Bilan de mes lectures du mois de janvier 2019

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de janvier 2019!

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 6

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

 

Ilayok, le berceau de la folie – Nicolas Feuz [COLD WINTER CHALLENGE]

Nombre de pages: 380 pages

Editeur: TheBookEdition

Date de parution (dans cette édition): 1er février 2013

Résumé: 

Deuxième volet de la « trilogie massaï », ILAYOK, le berceau de la folie, est la suite d’ILMORAN, l’avènement du guerrier. Dans ce second opus, le jeune inspecteur de la brigade des stupéfiants neuchâteloise Michaël Donner peine à se remettre psychiquement des conclusions de son enquête kenyane. L’assassinat de son supérieur et ami Daniel Garcia le sortira toutefois de sa léthargie institutionnelle pour le guider sur les traces de la mafia balkannique et de redoutables criminels de guerre de l’ex-Yougoslavie, au travers de douloureux épisodes du conflit comme l’incident des lacs de Plitvice, la destruction de Mostar et de son emblématique pont, le pilonnage de la perle Dubrovnik et le génocide de Srebrenica.

Mon avis: 

J’avais hâte de retrouver l’inspecteur Donner pour ce second opus de la « trilogie massaï », car nous l’avions laissé dans un état mental pour le moins mitigé à la fin du premier tome. Même si j’ai adoré cet opus, je dois avouer avoir préféré le premier tome, une question de rythme peut-être. Cette fois-ci, notre intrépide (et parfois inconscient) héros ne voyage pas en Afrique mais dans les Balkans où le mène une nouvelle enquête suite au meurtre d’un de ses êtres chers. L’auteur a su me mener en bateau de bout en bout et je dois dire que l’intrigue est vraiment bien ficelée.  J’ai très hâte de découvrir la suite et fin des aventures de l’inspecteur Donner même si je ne sais pas du tout à quoi m’attendre vu la fin de ce second tome ! Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus de peur de vous spoiler 😦 en tout cas, si vous aimez les polars bien noirs, je pense que cette trilogie, ainsi que l’ensemble des livres de cet auteur vous plairont !

Ma note: ♥♥♥♥

 

La route s’arrête à Loguivy – Michèle Corfdir

Nombre de pages: 319 pages

Editeur: Alain Bargoin

Date de parution (dans cette édition): 15 octobre 2018

Résumé: 

Un matin d’octobre 2013, un vieil homme est retrouvé poignardé chez lui, une maison isolée située près de Saint-Moritz, dans les Alpes Suisses. Qui est-il ? D’où vient-il ? Georg Samedan, chef de la police de la vallée, trouve assez rapidement réponse à ces questions mais ne découvre aucune piste pouvant le mener à l’agresseur. Dans l’espoir de faire aboutir son enquête, il décide se rendre en Bretagne, plus précisément à Paimpol et Loguivy, dernier domicile connu de la victime avant son exil. Collaborant avec la gendarmerie française, le policier suisse poursuit ses investigations. Il parvient à mettre au jour le passé du vieil homme et éclaircir ainsi les mystères qui l’entourent. Satisfait, Georg Samedan peut rentrer chez lui. Son enquête est close et le coupable démasqué. Du moins le croit-il… Car la vérité est tout autre et c’est à toi seul, lecteur, qu’elle sera révélée.

Mon avis: 

C’est une amie de mes parents qui a écrit ce livre (et de nombreux autres à vrai dire) et du coup j’étais curieuse de le découvrir. Un homme est retrouvé poignardé dans sa maison au fin fond des Grisons (Suisse) et les habitants du village se rendent compte qu’ils ne connaissent rien de sa vie ni de ses potentiels ennemis.  La lecture de ce roman est agréable, ça se lit très rapidement. Cependant, l’intrigue ne m’a vraiment pas passionnée et la révélation finale m’a vraiment déçue car finalement on se dit « toute cette enquête pour cette fin-là?? » Vous l’aurez donc compris, pas un roman mémorable pour ma part… (d’ailleurs, un mois après, je ne me rappelle déjà plus trop de l’histoire, c’est dire!)

Ma note: ♥♥

 

 

Boréal – Sonja Delzongle [COLD WINTER CHALLENGE]

Nombre de pages: 441 pages

Editeur: Denoël

Date de parution (dans cette édition): 8 mars 2018

Résumé: 

Janvier 2017, au Groenland. Là, dans le sol gelé, un oeil énorme, globuleux, fixe le ciel. On peut y lire une peur intense. C’est ainsi que huit scientifiques partis en mission de reconnaissance découvrent avec stupeur un boeuf musqué pris dans la glace. Puis un autre, et encore un autre. Autour d’eux, aussi loin que portent leurs lampes frontales, des centaines de cadavres sont prisonniers du permafrost devenu un immense cimetière. Pour comprendre l’origine de cette hécatombe, le chef de la mission fait appel à Luv Svendsen, spécialiste de ces phénomènes. Empêtrée dans une vie privée compliquée, et assez soulagée de pouvoir s’immerger dans le travail, Luv s’envole vers le Groenland. Ils sont maintenant neuf hommes et femmes, isolés dans la nuit polaire. Le lendemain a lieu la première disparition.

Mon avis: 

J’avais adoré le roman « quand la neige danse » de cette autrice du coup j’étais très curieuse de la découvrir dans un autre registre. Dans ce roman, on suit un groupe de chercheurs dans le grand nord. Dès le début, on ressent un malaise, on sent d’ores et déjà qu’une menace plane sur cette mission scientifique. L’ambiance est glaçante à souhait (c’est le cas de le dire) et même si l’autrice prend à certains moments des raccourcis dans son récit, j’ai apprécié ma lecture et ne m’attendais pas du tout au dénouement de l’histoire que j’ai trouvée un peu invraisemblable. J’ai également eu de la peine à m’attacher aux personnages ce qui a déterminé le fait que ce roman ne soit cette fois-ci pas un coup de coeur pour moi.

Ma note: ♥♥♥♥

 

 

Entre deux mondes – Olivier Norek

Nombre de pages: 368 pages

Editeur: Michel Lafon

Date de parution (dans cette édition): 8 novembre 2018

Résumé: 

Adam a découvert en France un endroit où l’on peut tuer sans conséquences.

Mon avis: 

Il s’agit du premier roman que je lis de cet auteur et je dois dire qu’il m’a bouleversée. On y suit un flic syrien, Adam, ainsi qu’un policier français, Bastien, qui se rencontrent dans la jungle de Calais. Le premier recherche sa femme et sa fille, arrivées normalement dans le bateau précédent, le second doit faire face à l’horreur des camps ou les réfugiés vivent dans la plus grande pauvreté et promiscuité, et du désintérêt des autorités pour la violence qui est présente dans ceux-ci. L’écriture est nerveuse, les chapitres courts. Je dois avouer que je ne connaissais rien du sort des migrants en France et c’est pourquoi ce roman m’a particulièrement touchée et marquée. Les personnages sont attachants, même quand ils pètent un plomb, les dialogues sonnent justes. En plus d’être un vrai roman avec une vraie histoire, ce roman a réussi le pari de nous faire prendre conscience des horreurs qui se passent juste à côté de chez nous. Ce roman est une bombe, un coup de poing dans la fourmilière; en un seul mot: brillant. Un romancier dont je me réjouis de découvrir les autres romans. Dans tous les cas, celui-ci laissera une empreinte indélébile dans ma mémoire.

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

 

L’espoir des Neshov (la saga des Neshov, tome 4) – Anne B. Radge [COLD WINTER CHALLENGE]

Nombre de pages: 359 pages

Editeur: 10/18

Date de parution (dans cette édition): 15 mars 2018

Résumé: 

Après des années de splendeur puis de misère, la ferme des Neshov est désormais à l’abandon et la famille éclatée. Seul à Trondheim, Margido s’est tourné vers Dieu et se voue à son entreprise de pompes funèbres, mais peine à s’épanouir dans sa vie privée. À Copenhague, pour son frère Erlend et son compagnon Krumme, désormais heureux parents de trois bambins, les journées ne connaissent aucun répit ; ils en viendraient presque à s’oublier eux-mêmes. Quant à leur nièce Torunn, installée à Oslo avec Christer, elle s’interroge sur l’avenir d’une relation dans laquelle tromperies et résignation ont succédé à un temps de folle passion. À quarante ans, les choix qui se profilent seront cruciaux. Mais après tout, la vie n’est-elle pas cette quête permanente portée par l’espoir de trouver sa plénitude ?

Mon avis: 

J’étais pressée de retrouver la famille Neshov dont j’avais adoré suivre les « aventures » dans les 3 premiers tomes. A la base il devait s’agir d’une trilogie, mais finalement… un 5ème tome vient même de sortir ! (mais j’attends qu’il sorte en poche!) On y retrouve donc Erlend, Margido et leur nièce Torunn. Torunn, fraîchement séparée de son beau financier, décide de revenir dans la ferme pour enfin assumer son héritage. Erlend et son amoureux découvrent les joies (et les difficultés) de devenir parents. Margido se sent dépassé par les nouvelles technologies et a de la peine à faire évoluer son entreprise de pompes funèbres. Tous les personnages sont attachants, le roman se lit d’une traite. J’ai passé un excellent roman et me réjouis vraiment de lire le 5ème tome !!

Ma note: ♥♥♥♥

 

L’oiseau des neiges – Tracy Rees [COLD WINTER CHALLENGE]

Nombre de pages: 575 pages

Editeur: Presses de la Cité

Date de parution (dans cette édition): 1er octobre 2016

Résumé: 

Janvier 1831. Aurelia Vennaway, huit ans, héritière d’une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d’une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l’hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l’enfant, qu’elle baptise Amy Snow.
A ses dix-huit ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre. Elle décide donc de partir en voyage quelques mois. Avant de mourir, elle laisse pour Amy une série de lettres qui vont l’aider à découvrir qui elle est et lui transmettre l’héritage qui lui revient. Amy s’embarque alors pour un périple aux quatre coins de l’Angleterre, avec, à chaque étape, une énigme à résoudre.

Mon avis: 

Cette histoire racontre l’amitié entre une jeune fille fortunée, Aurelia, et Amy, une petite fille abandonnée par ses parents et trouvé dans la neige par Aurelia alors qu’elle n’était encore qu’un nourrisson. La famille d’Aurelia n’approuve pas cette amitié car ils pensent que cela nuit à leur fille chérie et qu’Amy est juste intéressée par la fortune de son amie, ce qui ne pourrait pas être plus loin de la réalité. Quand Aurelia décède, elle laisse à Amy – dans le plus grand secret – une série de lettres sous forme de « chasse au trésor ». J’ai vraiment aimé ce roman, raconté à la première personne par Amy. Amy va donc devoir apprendre à se débrouiller seule mais également à accepter les mains qui se tendent vers elle. J’ai été très émue du fait qu’Amélia n’a finalement pas eu une belle vie, malgré son argent, car ses parents ne l’ont pas laissée faire sa vie comme elle l’entendait. En voulant la marier à un bon parti, ils sont passés à côté de leur fille. J’ai aimé l’amitié indéfectible qui lie  Aurelia et Amy et le fait que ce sont deux femmes fortes, qui n’ont pas besoin d’un homme pour se réaliser en tant que femme dans la bonne société de 1840 et des brouettes. Un beau roman d’amitié, avec de belles robes d’époque, des personnages attachants et marquants et une fin à laquelle je ne m’attendais pas! Une bien belle suprise !

Ma note: ♥♥♥♥♥

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de janvier 2019 !

Je vais essayer d’écrire mes chroniques de février dans la semaine !!

N’hésitez pas à me dire ce que VOUS avez lu dernièrement 🙂

Bisous !

[TAG] Mes lectures en 2018 (inspiré par PKJ)

Coucou tout le monde !

J’espère que l’année 2019 (bien entamée) se passe bien pour vous pour le moment !

C’est en recevant la newsletter de PKJ avec le TAG de fin d’année que j’ai eu l’idée de vous proposer en article mes réponses à celui-ci ! J’ai juste changé la question No 3 qui était le meilleur roman PKJ lu en 2018 mais comme je ne lis pas beaucoup de littérature jeunesse, cela ne collait pas trop avec mon blog. J’ai donc modifié la question en quel est le meilleur roman de poche lu cette année 😉

J’espère que ce petit article vous intéressera et vous donnera éventuellement des idées de lecture !

 

1) Mes trois meilleures lectures de l’année.

  • Les mémoires d’un chat de Hiro Arikawa
  • Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck
  • Feed tome 1 de Mira Grant

2) Mes trois plus grandes déceptions.

  • Je m’appelle Radar de Reif Larsen
  • On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi
  • Les Outrepasseurs tome 4: Ferenusia de Cindy Van Wilder

3) Le meilleur roman de poche lu cette année.

  • Nous rêvions juste de liberté de Henri Loevenbruck

4) Le premier livre lu en 2018.

  • La terre des mensonges de Anne B. Radge

5) Le dernier livre lu en 2018.

  • Voici venir les rêveurs d’Imbolo Mbue

6) Le livre avec la plus belle couverture.

  • J’agonise fort bien, merci de Oren Miller

7) Une saga que j’ai terminée.

  • La trilogie « Mr Mercedes » de Stephen King (2 tomes lus en 2018)

8) Le meilleur nouvel auteur lu.

  • La femme à la fenêtre de A.J. Finn

9) La maison d’édition la plus lue.

  • Actes Sud

10) Le dernier livre qui a intégré ma bibliothèque.

  • Agatha de Frédéric Deghelt

11) Le roman que j’attendais le plus en 2018.

  • Le miroir des âmes, le dernier roman de Nicolas Feuz, le premier qui n’était pas en auto-édition ! (édité chez Slatkine & Cie)

12) Le livre que j’ai le plus conseillé.

  • Je suis Pilgrim de Terry Hayes

13) Le livre dont tout le monde parlait (que je l’aie lu ou non).

  • La disparition de Stéphanie Mailer de Joël Dicker (toujours dans ma pal… je vais essayer de l’en sortir prochainement!)

14) Mon meilleur souvenir lié aux livres.

  • Le salon du livre de Genève ainsi que Morges sur les quais où j’ai pu rencontrer pleins d’auteurs 🙂

15) Les 3  livres que j’attends le plus en 2019.

  • Les nouveaux thrillers de Nicolas Feuz, Stephen King et Marc Voltenauer 🙂

J’espère que cet petit TAG vous aura plu !

Bisous !

Bilan de mes lectures du mois d’août 2018

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois d’août 2018! 

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 5

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Les Bourgeois – Alice Ferney

Nombre de pages: 350 pages

Editeur: Actes Sud

Date de parution (dans cette édition): 16 août 2017

Résumé: 

Ils se nomment Bourgeois et leur patronyme est aussi un mode de vie. Ils sont huit frères et deux soeurs, nés à Paris entre 1920 et 1940. Ils grandissent dans la trace de la Grande Guerre et les prémices de la seconde. Aux places favorites de la société bourgeoise – l’armée, la marine, la médecine, le barreau, les affaires -, ils sont partie prenante des événements historiques et des évolutions sociales. De la décolonisation à l’après-Mai 68, leurs existences embrassent toute une époque. La marche du monde ne décourage jamais leur déploiement. De Jules l’aîné à Marie la dernière, l’apparition et la disparition des personnages, leurs aspirations et leurs engagements rythment la formidable horlogerie de ce roman très différent d’une simple saga familiale. Car c’est ici le siècle qui se trouve reconstruit par brèves séquences discontinues, telle une vaste mosaïque où progressivement se détachent les portraits des dix membres de la fratrie – et un peu leurs aïeux, et déjà leurs enfants. Sur cette vertigineuse ronde du temps, Alice Ferney pose un regard de romancière et d’historienne. A hauteur de contemporain elle refait la traversée. Allant sans cesse du singulier au collectif, du destin individuel à l’épopée nationale, elle donne à voir l’Histoire en train de se faire, les erreurs, les silences coupables, les choix erronés qu’explique la confusion du présent. Ample et captivant, Les Bourgeois s’avère ainsi une redoutable analyse de nos racines : un livre qui passe tout un siècle français au tamis du roman familial.

Mon avis: 

J’ai aimé ce portrait d’une famille bourgeoise (c’est le cas de le dire) à travers les années, suivre chacun des membres depuis leur enfance, jeunesse puis vie d’adulte et de retraités. Les personnages sont attachants, on rentre vite dans l’histoire même si au début on se dit qu’avec tous ces prénoms et les différentes générations, on ne va pas pouvoir s’en sortir et finalement, tout coule tout seul. On a presque l’impression de faire soi-même partie de cette famille à la fin ! On ne sait pas si la narratrice du roman est l’auteure même ou un personnage dont on ignore le nom mais j’ai aimé que la narratrice soit quelqu’un d’externe à la famille, de neutre. Le roman commence au décès de l’un des membres de la grande fratrie Bourgeois et c’est à partir de cet événement qu’on nous raconte pleins d’anecdotes concernant les frères et soeurs Bourgeois. Un beau roman familiale, même si finalement il ne s’y passe pas grand chose, j’ai passé un excellent moment de lecture car la plume de l’auteure est vraiment entraînante et on n’a pas envie de poser le livre avant de l’avoir terminé!

Ma note: ♥♥♥♥

 

La femme à la fenêtre – A.J. Finn

Nombre de pages: 521 pages

Editeur:  Presses de la Cité

Date de parution (dans cette édition): 8 février 2018

Résumé: 

Elle a tout vu, mais faut-il la croire ?

Séparée de son mari et de leur fille, Anna vit recluse dans sa maison de Harlem, abreuvée de merlot, de bêtabloquants et de vieux polars en noir et blanc. Quand elle ne joue pas aux échecs sur internet, elle espionne ses voisins. Surtout la famille Russell – un père, une mère et un adorable ado –, qui vient d’emménager en face. Un soir, Anna est témoin d’un crime. Mais comment convaincre la police quand on doute soi-même de sa raison ?

Mon avis: 

Gros coup de coeur pour ce thriller pleins de rebondissements ! Au début j’ai pensé qu’il s’agissait d’une énième copie de « la fille du train » dont la fin m’avait pour le moins laissée sur ma faim (sans vilain jeu de mot). Et bien, pas du tout ! Etrangement, on s’attache très vite à la principale protagoniste du roman, Anna, qui est pleine de TOC et qui a des problèmes avec l’alcool. Elle est touchante dans sa fragilité et on sent qu’elle en a bavé dans sa vie. Quand elle est certaine d’avoir vu un meurtre en regardant depuis sa fenêtre chez ses voisins d’en face et que la police ne la prend pas au sérieux, elle commence elle-même à douter de ce qu’elle a vu même si, peu à peu, elle réussit à assembler le puzzle pour savoir qui sont vraiment ses nouveaux voisins… un roman étonnant, addictif et vraiment bien ficelé qui ravira tous les amateurs du genre! Une chose est sûre, j’ai d’ores et déjà hâte de lire le prochain roman de cet écrivain 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

L’ordre du jour – Eric Vuillard

Nombre de pages: 150 pages

Editeur: Actes Sud

Date de parution (dans cette édition): 29 avril 2017

Résumé: 

Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d’épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces avec un large ourlet. Les ombres pénétrèrent le grand vestibule du palais du président de l’Assemblée ; mais bientôt, il n’y aura plus d’Assemblée, il n’y aura plus de président, et, dans quelques années, il n’y aura même plus de Parlement, seulement un amas de décombres fumants.

Mon avis: 

Ce livre, qui a gagné le prix Goncourt en 2017, m’a pour le moins bouleversée. J’ignorais (bêtement) que la campagne d’Hitler ainsi que la SGM avaient été financés par des riches entrepreneurs. Des marques qui existent toujours aujourd’hui et sont toujours florissantes ont fait leur beurre de cette guerre. Bien sûr que je sais qu’on ne vit pas dans le monde des bisounours et que l’argent est roi, mais quand même, je ne pensais vraiment pas que la cupidité humaine pouvait aller aussi loin. Un roman qui m’a appris beaucoup de choses sur cette sombre période de notre Histoire, par exemple, j’ai appris la manière dont Hitler a envahi l’Autriche…. un roman intéressant et très bien écrit (c’est mieux pour un Goncourt) que je ne peux que vous recommander.

 

Ma note: ♥♥♥♥

 

Les filles de l’ouragan – Joyce Maynard

Nombre de pages: 354 pages

Editeur: 10/18

Date de parution (dans cette édition): 16 mai 2013

Résumé: 

Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu’elle voit, entend ou touche. Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir. Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, Les Filles de l’ouragan suit les itinéraires personnels de deux ‘soeurs de naissance ‘, des années 1950 à aujourd’ hui. Avec la virtuosité qu’on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où s’entrecroisent les vies de ces deux femmes, de l’enfance et l’adolescence à l’âge adulte – les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d’un foyer et celle d’un être aimé – et jusqu’au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence.

Mon avis: 

J’ai été emportée par ce roman qui suit deux familles que tout oppose sauf le fait que deux de leurs filles sont nées le même soir d’orage.  Alors que Dana, plutôt garçon manqué, s’intéresse aux travaux de la terre et aux filles, Ruth, de son côté, a une âme d’artiste et fait tourner les têtes. J’ai aimé l’écriture de l’auteure dont j’avais déjà lu et aimé Baby Love, les personnages sont bien décrits sans tomber dans le cliché pour autant. On se fait vite prendre dans l’histoire et je dois dire que ce roman a réussi à m’arracher quelques larmes sur la fin, ce qui est assez rare pour être mentionné. Un joli roman sur l’amour, l’amitié et la tolérance.

 

Ma note: ♥♥♥♥

 

Le Labyrinthe des Esprits – Carlos Ruiz Zafon

Nombre de pages: 843 pages

Editeur: Actes Sud

Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2018

Résumé: 

Dans la Barcelone franquiste des années de plomb, la disparition d’un ministre déchaîne une cascade d’assassinats, de représailles et de mystères. Mais pour contrer la censure, la propagande et la terreur, la jeune Alicia Gris, tout droit sortie des entrailles de ce régime nauséabond, est habile à se jouer des miroirs et des masques. Son enquête l’amène à croiser la route du libraire Daniel Sempere. Il n’est plus ce petit garçon qui trouva un jour dans les travées du Cimetière des Livres oubliés l’ouvrage qui allait changer sa vie, mais un adulte au coeur empli de tristesse et de colère. Le silence qui entoure la mort de sa mère a ouvert dans son âme un abîme dont ni son épouse Bea, ni son jeune fils Juliàn, ni son fidèle compagnon Fermin ne parviennent à le tirer. En compagnie d’Alicia, tous les membres du clan Sempere affrontent la vérité sur l’histoire secrète de leur famille et, quel qu’en soit le prix à payer, voguent vers l’accomplissement de leur destin. Erudition, maîtrise et profondeur sont la marque de ce roman qui gronde de passions, d’intrigues et d’aventures. Un formidable hommage à la littérature.

Mon avis: 

Comme j’avais été assez déçue du dernier roman de l’auteur (le passager du ciel), j’étais très curieuse (et un peu anxieuse aussi) de me lancer dans la lecture de ce gros pavé de plus de 800 pages. Si je n’ai pas tout de suite été entraînée dans l’histoire, j’ai quand même apprécié retrouver les protagonistes des livres précédents. L’auteur nous fait faire des allers-retours entre le passé et le présent, on suit également plusieurs histoires en paralèles. Trop ?Je dois dire que ce roman est très toufu, à des moments on a presque envie de l’abandonner car on ne comprends pas trop où veut en venir l’auteur. Finalement, on arrive à assembler toutes les pièces du puzzle et en comprendre un peu plus sur tous les personnages. Ce n’est pas le coup de coeur de l’ombre du vent, mais j’ai passé toutefois un chouette moment en compagnie de la famille Sempere et compagnie 😉 Comme dans tous les romans de l’auteur, il y a des passages qui tendent vers le fantastique ce qui rend le tout enchanteur.

Ma note: ♥♥♥♥

 

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois d’août 2018, on se retrouve très vite pour mon article bilan de mes lectures du mois de septembre !

Et vous, vous lisez quoi en ce moment ?

Bisous !

[SP] J’ai lu: Avant que l’Ombre… de Marie Javet

Coucou tout le monde,

J’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de Lire le dernier livre de l’auteure suisse Marie Javet; Avant que l’Ombre…

J’attendais beaucoup de ce second roman car le seul défaut que j’avais trouvé au livre précédent de l’auteure, la petite fille dans le miroir (ma revue ici), était que je l’avais trouvé trop court… J’avais donc eu l’impression qu’elle aurait pu développer encore plus certains aspects de l’histoire…

avant que l'ombre... Marie Javet

Cette fois-ci, le roman contient plus de pages (ce qui est bon signe) et le titre m’a tout de suite intriguée, car il s’agit également du titre de l’une des chansons de Mylène Farmer, tiré de l’album du même nom que j’adore.  Cela m’a tout de suite fait penser à l’amitié qui lie Marie Javet à Marc Voltenauer car lui aussi a fait référence à Mylène Farmer dans son dernier roman « Qui a tué Heidi » !

Bref, sans plus tarder, voici donc ma chronique de ce roman !

Nombre de pages: 337 pages

Editions: Plaisir de Lire

Date de sortie: 31 août 2018

Résumé:

Une jeune femme, Camille, récemment veuve et laissé dans la précarité avec sa fille Lucie (5 ans), cherche un logement et tombe sur une annonce de colocation avec des artistes sexagénaires. Elle a tout de suite un coup de coeur pour la maison et s’attache très vite à ses habitants. Mais l’Ombre rôde… et des secrets du passé vont refaire surface…  Et qu’est-il arrivé dans cette maison et à ses habitants ? Mais surtout, qui est l’Ombre ?

Mon avis:

Difficile de vraiment vous parler de ce livre sans vous spoiler, chose que – vous le savez si vous me suivez depuis un moment – j’évite scrupuleusement car je déteste moi-même me faire spoiler quand je lis des critiques de livres.

Tout ce que je peux vous dire est que les personnages de ce roman sont plutôt mystérieux, certains chapitres nous relatent le passé de chacun afin de compléter le puzzle et d’arriver par nous-même à la déduction (par exclusion) de qui est l’Ombre…

L’auteure nous fait donc faire des allers-retours entre la fin des années 70 et l’année 2015 où l’on retrouve Camile et sa fille. C’est cependant dans le passé que les choses les plus terribles surviennent. 

On ressent très fortement qu’il y a une épée de Damoclès suspendue au-dessus de chacun des peronnages, ce qui rend l’ambiance du roman oppressante et de plus en plus pesante au fil des pages. On sent qu’un drame va survenir…. mais quand?

Finalement, Camille est le personnage dont on sait le moins de choses… pour ma part, j’aurais voulu en savoir plus sur elle ! Mais on comprend au fil de la lecture que finalement ce n’est pas le personnage le plus important de l’histoire…

Comme dit plus haut, la majorité des événements marquants du roman se passent dans le passé, donc c’est là qu’il faut chercher les principaux protagonistes de l’histoire… 

Pour ma part, mes personnages préférés ont été Cerise, l’artise dévouée à ses amis, qui essaie de toujours rester positive, ainsi qu’Alistair, le poète, avec son flegme tout britannique. 

Marie Javet sait insuffler la juste dose de mystère dans son roman pour en faire un page-turner implacable.

J’ai aimé l’écriture fluide de l’auteure, les dialogues semblent réels et l’intrigue tient la route du début à la fin, on est très vite happés par le récit pour ne plus pouvoir le lâcher avant d’avoir eu le fin mot de l’histoire! Les personnages sont attachants et on espère à chaque page qu’il ne leur arrivera rien, on tremble pour eux !

Si j’avais assez vite trouvé qui était l’Ombre, je n’avais pas du tout imaginé le reste du dénouement et je dois dire que cela m’a beaucoup plu!

Inutile de préciser que j’ai dévoré ce livre en 2 jours !

Bref, vous l’aurez compris, j’ai passé un excellent moment de lecture et me réjouis d’ores et déjà de lire le 3ème roman de cette talentueuse auteure suisse 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥

Vous pouvez trouver ce roman dans toutes les bonnes librairies au prix indicatif de CHF 25.00 ou directement sur le site des éditions Plaisir de Lire (il est également disponible en ebook!)

Et vous, vous l’avez déjà lu ?

A bientôt 🙂

Je tiens à remercier les éditions Plaisir de Lire ainsi que Marie Javet pour l’envoi de ce service presse !

[SP] J’ai lu: Le miroir des âmes de Nicolas Feuz

Hello à tous !

Ce n’est pas la première fois que je vous parle de l’auteur suisse Nicolas Feuz sur mon blog puisque j’ai déjà écrit les chroniques d’Emorata, Eunoto, Ilmoran et Horrora Borealis 🙂 (cliquez sur les noms pour lire mon avis!)

Pour ceux qui malgré tout ne connaissent pas cet auteur, voici une petit cours de rattrapage: Nicolas Feuz est procureur de l’Etat de Neuchâtel et jusqu’à présent, il s’auto-éditait (The BookEdition). Pour ce nouveau roman, Le miroir des âmes, il a enfin été signé par une maison d’édition et pas des moindres, puisqu’il s’agit de la maison parisienne Slatkine & Cie, qui, l’année passée, a également publié l’un de ses amis, Marc Voltenauer.

Pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises et avoir eu l’occasion de discuter avec, Nicolas Feuz est une personne très sympathique, passionnée par ses deux casquettes (procureur et auteur) et surtout, il est passionnant à écouter raconter ses anecdotes, plein d’humour et d’autodérision.

Par conséquent, quand le service presse de son prochain roman à paraître, le miroir des âmes, m’a été envoyé par Slatkine & Cie, j’ai littéralement sauté de joie.

Pour les impatients – et ça se comprend! – , le roman sort le jour de parution de cet article soit le 23 août 2018.

Résumé

Contrairement à la plupart de mes chroniques, je ne peux pas tellement vous faire un résumé du roman, de peur de vous en dévoiler trop.

Je dirai simplement que le roman commence après un attentat sur la place des Halles à Neuchâtel et qu’un tueur en série qui se fait appeler « le Vénitien » fait un carnage aux quatre coins du canton.

Encore une fois, Nicolas Feuz a su brouiller les pistes, souffler le chaud et le froid, on ne sait plus qui est honnête ou qui ne l’est pas, et cela même au sein de la police.

Mon avis

Le roman est assez court, plus court que les romans précédents de l’auteur. Il compte 261 pages et je dois dire que je l’ai dévoré en moins de 3h!

Les chapitres font presque tous 2 pages, ce qui aide à créer une atmosphère oppressante et à maintenir une tension perpétuelle. C’est presque fébrile que je tournais les pages!

On a toujours envie de lire un chapitre de plus pour connaître la suite… le signe d’une intrigue réussie.

Les descriptions des lieux sont comme d’habitude pour l’auteur plutôt détaillées, mais pas autant que dans ses romans précédents. Pour les habitués du canton de Neuchâtel, vous n’aurez aucun mal à vous repérer par rapport aux descriptions faites ! Cela donne même envie d’aller se balader… ou pas !

Certaines scènes nécessiteront d’avoir l’estomac bien accroché, âmes sensibles s’abstenir ! Pour ma part, en grande amatrice de thrillers, je suis une habituée des scènes de meurtres gores. Cependant, les descriptions faites des tortures infligées aux victimes m’ont tout de même fait un peu transpirer à des moments… objectif atteint!

On remarquera au passage la sublime couverture représentant la tour de Chaumont… qui contraste avec l’horreur qui s’y prépare.

J’ai aimé les personnages introduits dans ce roman auxquels on s’attache rapidement, je ne peux pas trop vous en parler, encore une fois de peur de trop vous en dire…. à part le fait que l’auteur les malmène du début à la fin ! En tout cas, je suis d’ores et déjà impatiente de les retrouver dans son prochain roman qui paraîtra déjà l’année prochaine d’après son éditeur. L’auteur a déjà posé de bonnes bases pour que la suite soit des plus passionnantes!

Dire que j’ai hâte serait un euphémisme ! 

J’ai littéralement dévoré ce roman et ne peux que vous le conseiller si vous êtes amateur/amatrice de thrillers bien ficelés!

Ma note: ♥♥♥♥♥/5

Vous pourrez trouver ce roman dès le 23 août 2018 dans toutes les bonnes librairies 🙂

Alors, tenté(e)s ??

De plus, un bonheur ne venant jamais seul, les livres précédents de l’auteur vont être republiés au Livre de Poche, en commençant par Horrora Borealis, que vous pouvez déjà trouver dans les rayons car il est sorti le 22 août 2018!

 

Je remercie Nicolas Feuz ainsi que les éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP !

Bilan de mes lectures du mois de juillet 2018

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de juillet 2018! 

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

J’avais dans l’idée de vous faire un article par livre mais après je me suis dit que ceux qui sont abonnés à ma newsletters allaient me bénir du coup je garde ce format-ci (bilan mensuel) mais je pense que de temps en temps, en plus des services presse, je vais mettre un roman que j’ai particulièrement aimé en avant. J’aimerais également vous parler des mes lectures mangas et bandes dessinées ! J’espère que cette idée vous plaira!

Livres lus durant le mois : 5

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

L’amie prodigieuse (tome 1) – Elena Ferrante

Nombre de pages: 448 pages

Editeur: folio

Date de parution (dans cette édition): 1er janvier 2016

Résumé: 

«Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l’obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.» Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste sont les trois premiers tomes de la saga d’Elena Ferrante, qui se conclut avec L’enfant perdue.

Mon avis: 

J’avais tellement entendu de bien de cette série (à ce jour, 4 tomes sont sortis il me semble!) que j’avais un peu d’appréhension à l’idée de me lancer, comme toujours quand quelque chose fait le buzz, je suis toujours un peu méfiante.  Je me suis dit que commencer cette série en été était juste parfait, car l’intrigue se passe à Naples, dans les années 50, au beau milieu d’un été caniculaire. (même si les faits se passent sur plusieurs années, il me semble que c’est toujours l’été, il doit y avoir des ellipses temporelles lors des autres saisons haha)

Nous suivons donc deux « amies », Elena et Isabella, dite Lila, de leur plus tendre enfance à leur adolescence. J’ai mis volontairement amies entre guillemets car finalement, il s’agit plus de rivalités entre les deux qu’une réelle amitié, même si elles sont attachées l’une à l’autre. Lila, la jeune fille belle et surdouée qui se voit forcée d’arrêter ses études par manque de moyens financiers et Elena, la jeune fille banale, pas bête mais pas non plus exceptionnelle, qui peut elle faire des études (et s’en vante bien auprès de sa copine). L’amie prodigieuse du titre c’est donc Lila la magnifique, cette jeune fille que finalement tout le monde envie et admire. J’ai aimé les personnages de ce roman, l’ambiance moite qui règne et les histoires entre tous les protagonistes, même si parfois on s’y perd un peu, heureusement qu’il y a un lexique des noms pour s’y retrouver plus facilement. Une très belle lecture pour moi même si le style est assez touffu, j’ai hâte de lire la suite qui est déjà dans ma PAL 🙂

Ma note: ♥♥♥♥

 

La salle de bal – Anna Hope

Nombre de pages: 400 pages

Editeur: Gallimard

Date de parution (dans cette édition): 17 août 2017

Résumé: 

Lors de l’hiver 1911, l’asile d’aliénés de Sharston, dans le Yorkshire, accueille une nouvelle pensionnaire : Ella, qui a brisé une vitre de la filature dans laquelle elle travaillait depuis l’enfance. Si elle espère d’abord être rapidement libérée, elle finit par s’habituer à la routine de l’institution. Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l’intérieur. Ils sont néanmoins réunis chaque vendredi dans une somptueuse salle de bal. Ella y retrouvera John, un « mélancolique irlandais ». Tous deux danseront, toujours plus fébriles et plus épris. A la tête de l’orchestre, le docteur Fuller observe ses patients valser. Séduit par l’eugénisme et par le projet de loi sur le Contrôle des faibles d’esprit, Fuller a de grands projets pour guérir les malades. Projets qui pourraient avoir des conséquences désastreuses pour Ella et John. Après Le chagrin des vivants, Anna Hope parvient de nouveau à transformer une réalité historique méconnue en un roman subtil et puissant, entraînant le lecteur dans une ronde passionnée et dangereuse.

Mon avis: 

J’avais adoré le livre précédent de l’auteure, « le chagrin des vivants » donc j’ai sauté sur celui-ci dès sa sortie (mais après il a traîné dans ma PAL… no comment!). L’histoire se déroule en 1911 dans le Yorkshire, en Angleterre, dans un asile pour aliénés. On y retrouve John qui a fini là-bas suite à une dépression ainsi qu’Ella, qui a brisé une fenêtre de l’atelier où elle travaillait et a été déclaré « folle ». Contre toute attente, ces deux personnages brisés par la vie vont se rencontrer lors du bal hebdomadaire, seul moment de la semaine où les hommes et les femmes peuvent être en contact… Un très beau roman d’amour qui fait réfléchir à la noirceur de l’âme humaine mais également à sa force et à sa résilience.  Un roman que j’ai dévoré d’une traite!

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Rendez-vous au Cupcake Café – Jenny Colgan

Nombre de pages: 499 pages

Editeur: Prisma

Date de parution (dans cette édition): 2 février 2017

Résumé: 

Issy est indéniablement douée pour la pâtisserie ! Ses collègues de la City se régalent chaque semaine des délicieux gâteaux qu’elle apporte au bureau. Elle tient ce talent de son grand-père qui a consacré sa vie entière à sa boulangerie. C’est à ses côtés, dans la chaleur des fournils, qu’Issy a grandi et appris les secrets des cupcakes moelleux.
Quand elle est brutalement licenciée, Issy décide de suivre son cœur et de se consacrer à sa passion pâtissière. C’est aussi pour elle une façon de rendre hommage à son grand-père dont la santé décline peu à peu… Mais ouvrir une boutique à Londres n’est pas de tout repos. La jeune femme découvre rapidement que de nombreuses personnes sont prêtes à lui mettre des bâtons dans les roues pour faire capoter son projet de Cupcake Café.
Avec pour seules armes sa volonté sans faille et ses précieuses recettes, Issy décide de se battre pour concrétiser son rêve.

Mon avis: 

Jenny Colgan, auteure de « la petite boulangerie du bout du monde », est une habituée des romans « feel good ». Je dois dire qu’après avoir lu le livre d’Anna Hope sur un asile, j’avais envie d’un roman contemporain sans prise de tête et ce roman a parfaitement rempli son office. L’héroïne de ce roman, Izzy, une jeune femme naïve qui se fait complètement manipuler par son « petit ami », perd son boulot dans une agence immobilière suite à une restructuration (et son mec par la même occasion). Elle décide donc de tenter le tour pour le tout et de se lancer dans un salon de thé où elle proposerait des cupcakes et autres douceurs à ses client(e)s. J’ai trouvé le personnage de Izzy attachant, elle est un peu trop gentille (et on profite d’elle) et un peu excessive dans ses réactions parfois mais dans l’ensemble, c’est un personnage qu’on a envie d’aimer. Sa relation avec son grand-père est super touchante et certains passages ont su m’émouvoir. Comme vous pouvez très bien vous l’imaginer, elle rencontrera un jeune homme charmant… mais chut ! Je ne veux pas trop vous en dire. Un roman sympa à lire à la plage !

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

[SP] Le miroir des âmes – Nicolas Feuz

Nombre de pages: 261 pages

Editeur: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 23 août 2018

Résumé: 

Lorsque le procureur Kramer se réveille à l’hôpital, il ne lui reste que quelques bribes de souvenirs : la terrasse d’un café, des visages souriants, la fête des vendanges de Neuchâtel, puis l’explosion. Ensuite, le trou noir.

Deux flics, Mollier et Jemsen se lancent sur les traces du Vénitien, un tueur sans pitié qui vient de faire parler de lui en abattant un policier.

Mon avis: 

Mon avis sera publié le 23 août, donc… à demain !

Ma note:  vous la connaîtrez dans mon article dédié !

 

Il est grand temps de rallumer les étoiles – Virginie Grimaldi

Nombre de pages: 396 pages

Editeur: fayard

Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2018

Résumé: 

Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers.
Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l’observe depuis la bulle dans laquelle elle s’est enfermée.
À 17 ans, Chloé a des rêves plein la tête mais a choisi d’y renoncer pour aider sa mère. Elle cherche de l’affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Comme le carrosse de Cendrillon, ils se transforment après l’amour.
Lily, du haut de ses 12 ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire.
Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.

Mon avis: 

Voici un livre dont j’avais entendu parler sur la chaîne de Margaud Liseuse et en fait, si elle n’en avait pas parlé, j’aurais sûrement passé mon chemin. Mais Margaud a su me donner envie de le lire et après, la magnifique couverture a fait le reste (oui, je suis faible)! J’ai adoré ce road trip de cette mère avec ses deux filles, les dialogues sonnent justes, les personnages sont attachants au possible. J’ai aimé le fait que la narration se fasse par les 3 protagonistes du roman (Anna et ses deux filles) et leur façon de s’exprimer est tellement différente que très vite on sait qui parle sans même lire le titre du début du chapitre. Je dois dire que c’est une excellente surprise, un vrai coup de coeur pour ma part. J’ai ri, j’ai pleuré et j’ai été heureuse avec elles. L’auteure a su allumer des étoiles dans mes yeux, donc pari réussi !

Ma note: ♥♥♥♥♥

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de juillet ! 

Je vous retrouve très vite (demain, même) pour un article dédié au tout nouveau roman de l’auteur suisse Nicolas Feuz; le miroir des âmes !

Et vous, vous lisez quoi en ce moment ?

Bisous !