J’ai lu: Le comte foudroyé de Francisco Arenas Farauste

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le comte foudroyé de l’auteur Francisco Arenas Farauste. Il s’agit de son premier roman et de la troisième lecture que j’ai dû faire dans le cadre du prix du Festival du LÀC 2023 🙂

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

le comte foudroyé

Nombre de pages: 130 pages

Maison d’édition: 5 sens éditions

Date de parution (dans cette édition): 28 février 2022

4ème de couverture:

Ce récit est celui d’un coup de foudre ! Intense, incontrôlable ! Ce choc va plonger notre héros, un comte sévillan désargenté, dans un voyage à travers l’Europe des « années folles » où sa vie va se mélanger avec celles de trois autres personnages. Leurs existences convergeront lors d’un final inattendu. Mais, le « comte foudroyé » est aussi un roman sur les rêves dont nous nous sommes encombrés. Ceux qui nous font percevoir le monde tel que nous souhaiterions qu’il soit. Avons-nous vraiment conscience des situations réelles dans lesquels nous nous trouvons ? Les apparences ne sont-elles pas reines ? Ne sommes-nous pas tous ensorcelés par ces mirages qui nous masquent la réalité ? Allégorie des illusions numériques si actuelles, l’auteur a voulu projeter l’aveuglement par l’apparence sur le théâtre de l’Europe d’il y a un siècle.

Mon avis:

 Un roman très court mais pleins de rebondissements qui font de sa lecture un moment savoureux. 

Dans ce livre, on suit un jeune comte espagnol désargenté qui tombe fou amoureux d’une jeune femme française qu’il a aperçu dans un parc et à qui il a fait passer un mot doux.

Refusant un mariage arrangé qui aurait sauvé sa famille de la banqueroute, il va partir sur les traces de son coup de foudre, quitte à s’endetter encore plus. Il va donc sillonner l’Europe pour retrouver sa bien aimée et lui déclarer sa flamme les yeux dans les yeux.

J’ai trouvé ce roman vraiment bien écrit, l’intrigue tient bien la route et je me suis fait rouler comme une bleue par l’auteur. La fin est géniale.  Un excellent premier roman  – bien qu’un peu court, pour ma part il aurait pu avoir 100 pages de plus, c’était tellement bien!  – qui vous ravira si vous aimez les romans d’aventures rocambolesques. 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Clara lit Proust de Stéphane Carlier

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Clara lit Proust de l’auteur Stéphane Carlier. Il s’agit de la deuxième lecture que j’ai dû faire dans le cadre du Festival du LÀC 2023 🙂

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

clara lit proust

Nombre de pages: 192 pages

Maison d’édition: Gallimard

Date de parution (dans cette édition): 1er septembre 2022

4ème de couverture:

« Proust. Avant, ce nom mythique était pour elle comme celui de certaines villes – Capri, Saint-Pétersbourg… – où il était entendu qu’elle ne mettrait jamais les pieds. »Clara est coiffeuse dans une petite ville de Saône-et-Loire. Son quotidien, c’est une patronne mélancolique, un copain beau comme un prince de Disney, un chat qui ne se laisse pas caresser. Le temps passe au rythme des histoires du salon et des tubes diffusés par Nostalgie, jusqu’au jour où Clara rencontre l’homme qui va changer sa vie : Marcel Proust.

Mon avis:

 Un roman écrit comme un hommage à l’œuvre du grand Marcel Proust. On y suit Clara, jolie jeune femme, coiffeuse de métier, qui se prend un peu par hasard de passion pour l’écriture de Marcel Proust à la lecture de la saga « à la recherche du temps perdu ». 

Grâce à ces livres, Clara va s’échapper de son quotidien planplan et va oser s’épanouir et sortir de sa zone de confort. La langue foisonnante de Proust va la faire s’évader et voir le monde d’une autre manière, tout comme la lecture à voix haute va la faire sortir de sa bulle de timidité et la laisser s’affirmer.

Oser clamer haut et fort son amour de la lecture et d’autant plus de la lecture de romans classiques qui sont souvent perçus comme « ennuyants ». 

J’ai aimé toute cette partie du roman même si je l’ai trouvée un peu courte, les tribulations dans le salon de coiffure m’ont semblées être un peu du remplissage, un peu aussi comme si  Clara valait mieux que les autres car elle lit Proust, ce qui est totalement faux.

Bref, un roman qui se laisse lire (et qui se lit très très vite) – et dont j’ai apprécié le thème –  mais qui ne va pas me laisser un souvenir impérissable.

Ma note: ♥♥(♥)

J’ai lu: Les sacrifiés de Sylvie Le Bihan

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les sacrifiés de l’autrice Sylvie Le Bihan. J’ai lu ce livre dans le cadre du prix du Festival du LÀC 2023 duquel je fais partie du jury. Le thème commun aux romans sélectionnés est la passion, sous toutes ses formes.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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les sacrifiés

 

Nombre de pages:  384 pages

Maison d’édition: Denoël

Date de parution (dans cette édition): 24 août 2022

4ème de couverture:

« Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d’un oracle lointain : “Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps…” »À l’âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d’Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l’effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico García Lorca et se consume d’amour pour Encarnación, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d’artistes et amante d’Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies. Hommage passionné à une Espagne légendaire, Les Sacrifiés est un roman d’apprentissage chatoyant qui dépeint la fabrique d’un héros et le prix de la gloire.

Mon avis:

Un roman qui nous fait voyager en Espagne, avant, pendant et après la seconde guerre mondiale. On y suit Juan, jeune cuisinier prometteur issu d’une famille qui s’est distinguée dans l’art de la tauromachie. Juan, lui, ne s’intéresse pas à la corrida et essaie de s’éloigner de ce monde qui est pour lui synonyme de deuil. Il va cependant accepter de devenir le cuistot attitré d’un célèbre torero, Ignacio, amant de la belle Encarnacion.

Tombé sous le charme de cette dernière, Juan va les suivre dans la capitale, à New-York ou encore Paris. Peu à peu, il va s’effacer pour être toujours présent pour Encarnacion, qu’il a promis de servir et de protéger. Dans les soirées mondaines auxquelles il va devoir assister, il va faire la connaissance du célèbre poète Federico Garcia Lorca. 

En une seule image, il parvenait à brosser un la violence et l’absence de beauté du monde moderne. En une strophe, il symbolisait l’audace et la nécessité de la poésie face à ce fracas.

Les sacrifiés, de Sylvie Le Bihan, page 108

J’ai aimé les passages avec le poète car cela donnait vraiment un sentiment de réalité au roman et j’ai aimé en connaître plus sur sa vie trépidante et dramatique à la fois. Cependant, j’ai trouvé que certaines scènes n’apportaient rien au roman, même si elles étaient très bien documentées. On sent que l’autrice est passionnée par son sujet.

Par contre, je dois avouer que le personnage d’Encarnacion m’a passablement agacée, j’ai eu l’impression qu’elle s’apitoyait un peu trop sur son sort, en piétinant les sentiments de Juan, se servant de lui quand ça l’arrange et en ne le traitant pas à sa juste valeur.

Par ailleurs, j’ai trouvé le personnage de Juan un peu trop insipide, un peu trop « chien fidèle ». Il manquait de caractère et s’oublie au profit des autres.

De plus, même si ce roman est une très belle fresque historique et j’ai aimé en savoir plus sur la tauromachie, Federico Garcia Lorca et la situation en Espagne durant cette période, j’ai trouvé certaines scènes un peu longues et la fin m’a un peu déçue. En effet, je me suis dit: « tout ça pour ça » ?

J’ai toutefois été heureuse de découvrir la plume fluide de Sylvie Le Bihan qui a fait un travail de recherche fabuleux et qui a su rendre l’Histoire passionnante malgré tout.

Ma note: ♥♥♥(♥)