J’ai lu: The Big Sky tome 2; La Route de l’Ouest de A.B. Guthrie

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La Route de l’Ouest qui est le second tome de la série The Big Sky de l’auteur A.B. Guthrie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages:  489 pages

Maison d’édition: Babel, actes sud

Date de parution (dans cette édition): juin 2017

4ème de couverture:

En cette année 1845, ils sont un convoi de quelques pionniers à quitter leurs demeures et leurs petites fermes du Missouri pour rejoindre l’Oregon. Sous l’autorité du tyrannique Tadlock et guidées par le flegmatique Dick Summers, ces familles qui emmènent avec elles leurs maigres biens et leurs troupeaux se lancent dans un périple de 3600 km à travers les plaines arides et les montagnes escarpées du grand Ouest. Qu’ils soient animés par un idéal patriotique, l’espoir d’une vie meilleure ou le goût de l’aventure, les membres de cette communauté vont devoir apprendre à s’organiser et à s’adapter pour faire face ensemble à la rudesse du chemin et aux embûches qu’il réserve. 

Dans cette fresque épique et hyperréaliste portée à l’écran par Andrew V. McLaglen (avec Kirk Douglas et Robert Mitchum dans les rôles principaux), A. B. Guthrie, tout en restituant magnifiquement l’âpreté des paysages et l’euphorie des grands espaces, excelle à décrire de l’intérieur le fragile équilibre des liens sociaux.

Mon avis: 

Dans ce roman, qui prend place quelques années après le premier tome de la série Big Sky, nous retrouvons Dick Summers, que l’on avait déjà rencontré dans La Captive aux Yeux Clairs. N’ayant plus aucune attache au Missouri, il décide de se joindre au convoi de son village qui part pour L’Oregon, en qualité de guide vu qu’il a déjà voyagé dans ces régions-là. Il connait les Indiens, leurs traditions, leur langue et sait négocier avec eux. Il sait chasser, établir un camp ou encore comment franchir des gués avec des chariots et des troupeaux.  C’est un personnages complexe qu’on ne peut qu’apprécier de par sa sagesse et son intelligence. Il devient très vite la personne vers laquelle les autres se tournent dès qu’il y a un problème, au grand dam de Tadlock, le chef du convoi.

Les personnages sont hauts en couleurs et on se prend très vite d’affection pour eux, en particulier Lije Evans, sa femme Rebecca, et leur fils Brownie. Ce sont des gens simples et honnêtes, dont le courage dans l’adversité et la générosité et l’entraide envers les autres sont remarquables.  Certaines scènes sont très émouvantes et j’ai versé des larmes à plusieurs reprises.

On suit avec passion les disputes et les dissensions au sein du convoi au fur et à mesure du voyage qui devient de plus en plus pénible (le manque d’eau, de nourriture, la météo…) et dangereux. La cohabitation entre les différentes familles n’est pas toujours évidente, d’autant plus que certaines n’appartiennent pas à la même classe sociale. Cependant, dans le convoi, elles sont toutes égales et aucune ne jouit de privilèges particuliers ce qui crée parfois des tensions.

N’est pas meneur d’hommes qui veut et certains l’apprendront à leurs dépends. 

J’ai trouvé (comme dans le premier tome) les descriptions des paysages grandioses et très imagées, on s’imagine très bien le long et pénible périple qu’entreprennent ces familles qui ont tout quitté pour une terre qu’ils pensent meilleure.

« Il n’y a pas de plus plus beau pays que celui qu’on n’a pas encore atteint. »

La Route de l’Ouest, d’A. B. Guthrie, page 14

Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré cette incursion dans le grand Ouest américain, cette épopée passionnante et bouleversante à la fois! Comme pour le premier tome, j’ai été ravie par la plume de l’auteur qui est riche et fluide à la fois. Moderne également, avec des personnages de femmes importants dans l’histoire. L’auteur prend d’ailleurs souvent leur parti en relevant leur courage face aux épreuves qu’elles devront traverser.

Quoi qu’il en soit, les femmes prenaient leur part, et plus que leur part, des soucis et des duretés du voyage. Elles faisaient la route avec courage, sur un plan d’égalité avec les hommes, sans montrer de craintes, sans exiger de faveurs.

La Route de l’Ouest, d’A. B. Guthrie, page 413

Tout est parfait dans ce roman, le fond comme la forme et je vous invite vraiment à le découvrir si le sujet vous parle!

Un chef d’œuvre!

Ma note:  ♥♥♥♥♥

J’ai lu: The Big Sky tome1; La captive aux yeux clairs de A.B. Guthrie

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La captive aux yeux clairs qui est le premier tome de la série The Big Sky de l’auteur A.B. Guthrie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

la captive aux yeux clairs

Nombre de pages:  576 pages

Maison d’édition: Babel, actes sud

Date de parution (dans cette édition): 2 juin 2016

4ème de couverture:

En 1832, Boone Caudill et ses amis trappeurs rejoignent une expédition vers le Haut-Missouri, vaste région sauvage où vivent les Indiens Black Foot. Teal Eye, une jeune Black Foot, fait partie du voyage. Va-t-elle pouvoir servir de “cadeau” pour les Indiens qui défendent farouchement leur territoire ? Dans les paysages immenses et mythiques de l’Ouest américain se déroulera alors une grande épopée encore plus saisissante, plus iconoclaste, plus vraie que le chef-d’œuvre de Howard Hawks (1952), un des plus grands westerns de l’histoire du cinéma. 

Mon avis: 

J’ai été très vite emportée dans l’ambiance sauvage de ce roman où nous suivons deux amis qui vont voyager dans la région du Haut-Missouri, devant traverser des territoires appartenant aux différentes tribus indiennes. 

J’ai ressenti dans ce roman comme un basculement, un passage de l’ancien au nouveau monde. Les personnages eux-mêmes font assez souvent référence au temps révolu par exemple à propos de l’abondance des castors (qui sont utiles pour pleins de choses, la tannerie, la cuisine etc.). Ils se rendent compte que les choses changent, qu’ils leur faudra changer avec ou rester irrémédiablement sur la touche. 

Si certains trappeurs détestent les Indiens et cherchent à tout prix à les provoquer, ce n’est pas le cas de Boone Caudill, jeune homme curieux et débrouillard et personnage principal de ce roman, qui va plutôt apprendre leur langue et essayer de traiter avec eux d’une manière raisonnée. Il a un caractère franc et honnête mais n’hésite pas à faire montre de violence quand il l’estime nécessaire.

Certains passages du livre sont assez crus et les scènes de violence ne sont pas édulcorées. 

Ce roman, publié en V.O. en 1947, bénéficie de la plume plutôt moderne et très fluide d’A. B. Guthrie. Je pensais que la lecture de ce roman serait laborieuse mais pas du tout, j’ai vraiment savouré ma lecture.

La captive aux yeux clairs et un livre sur la passion, des grands espaces tout d’abord, mais aussi la passion d’un homme pour une femme que rien n’aurait dû rapprocher.

De plus, il apporte des lumières sur une période charnière de l’histoire des Etats-Unis, soit le début de l’industrialisation qui marque la fin de l’Ancien Monde. 

Les descriptions des paysages sont grandioses et on s’y croirait!

Un roman prenant aux personnages complexes mais attachants dans leurs dualités. 

Je lirai la suite, La route de l’Ouest, cette dernière semaine d’août. J’ai hâte!

Ma note:  ♥♥♥♥