Hello tout le monde !
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’inconduite de l’autrice Emma Becker.
♥ = Bof bof, à éviter
♥♥ = Sympa, sans plus
♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !
♥♥♥♥ = A lire absolument !
♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !
Les (♥) représentent les demis
L’image provient de mon instagram.
Nombre de pages: 416 pages
Maison d’édition: J’ai lu
Date de parution (dans cette édition): 16 août 2023
4ème de couverture:
« Qu’on me laisse parler de la façon dont la fréquentation des hommes m’a longtemps changée en servante, en muse et en geisha, de la façon dont ma volonté de les comprendre m’ampute de ma capacité à vivre lorsqu’ils sont là et qu’ils me regardent, j’emmagasine alors les impressions de vie pour les écrire et sentir quelque chose. » Emma vit à Berlin et vient d’avoir un enfant. À mesure que son quotidien se dessine, une douloureuse sensation d’étouffement la bouleverse. Peut-on rester femme en devenant mère ? Qu’advient-il du couple lorsque l’on devient parent ? Peut-on rester soi dans le désir des hommes ? Avec humour et mordant, Emma Becker confirme son talent littéraire.
Mon avis:
J’avoue avoir pensé (en lisant la 4ème de couverture) que ce livre aborderait les thèmes de la maternité et du patriarcat qui conditionne encore et toujours la vie des femmes.
Si ces sujets sont évoqués, ils sont plutôt survolés et pas au centre du propos.
Ce récit (je ne pense pas que ce soit vraiment un roman) a été écrit par une autrice qui n’avait pas hésité à aller travailler durant des mois dans une maison close afin d’écrire un livre sur son expérience, donc j’aurais dû me douter que le sexe serait omniprésent dans ce texte-ci également.
Ce récit cru et sans fard décrit les désirs d’une femme qui n’est pas toujours sûre de savoir ce qu’elle se veut dans ses relations amoureuses.
Si on m’avait demandé alors ce que j’entendais par couple libre, j’aurais accouché de tout un tas de théories grandioses auxquelles j’avais fini par croire. Mais je les débitais sans grand entrain, à deux doigts de répondre que c’était facile de ne pas s’en vouloir quand on ne s’aimait plus. Et j’universalisais pour me donner un aplomb, je me disais que tous ces couples libres autour de nous ressentaient la même indifférence. Que c’était juste chouette de faire passer ça pour de l’anarchie. Un couple libre, c’était un couple en fin de vie – mais il y avait les enfants, n’est-ce pas, alors il fallait trouver des solutions.
L’inconduite, d’Emma Becker, page 100.
Une femme forte mais qui est dépendante du regard que les hommes lui portent.
On se perd alors dans les errances sexuelles de la narratrice et les prénoms de ses amants défilent à une telle vitesse qu’on en vient à les confondre, ce qui rend le récit un peu redondant et monotone. L’autrice ne nous épargne pas les détails de ses expériences sexuelles et cela n’apporte strictement rien à l’histoire.
La chair est triste…et j’aurais aimé que la narratrice (Emma Becker ou son double fantasmé?) se respecte plus😅 vous l’aurez compris, une lecture vraiment en demi-teinte pour moi mais j’ai toutefois apprécié l’humour et le mordant de l’autrice qui ont fait que j’ai terminé tout de même la lecture de ce livre, même si cela a été un peu laborieux.