[SP]J’ai lu: Le lac était noir de Gilles de Montmollin

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le lac était noir de l’auteur suisse Gilles de Montmollin que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions BSN Press – Okama. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  216 pages

Maison d’édition: BSN Press/Okama – collection Tenebris

Date de parution (dans cette édition): 13 mars 2024

4ème de couverture:

Romain, un jeune Français du Midi, débarque chez son ami Enzo pour des vacances en Suisse. Problème : celui- ci a disparu. À Neuchâtel, la veille au soir, avec trois autres passagers, il a embarqué sur un bateau pour Yverdon-les-Bains. Il n’y est jamais arrivé. La police avance l’hypothèse d’une explosion du moteur, mais, très vite, Romain a de bonnes raisons d’en douter.

Mon avis:

Nous allons suivre Romain, jeune Français qui décide de partir prendre quelques jours de vacances chez Enzo, un ami d’études, en Suisse, à Yverdon-les-Bains, au bord du lac de Neuchâtel. Quand Romain arrive sur place, il déchante très vite.

En effet, Enzo est porté disparu après une virée nocturne sur le lac. Il était accompagné de 3 autres personnes, dont la conseillère municipale d’Yverdon, son mari et une amie.

Cette amie est la mère de Clarisse, une jeune femme charmante qui cherche également à comprendre ce qui a bien pu arriver à sa mère et à ses compagnons. Clarisse et Romain vont faire connaissance et très vite sympathiser.

Ensemble, ils vont enquêter pour comprendre ce qui a bien pu se passer au cours de cette fameuse nuit, d’autant plus que les investigations de la police sont restées vaines et le bateau introuvable. Cependant, les mobiles pour faire du mal à l’une des personnes présente sur le bateau cette nuit-là se révèlent être multiples. Accident, vengeance…?

Clarisse et Romain vont rapidement se rendre compte qu’ils sont surveillés et peut-être même en danger…

Un thriller rondement mené qui se passe dans la région dans laquelle je vis et que je connais donc très bien, ce qui a donné encore plus de réalité à l’intrigue.

J’ai aimé la plume fluide de l’auteur et ses lignes de dialogues qui sonnent justes, j’avais l’impression d’entendre parler les personnages dans ma tête.

Un roman qui aborde – entre autres – la problématique de la pollution et de notre impact sur le réchauffement climatique par le biais de Clarisse qui est une fervente militante pour l’écologie et le climat.

Un roman que j’ai lu d’une seule traite tant le rythme est haletant et bien maîtrisé…jusqu’à la dernière ligne.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions BSN Press/OKAMA pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Sans raison de Marie-Christine Horn

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sans raison de l’autrice suisse Marie-Christine Horn que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions BSN Press – Okama. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  130 pages

Maison d’édition: BSN Press/Okama – collection Tenebris

Date de parution (dans cette édition): Septembre 2023

4ème de couverture:

Salvatore a été arrêté et jugé pour meurtre après avoir ouvert le feu sur une place de jeux, sans raison apparente. Ayant commis l’irréparable, il va être suivi et épaulé par le même système à la source de son acte désespéré. En parallèle, Margot, mère d’un enfant aujourd’hui adulte, doit quitter son logement pour défaut de paiement et trouve refuge dans un camping de résidents à l’année. Refusant de se plier aux règles, elle choisit de contourner ce système défectueux.
Les deux protagonistes se confronteront à leur réalité chaotique : l’un en prison, l’autre dans un camping. Arriveront-ils à trouver l’apaisement ? Les actes sans raison le sont-ils vraiment ?

Mon avis:

Dans ce roman, nous allons suivre principalement deux personnages: Salvatore, un homme qui, un jour, a pris son fusil FASS 90 (celui que les hommes peuvent garder chez eux après avoir fait l’armée en Suisse) et a tiré depuis sa fenêtre sur des enfants et leurs accompagnants sur une place de jeux. Il sera arrêté et mis en prison. 

D’un autre côté, nous allons rencontrer Margot, qui après avoir tout perdu trouve à se loger dans une caravane parquée dans un camping. La misère dans lequel elle doit vivre pourrait la faire vriller mais elle reste droite dans ses bottes, fière et combative. Elle va faire preuve d’une force de résilience sans pareille et va même être d’un grand soutien pour les autres habitants du camping. 

J’ai apprécié cette critique acerbe, lucide et sans fards du système social suisse qui plutôt que d’aider les gens dans le besoin les enfoncent encore plus dans la précarité. Il s’agit donc du récit de la descente aux enfers d’un homme que rien ne prédestinait à finir sa vie en prison et l’histoire d’une femme en quête d’une vie meilleure. Les deux ont eu de graves ennuis dans leur vie mais n’y réagissent pas de la même façon.

La prison à perpétuité n’existant pas en Suisse, il était nécessaire de penser à leur réinsertion, grâce à un programme d’upgrade en toutes matières susceptibles d’intéresser le bénéficiaire. Cours de langues, informatique, maths, quelle que soit la formation disponible en ligne, une personne en exécution de peine avait l’opportunité de la suivre et d’être salariée à cet effet selon le nombre d’heures qu’elle y consacrait. Morel regrettait souvent que ces services n’aient pas été fournis avant le délit. Peut-être ainsi les prisons ne seraient-elles pas autant surchargées. 

Sans raison, de Marie-Christine Horn, pages 80-81

J’ai été ravie de découvrir la plume de Marie-Christine Horn qui a su me toucher. L’autrice a le talent fou de rendre intéressantes les vies de tous les protagonistes, même les plus secondaires.

Le vrai danger, pourtant, naît au moment où les gens n’ont plus rien à perdre, et surtout par leur vie. 

Sans raison, de Marie-Christine Horn, page 114

Certaines personnes peuvent commettre des actes qui peuvent être considérés comme « sans raison » mais qui sont simplement le reflet de leur désespoir. Un livre qui pose des questions qui dérangent et j’avoue que cela m’a plu.

Un très beau roman qui a su me surprendre grâce à son sujet atypique et si bien traité et que j’ai quitté avec – étonnamment – le cœur empli d’espoir. 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions BSN Press/OKAMA pour l’envoi de ce SP!