[SP]J’ai lu: Tadzio – mourir à Venise Jeremy Niels Circus

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Tadzio Mourir à Venise de l’auteur français Jeremy Niels Circus que j’ai eu la chance de recevoir directement de sa part. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  49 pages

Maison d’édition: L’Harmattan – Miroirs du réels, Fantastique

Date de parution (dans cette édition):  mai 2024

4ème de couverture:

Ce sera leur dernière rencontre. Un ultime rendez-vous entre Björn et Tadzio, le personnage du roman de La Mort à Venise écrit par Thomas Mann et celui qui l’a incarné à l’écran dans le film de Luchino Visconti, l’acteur Björn Andresen.
C’est l’histoire de deux mondes opposés qui se rencontrent pour un dernier voyage à Venise.

Mon avis:

L’auteur donne une voix au personnage de Tadzio du roman “Mort à Venise” de Thomas Mann. Celui-ci, éternel adolescent, s’adresse à Björn Andresen, l’acteur qui lui avait prêté ses traits dans l’adaptation cinématographique de Luchino Visconti.

Tadzio est coincé à jamais entre les pages de son roman. Björn Andresen, quant à lui, a pu faire sa vie loin de Venise, même si tout le ramène là-bas, vers ce double de papier qu’il a si bien incarné.

« Moi Tadzio, l’être de papier, je suis le souvenir déposé sur une table de chevet. Je ne vis que dans le livre rangé sur la bibliothèque. Celui que l’on conserve et serre contre soi. Celui dont on connaît l’odeur familière.

Mais toi Björn, comment as-tu fait pour vivre? Emprisonné dans la peau de cet enfant à qui on a refusé de grandir. »

Tadzio – mourir à Venise, de Jeremy Niels Circus, pages 19-20.

Comment accepter de prendre de l’âge et de se voir changer dans le miroir quand le 7ème art a immortalisé à jamais notre innocente et flamboyante beauté adolescente? Il sera à jamais le visage de Tadzio, ce personnage se superposant à sa propre identité, qui devient alors secondaire.


Un micro roman percutant qui fait réfléchir au temps qui passe. Cela m’a donné envie de découvrir le livre de Thomas Mann et le film devenu culte afin de retrouver Tadzio et de passer un moment en sa compagnie.

La plume de Jeremy Niels Circus a su me toucher en plein cœur avec ce court texte écrit très poétiquement et dont j’ai surligné énormément de passages.

À découvrir!!!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci à Jeremy Niels Circus pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Le roi des villes de Jeremy Niels Circus

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le roi des villes de l’auteur français Jeremy Niels Circus que j’ai eu la chance de recevoir directement de sa part. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  77 pages

Maison d’édition: L’Harmattan – Miroirs du réels, Science Fiction

Date de parution (dans cette édition):  2 novembre 2023

4ème de couverture:

Quand les hommes en fureur répandent leurs poubelles sur la ville et que toute la cité devient une montagne puante, les souverains du monde souterrain y voient un signe de dévotion. Après les avoir chassés pendant des siècles, les hommes dressent désormais des montagnes d’offrandes divinement infectes à leur seule gloire. Les rats maintenant le savent, ils ont été choisis, ils sont le peuple élu. Et l’un d’entre eux est sacré roi. Il est temps pour ces deux peuples de se réunir et de vivre en fin ensemble.

Mon avis:

Dans ce très court roman, nous nous mettons à hauteur de rat étant donné que nous suivons celui d’entre eux qui se considère comme leur souverain.

Ce livre a sans aucun doute plusieurs niveaux de lecture (ce que j’ai trouvé très intéressant) et pour ma part je pense qu’il s’agit d’une critique de la société actuelle où nous consommons à outrance et produisons beaucoup de déchets (qui régalent les rats).

Ces rats qui peuvent également être une parabole pour représenter les personnes sans abris qui vivent de manière anonyme dans le plus grand dénuement dans les grandes villes.

Un roman qui fait réfléchir à notre surconsommation chronique mais aussi au rapport de forces entre ceux qui ont tout et ceux qui sont tributaires de ces derniers pour survivre.

La plume de Jeremy Niels Circus est plutôt poétique. Ses phrases sont plutôt courtes et sans trop de fioritures inutiles. Il va droit au but et cela se prêtait très bien aux propos du livre. Il insère également entre les différents chapitres des citations bibliques qui se rapportent aux situations vécues par les rats.

Un ouvrage qui pourra être interprété de mille façons et dont j’ai apprécié le style. Je pense qu’il me faudra le lire plusieurs fois pour en saisir et en apprécier toutes les nuances! 

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci à Jeremy Niels Circus pour l’envoi de ce SP!