes indépendamment les uns des autres, même si c’est toujours mieux de les lire chronologiquement à mon sens car ainsi vous ne serez pas spoilés dans les tomes suivants par les notes de bas de pages.

Ici l’écologie est toujours l’un des thèmes centraux de l’intrigue mais toujours amené de manière intelligente. L’inspecteur Qaanaaq Adriensen trouve de mieux en mieux sa place au sein de son équipe de police et apprécie vraiment la présence de ses coéquipiers, même s’ils ont des méthodes parfois un peu spéciales. Il commence également à apprendre la langue inuit afin de mieux s’intégrer.

Comme dans Qaaannaq, Disko parle des racines et de l’héritage culturel familial. On plonge encore une fois dans le passé de notre inspecteur qui n’est vraiment pas épargné.

L’inspecteur Qaannaaq Adriensen montre plus ses failles ce qui le rend d’autant plus touchant. Tout comme son adjoint Appu qui révèle un visage plus sérieux, moins « je m’en foutiste » qu’il pouvait avoir dans le premier tome. De plus, il montre dans Disko de vraies compétences qui vont se révéler très utiles au fil de l’enquête et vont définitivement faire de lui le binôme idéal pour Qaanaaq.

Je pense toutefois que ce qui fait le vrai point fort de ce roman est son ambiance glaciale et l’originalité de son intrigue. L’auteur sait insuffler des aspects scientifiques qui tiennent la route et rendent le roman d’autant plus crédible. J’ai trouvé ce second tome encore plus abouti que le premier, ce qui est peut-être dû au fait qu’on est un peu « en territoire connu » vu qu’on connait l’équipe de police, etc.

Bref, j’ai passé encore un très chouette moment de lecture et l’auteur nous laisse sur un cliffhanger de malade qui donne juste envie de se jeter sur la suite, Nuuk 🙂 (je suis d’ailleurs en train de lire ce 3ème tome)

Une série à découvrir!

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: la saga Phobos de Victor Dixen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de la saga Phobos de l’auteur Victor Dixen. Je vais vous parler des 4 tomes de la saga ainsi que du tome annexe (à lire en principe entre les tomes 2 et 3), Origines.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

phobos

Nombre de pages: Beaucoup 😉

Maison d’édition: Robert Laffont (collection R)

Date de parution (dans cette édition): dès 2015

4ème de couverture (du tome 1):

Six prétendantes.
Six prétendants.
Six minutes pour se rencontrer.
L’éternité pour s’aimer.
Ils veulent marquer l’histoire avec un grand H.

Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’oeil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Elle veut trouver l’amour avec un grand A.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour…
Même si le rêve tourne au cauchemar, il est trop tard pour le regretter.

Mon avis: 

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai adoré cette saga spatiale pour le moins originale. L’auteur sait créer un rythme effréné et une intrigue implacable qui fait que nous avons toujours envie de lire quelques pages supplémentaires. 

J’ai lu les tomes 3 et 4 ces derniers mois (après avoir lu les tomes 1 et 2 + origines plus ou moins à leur sortie) et j’avoue que je ne comprends pas comment j’ai fait pour ne pas dévorer la série en une seule fois ! 

Le pitch de départ est vraiment bien pensé, un speed dating suivi d’une sorte de « big brother » dans l’espace qui va mener à fonder la première civilisation martienne. Les 12 personnages (6 garçons et 6 filles) sont vraiment attachants, chacun à leur façon. On suit bien évidemment d’un peu plus près Léonor, la candidate française, car c’est elle la « grande » héroïne de la saga et sa narratrice, mais elle-même n’est pas exempt de défauts.

C’est d’ailleurs ce qui m’a plu dans cette série, le fait que les protagonistes aient chacun des failles et des peurs, ils ne sont pas tous lisses et parfaits, loin de là. Ils ont tous des secrets et on va peu à peu les découvrir au fil des tomes.

J’ai aimé le fait que l’auteur écrive également un tome annexe « origines » sur la vie des 6 garçons avant les auditions qui les ont menés dans l’espace. En effet, dans les deux premiers tomes, on suit principalement les filles (vu que comme dit plus haut Leonor est la narratrice) et très peu les garçons. L’auteur a donc ramené l’équilibre en nous livrant l’histoire des garçons, ce que j’ai trouvé vraiment bien vu de sa part. On y arrive de ce fait plus facilement à comprendre certaines de leurs réactions.

Cette saga aborde des thèmes forts comme (entre autres), les complexes, la drogue ou encore l’écologie. D’ailleurs, pour ce dernier point, j’ai aimé le fait que le sujet soit abordé d’une manière intelligente et jamais moralisatrice. Victor Dixen aborde tous les sujets avec brio, décrivant avec lucidité notre société de surconsommation (le fait d’avoir tout, tout de suite) et le système impitoyable qui crée sans cesse des stars éphémères. 

Phobos bénéficie d’une histoire foisonnante, où la diversité règne en maîtresse et où chaque personnage a son importance. Il n’y a pas de figurants, chacun a son rôle à jouer.

J’ai vraiment adoré cette série semi-dystopique passionnante et atypique et je dois dire que Victor Dixen a de très bonnes idées et sait bien les développer. Bien que la série soit classée au rayon Young Adults, j’ai trouvé que celle-ci était tout à fait adaptée à un public plus âgé. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et l’auteur, s’il utilise certaines ficelles des romans  YA (triangle amoureux, etc) a su éviter les écueils du genre en ne se focalisant pas sur les amourettes des personnages mais plus sur leur environnement. La planète Mars tient en effet un rôle central dans cette histoire, c’est un personnage à part entière et pas un décor en carton-pâte interchangeable. C’est une planète sauvage, dangereuse et mystérieuse qui contribue à l’ambiance des livres.

Je souhaite qu’un jour ces romans soient adaptés sur petit ou grand écran car je pense que la plume de Victor Dixen s’y prêterait divinement bien. Il a en effet une manière très cinématographique de nous décrire les ambiances et les lieux.

Bref, vous l’aurez compris, il s’agit d’une série à dévorer sans attendre si vous n’avez pas encore eu le plaisir de la découvrir!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Sous le soleil de tes cheveux blonds d’Agathe Ruga

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sous le soleil de tes cheveux blonds de l’autrice Agathe Ruga.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

sous le soleil de tes cheveux blonds

Nombre de pages: 312 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 10 juin 2020

4ème de couverture:

L’une est blonde, secrète et bourgeoise. Au lycée, on la surnomme Brigitte. L’autre, extravertie et instable, répond au nom de Brune. Toutes deux sont encore des jeunes filles pleines d’avenir. Traversant les années folles de la jeunesse, elles découvrent ensemble la joie d’aimer, de danser, de rire et de boire jusqu’au petit matin en rêvant à leurs destins de femmes. Mais un étrange jour d’été, tout s’arrête brusquement. Sans donner aucune explication, Brigitte rompt leur amitié et disparaît.
Les années passent mais n’effacent pas la douleur de l’absence. Lorsque Brune tombe enceinte, elle ressent le besoin de comprendre.

Avec brio, Agathe Ruga explore une tranche de vie aussi enivrante que violente, celle des premières fois, de l’éveil de la féminité, du passage à l’âge adulte et des désillusions, jusqu’à la délivrance.

Mon avis: 

Un roman sur une amitié entre deux jeunes femmes, Brune et Brigitte, qui n’ont finalement pas grand chose en commun. 

Après un différend, Brigitte va s’éloigner de Brune et sortir complètement de sa vie. Pourquoi ?  L’autrice va disséquer ce qui fait qu’une amitié se termine à un moment donné, que les chemins de deux amies pourtant inséparables se séparent. 

J’avais imaginé que Brigitte serait « la méchante » ou je ne sais quoi mais c’est finalement Brune dont je n’ai pas aimé les réactions et la façon d’être, alors que c’est elle la narratrice. 

En effet, Brune veut tout et tout de suite, elle a sans cesse besoin d’être rassurée, surtout par le regard des hommes. Brigitte, quant à elle, est une jeune femme plutôt droite dans ses bottes et elle n’approuve pas les choix de vie de Brune. Elle est cependant toujours là pour elle quand même, jusqu’au jour où elle n’en peut plus du gâchis qu’est devenu la vie de son amie.

J’avoue que – même si le personnage m’a agacé – j’ai aimé le fait que la narratrice, Brune, soit moins « fréquentable » que son amie Brigitte. C’est assez atypique pour être souligné. Souvent dans les livres, la narratrice ou le narrateur est (presque) irréprochable, ce qui n’est pas le cas du tout ici (même si elle n’est pas horrible non plus).

Les choix que l’on fait au cours de notre vie et leurs conséquences sont au coeur de ce roman.

Si le roman est éclairé par quelques fulgurances plutôt poétiques et un style agréable à lire (j’ai noté plusieurs phrases qui ont résonné en moi), je l’ai trouvé un peu décousu à certains moments. Il y a sans cesse des sauts entre le passé et le présent et cette façon de procéder avait tendance à me dérouter; J’avais parfois un peu de peine à m’y retrouver.

La déception chez une femme ne s’efface jamais. Elle se superpose seulement à d’autres. L ‘amour d’une femme se mesure à la quantité de déceptions que son ventre peut supporter. Une fois que celle-ci a pénétré l’âme, le mépris qui l’accompagne ne peut s’en déloger. 

Sous le soleil de tes cheveux blonds, d’Agathe Ruga, page 69.

Un joli premier roman entaché par quelques bémols (à mon goût bien entendu) mais qui démontre que la plume d’Agathe Ruga est plutôt prometteuse!

Ma note: ♥♥♥(♥)