J’ai lu: Le pays du nuage blanc de Sarah Lark

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le pays du nuage blanc de l’autrice allemande Sarah Lark. Il s’agit du premier tome d’une trilogie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

le pays du nuage blanc

Nombre de pages:  754 pages

Maison d’édition: L’Archipel, collection archipoche

Date de parution (dans cette édition): 27 août 2014

4ème de couverture:

 » Église anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse bénéficiant tous d’une réputation irréprochable. « 

Londres, 1852. Hélène, préceptrice, décide de répondre à cette annonce et de tenter l’aventure. Sur le bateau qui la mène au Pays du nuage blanc, elle sympathise avec Gwyneira, une aristocrate désargentée promise à l’héritier d’un magnat de la laine. Ni l’une ni l’autre ne connaissent leur futur époux.

Une nouvelle vie, pleine d’imprévus, commence pour les deux jeunes femmes, qu’une amitié indéfectible lie désormais…

Cette saga portée par un puissant souffle romanesque révèle le talent d’une nouvelle auteure, dans la grande tradition de Colleen McCullough et de Tamara McKinley.

Mon avis:

J’ai lu ce roman dans le cadre d’une lecture commune organisée par Jessica du compte instagram « le maître mot » et cela tombait très bien car cela m’a permis de commencer enfin cette saga qui dort dans ma pile à lire depuis 2016 (!).

J’ai tout de suit accroché au style de l’autrice qui est résolument moderne, bien qu’elle respecte bien la façon de parler de l’époque. Les personnages de femmes sont riches et bien construits, j’ai vraiment adoré Gwyneira, jeune femme tempétueuse et aventureuse et Hélène, bien plus raisonnable et qui se résigne assez facilement à ne pas avoir une vie romanesque telle qu’elle l’avait rêvée.

Dans ce roman, on trouve tous les ingrédients pour obtenir un bon livre: des beaux paysages, une époque intéressante, des personnages hauts en couleur auxquels on s’attache immédiatement…. Une histoire d’amitié entre deux femmes que tout oppose de prime abord mais qui finalement vont se rencontrer pour ne plus jamais se perdre de vue. J’ai aimé la confiance que se portent Hélène et Gwyneira.

J’ai apprécié également en savoir plus sur cette période (1852) en Nouvelle-Zélande, quand les barons des moutons faisaient la loi et étaient les plus fortunés de l’île, faisant bientôt place aux chercheurs d’or et autres chasseurs de phoques. La façon plutôt cruelle avec laquelle ils ont évincé de leur propre île le peuple maori, ce qui n’est pas sans rappeler la façon dont les amérindiens ont été chassés de leurs propres terres.

Il y a des passages vraiment durs à lire, à la limite de l’insoutenable même. Mais nos héroïnes vont toujours se relever, plus fortes que jamais. 

J’avais peur que ce roman soit gnangnan et bien je peux vous assurer qu’il ne l’est pas du tout. 

Je pense que le prochain tome sera centré sur les enfants et petits-enfants de Gwyneira et Hélène et je dois dire que j’ai vraiment hâte de retrouver les décors désormais familiers de la Nouvelle-Zélande 🙂 

Le pays du nuage blanc est un roman magnifique et envoûtant qui vous comblera si vous aimez les romans historiques qui font voyager !

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Au temps de l’innocence d’Edith Wharton

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Au temps de l’innocence de l’autrice américaine Edith Wharton, qui a écrit beaucoup de romans au début du XXème siècle. Ce roman-ci est paru en 1920. Edith Wharton est décédée en France en 1937.

 ♥ = Bof bof, à éviter 

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

au temps de l'innocence

Nombre de pages: 302 pages

Maison d’édition: Archipoche

Date de parution (dans cette édition): 30 août 2017

4ème de couverture:

Héritier élégant et cultivé, Newland Archer est l’un des meilleurs partis de New York. Chacun attend de connaître la date de son union avec la prude et ravissante May Welland, issue du même monde. La seule difficulté, pour lui, consiste à annoncer ses fiançailles dans le respect des convenances et du  » bon ton « .Tout est déjà réglé quand, un soir à l’opéra, le jeune homme reconnaît dans la loge des Welland la comtesse Ellen Olenska, de retour dans sa famille après l’échec de son mariage en Europe. Dans la haute société new- yorkaise, hantée par la peur du scandale, les mœurs et les idées d’Ellen suscitent une muette réprobation. Mais elles exercent sur Newland un attrait irrésistible…Couronné par le prix Pulitzer, Au temps de l’innocence (1920) fait revivre avec une grande variété de touches un univers disparu : celui du  » vieux New York « , avec son chic et ses préjugés. Edith Wharton y met à nu les sentiments. Son art, tout de tendre ironie, y est à son sommet.

Mon avis:

J’ai lu ce roman dans le cadre d’une lecture commune organisée par la bookstagrameuse Jessica du compte « le maître mot » dont j’aime beaucoup le contenu.

Ce roman me donnait moyennement envie vu la période de l’année car le thème m’évoquait un peu plus l’hiver que l’été mais finalement, passé les 100 premières pages que j’ai trouvées un peu laborieuses (beaucoup de présentations de personnages finalement pas si importants que ça…), j’ai vraiment accroché par la suite et ce jusqu’à la fin. 

J’ai trouvé le style et l’écriture d’Edith Wharton très modernes (du moins c’est le cas de cette traduction chez Archipoche!) et j’ai trouvé l’histoire intéressante. 

On y suit donc Newland Archer, jeune homme venant d’une famille aisée, qui est fiancé à la jeune et jolie May Welland, elle aussi issue d’une grande famille new-yorkaise. 

Cependant, l’équilibre parfait des tourtereaux est dérangé par le retour à New-York de la cousine de May, Ellen, qui a quitté son mari en Europe et décidé de retrouver sa famille. 

Les familles voient d’un mauvais oeil le retour de la jeune femme et n’ont pas trop envie d’être vues en sa compagnie car cela ne se fait pas de quitter son mari comme ça, voyons!

« C’était ainsi dans ce vieux New York, où l’on donnait la mort sans effusion de sang; le scandale y était plus à craindre que la maladie, la décence était la forme surprême du courage, tout éclat dénotait un manque d’éducation. »

Au temps de l’innocence d’Edith Wharton, page 286

Newland sera lui aussi de cet avis jusqu’au moment où il apprend à connaître Ellen, un esprit libre aux moeurs beaucoup plus libérées que sa chère fiancée May.

Il se sent donc très vite attirée par cette femme qu’il admire énormément pour son courage de s’afficher aux yeux du monde malgré sa « disgrâce » et fera tout pour qu’elle soit bien accueillie partout. Il la trouve également bien plus intéressante que May qui est tellement dévouée à sa famille.

J’ai aimé voir l’évolution de Newland tout au long du roman. Au début  il s’offusque du manque de manières d’Ellen (elle ne connait pas les codes new-yorkais) mais ensuite il la comprend et la soutient du mieux qu’il le peut. Au début il trouve que les femmes doivent rester à leur place et ensuite il comprend qu’une femme qui a une opinion lui plait davantage qu’une femme toujours d’accord avec lui.

Bref, on passe d’une jeune homme un peu imbus de lui-même à un homme qui sait se remettre en question. 

J’ai passé un très chouette moment en compagnie de ces personnages donc je vous recommande ce roman si vous aimez les histoires qui se passent au début du siècle dernier!

Ma note: ♥♥♥♥