J’ai lu: Rien n’est noir de Claire Berest

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Rien n’est noir de l’autrice Claire Berest.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 240 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 30 septembre 2020

4ème de couverture:

« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter.

Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? »

Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila. Elle aime participer à des manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment et se rendre dans des fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.

Par-dessus tout, Frida aime Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.

Mon avis:

Ce roman met en lumière Frida Kahlo en tant qu’artiste mais surtout en tant que femme.

On y apprend la passion qu’elle a pour son mari Diego Rivera et sa douleur de ne pouvoir être mère, additionné à tous ses problèmes de santé suite à l’accident de bus qui a failli lui coûter la vie.

Entière dans tout ce qu’elle entreprend, Frida Kahlo est une femme blessée, une éternelle enfant qui sous ses airs bravaches a un énorme besoin de réconfort et de sécurité affective.

Elle est impulsive et n’hésite pas à dire ses quatre vérité à son mari qui la trompe effrontément. Diego Rivera restera le grand amour de sa vie, celui avec lequel elle a su révéler le meilleur d’elle-même comme peintre. Les drames qui jonchent sa vie seront l’inspiration principale de ses toiles.

– Le problème c’est que Diego veut être aimé du monde entier et du siècle.

– Et toi, Frida?

– Moi, je veux être aimée de Diego Rivera.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 153.

Un roman magnifiquement écrit qui m’a donné envie de me pencher sur les œuvres de cette immense artiste que la vie n’a pas épargnée mais qui ne se pose jamais en victime. 

Quelle différence entre l’amitié et l’amour? Il faut dire je t’aime quand on a le temps. Après on oublie, après on part, après on meurt.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 84.

Une très belle surprise.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

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