J’ai lu: Et c’est ainsi que nous vivrons de Douglas Kennedy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Et c’est ainsi que nous vivrons de l’auteur Douglas Kennedy.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  336 pages

Maison d’édition:  Belfond

Date de parution (dans cette édition): 1er juin 2023

4ème de couverture:

Après le succès des Hommes ont peur de la lumière, Douglas Kennedy poursuit son étude d’une Amérique plus divisée que jamais. Un roman glaçant de réalisme, le tableau effrayant de ce qui pourrait bien devenir les Etats-Désunis d’Amérique…


2045. Les États-Unis n’existent plus, une nouvelle guerre de Sécession en a redessiné les frontières.
Sur les côtes Est et Ouest, une république où la liberté de mœurs est totale mais où la surveillance est constante. Dans les États du Centre, une confédération où divorce, avortement et changement de sexe sont interdits et où les valeurs chrétiennes font loi.

Les deux blocs se font face, chacun redoutant une infiltration de l’autre camp.

C’est justement la mission qui attend Samantha Stengel. Agent des services secrets de la République, cette professionnelle reconnue, réputée pour son sang-froid, s’apprête à affronter l’épreuve de sa vie : passer de l’autre côté de la frontière, dans un des États confédérés les plus rigoristes, sur les traces d’une cible aussi dangereuse qu’imprévisible.

Dans ces États désormais Désunis, Samantha devra puiser au plus profond de ses forces pour échapper aux mouchards de son propre camp et se confronter aux attaques de l’ennemi.

Mon avis:

Dans un futur pas si lointain, ce qui avait été autrefois les États-Unis ont été scindés en deux. D’un côté , la République Unie (RU) où vous êtes plutôt libres mais surveillés H24 et où chacune de vos paroles est scrutée et analysée et d’un autre côté, la Confédération Unie (CU), où fanatisme, extra religion et idées rétrogrades sont de mise.

Samantha Stengel est policière en RU et devra faire face à la menace que représente le camp adverse, entre manipulation des deux côtés et faux semblants.

Mon père n’a jamais voulu que je découvre le plus grand secret de sa vie. In n’imaginait pas que je l’apprendrais après sa disparition, et que cela bouleverserait ma vie entière. Il n’imaginait pas que j’allais devoir tuer son secret… avant qu’elle-même ne me tue.

Et c’est ainsi que nous vivrons, de Douglas Kennedy, page 68.

Ce roman futuriste est effrayant de réalisme est une critique à la fois acerbe et lucide de ce que la société tend à devenir.

Comme souvent dans ses romans, Douglas Kennedy met les femmes à l’honneur et son héroïne Samantha est une femme forte mais qui est elle aussi une victime manipulée par les puissants, un pantin qui doit exécuter les ordres sans avoir le droit de les remettre en question.

Le rythme plutôt lent de cette dystopie et son ton un peu introspectif ont fait que j’ai eu du mal à me mettre vraiment dedans. De plus, certaines scènes d’action n’était pas suffisamment détaillées et j’ai eu de la peine à me les imaginer, ce qui a rendu certains moments un peu flous.

J’ai passé tout de même un bon moment de lecture avec ce texte intelligent et très bien écrit mais j’espère que le prochain roman de l’auteur sera un contemporain qui est le style où il est – à mon sens – le plus à l’aise.

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: La vie heureuse de David Foenkinos

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La vie heureuse de l’auteur David Foenkinos.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages:  208 pages

Maison d’édition:  Gallimard

Date de parution (dans cette édition): 4 janvier 2024

4ème de couverture:

« Jamais aucune époque n’a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tous, à un moment de notre existence, être un autre. »

Mon avis:

Dans une société qui prône l’excellence et l’efficacité en tout chose, nous allons suivre Eric, quadragénaire – à qui tout réussit – qui est en quête du sens de son existence.

Après avoir fait une sorte de burn-out lors d’un voyage d’affaires en Corée du Sud, il va avoir une révélation à la découverte d’un salon plutôt particulier qui va le forcer à remettre sa façon de vivre en question.

Suite à cette épiphanie, il va comprendre qu’il est possible d’avoir une seconde chance pour mieux profiter de sa vie et de s’affranchir enfin du passé et du regard des autres…

Un roman profondément humaniste et optimiste qui aborde le délicat et pourtant universel sujet qu’est la mort, et comment se sentir en paix avec soi-même et son entourage.

Comme d’habitude, j’ai beaucoup aimé la plume de David Foenkinos qui arrive à changer totalement de registre à chacun de ses romans.

Un roman étonnant et qui fait du bien à l’âme.

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: Morwenna de Jo Walton

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Morwenna de l’autrice Jo Walton.

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Nombre de pages:  432 pages

Maison d’édition:  Folio SF

Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2016

4ème de couverture:

Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghurst, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privée à jamais de sa soeur jumelle, Morganna. Là, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres de science-fiction. Delany, Zelazny, Le Guin et Silverberg peuplent ses journées, la passionnent. Un jour, elle reçoit une photo où sa silhouette a été brûlée… Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est sa propre mère ? Elle peut chercher dans les livres le courage de combattre.

Mon avis:

Il s’agit d’un roman à l’ambiance Dark Academia où nous allons suivre Morwenna, jeune fille de 15 ans restée invalide suite à l’accident qui a coûté la vie à sa sœur jumelle Morganna.

Fuyant sa mère, Morwenna va aller se réfugier chez son père dont elle ne connaît rien car il avait pris la tangente peu après la naissance des jumelles.

La jeune fille va donc devoir apprendre à connaître ce père épris comme elle de littérature S.-F. et fantastique.

Morwenna est introvertie, a peu d’amis et préfère se réfugier dans ses livres. Et puis… il y a la magie et les fées qu’elle peut voir et avec lesquelles elle peut communiquer…lors d’un club de lectures grâce auquel elle va enfin réussir à se faire quelques amis, elle va rencontrer un garçon qui ne la laisse pas indifférente et avec lequel elle peut partager sa passion livresque.

Cet ouvrage est truffé de références littéraires S.-F. et fantastique et est un hybride entre un roman contemporain d’apprentissage et un roman fantastique.

Un livre dont je me souviendrai longtemps et qui m’a donné envie de relire Zelazny (j’avais adoré les princes d’ambre), Tolkien etc. et de découvrir les autres auteurs/autrices auxquels l’autrice fait référence.

Jo Walton aborde avec beaucoup de justesse les questionnements d’une adolescente en passe de devenir adulte et qui découvre les premiers émois amoureux sur fond de légendes galloises.

Seul bémol de l’histoire, la fin que j’ai trouvée peut-être un peu précipitée.

A découvrir!

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: Rien n’est noir de Claire Berest

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Rien n’est noir de l’autrice Claire Berest.

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Nombre de pages: 240 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 30 septembre 2020

4ème de couverture:

« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter.

Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? »

Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila. Elle aime participer à des manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment et se rendre dans des fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.

Par-dessus tout, Frida aime Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.

Mon avis:

Ce roman met en lumière Frida Kahlo en tant qu’artiste mais surtout en tant que femme.

On y apprend la passion qu’elle a pour son mari Diego Rivera et sa douleur de ne pouvoir être mère, additionné à tous ses problèmes de santé suite à l’accident de bus qui a failli lui coûter la vie.

Entière dans tout ce qu’elle entreprend, Frida Kahlo est une femme blessée, une éternelle enfant qui sous ses airs bravaches a un énorme besoin de réconfort et de sécurité affective.

Elle est impulsive et n’hésite pas à dire ses quatre vérité à son mari qui la trompe effrontément. Diego Rivera restera le grand amour de sa vie, celui avec lequel elle a su révéler le meilleur d’elle-même comme peintre. Les drames qui jonchent sa vie seront l’inspiration principale de ses toiles.

– Le problème c’est que Diego veut être aimé du monde entier et du siècle.

– Et toi, Frida?

– Moi, je veux être aimée de Diego Rivera.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 153.

Un roman magnifiquement écrit qui m’a donné envie de me pencher sur les œuvres de cette immense artiste que la vie n’a pas épargnée mais qui ne se pose jamais en victime. 

Quelle différence entre l’amitié et l’amour? Il faut dire je t’aime quand on a le temps. Après on oublie, après on part, après on meurt.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 84.

Une très belle surprise.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Lux de Maxime Chattam

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Lux de l’un de mes auteurs de thrillers préférés,  Maxime Chattam.

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Nombre de pages: 512 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 2 novembre 2023

4ème de couverture:

Les scientifiques comme les religieux ne peuvent expliquer ce qu’elle est ni d’où elle vient.
Elle va transformer pour toujours le quotidien du monde entier, en particulier l’existence d’une mère et de sa fille.
Tout en posant la question qui nous obsède tous… Nos vies ont-elles un sens ?

Un roman au suspense saisissant, hommage lumineux à Barjavel et à la littérature qui divertit, qui interroge.
Maxime Chattam comme vous ne l’avez jamais lu.

Mon avis:

Cette fois-ci, l’auteur s’éloigne du roman noir pour aller vers la lumière… 😛 

Dans un futur pas si lointain, les catastrophes climatiques s’enchaînent et une énorme boule lumineuse de provenance inconnue est découverte flottant dans le ciel, au large de l’océan Atlantique.

Tous les pays s’emballent et y vont de leur petite théorie. Présence extraterrestre? Présence divine? Ou juste la terre qui essaie de nous faire passer un message?

Au milieu de la tourmente, Zoé, écrivaine à succès et sa fille Romy vont être sélectionnées pour étudier cette sphère étrange à bord d’une base internationale postée juste en-dessous de celle-ci.

L’écriture était, à bien y réfléchir, un onanisme intellectuel, et donc un acte de jouissance personnel quel on conviait les autres. 

Lux, de Maxime Chattam, page 51.

Et si toutes les vérités n’étaient pas bonnes à savoir?

Le personnage de Zoé est particulièrement attachant. Partagée entre curiosité et peur, elle n’hésite pas à prendre tous les risques pour sa fille et faire émerger la vérité sur ce phénomène extraordinaire qui tient en haleine la planète entière.

Un roman surprenant et addictif, qui nous fait réfléchir (sans être moralisateur) sur notre rapport à la nature. C’est également une très bonne analyse des comportements des êtres humains quand ils se sentent en danger.

Comme à l’habitude de l’auteur, les chapitres sont courts et le rythme effréné. 

Un roman que j’ai eu de la peine à lâcher tant j’ai aimé son ambiance mystérieuse et je pense qu’il pourrait bien s’agir du livre le plus personnel de l’auteur. On sent qu’il a mis beaucoup de lui-même dans le personnel de Zoé (outre le fait qu’elle soit écrivaine)!

Une réussite!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Le petit roi de Mathieu Belezi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le petit roi de l’auteur Mathieu Belezi.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 128 pages

Maison d’édition: Le Tripode

Date de parution (dans cette édition): 9 mars 2023

4ème de couverture:

Roman fulgurant d’une centaine de pages, Le Petit Roi raconte l’histoire d’un enfant qui, abandonné par sa mère, se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan isolé dans une petite ferme provençale. Intime et bouleversant, ce roman est de la même puissance littéraire qu’ Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire Le Monde 2022. Un chef-d’œuvre, vraiment.

Abandonné par sa mère, un enfant se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan vivant seul dans une petite ferme provençale. Depuis cette scène, si simple, Mathieu Belezi réussit à dire la vérité d’un monde. L’indifférence répétée des saisons, la cruauté, l’absurdité des destins, la violence des désirs, le besoin d’amour, tout est là et brûle dans ce bref roman, dont la beauté et la puissance font écho à celles d’ Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire du Monde 2022.

Roman sidérant d’une centaine de pages, Le Petit Roi se révèle un chef-d’œuvre. À l’instar d’œuvres comme Jeux interditsSa majesté des mouches ou encore Les 400 coups, il réussit à dire avec force le vertige de l’enfance, loin de toute mièvrerie. La musicalité et la fulgurance des phrases que déploie ce texte nous font vivre de façon bouleversante l’attente et la désillusion d’un enfant qui n’aspire qu’à être aimé.

Mon avis:

Un court roman (ou récit?) où nous allons suivre Mathieu, un adolescent qui a été confié à son grand-père par sa mère, dans une ferme à la campagne.

C’est un enfant introverti, à la curiosité souvent morbide, qui a grandi et s’est construit comme il le pouvait au milieu des disputes et violences conjugales quotidiennes de ses parents.

Le contact avec la terre et l’amour d’un grand-père suffiront-ils à lui rendre son sourire et à apaiser ses pulsions de violence ?

Peut-on « réparer » un enfant quand il a baigné pendant des années dans un environnement malsain ?

J’ai trouvé le grand-père de nature plutôt taiseuse très touchant car il fait de son mieux pour faire pousser droit son petit-fils.

Un ouvrage écrit avec une économie de mots qui donne encore plus de poids à ceux-ci.

J’ai aimé la plume de Mathieu Belezi qui ne s’embarrasse pas de fioritures et va droit au but.

Une jolie découverte!

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: Gallant de V.E. Schwab

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Gallant de l’autrice V.E. Schwab. Elle a écrit beaucoup de romans à succès dont la série « Shades of magic » ou le one shot « la vie invisible d’Addie Larue » et plus dernièrement la duologie « Monsters of Verity » dont je vous avais parlé l’année passée.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 376 pages

Maison d’édition: Lumen

Date de parution (dans cette édition): 10 mars 2022

4ème de couverture :

Toute chose projette une ombre, même notre monde…

Toute petite, Olivia Prior a été déposée sur les marches de l’orphelinat où elle vit désormais. Incapable de parler, elle n’en sait pas moins se faire respecter des autres pensionnaires. De sa mère, il ne lui reste plus qu’un journal intime relié de cuir, plein de dessins étranges et marqué par la folie, dont les derniers mots sont :  » Tu seras à l’abri tant que tu ne t’approcheras pas de Gallant. « 

Mais la jeune fille ne rêve que d’une chose : avoir, un jour, une famille. Alors, quand elle apprend que son oncle l’a enfin retrouvée et l’invite à venir vivre dans le domaine familial de Gallant, Olivia n’hésite pas une seule seconde. Sur place, elle ne trouve que deux domestiques et un cousin, Matthew – qui, de toute évidence, ne veut pas d’elle. Elle découvre surtout que son oncle est mort et enterré depuis plusieurs mois déjà… Elle remarque enfin que tous les habitants du manoir semblent éviter comme la peste le mur qui s’élève derrière la propriété, au milieu d’une nature luxuriante. Quel mal se dresse là, au fond de ce jardin niché au bout du monde ? Qu’est-il vraiment arrivé à la mère d’Olivia, toutes ces années plus tôt ?

Mon avis: 

Dans Gallant, nous allons suivre une jeune fille, Olivia Prior, abandonnée dès son plus jeune âge dans un orphelinat et qui un jour reçoit un courrier de son oncle qui l’invite à venir habiter chez lui dans le manoir de Gallant.

Gallant, LE fameux domaine contre lequel sa mère l’avait mise en garde dans une note dans son journal intime (qui était dans ses effets personnels lors de son arrivée à l’orphelinat)… et bien entendu, toute chose interdite est toujours plus attirante…

Ravie de rencontrer des membres de sa famille (et peut-être obtenir enfin des informations sur ses parents), Olivia va intégrer Gallant et rencontrer son cousin Matthew, dont le comportement hostile la heurte et l’intrigue énormément.

Elle va alors découvrir qu’un autre manoir existe en miroir de Gallant, une demeure où règne la désolation et la mort, menaçant le monde « normal ».

Il faut dire qu’Olivia est spéciale car elle est capable de voir et d’interagir avec les spectres et ce depuis toute petite (ce qui explique le fait qu’elle a toujours été considérée comme « bizarre » par ses anciennes camarades de chambres à l’orphelinat)…de ce fait, elle va tout mettre en œuvre, quitte à risquer sa vie, pour sauver Gallant et ses habitants de l’horreur.

En effet, elle se sent enfin à sa place dans cette demeure étrange et elle est heureuse d’avoir enfin retrouvé un semblant de famille, qui l’apprécie avec toutes ses particularités. 

La narration particulière, mêlée aux extraits du journal intime de la mère d’Olivia, nous fait découvrir peu à peu les secrets qui entourent la naissance de notre jeune héroïne et nous aide à reconstituer le puzzle de sa vie et de celle de ses parents.

Je ne sais pas comment faire pour que tu ailles mieux.

Je ne sais pas comment te faire rester.

Reste avec moi. Reste avec moi. Reste avec moi.

J’écrirais ces mots un millier de fois s’ils étaient assez puissants pour te retenir ici.

Gallant, de V.E. Schwab, page 204.

Poétique, surprenant et très original, Gallant est un one shot étonnant qui restera longtemps dans ma mémoire! Les illustrations sombres et lumineuses à la fois de Manuel Sumberac rajoutent une touche de mysticisme au roman et apportent sans aucun doute une plus-value au texte.

Par ailleurs, je salue le très beau travail éditorial de la maison d’éditions Lumen qui se donne beaucoup de peine pour nous offrir de très beaux objets livres à des prix raisonnables.

Encore une fois, l’autrice a su m’emporter dans son univers auquel j’ai cru dès les premières pages. 

Une réussite!

Ma note: ♥♥♥♥♥

[SP]J’ai lu: Parall’elles – attends-moi de Céline Gastaldi

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Parall’elles – attends-moi de l’autrice Céline Gastaldi, que j’ai eu la chance de recevoir de la part de l’autrice elle-même.

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Nombre de pages: 204 pages

Maison d’édition: auto-édition (Atramenta)

Date de parution (dans cette édition): 16 décembre 2023

4ème de couverture:

Comment la vie d’une journaliste de guerre en Syrie peut-elle être liée à celle d’une mère de famille dans un petit village de Suisse? Alep, Syrie. Adeela vit sous le feu des bombes depuis deux ans, en tant que reporter de guerre. Poussée par son devoir d’information, elle va se battre au péril de sa vie pour relater le quotidien d’un peuple meurtri. Elle entamera alors le chemin de la migration, que tant d’autres avant elle avaient pris, des confins de la Syrie à la Suisse, en passant par les îles grecques. Accompagnée par son ami Yazan, ils vivront ensemble ce périple, qui va modifier leur relation d’amitié au plus profond et revoir leurs sentiments l’un pour l’autre. Orval, Suisse. Sophie, photographe à son compte, tente de donner un sens à sa vie d’épouse et de mère de famille. Arrivera-t-elle à sauver son couple, tandis qu’une rencontre fortuite va bouleverser son quotidien et ébranler ses valeurs ? Deux femmes, deux vies parallèles diamétralement opposées? à moins que leurs destins ne finissent par se croiser ? Un roman vibrant, qui vous fera passer par toute une palette d’émotions.

Mon avis:

Dans ce roman choral, nous allons suivre d’un côté Adeela, suissesse qui est en mission en Syrie en tant que reporter de guerre. Témoin des horreurs quotidiennes qui rythment la vie des Aleppins, elle décide de rejoindre la Suisse avec un ami rencontré à Alep, Yazan, en empruntant le même chemin que les migrants, périple semé d’embûches car nous connaissons les conditions précaires dans lesquelles sont « accueillis » les réfugiés.

D’un autre côté, nous allons suivre Sophie, en Suisse, mère d’une ado et mariée à un homme avec lequel elle n’a plus beaucoup d’atomes crochus. Photographe pour des magazines sur la nature, elle va faire la connaisseuse en forêt de Yonas, un bûcheron qui ne la laisse pas indifférente.

Ces deux femmes n’ont à priori rien en commun mais nous comprenons très vite qu’elles se tiennent toutes deux au bord de leur vie, prêtes à faire le grand saut qui changera leur avenir. Toutes deux sont hantées par la peur d’avoir des regrets si elles ne font pas le bon choix.

L’alternance de point de vue entre les différents protagonistes fait qu’il est presque impossible de lâcher ce roman avant de connaître le fin mot de l’histoire.

Les destins d’Adeela et Sophie m’ont passionnée et touchée et j’ai trouvé la plume de l’autrice entraînante et on sent qu’elle sait de quoi elle parle quand elle décrit les déboires des migrants qui quittent leur pays pour un ailleurs fantasmé mais qui se révèle être parfois inhospitalier voire même hostile à leur égard.

En effet, Céline Gastaldi est depuis de nombreuses années bénévole pour des associations d’aide aux migrants et s’est inspirée d’histoires vraies pour écrire ce livre qui je pense (et je l’espère) aura un écho dans le cœur de tous ses lecteurs. 

Une plume à suivre de près!

Ma note: ♥♥♥♥♥

Un grand merci à Céline Gastaldi de m’avoir confié son livre 🙂

J’ai lu: Coeurs perdus en Atlantide de Stephen King

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Coeurs perdus en Atlantide de l’auteur Stephen King. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 600 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): mars 2001

4ème de couverture:

« Même s’il est difficile de le croire, les sixties ne sont pas imaginaires : ces années-là ont bel et bien existé. » En suivant le destin de Bobby Garfield et de Carol Gerber, de manière directe ou en filigrane, Stephen King rend un hommage bouleversant à l’enfance et à l’adolescence dans l’Amérique des années soixante, partagée entre bouillonnement culturel et guerre du Vietnam. Bobby et Carol, confrontés aux crapules de bas étage (des êtres venus de l’univers de La Tour Sombre) ou aux affres d’une jeunesse rebelle et révoltée par la guerre, apprennent douloureusement que le passage à l’âge adulte est dévastateur.

Avec Cœurs perdus en Atlantide, Stephen King atteint le sommet de son art. Roman magistral, très proche de la littérature générale, il n’en demeure pas moins l’un de ses plus terrifiants. Parce que l’horreur vécue est réelle et qu’elle a bouleversé le destin de toute une génération de jeunes Américains. Alors qu’il n’a plus rien à prouver, King s’affirme comme un auteur majeur de la littérature du XXe siècle. –Daniel Conrad

Mon avis:

Il faut tout d’abord savoir qu’il s’agit d’un recueil de nouvelles (dont 2 de plus de 200 pages) qui sont toutes liées par le fil conducteur du personnage de Carol, que l’on va suivre en alternance sur une quarantaine d’années.

Stephen King aborde le sujet de la perte de l’innocence mais aussi du passage à l’âge adulte, ses thèmes de prédilection.

De plus, il brosse un portrait sans fard ni complaisance des USA en pleine guerre du Vietnam et toute une génération de jeunes hommes sacrifiés pour cette cause.

Ceux qui en reviendront seront marqués à vie et ne pourront plus jamais vivre sans penser aux horreurs vues et vécues là-bas.

Bref, Cœurs perdus en Atlantide est une grande fresque sociétale qui nous plonge au cœur de la psyché humaine, analysant nos peurs les plus profondes.

J’ai regretté que la première histoire (Crapules de bas étage en manteau jaune) qui était celle qui m’avait le plus plu (un garçon rencontre un vieil homme qui semble venir d’un autre monde, et qui lui conseille des livres, l’amour de la littérature les liant d’une manière inextricable), ait une fin tellement ouverte qu’elle m’a vraiment frustrée. De plus, cette nouvelle prend place dans l’univers de la série « La Tour Sombre » que je n’ai malheureusement pas encore lue. Si vous avez l’avez déjà lue, vous relèverez très certainement des clins d’œil dans cette nouvelle qui m’ont bien entendu échappé. 

J’en attendais peut-être beaucoup mais j’ai passé tout de même un très bon moment de lecture malgré quelques bémols.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les hommes ont peur de la lumière de l’auteur Douglas Kennedy.  

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 255 pages

Maison d’édition:  Belfond

Date de parution (dans cette édition): 5 mai 2022

4ème de couverture:

Un après-midi calme et ensoleillé, un bâtiment en apparence anonyme et soudain, l’explosion d’une bombe.

L’immeuble dévasté abritait l’une des rares cliniques pratiquant l’avortement. Une victime est à déplorer et parmi les témoins impuissants, Brendan, un chauffeur Uber d’une cinquantaine d’années, et sa cliente Elise, une ancienne professeure de fac qui aide des femmes en difficulté à se faire avorter.

Au mauvais endroit au mauvais moment, l’intellectuelle bourgeoise et le chic type sans histoires vont se retrouver embarqués malgré eux dans une dangereuse course contre la montre. Car si au départ tout semble prouver qu’il s’agit d’un attentat perpétré par un groupuscule d’intégristes religieux, la réalité est bien plus trouble et inquiétante…

Tout à la fois thriller haletant et chronique d’une Amérique en crise, Les hommes ont peur de la lumière est surtout le puissant portrait d’un homme et d’une femme qui, envers et contre tout, essaient de rester debout.

Mon avis:

J’ai aimé suivre ce chauffeur de Uber cinquantenaire, Brendan, qui, après avoir amené une cliente dans un centre pour les femmes qui veulent avorter (où celle-ci travaille), va être le témoin d’un attentat dans ce même centre.

Marié à une femme bigote qui fréquente des groupes « pro-vie », il va malgré tout décider d’aider sa cliente dans tous ses autres déplacements, quitte à se mettre en danger.

Douglas Kennedy brosse un portrait sans complaisance de l’Amérique conservatrice et hyper religieuse, un pays où les armes à feu sont en vente libre mais où on accepte de moins en moins que les femmes puissent disposer de leur corps comme elles l’entendent.

J’ai aimé le fond et la forme de ce roman que j’ai trouvé percutant et lucide sur notre société qui marche sur la tête.

Encore une fois, Douglas Kennedy s’attaque à des sujets bien d’actualité et se permet d’écrire noir sur blanc ce que la plupart des gens pensent sans oser le dire. 

Un roman féministe et engagé que j’ai trouvé passionnant!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)