J’ai lu: Superméchant débutant de John Scalzi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Superméchant débutant de l’auteur John Scalzi

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 320 pages

Maison d’édition:  L’Atalante

Date de parution (dans cette édition): 14 mars 2024

4ème de couverture:

« Nous proposons un service de destruction de satellites ? – Nous avons une clientèle privilégiée, qui, en échange d’une contribution annuelle, obtient la possibilité de se servir de notre outil pour imposer des difficultés logistiques à ses concurrents. Dans l’espace. – C’est donc un « oui ». – C’est un « nous gagnons beaucoup d’argent en proposant un service dont personne ne se sert ». Notre clientèle ne nous paie pas pour anéantir des satellites. Elle nous paie pour avoir la satisfaction de savoir qu’elle pourrait les anéantir si elle le voulait ». Une nouvelle inattendue vient ébranler le quotidien de Charlie, qui végète entre son pub préféré de la banlieue de Chicago, son divorce et un boulot alimentaire : son oncle Jake, magnat de l’industrie du stationnement, est mort en faisant de lui son héritier. Est-ce la fin des ennuis ? Loin de là ! Point de parking dans son héritage, mais une base secrète au fond d’un volcan, sur une île paradisiaque où se trament les pires machinations. Charlie ne s’attendait pas à ça en se rendant chez le notaire, encore moins à des négociations syndicales avec des dauphins augmentés. 

Mon avis:

USA, de nos jours.

Charlie est un trentenaire solitaire, un peu fauché, qui vit dans la maison familiale depuis la mort de son père, au grand dam de ses demi-frères et sœurs qui aimeraient bien toucher aussi à leur part d’héritage.

Journaliste économique et professeur à ses heures perdues, il ne rêve que d’une chose, pouvoir racheter et rénover le pub du coin, où il a passé de si beaux moments avec son père.

Cependant, lorsqu’on lui apprend que son oncle – qu’il n’a pas revu depuis qu’il est tout petit – est décédé, faisant de lui son seul héritier, il se retrouve projeté à la tête d’une société pesant plusieurs milliards dollars.

Charlie se rendra vite compte que son oncle cachait bien son jeu et que sous couverture d’une société gérant des parkings, se cachait en fait une société de « super méchants » en effet, sous son apparente discrétion, son oncle faisait la pluie et le beau temps dans le monde financier et faisait ployer les plus grands et plus puissants pays du monde avec ses avancées technologiques ébouriffantes.

Et comme si cela ne suffisait pas, Charlie est sidéré quand il rencontre des chats et des dauphins génétiquement modifiés qui sont capables de parler aux humains grâce à un logiciel hyper perfectionné et qui œuvrent en qualité d’espions.

Charlie trouvera t’il sa place dans ce monde invraisemblable dont il ignore les codes ou se fera-t-il détruire par les ennemis de son oncle?

Un roman loufoque et déjanté à l’intrigue rondement menée! J’ai retrouvé avec un énorme plaisir la plume sarcastique de John Scalzi que je trouve toujours aussi délectable.

J’ai tellement ri en lisant ce livre qu’il devrait être remboursé par les assurances maladie! ☺️

Un vrai régal!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Deus in Machina de John Scalzi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Deus in Machina de l’auteur John Scalzi. Il est – entre autres – l’auteur de la série le vieil homme et la guerre que j’adore et plus récemment de l’excellentissime La société protectrice des Kaijus !

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 144 pages

Maison d’édition: L’Atalante

Date de parution (dans cette édition): Juin 2011

4ème de couverture:

 » L’heure était venue de fouetter le dieu. Le capitaine Ean Tephe entra dans la chambre divine, un coffret en filigrane laqué dans les mains. Il découvrit un acolyte qui perdait son sang et le dieu à plat ventre sur son disque de fer, les chaînes tendues à bloc. La bouche écrasée contre le métal, le dieu ricanait en se passant la langue sur ses lèvres rougies. Un prêtre se tenait au-dessus de lui, à l’extérieur du cercle de confinement. Deux autres acolytes étaient adossés à la paroi, terrifiés.  » Voici le dieu dans la machine. Vous pouvez dire vos prières. Par l’auteur du Vieil Homme et la Guerre, un étonnant roman de science fantasy noire.

Mon avis: 

Dans un monde à la fois futuriste et rétrograde, où les hommes ont une foi aveugle en leur Seigneur et où les plus petits Dieux sont asservis et utilisés pour faire voler leurs vaisseaux spatiaux grâce à leur puissance, le capitaine Ean Tephe va peu à peu comprendre que lui et tout son peuple sont manipulés.

Un livre de Science-Fiction original de par son sujet qui fait réfléchir aux dérives de l’ultra religion.

John Scalzi est fidèle à lui-même et continue à construire des ponts entre le fantastique et notre réalité.

Le rythme est haletant et le style truculent, la plume toujours truffée d’un second degré plus que bienvenu.

Un court roman très bien écrit qui est une bonne porte d’entrée à l’univers de l’auteur (même si sa fin est un peu frustrante!) .

Ma note: ♥♥♥♥

J’ai lu: La société protectrice des Kaijus de John Scalzi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La société protectrice des Kaijus de l’auteur John Scalzi. Il est – entre autres – l’auteur de la série le vieil homme et la guerre que j’adore!

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 324 pages

Maison d’édition: L’Atalante

Date de parution (dans cette édition): avril 2023

4ème de couverture:

Ils sont GROS

Ils sont MECHANTS

Ils sont MENACES D’EXTINCTION

Jamie accepte immédiatement le job que Tom, une ancienne connaissance, lui offre. Travailler pour une société protectrice d’animaux plutôt que livrer des repas est une veine. Seul problème, les animaux concernés sont des kaijus. Or, si ces monstres sont les êtres les plus gros et les plus dangereux de cet univers, ils ont besoin d’aide pour survivre, car des entreprises peu scrupuleuses voudraient les exploiter. Tous ceux qui ont vu Jurassic Park savent que c’est une mauvaise idée…

Mon avis: 

Si comme moi, vous aimez les romans truffés de références geeks et remplis d’humour, je pense que ce livre est fait pour vous!

Cette fois-ci, John Scalzi délaisse l’espace tout en restant dans le domaine de la Science-Fiction. Pas d’aliens ici, mais des Kaijus qui vivent dans une dimensions parallèle à la nôtre, n’attendant qu’un accident nucléaire pour pouvoir traverser le voile entre nos deux mondes. 

Mais qu’est-ce qu’un Kaiju me direz-vous ? Et bien il peut avoir différentes formes mais leur représentant le plus connu est bien entendu Gozilla. Donc des monstres énormes (certaines ressemblent à des montagnes) et pas gentils. Certains sont dotés d’ailes et d’autres non. 

Lorsque Jamie, un jeune trentenaire nourri à la culture geek, se voit offrir un nouvel emploi dans l’ONG « SPK » par un copain d’études, Tom, sans même savoir de quoi il s’agit, il ne sait pas dans quoi il va mettre les pieds.

Il va découvrir ce monde fantastique où vivent des monstres que doit protéger et aider à se reproduire à coup de phéromones projetés dans l’air cette fameuse Société Protectrice des Kaijus. Il va également rencontrer une équipe drôle et hétéroclite, des scientifiques brillants dans leur domaine mais qui n’hésitent pas à se remonter les manches pour mettre les mains dans le caca (au propre comme au figuré d’ailleurs 😉 )

Bien évidemment, des méchantes personnes vont vouloir s’emparer des Kaijus pour produire de l’énergie  nucléaire et la SPK devra tout mettre en œuvre pour contrecarrer leurs plans afin de sauver ces bestioles pas sympas, certes, mais qui méritent tout de même d’être protégées.

– (…) Les Kaijus représentent un risque pour les êtres humains, c’est évident. Mais c’est réciproque.

– Ils pourraient nous marcher dessus sans même s’en rendre compte, a fait remarquer Kahurangi.

– Les moustiques tuent plus de gens chaque année que tous les animaux réunis, lui a rappelé Tom. Et ce en comptant l’homme. A l’inverse, l’homme a fait disparaître de notre version de la Terre la plupart des bêtes beaucoup plus grosses que lui. Nous les massacrons et nous occupons ensuite leur environnement. La taille n’a pas d’importance. Elle n’en a jamais eu. 

– Nous sommes aussi la police des monstres alors? ai-je lancé à Tom.

– Eh oui! La seule question est de savoir qui sont les monstres. 

– C’est celle qui se pose dans tous les films du genre, tu sais. C’en est devenu un cliché.

– Je sais. Que faut-il en conclure quant à notre espèce si cette question reste aussi pertinente chaque fois qu’on la pose?

La société protectrice des Kaijus, de John Scalzi, page 62

Sous couvert d’une histoire pour le moins abracadabrante mais qu’il arrive à rendre crédible de par les détails scientifiques qu’il insuffle tout au long du roman, John Scalzi dépeint surtout le portrait d’une société toujours plus avide de pouvoir et de puissance. 

La cupidité des hommes est encore une fois mise en exergue et j’ai trouvé que l’auteur a réussit à rendre le tout très digeste et pas du tout moralisateur. 

J’ai adoré tous les personnages et j’espère que l’auteur prévoit une suite car ce roman est un gros coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥