J’ai lu: Le Dit du Mistral d’Olivier Mak-Bouchard

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le Dit du Mistral de l’auteur Olivier Mak-Bouchard. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

ledit du mistral

Nombre de pages: 350 pages

Maison d’édition: Le Tripode

Date de parution (dans cette édition): 3 mars 2022

4ème de couverture:

Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ? L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.
S’il se nourrit des œuvres de Giono et de Bosco, Le Dit du Mistral n’est pas un livre comme les autres. C’est le début d’un voyage, un roman sur l’amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir. C’est un récit sur le refus d’oublier, une invitation à la vie où s’entremêlent histoires, légendes et rêves. C’est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d’un univers, un télescope aimanté par les dieux.

Mon avis: 

Un roman entre rêve et réalité, mêlant légendes et Histoire.

Nous y suivons le narrateur, qui habite en Provence, dont l’irascible voisin trouve des vestiges anciens ainsi qu’une source suite à un éboulement sur son terrain.

A partir de ce moment, ils vont devenir complices de ce secret car ils vont décider de ne pas avertir les autorités de leur découverte, car ils ont peur que les fouilles gâchent tout et les privent de cette source d’eau chaude ornée d’une magnifique statue de femme.

D’ailleurs, depuis la découverte de ladite statue, le narrateur va avoir – dès qu’il se trouve en son contact – des visions du passé et des légendes provençales, où le Mistral était une sorte de Dieu capricieux.

J’ai trouvé ce roman vraiment bien dosé entre les moments « historiques » réels ou rêvés et les chapitres relatant le présent du narrateur. J’ai adoré le chat du narrateur « le Hussard », qui apparaît toujours au bon moment au bon endroit. 

Ce roman est une ode à la nature et au respect de la vie sauvage.

Cependant, le petit point faible est que j’ai trouvé certains passages un peu longs même si cela avait une utilité dans le récit. Ceux-ci n’ont cependant pas gâché mon plaisir car j’ai passé un excellent moment de lecture, ce livre m’a fait penser à l’épouse de bois de Terri Windling, avec ses passages oniriques et ce côté presque chamanique. 

Un chouette roman qui invite à la rêverie et qui m’a vraiment fait voyager 🙂 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Les disparus de Blackmore d’Henri Loevenbruck

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les disparus de Blackmore de l’auteur Henri Loevenbruck. Au fil de ses romans il est devenu sans conteste l’un de mes auteurs préféré. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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le disparus de blackmore

Nombre de pages: 519 pages

Maison d’édition: XO Editions

Date de parution (dans cette édition): 23 février 2023

4ème de couverture:

Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l’Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l’enquête aux côtés d’Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme  » détective de l’étrange « .

Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore : les statues énigmatiques disséminées sur l’île, la rumeur d’un culte maléfique qui sévirait dans l’ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.

Mon avis: 

Si vous aimez les ambiances brumeuses et mystérieuses, le mariage d’Edgar Allan Poe et H.P. Lovecraft, ce roman est fait pour vous.

Porté par la plume savoureuse d’Henri Loevenbruck, ce roman démarre sur les chapeaux de roue. Les deux personnages principaux du livre (qui est un one shot, à voir si les personnages vont revenir dans d’autres aventures mais l’histoire se termine) sont vraiment bien campés et vraiment attachants. Entre Lorraine Chapelle, jeune Française qui fait des études en criminologie, qui va revenir sur l’île de Blackmore pour rendre visite à un ami cher à feue sa maman et Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans dans l’occulte, venu sur Blackmore pour y retrouver lui aussi un ami, le courant passe tout de suite, malgré leurs diversités d’opinions et de méthodes. Ils vont enquêter ensemble sur des étranges et inquiétantes disparitions qui troublent la quiétude apparente de l’île.

Lorraine est plus cartésienne qu’Edward, elle sait se battre et est pleine de ressources. Edward, quant à lui, est plus cérébral et moins agile sur le terrain. Ce duo fonctionne à merveille et leurs dialogues sont vraiment sympas et bien tournés. De plus, l’amour des livres les relie indéfectiblement.

N’y avait-il rien de plus magique, au fond, que les livres, quand ils offraient aux âmes solitaires un pont réconfortant entre leurs tours d’ivoire?

Les disparus de Blackmore, d’Henri Loevenbruck, page 79.

Il n’y a pas de temps mort dans l’intrigue qui est bien pensée et qui tient la route du début à la fin. 

Je dois avouer que je savais dès le début que j’allais adorer ce roman car tous les ingrédients étaient là pour me faire passer un bon moment: L’entre-deux guerres (une période globalement souvent boudée), une héroïne badass et un île où se passe des choses très catholiques (c’est le cas de le dire haha)… 

Ce roman est résolument inclusif – avec un héros homosexuel (sans que cela soit un réel sujet pour autant, c’est juste mentionné en passant) et une héroïne qui a fait des études atypiques pour sa condition féminine –  et moderne tout en respectant les codes de la période où les faits se passent.

Bref, vous l’avez compris, j’ai passé un merveilleux moment de lecture avec ce roman palpitant!

A découvrir d’urgence!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Après de Stephen King

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Après de l’auteur Stephen King.

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après

Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 3 novembre 2021

4ème de couverture:

Grandir, c’est parfois affronter les démons qui vous hantent.

Jamie n’est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n’a pas de prix, il peut lui coûter cher. C’est ce que Jamie va découvrir lorsqu’une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe.

Obsédant et émouvant, le nouveau roman de Stephen King nous parle d’innocence perdue et des combats qu’il faut mener pour résister au mal.

Mon avis: 

Je suis un peu restée dubitative en refermant ce livre. 

Si j’ai passé un excellent moment de lecture comme à chaque fois que je lis un livre de Stephen King, j’ai trouvé que ce roman manquait de peps et d’horreur. 

On nous annonce dès le début qu’il s’agit d’un roman d’épouvante et finalement, je n’ai pas trouvé qu’il s’y passait grand chose. 

Le scénario était prometteur pourtant. Un enfant qui peut voir les morts aide la police à résoudre des enquêtes, tout en étant poursuivi par une entité malfaisante. A aucun moment je n’ai eu peur, contrairement à la plupart des romans de Stephen King. Et si en soi cela ne m’a pas dérangée de ne pas avoir peur (je suis très froussarde), j’aurais préféré que cela bouge un peu plus car tout était un peu « mou » à mon goût, malgré un final qui bougeait un poil plus mais qui n’a pas su me convaincre. 

Jamie est un garçon qu’on a plutôt envie de plaindre bien que lui vive très bien son don, sans en avoir peur. Là où le bât blesse, c’est quand tout son entourage se sert de lui pour accéder à des informations sur les personnes mortes. Cela m’a fait de la peine pour lui. J’ai trouvé l’idée que ce soit lui le narrateur bien pensée de la part de l’auteur. Cela apporte de la proximité et on se met à hauteur d’enfant. 

Bref, comme dans tous les livres de Stephen King, le style est fluide et le pitch de départ vraiment alléchant mais j’ai toutefois trouvé  ce roman en-dessous de ses précédents. J’espère que Billy Summers ou Contes de fées, les deux derniers parus,  m’emballeront davantage.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: Reste d’Adeline Dieudonné

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Reste de l’autrice Adeline Dieudonné. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Reste

Nombre de pages: 282 pages

Maison d’édition: L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): 6 avril 2023

4ème de couverture:

Je ne suis pas certaine d’avoir pleinement saisi ce qui m’est arrivé, ni ce qui m’a conduite à agir comme je l’ai fait. Certains matins, tout me semble limpide. À d’autres moments, je me vois comme un monstre, une créature que je ne reconnais pas, qui m’aurait possédée dans un instant de vulnérabilité. Mais je crois que cette image vient du regard des autres.
J’ai fait ce que je pouvais.
Il n’y a pas de morale à cette histoire. Tout ce que je sais, c’est que je vous dois les faits. Je vais donc m’attacher à les relater pour vous, et sans doute aussi pour moi, avec toute la précision dont je suis capable. Ils m’emmèneront sur des territoires obscurs, dans les marécages de ma conscience et, pour quelques secondes encore, contre la peau de M. « 

Mon avis: 

Ce roman aborde le deuil d’un angle inédit et rarement abordé dans les romans, celui de la maîtresse. 

Un femme, en week-end avec son amant, va découvrir le corps sans vie de celui-ci et ne pourra se résoudre à le laisser partir en prévenant les autorités et ses proches. Elle commence donc à écrire des lettres à la femme de son amant, lui révélant l’amour qu’elle porte à son mari et la détresse et la peine qui l’accablent. 

C’est un roman sur un amour impossible à vivre au grand jour et donc vécu avec une intensité sans pareille.

La narratrice est une femme libre (elle est divorcée et son fils unique est grand) qui pourrait avoir n’importe quel homme mais non, c’est M. qu’elle veut. M. qu’elle sait ne pas être libre. M. qui ne lui a jamais rien promis et qui ne quittera jamais sa femme et son petit confort pour elle. Pour ne surtout pas le perdre,  elle lui fait croire que cette situation lui convient, alors qu’elle rêverait de tellement plus. Même si elle essaie de se persuader du contraire, être « la légitime » lui plairait énormément, elle qui aime tout de lui et qui passe finalement si peu de temps avec. Dans un sens, elle idéalise cet amour car quand celui-ci n’a jamais été terni par la routine.

La narratrice relève également sans pitié les petites mesquineries que se font subir les conjoints au quotidien, les couples étant souvent mis à mal avec la venue des enfants. En effet, le fait de fonder une famille met encore plus en exergue les disparités au sein du couple surtout pour tout ce qui est la répartition des tâches.

Au fond je ne sais rien. Rien de ce que vous avez ressenti quand l’homme que vous aimiez, qui vous avait tout promis, avec lequel vous aviez connu mille étreintes, avec lequel vous avez décidé d’avoir un enfant, cet homme qui a dû pleurer de bonheur sur votre corps, quand il s’est mis à vous appeler par votre prénom, quand son regard s’est éteint, quand vous avez fini par comprendre qu’une partie de votre histoire était terminée, ou morte, ou, si on veut utiliser un terme plus optimiste, s’était transformée. Il y aune part de transformation dans les histoires d’amour, j’en suis certaine, mais le désir qui meurt, c’est le désir qui meut. Point. 

Reste, d’Adeline Dieudonné, pages 30-31

Les mots d’Adeline Dieudonné sont soigneusement choisis et très poétiques. Il y a un peu de « la vraie vie » dans ce 3ème roman dans le sens que l’autrice veut choquer avec le postulat un peu glauque du départ, mais ensuite, on découvre un côté très sensible et à fleur de peau de l’autrice ou du moins elle sait insuffler ces sentiments à son héroïne. 

J’ai trouvé ce portrait de femme très touchant et terriblement humain. 

Un roman d’amour atypique et poignant qui ne laissera personne indifférent. 

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Emma Paddington tome 1: Le manoir de Dark Road End de Catherine Rolland

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Emma Paddington tome 1: Le manoir de Dark Road End de l’autrice Catherine Rolland. C’est une série qui compte à ce jour 4 tomes (le dernier vient tout juste de sortir!).

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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emma paddington tome 1

Nombre de pages: 236 pages

Maison d’édition: Books on demand

Date de parution (dans cette édition): 7 octobre 2021

4ème de couverture:

« Le pire héritage de toute l’histoire des héritages. » Que faire d’un vieux manoir à la sale réputation et complètement délabré ? C’est la question qu’Emma Paddington se pose, en découvrant la propriété que sa tante Bree vient de lui léguer au fin fond de la Californie. Jamie Hartgrave, le charmant – et très maladroit – agent immobilier de Bridgeport, lui suggère de vendre au seul client intéressé, un promoteur particulièrement antipathique. C’est sûrement une bonne idée… à condition d’éviter de lui parler des trois Djinns plus ou moins caractériels qui logent au dernier étage, du crocodile à deux tête qui patrouille dans le parc et du démon enfermé à la cave. Un univers déjanté, des personnages loufoques et hilarants, une intrigue menée tambour battant, voilà ce qui vous attend dans ce premier tome des aventures d’Emma Paddington ! Vous ne regarderez plus jamais les maisons en ruine de la même façon.

Mon avis: 

Il y a de ces livres où l’univers vous emporte immédiatement dans un tourbillon de mots, ça a été le cas avec ce premier tome des aventures d’Emma Paddington. 

Dès les premières pages, j’ai été comme envoûtée par cette histoire, je l’ai d’ailleurs lue en deux sessions de lecture. Ce roman était impossible à lâcher tant le personnage d’Emma m’a parlé. De plus, tous les personnages qui gravitent autour d’elle sont bien campés et vraiment attachants. On se sent bien dans l’univers fantastique imaginé par Catherine Rolland. 

En effet, l’autrice nous livre là une histoire originale dans un univers magique imbriqué dans notre monde, mélange que j’ai trouvé très bien pensé. Le rythme est haletant, il n’y a aucun temps mort.

Les dialogues sont vraiment drôles et bien écrits, j’ai ri très souvent au cours de ma lecture. Emma est une sorte d’anti-héroïne, une jeune femme que rien ne prédestinait à se frotter au monde de la magie et qui pourtant est malgré elle entraînée dans une aventure hors du commun. Emma n’est pas parfaite et c’est ce qui fait tout son charme.

J’ai très hâte de voir ce que l’autrice nous réserve pour le tome 2 (j’ai d’ailleurs déjà acheté les tomes 2-4 🙂 ) ! Je vais essayer de lire les prochains tomes cet été et vous en reparlerai dans la foulée.

Une série drôle et captivante à découvrir de toute urgence!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Sous le soleil de tes cheveux blonds d’Agathe Ruga

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sous le soleil de tes cheveux blonds de l’autrice Agathe Ruga.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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sous le soleil de tes cheveux blonds

Nombre de pages: 312 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 10 juin 2020

4ème de couverture:

L’une est blonde, secrète et bourgeoise. Au lycée, on la surnomme Brigitte. L’autre, extravertie et instable, répond au nom de Brune. Toutes deux sont encore des jeunes filles pleines d’avenir. Traversant les années folles de la jeunesse, elles découvrent ensemble la joie d’aimer, de danser, de rire et de boire jusqu’au petit matin en rêvant à leurs destins de femmes. Mais un étrange jour d’été, tout s’arrête brusquement. Sans donner aucune explication, Brigitte rompt leur amitié et disparaît.
Les années passent mais n’effacent pas la douleur de l’absence. Lorsque Brune tombe enceinte, elle ressent le besoin de comprendre.

Avec brio, Agathe Ruga explore une tranche de vie aussi enivrante que violente, celle des premières fois, de l’éveil de la féminité, du passage à l’âge adulte et des désillusions, jusqu’à la délivrance.

Mon avis: 

Un roman sur une amitié entre deux jeunes femmes, Brune et Brigitte, qui n’ont finalement pas grand chose en commun. 

Après un différend, Brigitte va s’éloigner de Brune et sortir complètement de sa vie. Pourquoi ?  L’autrice va disséquer ce qui fait qu’une amitié se termine à un moment donné, que les chemins de deux amies pourtant inséparables se séparent. 

J’avais imaginé que Brigitte serait « la méchante » ou je ne sais quoi mais c’est finalement Brune dont je n’ai pas aimé les réactions et la façon d’être, alors que c’est elle la narratrice. 

En effet, Brune veut tout et tout de suite, elle a sans cesse besoin d’être rassurée, surtout par le regard des hommes. Brigitte, quant à elle, est une jeune femme plutôt droite dans ses bottes et elle n’approuve pas les choix de vie de Brune. Elle est cependant toujours là pour elle quand même, jusqu’au jour où elle n’en peut plus du gâchis qu’est devenu la vie de son amie.

J’avoue que – même si le personnage m’a agacé – j’ai aimé le fait que la narratrice, Brune, soit moins « fréquentable » que son amie Brigitte. C’est assez atypique pour être souligné. Souvent dans les livres, la narratrice ou le narrateur est (presque) irréprochable, ce qui n’est pas le cas du tout ici (même si elle n’est pas horrible non plus).

Les choix que l’on fait au cours de notre vie et leurs conséquences sont au coeur de ce roman.

Si le roman est éclairé par quelques fulgurances plutôt poétiques et un style agréable à lire (j’ai noté plusieurs phrases qui ont résonné en moi), je l’ai trouvé un peu décousu à certains moments. Il y a sans cesse des sauts entre le passé et le présent et cette façon de procéder avait tendance à me dérouter; J’avais parfois un peu de peine à m’y retrouver.

La déception chez une femme ne s’efface jamais. Elle se superpose seulement à d’autres. L ‘amour d’une femme se mesure à la quantité de déceptions que son ventre peut supporter. Une fois que celle-ci a pénétré l’âme, le mépris qui l’accompagne ne peut s’en déloger. 

Sous le soleil de tes cheveux blonds, d’Agathe Ruga, page 69.

Un joli premier roman entaché par quelques bémols (à mon goût bien entendu) mais qui démontre que la plume d’Agathe Ruga est plutôt prometteuse!

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: Quand les abeilles ne danseront plus de Lena Walker

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Quand les abeilles ne danseront plus de l’autrice Lena Walker.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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quand les abeilles ne danseront plus

Nombre de pages: 264 pages

Maison d’édition: LEMART Editions

Date de parution (dans cette édition): mars 2021

4ème de couverture:

Saviez-vous que les abeilles sont en voie de disparition et que, sans elles, selon Albert Einstein, il ne nous resterait que quatre ans à vivre ? Je m’appelle Noah, j’ai douze ans et je vis à Paris avec mes parents et mes deux chiens imaginaires. Je suis le meilleur élève de ma classe, mais c’est uniquement pour faire plaisir à ma mère qui me croit surdoué. Pour la satisfaire, je passe mon temps à étudier. Un jour, j’en ai eu assez et pour avoir la paix, j’ai décidé de créer ma propre association, « Le Labo des abeilles ». Ma seule et unique recrue s’appelle Mélissa. Elle est nouvelle à l’école, a les cheveux blonds comme les blés et les yeux qui pétillent. Mélissa me fait complètement perdre la tête, mais j’ai bien l’intention de l’impressionner en lui faisant la promesse qu’à nous deux, nous allons sauver les abeilles et l’humanité. C’est l’histoire d’un adolescent hors-norme qui découvre l’amour à travers une cause écologique qui le dépasse. Ce roman est un récit d’apprentissage qui fourmille de notations justes, mordantes et remplies d’émotion.

Mon avis: 

De cette autrice, j’avais lu « les petites merveilles » que j’avais bien aimé du coup quand j’ai vu ce livre dans le catalogue France Loisirs, j’ai eu envie de me lancer car le sujet (un club fondé par des enfants pour sauver les abeilles, sur fond d’un premier amour…) était prometteur. 

J’ai cependant été un peu déçue car si l’histoire est jolie et pétrie de bonnes intentions, je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage principal, Noah, un jeune garçon de 12 ans. Je l’ai trouvé plutôt méchant dans ses paroles envers sa maman et cela m’a hérissé le poil tout au long du roman. Le dédain et le mépris qu’il lui voue m’ont fait mal au cœur pour elle qui ne veut finalement que le meilleur pour son fils (mais il ne le perçoit pas comme ça bien entendu). Je comprends bien que ce sont des propos que les enfants peuvent réellement avoir pour leurs parents mais là j’ai trouvé que l’autrice y allait un peu trop fort peut-être ! J’ai quand même apprécié le ton humoristique que Noah emploie lorsqu’il raconte son quotidien en classe. J’ai cependant trouvé qu’il était plus concerné par ses sentiments pour Mélissa que pour l’avenir des abeilles…

On sait finalement assez peu de choses sur Mélissa, à part que ses parents sont souvent absents et qu’elle est de ce fait beaucoup plus libre que Noah.

J’ai trouvé ce livre bien plus enfantin que les petites merveilles, dans lequel j’avais pu me projeter dans l’héroïne, ce qui n’a malheureusement pas été le cas ici. 

Par ailleurs, le ton un peu moralisateur du roman l’a un peu desservi. 

J’ai passé un bon moment de lecture quand même car Lena Walker a une plume agréable et fluide.

J’espère que son prochain livre me plaira davantage 🙂 

Ma note: ♥♥(♥)

J’ai lu: Le paradis est épars de Chantal Delsol

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le paradis est épars de l’autrice Chantal Delsol, en lice pour le prix du Festival du LÀC 2023.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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le paradis est épars

Nombre de pages: 192 pages

Maison d’édition: Editions du Cerf

Date de parution (dans cette édition): 12 janvier 2023

4ème de couverture:

Le massif des Écrins, au coeur des Alpes. Des sommets à 4 000 mètres. Un univers rude et escarpé, une nature hostile, exigeante, redoutable. Au coeur de la vallée, une amitié profonde s’est nouée, année après année, entre un  » natif « , Chris, qui rêvait depuis son enfance d’être guide de montagne, et Lorenzo, un jeune vacancier italien venant de Rome, devenu écrivain.
Un jour, ce dernier disparaît sans explication. Personne ne semble l’avoir vu et, même si Lorenzo connaît bien la montagne et ses dangers, Chris craint qu’il ne lui soit arrivé quelque chose. Inquiet pour son ami, le guide se lance à sa recherche. Alors qu’il arpente avec une anxiété croissante les cols, les sommets et les glaciers, il se remémore trente ans d’aventures et de souvenirs communs.
Une célébration magistrale de la montagne et de l’amitié.

Mon avis: 

C’est un roman sur une amitié entre deux hommes qui n’ont rien ou presque en commun, à part l’amour de la montagne. Chris qui va faire de la montagne son métier étant donné qu’il va devenir guide et Lorenzo, jeune Italien qui vient avec sa famille dans le village de Chris pour y passer ses vacances et qui aspire à devenir écrivain.

Un jour, Lorenzo va subitement disparaître et Chris va revenir sur ses souvenirs de jeunesse pour comprendre où peut se trouver son ami car il ne peut se résoudre au pire.

J’ai aimé suivre le fil de l’amitié qui lie Chris et Lorenzo même si j’ai trouvé dommage qu’on passe finalement beaucoup plus de temps dans le passé que dans le présent, ce qui est normal vu que Lorenzo a déjà disparu au début du roman. De plus, j’ai pensé que la montagne prendrait une plus grande place dans le roman, comme aurait pu laisser à penser la couverture du livre mais j’ai trouvé que les passages dans la nature étaient plutôt anecdotiques même si très bien écrits. En effet, l’autrice sait très bien retranscrire la pureté de la nature et des sommets, le calme et le bien-être qu’on peut ressentir lorsqu’on se ressource en montagne.

Je pense que je suis un peu passée à côté de ce roman car je m’attendais vraiment à lire un roman de nature writing sur fond d’amitié entre deux hommes que tout sépare et finalement, le roman se focalisait principalement sur les deux protagonistes. De ce fait, le livre aurait pu se passer à peu près n’importe où cela n’aurait pas eu tant d’importance (mais avec de beaux décors, c’est mieux).

Cependant, j’ai passé un bon moment de lecture car l’autrice a su m’intéresser au sort de ses personnages et j’ai aimé son écriture fluide, on enchaîne les chapitres sans même s’en rendre compte. J’ai trouvé le personnage de Lorenzo, qui prend son rôle de chef de famille très au sérieux, vraiment touchant. La fin ouverte m’a cependant un peu déçue car j’aurais préféré une fin bien définie mais je comprends également le choix de l’autrice de laisser planer un mystère.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: Saudade de Cristina de Amorim

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Saudade de l’autrice Cristina de Amorim, en lice pour le prix du Festival du LÀC 2023 pour lequel j’ai la chance de faire partie du jury!

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Saudade

Nombre de pages: 340 pages

Maison d’édition: KAplume

Date de parution (dans cette édition): 6 octobre 2022

4ème de couverture:

Ana est enceinte quand elle doit fuir le Portugal des années 70, sous la dictature de Salazar. En France, elle est recueillie par Mademoiselle Claudine, mannequin libertine aux idéaux féministes.

Trente ans plus tard, sa fille Gorete est devenue une jeune femme libre et indépendante. Mais un drame va subitement frapper leur famille, obligeant Gorete à faire face à un passé méconnu.

Découvrant la signification du mot saudade, « épine amère et douce », la jeune femme se lance dans une quête de ses origines et un devoir de mémoire. De Buenos Aires à Porto, du tango au fado, elle parvient peu à peu à lever le voile sur les secrets de sa famille.

Une nouvelle histoire s’écrit. Celle d’hommes et de femmes aux destins croisés, miroirs de plusieurs générations et de la mélancolie joyeuse de tout un peuple.

Mon avis: 

J’ai vraiment été plongée dans les histoires de famille d’Ana et Gorete dans ce roman choral au rythme soutenu.

On y suit  premièrement Ana, jeune femme enceinte qui débarque en France depuis son Portugal natal et qui va devoir s’occuper seule de sa fille, car elle pense que son amour est mort lors des mouvements de révolte au Portugal. 

Puis, en second, on suit sa fille Gorete, de nos jours, qui rembobine le film de la vie de sa mère pour trouver et comprendre ses propres racines. 

Ce roman bénéficie de chapitres plutôt courts qui font qu’on change souvent de point de vue des personnages et j’ai trouvé cela intéressant et dynamique. Gorete est une jeune femme qui sait ce qu’elle veut et surtout ce qu’elle ne veut pas, c’est à dire un homme qui lui imposerait une vie dont elle ne veut pas. Suivant les préceptes d’Ana qui n’a de cesse de lui rappeler qu’il faut se suffire à soi-même, elle est farouchement indépendante.

Ana, quant à elle, est une femme qui a tout donné pour sa fille, n’hésitant pas à trimer afin que sa Gorete ait la plus belle vie possible. Elle reste cependant très mystérieuse pour cette dernière.

En outre, grâce à ce roman j’ai appris beaucoup de choses sur le Portugal et aussi la signification du mot Saudade qui est une sorte de mélancolie, d’un mal du pays, intraduisible dans une autre langue. J’ai trouvé que le choix de ce titre était totalement en adéquation avec le roman et résumait bien à lui seul tout ce que peuvent ressentir les différents personnages. En effet, on est toujours l’étranger de quelqu’un. 

Tous les personnages sont attachants, je les ai vraiment quitté à regret, ressentant presque ce fameux Saudade. L’autrice arrive à créer une ambiance, des décors, qui, très vite, nous paraissent familiers et dans lesquels on se sent bien. 

J’ai trouvé le scénario vraiment bien pensé, on ne s’ennuie pas une seconde, il se passe toujours quelque chose pour relancer notre intérêt quant au devenir des personnages. 

C’est un roman qui m’a fait passer par toutes les émotions, la joie comme la tristesse. Il s’agit d’une histoire de famille, de passion mais également un cri d’amour pour le Portugal qui est un personnage du roman à lui tout seul. 

En refermant ce livre, vous  n’aurez qu’une envie: profiter de la vie et des gens que vous aimez!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Maman pour le dîner de Shalom Auslander

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Maman pour le dîner de l’auteur Shalom Auslander.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

maman pour le dîner

Nombre de pages: 244 pages

Maison d’édition: Belfond

Date de parution (dans cette édition): 3 février 2022

4ème de couverture:

Éditeur de son état, Septième Seltzer coule des jours heureux à New York avec sa femme et leur fille. Jusqu’au jour où son frère aîné l’appelle pour lui annoncer la mort de leur mère, qu’il n’a pas revue depuis des années.

Ce n’est pas tant que Septième soit effondré, – sa mère était un monstre d’égoïsme et de méchanceté –, mais les Seltzer appartiennent à la communauté cannibale des États-Unis et, selon la tradition, les enfants doivent manger le corps de leur mère au cours d’un repas de fête.

Une coutume aussi ridicule qu’archaïque à laquelle Septième refuse de se plier. Mais est-ce aussi simple ? Entre les retrouvailles avec ses frères et sa sœur et le difficile retour dans la maison de son enfance, Septième va se voir soudain confronté à son histoire et à sa culpabilité, et comprendre qu’on n’échappe pas si facilement à son héritage…

Mon avis: 

C’est un roman pour le moins loufoque sur une famille de cannibales américains. Ils ne mangent pas de viande humaine tous les jours mais ont comme coutume de manger leurs morts afin qu’ils vivement en eux pour toujours. 

On va suivre une fratrie de 13 ou 14 enfants – j’avoue que je ne m’en souviens pas –  (tous adultes et dont les prénoms sont leur ordre de naissance, Premier, Deuxième, Troisième, etc. sauf la seule fille de la famille qui s’appelle Zéro car sa mère ne lui accordait aucune importance) qui vont devoir rendre hommage à leur mère qui vient de décéder. De ce fait, afin de pouvoir toucher à leur héritage et alors même qu’ils s’y refusent, il vont se voir obligés de consommer leur mère morte.

S’ensuit des scènes et des dialogues plus invraisemblables les uns que les autres ce qui rend cette satyre sociale vraiment sympa à lire. On attend durant tout le livre de savoir s’ils vont vraiment manger leur mère ou pas, et si oui dans quelles conditions.

Un roman qui dérange et qui pose des bonnes questions sur notre place dans notre famille et la force des valeurs et des coutumes familiales et notre envie d’évoluer indépendamment d’elles.

Un roman un peu trop perché pour moi mais je comprends où l’auteur a voulu nous amener et je salue quand même son courage de nous livrer un livre si atypique! 

Ma note: ♥♥♥

PS. je précise que ce sont deux filets mignons de porc sur la photo 😉