J’ai lu: Et c’est ainsi que nous vivrons de Douglas Kennedy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Et c’est ainsi que nous vivrons de l’auteur Douglas Kennedy.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages:  336 pages

Maison d’édition:  Belfond

Date de parution (dans cette édition): 1er juin 2023

4ème de couverture:

Après le succès des Hommes ont peur de la lumière, Douglas Kennedy poursuit son étude d’une Amérique plus divisée que jamais. Un roman glaçant de réalisme, le tableau effrayant de ce qui pourrait bien devenir les Etats-Désunis d’Amérique…


2045. Les États-Unis n’existent plus, une nouvelle guerre de Sécession en a redessiné les frontières.
Sur les côtes Est et Ouest, une république où la liberté de mœurs est totale mais où la surveillance est constante. Dans les États du Centre, une confédération où divorce, avortement et changement de sexe sont interdits et où les valeurs chrétiennes font loi.

Les deux blocs se font face, chacun redoutant une infiltration de l’autre camp.

C’est justement la mission qui attend Samantha Stengel. Agent des services secrets de la République, cette professionnelle reconnue, réputée pour son sang-froid, s’apprête à affronter l’épreuve de sa vie : passer de l’autre côté de la frontière, dans un des États confédérés les plus rigoristes, sur les traces d’une cible aussi dangereuse qu’imprévisible.

Dans ces États désormais Désunis, Samantha devra puiser au plus profond de ses forces pour échapper aux mouchards de son propre camp et se confronter aux attaques de l’ennemi.

Mon avis:

Dans un futur pas si lointain, ce qui avait été autrefois les États-Unis ont été scindés en deux. D’un côté , la République Unie (RU) où vous êtes plutôt libres mais surveillés H24 et où chacune de vos paroles est scrutée et analysée et d’un autre côté, la Confédération Unie (CU), où fanatisme, extra religion et idées rétrogrades sont de mise.

Samantha Stengel est policière en RU et devra faire face à la menace que représente le camp adverse, entre manipulation des deux côtés et faux semblants.

Mon père n’a jamais voulu que je découvre le plus grand secret de sa vie. In n’imaginait pas que je l’apprendrais après sa disparition, et que cela bouleverserait ma vie entière. Il n’imaginait pas que j’allais devoir tuer son secret… avant qu’elle-même ne me tue.

Et c’est ainsi que nous vivrons, de Douglas Kennedy, page 68.

Ce roman futuriste est effrayant de réalisme est une critique à la fois acerbe et lucide de ce que la société tend à devenir.

Comme souvent dans ses romans, Douglas Kennedy met les femmes à l’honneur et son héroïne Samantha est une femme forte mais qui est elle aussi une victime manipulée par les puissants, un pantin qui doit exécuter les ordres sans avoir le droit de les remettre en question.

Le rythme plutôt lent de cette dystopie et son ton un peu introspectif ont fait que j’ai eu du mal à me mettre vraiment dedans. De plus, certaines scènes d’action n’était pas suffisamment détaillées et j’ai eu de la peine à me les imaginer, ce qui a rendu certains moments un peu flous.

J’ai passé tout de même un bon moment de lecture avec ce texte intelligent et très bien écrit mais j’espère que le prochain roman de l’auteur sera un contemporain qui est le style où il est – à mon sens – le plus à l’aise.

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les hommes ont peur de la lumière de l’auteur Douglas Kennedy.  

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 255 pages

Maison d’édition:  Belfond

Date de parution (dans cette édition): 5 mai 2022

4ème de couverture:

Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l’explosion d’une bombe.

L’immeuble dévasté abritait l’une des rares cliniques pratiquant l’avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d’une cinquantaine d’années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en difficulté à se faire avorter.

Au mauvais endroit au mauvais moment, l’intellectuelle bourgeoise et le chic type sans histoires vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu’il s’agit d’un attentat perpétré par un groupuscule d’intégristes religieux, la réalité est bien plus trouble et inquiétante…

Tout à la fois thriller haletant et chronique d’une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d’un homme et d’une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout.

Mon avis:

J’ai aimé suivre ce chauffeur de Uber cinquantenaire, Brendan, qui, après avoir amené une cliente dans un centre pour les femmes qui veulent avorter (où celle-ci travaille), va être le témoin d’un attentat dans ce même centre.

Marié à une femme bigote qui fréquente des groupes « pro-vie », il va malgré tout décider d’aider sa cliente dans tous ses autres déplacements, quitte à se mettre en danger.

Douglas Kennedy brosse un portrait sans complaisance de l’Amérique conservatrice et hyper religieuse, un pays où les armes à feu sont en vente libre mais où on accepte de moins en moins que les femmes puissent disposer de leur corps comme elles l’entendent.

J’ai aimé le fond et la forme de ce roman que j’ai trouvé percutant et lucide sur notre société qui marche sur la tête.

Encore une fois, Douglas Kennedy s’attaque à des sujets bien d’actualité et se permet d’écrire noir sur blanc ce que la plupart des gens pensent sans oser le dire. 

Un roman féministe et engagé que j’ai trouvé passionnant!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Cul-de-sac de Douglas Kennedy

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Cul-de-sac de l’auteur Douglas Kennedy. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 292 pages

Maison d’édition:  folio policier

Date de parution (dans cette édition): avril 2006

4ème de couverture:

 » Remarquable !  » ;  » Drôle et terrifiant  » ;  » Impeccablement construit, j’ai adoré. « … Autant de propos de lecteurs entendus après la découverte de ce premier roman ou comment réussir du premier coup un véritable exploit et devenir du jour au lendemain le créateur de l’un des meilleurs romans noirs de l’histoire du genre. Ni plus, ni moins. Ce récit d’un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé est un petit bijou. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n’avait rien contre ce pays avant d’écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein cœur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d’un clan d’allumés coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais, n’aura qu’une seule obsession : comprendre ce qu’il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille…

Mon avis: 

Cela faisait très longtemps que ne n’avais pas lu de livre de cet auteur plutôt prolifique qu’est Douglas Kennedy, c’est pourquoi j’ai embarqué en vacances son tout premier roman. 

Et quel roman ! On y suit Nick – le narrateur -, un journaliste américain qui décide de partir faire un road trip en Australie et qui par un hasard malheureux va tomber sur la belle mais néanmoins vénéneuse Angie, qui habite un bled perdu au fin fond du bush australien. 

A partir de là, tout va partir en cacahuètes pour Nick, qui est malgré lui entraîné et séquestré par la communauté de dingos de laquelle provient Angie. 

J’ai trouvé que la tension qui émane de cette histoire est assez dingue pour dire qu’il s’agit d’un premier roman. Le ton est parfaitement maîtrisé. C’est drôle et dramatique à la fois et les dialogues ne manquent pas de mordant. Les tournures de phrases sont toujours maîtrisées à la perfection.

Le silence s’est fait. Un silence de crypte. Le genre de silence qui vous ferait croire qu’il n’y a que vous sur terre. ça m’a foutu les jetons, ce silence à perte d’ouïe, style espaces infinis. Je n’avais pas vu le poteau frontière, mais j’y étais, au Pays de Nulle part…

Cul-de-sac, de Douglas Kennedy, page 43

Ce roman parle des personnes mises au ban de la société, qui pensent pouvoir faire leur propre loi et se jouer des conventions sociales.

J’ai aimé ce roman si particulier de la bibliographie de Douglas Kennedy et ne tarderai pas à lire d’autres livres de sa plume!

Méfiez-vous des kangourous la nuit 😉

Ma note:  ♥♥♥♥(♥)