[SP]J’ai lu: Opération Eclipse de Pierre-André Truffer

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Opération Eclipse de l’auteur suisse Pierre-André Truffer que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 18 janvier 2024

4ème de couverture:

Samuel Grandpierre, grand homme chauve de presque deux mètres, aurait pu devenir clarinettiste professionnel. Adepte de menuiserie japonaise, il est directeur d’agence immobilière, roulant dans une voiture de directeur. Est-ce qu’il regrette ?

Au dix-septième étage de l’imposante tour Azur, une trentaine de collaborateurs motivés s’activent dans les bureaux confortables de Casagrande immobilier : un joyeux mélange humain uni autour d’Antonia Casagrande, la fondatrice de l’entreprise. Et si le vernis s’effritait ? 

Mon avis:

Ce roman d’espionnage imaginé par l’auteur, dont la base historique est réelle, prend place en 1972.

Alors que les USA préparent une nouvelle sortie sur la lune, les Roumains, appuyés par la Corée du Nord, décident de prendre en otage les astronautes américains lors de la mission lunaire Apollo 17, en les privant de toute communication avec la terre qui leur permettrait de revenir sains et saufs sur celle-ci.

Cette opération de grande envergure a un nom: l’opération Éclipse.

De suite, les Américains soupçonnent la Chine et la Russie d’être de mèche avec les terroristes. Une guerre de nerfs et de pouvoir va alors s’engager entre tous ces grands pays, faisant monter peu à peu la tension et la pression au fil des pages.

Plus que la vie des trois astronautes, c’est l’avenir du monde entier qui est mis en jeu. Entre fausses alliances et jeux de dupes, comment les choses vont-elles pouvoir se terminer quand tous les pays essaient de tirer la couverture à eux?

L’auteur nous livre là un roman d’espionnage et de politique pointu et plutôt complexe mais très intéressant. On sent que Pierre-André Truffer est passionné par son sujet et il arrive à nous expliquer d’une manière simple, claire et ludique des manœuvres militaires ou des avancées techniques et technologiques compliquées, même si j’avoue être certainement passée à côté de quelques petites subtilités (certains passages étaient plutôt ardus pour moi qui n’y connais rien).

Un roman qui retrace une guerre d’influence à l’échelle internationale impossible à lâcher une fois qu’on est lancés!

Un livre que je vous conseille si le sujet des expéditions lunaires vous intéresse (on sent que l’auteur est un expert du programme Apollo) et que vous aimez les romans d’espionnage pleins de rebondissements.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Dangereuse vie de bureau de Guillaume Rihs

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Dangereuse vie de bureau de l’auteur suisse Guillaume Rihs que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 544 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 9 février 2024

4ème de couverture:

Samuel Grandpierre, grand homme chauve de presque deux mètres, aurait pu devenir clarinettiste professionnel. Adepte de menuiserie japonaise, il est directeur d’agence immobilière, roulant dans une voiture de directeur. Est-ce qu’il regrette ?

Au dix-septième étage de l’imposante tour Azur, une trentaine de collaborateurs motivés s’activent dans les bureaux confortables de Casagrande immobilier : un joyeux mélange humain uni autour d’Antonia Casagrande, la fondatrice de l’entreprise. Et si le vernis s’effritait ? 

Mon avis:

Dans ce roman sur le monde du travail, nous allons suivre la vie de Samuel Grandpierre, clarinettiste, menuisier, homme à tout faire et qui va presque malgré lui se retrouver à la tête de l’agence immobilière de l’une de ses amies.

Malgré un début un peu long et descriptif, les pages s’enchaînent ensuite plutôt rapidement, et je salue là la plume très fluide de Guillaume Rihs, dont les dialogues sont un vrai régal!

La narration est assez particulière avec des allers retours entre le présent et le passé.

Au début du roman on suit beaucoup Samuel Grandpierre pour ensuite s’en éloigner pour raconter ce qu’il se passe en son absence, nous faisant presque oublier son existence. 

L’auteur excelle dans l’art de décrire les mesquineries et petites cruautés entre collègues abandonnés à eux-mêmes par leur hiérarchie. J’ai cependant trouvé que parfois tout allait trop loin, heureusement, je n’ai jamais vécu de telles expériences au travail!! 😛 

Un livre à l’humour grinçant et sans filtre qui m’a fait passer un bon moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Après la forêt de mangroves de Nadia Boehlen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Après la forêt de mangroves de l’autrice suisse Nadia Boehlen que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 26 janvier 2024

4ème de couverture:

Dans ce nouveau recueil de nouvelles, Nadia Boehlen met en scène des femmes en quête d’elles-mêmes, qui rompent avec des schémas qui les empêchent de grandir ou surmontent des épreuves pour goûter mieux encore à la vie. Des femmes qui, pas à pas, franchissent les barrières que leur imposent leur condition ou le milieu qu’elles habitent. Tour à tour les textes empruntent des tournures plus impressionnistes, poétiques ou sociologiques tout en convoquant des auteurs qui nourrissent le cheminement des personnages.

Mon avis:

Des nouvelles qui se répondent entre elles (comme une sorte d’écho) même si elles ne sont directement liées et qui sont parsemées de références littéraires diverses et variées.

L’autrice sait saisir des petits morceaux du quotidien et analyser les petites mesquineries dont nous nous rendons toutes et tous coupables.

Des nouvelles profondément féministes qui abordent le sujet des différences, qu’elles soient sociales, sexuelles, raciales…

Ces textes sont un hymne à la liberté de se réaliser comme nous l’entendons et nous donnent également matière à réfléchir sur le regard (souvent jugeant ou scrutateur) que nous portons sur les autres. 

Oui, les femmes ont gagné en indépendance, songe-t-elle.

(…)

Mais tout se passe à présent comme s’il était normal qu’elles travaillent, assument leur indépendance financière, voire génèrent une partie substantielle du revenu familial, tout en portant encore l’essentiel des tâches éducatives et d’intérieur. En accédant aux études et à des emplois dignes de ce nom, elles ont en quelque sorte doublé la charge qui pèse sur elles. Dans les cours d’école, dans le regard la famille ou dans le regard social, et dans celui des hommes, c’est toujours d’elles qu’on attend qu’elles veillent sur les enfants ou à la bonne tenue de la maison. On s’attendrit d’un père qui passe une fois ou l’autre dans les préaux, mais on soupçonne vite une mère de ne pas en faire assez si elle n’y apparaît pas régulièrement.

Après la forêt de mangroves, extrait de la nouvelle « la balançoire », de Nadia Boehlen, pages 79-80.

Cet ouvrage confirme tout le bien que je pense de la plume de Nadia Boehlen qui sait si bien retranscrire les liens familiaux dans toute leur complexité. 

Un recueil qui nous invite à nous aimer comme nous sommes et à profiter de la vie!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Des nouvelles d’Emma du collectif Episode

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Des nouvelles d’Emma du Collectif Episode que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Ce collectif a été créé dans le cadre d’un atelier d’écriture créative donné à l’Université de Lausanne en 2020 et regroupe sans distinction aucune des étudiants comme des écrivains plus confirmés.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 149 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection Hors d’Oeuvre

Date de parution (dans cette édition): 28 novembre 2023

4ème de couverture:

Que reste-t-il d’Emma Bovary après plus d’une centaine d’années à s’immiscer dans les esprits des lecteurs de Flaubert? N’a-t-elle pas dépassé son statut de personnage pour devenir un symbole? Il est certain qu’elle subsiste, ancrée dans l’imaginaire collectif, mais où et comment? Peut-on reconnaître Emma aujourd’hui? Et qu’en pense-t-on?

Mon avis:

Dans ces différentes nouvelles, nous allons suivre de près ou de loin Emma Bovary, personnage ô combien célèbre de Gustave Flaubert (un roman que j’avais beaucoup aimé d’ailleurs).

Chaque auteur/autrice a imaginé des scénettes à différentes époques et de divers points de vue, où nous retrouvons toujours (bien entendu) le fil conducteur d’Emma Bovary.

Qu’elle soit actrice, spectatrice, voisine ou simple personnage de papier, toutes les histoires mettent en lumière Emma et l’amour de la littérature.

Si j’ai aimé l’idée de départ de ces nouvelles, j’ai malheureusement trouvé leur intérêt inégal, bien que la qualité d’écriture soit toujours au rendez-vous. Pour ma part, j’ai trouvé que certaines nouvelles s’éloignaient un peu trop du sujet de base, même si comme dit plus haut, le fil conducteur était là, bien que ténu. 

J’ai passé tout de même un bon moment de lecture et vous invite à découvrir ce recueil si vous aimez les nouvelles et si le personnage d’Emma Bovary vous inspire!

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Nos plus beaux jours sont des mensonges de Francisco Arenas Farauste

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Nos plus beaux jours sont des mensonges de l’auteur Francisco Arenas Farauste que j’ai eu la chance de recevoir de sa part. Il signe là son second roman après Le comte foudroyé que j’avais adoré et dont je vous avais parlé juste ici.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 113 pages

Maison d’édition: 5 sens éditions

Date de parution (dans cette édition): 17 août 2023

4ème de couverture:

Une simple lettre peut-elle changer le cours d’une vie ? Un courrier inattendu, reçu un jour ordinaire, peut-il subitement éclairer les événements de notre passé d’une lumière nouvelle et ainsi changer notre destin ? Dans le Paris du tournant du XXe siècle, des révélations étonnantes bouleversent notre héroïne, Mathie, et lui font brutalement prendre conscience des mensonges qui ont brouillé sa compréhension des principales étapes de son existence.

« Nos plus beaux jours sont des mensonges » est également un roman moderne sur la puissance de l’écriture au service de l’imagination. Dans quelle mesure, l’écrit peut-il modeler et altérer notre perception de la réalité ? Ce déploiement de fantaisie et d’enchantement nous interroge aussi sur notre conception du bonheur : vaut-il mieux vivre heureux dans l’illusion ou malheureux dans la réalité ?

Mon avis:

Début 2023, j’avais lu le comte foudroyé du même auteur et ce court roman avait été une excellente surprise! Ce nouvel ouvrage avait donc la lourde responsabilité de passer après un très bon roman. Et je vous le donne en mille: celui-ci est à mon sens encore meilleur!

Nous y suivons la fille d’un baron, Mathie, qui entretient une relation avec un prince russe pour le moins mystérieux. Ce dernier va disparaître du jour au lendemain, la laissant éplorée.

Des années plus tard, Mathie va recevoir une longue lettre sous forme de confession. Et si l’être aimé n’était pas celui qu’il avait prétendu être ? Et finalement, est-ce si important, du moment qu’on s’aime?

L’amour peut-il surmonter tous les mensonges ?

Aucun esprit ne peut supporter que l’absurdité emporte son propre enfant. Ne cherchons-nous pas toujours une raison ou un sens à ce qui n’en a pas? Nous ne pouvons endurer de confier nos êtres chers au hasard, d’imaginer leur fragilité face à la cruauté de la coïncidence, à la froideur de situations sans raison.

Nos plus beaux jours sont des mensonges, de Francisco Arenas Farauste, page 98

Un roman poétique (rien que le titre est sublime), passionnant et haletant, empli de rebondissements et qui m’a enchantée de la première à la dernière page.

A noter que ce roman est le second opus d’une trilogie sur les thèmes de l’illusion et du mensonge (Les livres sont cependant indépendants).

A découvrir de toute urgence! 

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci à Francisco Arenas Farauste pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Le Vol des Glaneuses de Matteo Salvadore

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le Vol des Glaneuses de l’auteur Matteo Salvadore que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Il signe là son second roman après Larmes de renard que j’avais adoré et dont je vous avais parlé juste ici.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 392 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): 28 novembre 2023

4ème de couverture:

Vevey, quelques jours avant Noël. Trois hommes arrêtent un fourgon blindé et s’emparent d’un tableau d’Eugène Burnand, Les Glaneuses. L’inspectrice principale Maude Colomb est chargée d’en retrouver la trace, mais l’enquête piétine et la toile reste introuvable.
 
Genève, deux ans plus tôt. Un jeune homme rêve de devenir journaliste d’investigation. En lançant des recherches sur une ancienne affaire, il se heurte au mépris et à l’indifférence de tous. Il ne se rend pas encore compte de tout ce que va déclencher sa curiosité. 
 
De la cité de Calvin à Blonay, d’Arolla à Zürich, policiers comme reporters vont devoir mettre de côté leurs états d’âme pour faire éclater la vérité au grand jour.

Mon avis:

Comme dit plus haut, j’avais beaucoup aimé le premier roman de ce jeune auteur très talentueux,  Larmes de renard, que j’avais trouvé très abouti.

Dans ce nouveau roman, où nous suivons à nouveau l’inspectrice Maude Colomb et son équipe, nous voilà plongés dans le monde de l’art car un tableau, Les glaneuses, a été volé lors de son transfert d’un musée à un autre.

En parallèle, nous suivons le jeune Hicham, qui rêve de devenir grand reporter et qui enquête sur un coldcase datant de 1949, deux jeunes filles tuées par balle et retrouvées près du village de Maracon (VD). Très vite, il se rend compte que l’affaire a été étouffée et que des personnes influentes y sont mêlées. Cependant, Hicham est tenace et ne renoncera pas à voir la vérité éclater, quitte à prendre des risques.

Et si le vol du tableau et ces meurtres étaient liés?

L’auteur a le don pour créer des personnages auxquels on s’attache et il prend le temps d’entrer dans la vie de ceux-ci pour leur donner de la profondeur, ce qui les rend d’autant plus crédibles.

Il aborde également les thèmes des troubles du stress post traumatique et des abus sexuels dans le cadre du travail.

Ce nouveau roman confirme tout le bien que je pensais déjà de cet auteur et il me tarde déjà de retrouver Maude et ses collègues pour une nouvelle enquête.

Un polar de haut vol que je ne peux que vous recommander si vous aimez les romans policiers pas sanglants avec une intrigue en béton.

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: La tête dans la sciure de Michel Niquille

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La tête dans la sciure de l’auteur suisse Michel Niquille que j’ai eu la chance de recevoir directement de sa part.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

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Nombre de pages:  161 pages

Maison d’édition: Editions de la Trême

Date de parution (dans cette édition): 2022

4ème de couverture:

Prenez un homme décapité dans une scierie de Charmey, dandy de 40 ans en costard-cravate et mocassins en crocodile, une famille chassée des terres charmeysannes par la sournoiserie locale, ajoutez-y une incursion dans le milieu SM lausannois, avec une reconversion professionnelle cruelle dans les abattoirs de Malley, et vous avez les ingrédients d’un polar sans concession. Le style est rapide, nerveux, sans fioritures, avec un regard humaniste sur une famille sur le chemin de l’exode rural. Les personnages, attachants, résilients, retors parfois, résistent au commissaire Ruffieux et à ses implacables parties de jeu de go, ainsi qu’à l’impartial et pugnace juge Gremion, qui entendent faire triompher la justice, malgré les mensonges et les intrigues des puissants.

Mon avis:

Dans ce polar, un corps décapité est retrouvé prés d’une scierie. Le policier en charge de l’enquête va devoir remonter à la source des dissensions et vieilles querelles du village afin de démêler le faux du vrai.

Un roman de mœurs qui brosse un portrait sans concession de la vie dans un village faisant la lumière sur la méfiance et le dénigrement dont peuvent être victimes de nouveaux habitants…et les drames en cascade que cela peut engendrer. L’enquête passe cependant parfois au second plan et la résolution de celle-ci est presque anecdotique (à mon sens).

L’exode rural est une blessure difficile à refermer et j’ai trouvé surprenant (et très intéressant) que l’auteur aborde ce thème plutôt rare dans les romans policiers. 

De plus, certains passages qui faisaient parler des protagonistes masculins plutôt misogynes (envers la greffière par exemple), m’ont fait plusieurs fois lever les yeux au ciel. Bien entendu, il faut contextualiser le roman qui se passe dans les années 80 où les machos régnaient en maître dans le monde du travail. Si l’intrigue se passait de nos jours, je pense que l’auteur aurait fait parler ses personnages masculins d’une manière différente.

Un livre qui était très agréable à lire et porté par la plume fluide de Michel Niquille que j’ai découverte avec plaisir!

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci à Michel Niquille pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Lokis (nouvelle fantastique) de Prosper Mérimée

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de la nouvelle Lokis de l’auteur Prosper Mérimée que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Presses Inverses. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages:  120 pages

Maison d’édition: Presses Inverses

Date de parution (dans cette édition): novembre 2023

4ème de couverture:

Philologue prussien, le professeur Wittembach se rend dans un mystérieux château dont la bibliothèque recèle de très anciens manuscrits baltes. Au cours de son séjour, il lèvera le voile sur l’identité de son hôte, le comte Szémioth, issu d’une illustre lignée. Bien que fort éduqué, celui-ci démontre quelques traits particuliers… Sa mère, raconte-t-on, a été enlevée par un ours avant de sombrer dans la folie.

Dernière nouvelle parue du vivant de l’auteur, elle est publiée le 15 septembre 1869 dans la Revue des Deux Mondes sous le titre : Le Manuscrit du Professeur Wittembach.

Mon avis:

Dans ce court texte, nous allons suivre le professeur Wittenbach qui, dans le cadre de ses recherches, souhaite consulter un ouvrage rare se trouvant entre les mains de la famille du comte Szémioth, en Lituanie.

Ce dernier se montre d’une agréable compagnie, même si certains traits de son caractère le rendent pour le moins mystérieux et inquiétant. 

Oscillant entre la folie et les légendes rurales, une nouvelle fantastique que j’ai trouvée plutôt moderne et non exempte d’humour.

J’ai été ravie de découvrir la plume de Mérimée que je ne connaissais que de nom (je savais juste qu’il avait écrit Carmen) et que j’ai trouvé très abordable, malgré le fait qu’il s’agisse de littérature dite « classique ». J’ai également été séduite par le fait que cette nouvelle ait un aspect fantastique, qui arrive à capter notre attention dès les premières pages. Je l’ai lue d’une traite.

Une nouvelle originale et bien construite, qui gagnerait à être plus connue!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Presses Inverses pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: L’art de péter de P.-Th.-N. Hurtaut

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de l’essai L’art de péter de l’auteur P.-Th.-N. Hurtaut que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Presses Inverses. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  140 pages

Maison d’édition: Presses Inverses

Date de parution (dans cette édition): novembre 2023

4ème de couverture:

Fleuron de la littérature scatologique de salon du XVIIIe siècle, L’Art de péter, de Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut paraît en 1751 à l’adresse fictive de Florent-Q, rue Pet-en-Gueule, au Soufflet, en Westphalie. Dans cet ouvrage flatulent, Hurtaut (1719-1791) parodie avec virtuosité les traités scientifiques de son temps. On découvrira ainsi toute une taxonomie des pets classifiés notamment selon leurs propriétés olfactives et auditives mais aussi grâce à de précieuses sources littéraires, à l’instar de l’aventure de Priape et les sorcières relatée par Horace. Au terme de ces pages pleines de matières, vous serez à même de distinguer un pet de demoiselle, un pet de maçon ou celui d’un géographe.

Cet écrit saugrenu, devenu, par la force des choses, un classique en la matière, attirera non seulement les scientifiques en herbe, mais sera surtout le cadeau par excellence pour dérider son hôte et apporter une touche d’à propos lors d’une invitation.

Mon avis:

L’art de péter de Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut est un ouvrage paru initialement en 1751 et réédité cette année par les éditions Presses Inverses.

Cet essai insolite et caustique à souhait parle en long et en large de nos vents (gracieux ou non) et j’ai trouvé cela tellement improbable comme lecture que c’en était encore plus amusant.

J’ai aimé le fait que l’auteur parle si sérieusement de son sujet, arrivant presque à nous faire croire qu’il y a de vraies études là-derrière (sans mauvais jeu de mot). C’était tellement loufoque que lors de ma lecture j’avais un sourire presque en permanence scotché sur mon visage et j’avoue que peu de livres peuvent se targuer d’avoir cet effet!

Ce livre est une satyre des traités médicaux de l’époque et j’ai apprécié et été également surprise par le second degré utilisé ici. 

Un petit livre original et irrévérencieux à faire découvrir autour de vous, pour autant que vos proches soient sensibles à ce genre d’humour bien sûr! 

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Presses Inverses pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Oul Le Porteur de pierres de Carmen Arévalo

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Oul Le Porteur de pierres de l’autrice suisse Carmen Arévalo que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions BSN Press – Okama. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

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♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  118 pages

Maison d’édition: BSN Press/Okama – collection HeYoKa

Date de parution (dans cette édition): Septembre 2023

4ème de couverture:

Oul, jeune animoïkis, se voit confier une mission qui l’oblige à quitter sa forêt natale. Accompagné d’une redoutable archère et de son compagnon imaginaire, cette créature sylvestre à l’apparence féline va traverser Övrigdomhan, ou l’Autre monte, en quête de pierres sacrées pour sauver les Orindis. Parviendra-t-il à savuer ces arbres protecteurs et empêcher l’avènement du maléfique Wargok le Cruel. La prophétie s’accomplira-t-elle? Oul est-il ce Porteur que tout le monde attend?
Partez à l’aventure avec ce héro peu commun dans le monde de Léa.

Mon avis:

Ce roman prend place avant les événements retracés dans le roman en épisodes Léa (dont je vous ai parlé plus tôt juste ici) et on y suit Oul, une jeune chat au pelage rose faisant partie de la tribu des Animoïkis.

Oul va devoir retrouver des pierres dans différents lieux du royaume afin de sauver les Orindis. Si j’ai aimé retrouver l’univers original où évolue Oul, j’ai trouvé la quête un peu trop linéaire et sans grands obstacles ni enjeux.

Bien évidemment, ceci s’explique par le fait que ce roman est adressé à un public plutôt jeune.

Je conseille néanmoins de lire Léa avant Oul le Porteur de pierres car sinon vous serez un peu perdu.e.s car le bestiaire et les différentes créatures y sont mieux détaillés que dans ce nouveau roman.

Par ailleurs, j’ai relevé plusieurs coquilles (des phrases à double, etc.) ce que j’ai trouvé dommage (bien que cela n’ait pas gâché mon expérience de lecture).

Oul est un héros plutôt naïf qui tombe dans tous les pièges mais que j’ai trouvé tout de même plutôt sympathique (en plus j’adore les chats). Toutefois, le livre Léa faisait mention des pouvoirs énormes des Animoïkis et là je n’ai pas vraiment eu l’impression qu’Oul était redoutable, au contraire. Sans ses compagnons, il est très vite perdu, ce que j’ai trouvé dommage. 

Je salue toutefois le travail et l’imagination de l’autrice qui a su créer un monde plutôt inédit, qui contient une faune, une flore et des habitants propres à lui.

Bref, vous l’aurez compris, sans être une mauvaise lecture j’ai trouvé l’intrigue de ce roman un peu simple. Comme dit plus haut, je n’étais tout simplement pas le public ciblé pour cet ouvrage mais il pourra sans aucun doute trouver son lectorat chez les plus jeunes.

Ma note: ♥♥


Un grand merci aux éditions BSN Press/OKAMA pour l’envoi de ce SP!