J’ai lu: Un jeudi saveur chocolat de Michiko Aoyama

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une jeudi saveur chocolat de l’autrice japonaise Michiko Aoyama. Il s’agit de son second roman après la bibliothèque des rêves secrets que j’avais adoré.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 211 pages

Maison d’édition: NAMI

Date de parution (dans cette édition): juin 2023

4ème de couverture:

Dissimulé à l’ombre des cerisiers qui bordent la petite rivière du quartier, le Café Marble à Tokyo ne compte que trois petites tables en bois brut. Et pourtant, les clients se succèdent dans ce havre de paix où les habitués peuvent contempler le passage des saisons à travers la baie vitrée.

Une mystérieuse femme qui vient chaque jeudi y rédiger une longue lettre en anglais devant une tasse de chocolat chaud ; une brillante publicitaire complètement dépassée dans son rôle de mère ; une jeune institutrice qui cherche un sens à son travail… Chacun arrive au Café Marble avec son histoire, perdu dans les noeuds de son existence et trouvera dans ce lieu apaisant l’élan pour avancer sur le chemin tortueux de la vie.

De Tokyo à Sydney, un roman choral poétique entremêlant douze tranches de vie qui nous invite à trouver le bonheur dans les petites choses du quotidien.

Mon avis:

Comme j’avais adoré le roman précédent de l’autrice, je me suis jetée sur celui-ci dès sa parution en Français. 

Cependant, ce n’est pas parce qu’on utilise les mêmes casseroles que pour le roman précédent que la sauce prendra forcément. 

Et effectivement, j’ai trouvé que cette fois-ci, la magie n’opérait pas autant que dans la bibliothèque des rêves secrets. 

En effet, comme dans le roman précédent, nous suivons à chaque chapitre un nouveau personnages lié d’une manière ou d’une autre à un autre personnages du roman. Cependant,  la boucle narrative obtenue était plus floue et plus laborieuse, même si le roman bénéficie tout de même de jolis moments et de belles interactions entre les personnages. J’ai particulièrement apprécié la multitude d’amitiés féminines que contient ce roman et la bienveillance qui est le maître mot de celles-ci.

L’autrice nous fait voyager entre le Japon est l’Australie et je pense que c’est cette fracture entre ces deux pays qui fait que j’ai moins réussi à m’attacher aux personnages. De plus, j’avais parfois un peu de peine à les situer et à comprendre leurs liens avec les autres protagonistes (si lien il y avait).

Si le message général du roman est « aimez-vous comme vous êtes, faites-vous confiance et vivez vos rêves », j’ai trouvé que cela manquait un peu de nuances.

Bref, vous l’aurez compris, même si la plume plutôt poétique de l’autrice me séduit toujours autant, j’ai trouvé que le fond n’était dans ce livre-ci pas vraiment à la hauteur de la forme. 

J’ai passé tout de même un moment tout doux de lecture et je pense que c’était l’effet recherché!

Ma note: ♥♥♥


J’ai lu: Un sandwich à Ginza d’Hiramatsu Yôko

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Un sandwich à Ginza de l’autrice Hiramatsu Yôko qui est une fine gastronome et journaliste culinaire. Ce livre est illustré par Taniguchi Jirô.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 249 pages

Maison d’édition: Picquier poche

Date de parution (dans cette édition): 3 mars 2022

4ème de couverture:

Ces histoires délicieuses qui nous font venir l’eau à la bouche, l’écrivaine gastronome les a composées en compagnie de son ami Taniguchi. Elle nous donne le goût du Japon avec une volupté, une euphorie contagieuses. Cuisine bouddhique à Kamakura, pot-au-feu de fugu à Osaka ou fête de l’anguille à Narita, gyôza croustillants à Jimbôchô, tempuras de crosses de fougères et de pousses de lis à Ginza… Autant de restaurants que de petits quartiers, leurs spécialités et les personnages qui les animent. Car ce livre est aussi un document vivant qui nous fait comprendre le rapport des Japonais à la nourriture : mets de saison et plats de fête, recettes jalousement gardées, destins d’établissements centenaires.
Un livre alléchant, d’une merveilleuse sensualité, qui assouvit aussi bien les rêveries gustatives que la soif de connaissances sur le Japon.

Mon avis: 

Si l’idée d’avoir l’eau à la bouche durant la lecture d’un livre vous tente et si la cuisine japonaise vous intéresse, ce livre est fait pour vous. 

Ecrit comme un hommage aux plats les plus traditionnels japonais, chaque chapitre décrit une recette et raconte des anecdotes sur les différents restaurants où nous pouvons (ou pouvions du moins) manger les meilleures assiettes de la spécialité en question. 

J’ai découvert une facette du Japon que je ne connaissais pas. En effet, je pensais les japonais plus réservés, plus taciturnes, alors qu’en fait ils aiment se retrouver après le travail autour d’une bière et de bons petits plats qu’ils se plaisent à partager.

On sent que l’autrice est passionnée par son sujet et qu’elle voue un vrai culte à la cuisine de son pays. Certains plats méritent presque un rituel avant de les manger et invitent à une sorte de méditation. 

Les premières fèves de la saison, frites. Pourquoi la joie de renouer avec un produit grandit-elle avec l’âge? Peut-être parce que tout en savourant leur chaude chair tendre, l’idée qu’une année déjà s’est écoulée nous pousse à faire le bilan de notre vie, passée et future. 

Un sandwich à Ginza, d’Hiramatsu Yôko, page 23.

Chaque plat est détaillé, brillamment décrit et titille nos papilles, faisant de ce livre un vrai guide culinaire du Japon. Ne vous attendez donc pas à avoir une vraie histoire dans ce livre, il s’agit plutôt de « tranches de vie ».

De plus, les illustrations de Taniguchi Jirô donnent un petit côté bucolique au récit et nous permettent de mieux nous représenter certaines assiettes.

Un livre qui nous donne envie de prendre le temps de manger comme il faut et de partager de bons petits plats avec les gens que nous aimons!

Ma note:  ♥♥♥(♥)

J’ai lu: La bibliothèque des rêves secrets de michiko Aoyama

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La bibliothèque des rêves secrets de l’autrice japonaise Michiko Aoyama. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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la bibliothèque des rêves secrets

Nombre de pages: 352 pages

Maison d’édition: NAMI

Date de parution (dans cette édition): 17 mai 2022

4ème de couverture:

Femme imposante et énigmatique coincée entre le paravent et le bureau d’angle du coin Conseils d’une petite bibliothèque en plein coeur de Tokyo, Sayuri Komachi attend patiemment ceux qui décident de venir la voir. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, salariés ou retraités… ils sont au croisement de leur vie. Et à chacun, la mystérieuse bibliothécaire propose un ouvrage totalement inattendu, bien loin de celui qu’ils croyaient être venus chercher. Mais ce choix ne relève pas du hasard, car derrière cette lecture imprévue et surprenante se dessinent les premiers jalons d’un nouveau départ. Un roman choral poétique qui célèbre le pouvoir des livres et l’importance qu’une personne attentive et à l’écoute peut avoir sur le destin de chacun d’entre nous. Michiko Aoyama est une journaliste japonaise. Finaliste du Prix des libraires au Japon, La Bibliothèque des rêves secrets, son premier roman, s’est immédiatement hissé en tête des ventes avant de connaître un succès international.

Mon avis:

Ce roman pour le moins particulier est découpé en plusieurs « nouvelles » nous faisant suivre à chaque fois un personnage différent qui ont cependant tous un point commun (en plus de vivre dans le même quartier); Ils vont tous à un moment ou un autre devoir se rendre à la bibliothèque du centre social de leur quartier et se verront conseiller un ouvrage à priori sans queue ni tête par une bibliothécaire plutôt fantasque et pour le moins mystérieuse. 

J’ai aimé ces petites histoires et j’ai trouvé tous les personnages plutôt attachants. Au fur et à mesure on arrive à se faire un plan mental du quartier et de ses habitants. Tous les destins des personnages s’entrecroisent pour que finalement chacun trouve sa place dans le monde. Il n’est jamais trop tard pour trouver sa voie et le bonheur.

Les sujets abordés sont très modernes et actuels (la charge mentale des mères, le syndrome de l’imposteur…) et j’ai beaucoup aimé la tendresse qui émane de ce roman.

– Je vois, tu traverses la phase du manège, a-t-elle affirmé d’un ton calme.

– Du manège?

Elle a émis un petit rire.

– C’est très fréquent. Le célibataire envie le marié, le marié envie le parent, et le parent envie le célibataire. C’est un manège qui tourne en rond. Je trouve ce phénomène intéressant, chacun court uniquement derrière son prédécesseur, il n’y ni premier ni dernier. En d’autres termes, le bonheur n’a ni climax, ni ligne d’arrivée. 

La bibliothèque des rêves secrets, de Michiko Aoyama, page 189

L’autrice nous embarque avec elle et il est impossible de lâcher le roman qui se lit très rapidement. C’est un roman qui fait du bien à l’âme, il redonne de l’espoir dans le genre humain. Nous savons aussi être solidaires, empathiques et faire preuve d’esprit d’initiative. J’avoue qu’en ces temps incertains, ce roman  est un bijou de bienveillance qui nous fait nous échapper de notre quotidien. Chapeau bas, Michiko Aoyama!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Le nouveau de Keigo Higashino

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le nouveau de l’auteur japonais Keigo Higashino. Il est l’auteur de dizaine de polars mais il s’agit du premier livre que je lis de sa plume.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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le nouveau

Nombre de pages:  336 pages

Maison d’édition: Actes Sud – Actes noirs

Date de parution (dans cette édition): 3 juin 2021

4ème de couverture:

Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au cœur de Tokyo, Kaga Kyōichirō enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Récemment divorcée, cette mère de quarante-cinq ans venait tout juste de s’installer dans le quartier. Au fil de ses investigations, qui le conduisent dans différents commerces et restaurants, Kaga se familiarise avec ce nouvel environnement, véritable microcosme traditionnel, où subsistent des pratiques et des rituels d’un autre temps. À son habitude, le limier insondable s’arrête sur des détails à première vue parfaitement anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi découverte chez la victime. Ou la deuxième paire de ciseaux de table qu’elle venait d’acheter. L’énigmatique Kaga, dont le profond humanisme n’a d’égal que son sens de l’observation, mène une quête de vérité absolue dans laquelle l’arrestation du criminel n’est qu’une étape. Et dans l’entourage de la victime, les mystères les plus inattendus s’éclaircissent. Le maître nippon est de retour avec un roman à tiroirs subtilement agencé dans lequel le plaisir envoûtant du voyage nous fait presque oublier notre destination.

Mon avis:

Keigo Higashino possède le talent rare de nous intéresser et de nous faire nous attacher à chacun de ses personnages. A partir du meurtre d’une femme dans un appartement, on suit l’enquête du « nouveau » policier muté à Tokyo, Kaga Kyōichirō, qui remonte le cours du temps en interrogeant les voisins et connaissances de la victime afin de comprendre l’enchaînement d’événements qui a mené à cet assassinat. 

Chaque chapitre est ainsi dédié à une pièce du puzzle, on y suit à chaque fois un groupe de personnage et leur rapport avec la victime. A chaque fin de chapitre, le policier en sait un peu plus sur son affaire. J’ai adoré ces petites histoires presque indépendantes les unes des autres mais inextricablement liées malgré tout par un fil conducteur. 

Peu à peu, on commence à entrevoir la vérité mais jamais je ne me serais doutée de la finalité de l’enquête, ce que j’ai vraiment apprécié. 

La plume de l’auteur est belle et fluide. Avec les descriptions faites de la nourriture au Japon, cela m’a donné plus d’une fois l’eau à la bouche et envie de découvrir ce pays qui a l’air fabuleux à tous points de vue.

Le personnage principal, Kaga Kyōichirō, est un policier avec des méthodes bien à lui, il prend le parti de se rapprocher de potentiels suspects pour avancer dans son enquête. C’est un homme qui réfléchit beaucoup et qui est très intelligent et observateur. A chaque fois j’étais soufflée par son sens de déduction. 

Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré ce roman policier atypique qui m’a fait voyage et avec lequel je me suis régalé. Un roman savoureux et intelligent. Encore plus qu’un polar, c’est une vraie comédie de mœurs que nous livre l’auteur.

Bon et bien il ne me reste plus qu’à lire tous les autres romans de l’auteur 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: La papeterie Tsubaki + La République du bonheur d’Ogawa Ito

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler des romans La papeterie Tsubaki et sa suite La République du bonheur de l’autrice japonaise Ogawa Ito que j’ai empruntés à la bibliothèque où travaille ma maman. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

la papterie Tsubaki et la république du bonheur

Nombre de pages:  402 pages /  282 pages

Maison d’édition: Philippe Picquier

Date de parution (dans cette édition): 15 avril 2019 /  20 août 2020

4ème de couverture de La papeterie Tsubaki:

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir: elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues. »

Mon avis:

Ces deux romans m’ont vraiment dépaysée et m’ont fait voyager au Japon, pays que je rêve de visiter. J’ai décidé de ne vous faire qu’une revue pour les deux romans car comme il s’agit d’une duologie (du moins pour le moment) j’ai eu peur de vous spoiler en vous faisant deux revues distinctes et de plus, les deux romans suivent la même trame donc je n’ai pas trouvé utile de vous faire deux critiques.

On y suit donc Hatoko, une jeune femme célibataire qui a repris la boutique de calligraphie familiale après le décès de sa grand-mère, dite « l’aînée ». C’est cette grand-mère plutôt stricte et à la discipline de fer (même pour elle-même) qui l’a élevée suite à l’abandon de sa génitrice. On déroule au fil des romans le fil des souvenirs d’Hatoko avec sa grand-mère et on sent que malgré quelques ressentiments à son égard, elle a surtout des regrets de n’avoir pas su lui dire tout son amour et son admiration. 

Le métier de cette jeune femme est donc d’écrire des lettres pour le compte d’autres personnes, sur commande. J’ai aimé le fait qu’à chaque fois on trouve les lettres retranscrites telles quelles en Japonais, on peut y voir les différentes calligraphies qu’elles peut adapter selon les personnes à qui elle écrit et suivant l’émotion qu’elle veut transmettre à travers ses écrits. Tout est important: le papier employé, la plume ou le stylo utilisés, la façon d’écrire. Elle arrive à transformer son écriture pour que celle-ci colle au mieux avec la personnalité de la personne pour le compte de laquelle elle écrit. 

J’ai aimé le fait qu’elle fasse des parallèles entre les courriers qu’elle doit écrire pour des tiers et ses propres expériences de vie. Hatoko met tout son coeur dans son métier et est très méticuleuse. 

J’ai trouvé ces anecdotes de sa vie d’écrivaine publique très intéressante et un peu désuètes. J’ignorais totalement qu’il existait ce genre de métier à vrai dire! 

J’ai aimé voir l’évolution de l’héroïne au fil de ces deux romans, même si j’avoue avoir préféré le tome 1 qui était plus centré sur son métier tandis que le second était plus axé sur sa vie et son entourage. Les deux tomes se complètent plutôt bien finalement! Tous les personnages de ces romans sont plutôt attachants, en particulier la voisine d’Hatoko, une femme d’un certain âge, pleine de vie et à la vie amoureuse plutôt mouvementée. 

J’ai aimé la plume de l’autrice qui est plutôt poétique mais jamais ennuyante. Les descriptions des paysages et des lieux sont précises et on arrive très bien à se les représenter. Bon et puis inutile de vous dire que les protagonistes passent leur temps à manger des plats qui ont tous l’air plus succulents les uns des autres donc cela m’a fait monter plus d’une fois l’eau à la bouche!! Le rituel du thé est également très présent, un thé spécial et différent pour chaque occasion ou chaque état d’âme. J’ai trouvé ce parallèle entre la nourriture et les émotions très intéressant.

Dans ces deux romans on trouve de l’humour, de l’amitié, de l’amour mais également des moments plus mélancoliques mais sans jamais verser dans le pathos. C’est une lecture qui met plutôt de bonne humeur et donne du punch. 

Et bien entendu, je vais tout de même signaler que j’ai adoré les couvertures de ces deux romans et je trouve qu’en règle générale les éditions Picquier ont vraiment des visuels attirants et font un super travail éditorial. 

Si un troisième tome venait à sortir je pense que je le lirais également volontiers tant la plume de l’autrice a su m’emporter et me faire voyager sans quitter mon fauteuil.

Ma note: ♥♥♥♥