[SP]J’ai lu: Chesa Seraina de Fanny Desarzens

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Chesa Seraina de l’autrice suisse Fanny Desarzens que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Chesa Seraina

Nombre de pages: 120 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 1er février 2023

4ème de couverture:

Une jeune femme se perd dans sa vingtaine. Un jour, des souvenirs lui reviennent ; ceux d’une enfance brisée par l’incendie de Chesa Seraina, sa maison. Le feu a fait disparaître la mémoire du lieu ; elle décide de reconstruire ce que les flammes ont anéanti. Remarquée grâce à son premier roman, « Galel » (Slatkine, 2022), Fanny Desarzens poursuit son chemin d’écriture avec une histoire qui dit l’importance de l’enfance et des liens familiaux, ceux dont on a hérité et ceux qu’on crée tout au long de la vie.

Mon avis:

L’écriture de Fanny Desarzens est pure, dépourvue d’artifices. Une plume brute mais excessivement belle, qui sait faire jouer la corde sensible mais qui est cependant toute en subtilité et délicatesse. 

J’avais déjà beaucoup aimé Galel (paru l’année passée il me semble) et voilà que l’autrice nous livre là encore une pépite. Le fait que la narration se fasse à la première personne du singulier nous rapproche encore plus du personnage principal en nous faisant entrer dans sa psyché. Cette histoire raconte une sorte de rite de passage à l’âge adulte.

La narratrice donc, une jeune femme dans la vingtaine qui, pour donner du sens à sa vie – et s’extirper de son quotidien qu’elle trouve étriqué et qui l’étouffe – se donne la mission de faire littéralement renaître de ses cendres la maison familiale détruite par un incendie. 

Est-ce pour revenir en enfance et retrouver le cocon tant aimé? Ou simplement s’accomplir en tant qu’adulte dans cette tâche ardue et donner un sens à son existence ? 

Elle entretient également une relation épistolaire avec son meilleur ami Jean, parti vivre au Canada où il a acheté une ferme. On ressent à travers leurs échanges qu’ils se manquent énormément, on sent également qu’il y a beaucoup de non-dits entre eux et très certainement des actes manqués. Ces deux taiseux vont finalement se raconter leur quotidien au gré de leurs lettres qui deviennent de plus en plus intimes au fil des mois qui passent.

Dans sa dernière lettre Jean me demande si je suis heureuse et à quoi ressemble ma vie. Alors j’ai réfléchi à mon monde. J’ai regardé autour de moi, partout où je pouvais, et je me suis dit qu’il était petit. Il a les limites que je lui ai données un jour. 

Chesa Seraina, de Fanny Desarzens, page 8

Les phrases sont plutôt courtes, vont droit au but. On est happés de la première à la dernière page, un peu comme en apnée. 

Un roman court mais puissant, une parenthèse enchanteresse que je ne peux que vous recommander!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Au rythme des oiseaux de Sylvie Barbalat

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Au rythme des oiseaux de Sylvie Barbalat que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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au rythme des oiseaux

Nombre de pages:  214 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection d’aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): août 2022

4ème de couverture:

Chloé parcourt l’Europe en vélo avec son rat Lazare pour échapper à son addiction à l’héroïne. Sur une île grecque, elle rencontre Daoud, un étudiant syrien chassé de son pays par la guerre. Il est en route pour l’Angleterre, où il veut poursuivre ses études. Chloé lui offre une bicyclette volée et l’aide à franchir les frontières qui le séparent de son rêve. Commence alors un long voyage vers le nord, entre nuits à la belle étoile et galères de la rue. 
Les deux jeunes épris de liberté vivent et s’aiment dans la clandestinité, jusqu’au jour, où leur passé les rattrape et leurs idéaux s’entrechoquent.

Mon avis:

Dans ce roman, où l’on suit Chloé, jeune femme volontaire qui place la liberté au-dessus de tout dans sa vie. La liberté de se déplacer où elle veut à vélo avec son rat, de manger, dormir et travailler quand elle le décide.

J’ai adoré ce personnage qui fait preuve de tellement de courage, elle pédale pour oublier ses addictions. 

Quand elle rencontre Daoud, sa résolution de tracer seule sa route vacille. Elle est touchée par cet être qui a tout perdu, cet homme qui malgré la douleur continue d’avancer et d’espérer que la situation s’améliore dans son pays (la Syrie).

Elle va  très vite se rendre compte qu’en tant que suissesse, sa vie est tout de même bien facilitée, les portes s’ouvrent d’elles-mêmes, alors que pour son compagnon, tout est plus compliqué. Ils n’ont pas les mêmes privilèges. Elle va donc avoir à cœur de l’aider, quoi qu’il lui en coûte. Ces deux solitaires vont peu à peu s’apprivoiser et s’enrichir mutuellement. 

« (…) Exprimer un sentiment est toujours une traduction. Traduire sans trahir, c’est l’art de la poésie et la magie des métaphores. Un simple « je t’aime » n’aurait pas suffi à exprimer ce que je ressentais pour Naïma, tout comme « j’ai le cœur brisé » ne reflète qu’une infime partie de mon désespoir. »

Au rythme des oiseaux de Sylvie Barbalat, page 82

On suit également la mère de Chloé, Corinne, flippée par la vie de base et hyper angoissée pour sa fille qui vit une vie de bohême sans lui donner de nouvelles. Elle a peur que celle-ci replonge dans la drogue. Cependant, même si elle est parfois maladroite dans ses propos et ses réactions envers sa fille, elle l’aime et souhaite par-dessus tout la protéger. Corinne est divorcée et s’est remise en couple avec Marc, un homme aimant et patient, qui est très proche de sa tante Yvonne, vieille dame fantasque aux dons de rebouteuse.

Tous les personnages de ce roman sont très attachants, une grande famille qu’on n’a pas envie de quitter tant on se sent bien avec eux. 

La plume de l’autrice est belle, riche, elle m’a fait voyager. 

Un roman à la fois coup de poing et coup de cœur pour moi. 

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Les larmes du lagon de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les larmes du lagon de l’auteur de polar suisse Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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les larmes du lagon

Nombre de pages: 237 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 10 novembre 2022

4ème de couverture:

Une enquête sanglante en Polynésie

L’ex-inspectrice Tanja Stojkaj s’est exilée en Polynésie française pour protéger sa mère et son fils de la mafia balkanique.
Sur un motu de Bora Bora, elle mène une vie paisible jusqu’à la découverte d’un corps près du récif corallien. La gendarmerie conclut rapidement à une attaque de requin.
Agacée par cet empressement à classer l’affaire, Tanja cède à ses anciens réflexes d’enquêtrice et découvre, derrière les eaux turquoise et les plages de sable blanc de la Perle du Pacifique, l’envers de la carte postale : trafics, pauvreté, croyances occultes, matériel militaire à l’abandon, pollution du lagon.
Au-dessus de tout cela plane l’ombre d’un mensonge : celui de la politique métropolitaine et des essais nucléaires français.Du Paradis à l’Enfer, il n’y a qu’un pas. Et un torrent de larmes

Mon avis:

Ce roman prend place en même temps que le roman Brume Rouge. On y suit donc Tanja Stojkaj qui est venue se cacher en Polynésie française avec son fils et sa mère.

Si j’avais beaucoup aimé Brume Rouge, qui se passe principalement en Suisse, avec des décors bien connus, cet opus-ci qui se déroule donc à Bora Bora m’a à certains moments un peu donné l’impression de lire une brochure touristique, je ne saurais vraiment expliquer pourquoi, peut-être le nombre de mots en polynésien utilisés.

De plus, j’ai trouvé que tout allait un peu vite (ce qui est peut-être dû également au fait que le roman ne fait que 237 pages). En effet, Tanja tombe « comme par hasard » sur morceau de corps sur l’île et bien évidemment ne peut pas s’empêcher de mener l’enquête, mettant sa mère et son fils en danger (encore une fois). Tanja comme à son habitude fonce tête baissée sans mesure le danger, ce qui est parfois pour le moins agaçant. En effet, on aurait envie qu’elle pense un peu plus à sa famille et moins à son travail, mais c’est plus fort qu’elle; l’action l’attire irrémédiablement. 

Comme d’habitude chez Nicolas Feuz, on alterne entre les chapitres qui se passent à notre époque et les chapitres relatant des faits historiques en rapport avec notre affaire. 

J’ai passé cependant un excellent moment de lecture avec ce roman qui se lit tout seul. On enchaîne les chapitres à une vitesse folle et on a juste envie d’avoir le fin mot de l’histoire. La plume est fluide et le rythme effréné nous fait oublier les quelques petits défauts que l’intrigue peut avoir.

Rien à voir avec le contenu du livre, mais j’aimerais juste prendre deux secondes pour dire que je trouve la couverture du roman vraiment splendide 🙂

Je pense néanmoins qu’il faut avoir lu Brume Rouge au préalable et les romans précédents de la série « Jensen » pour apprécier à sa juste valeur ce roman-ci.

Après avoir refermé ce livre, on ne peut avoir qu’une idée en tête: « la suite! » « la suite! »

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Une chambre à air de Naomi Cahen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une chambre à air de l’autrice suisse Naomi Cahen que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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une chambre à air

Nombre de pages: 184 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 3 novembre 2022

4ème de couverture:

« J’ai une mission, un cap en tête et pour la première fois l’impression de me promener dans le monde. » Mon projet : Londres-Lausanne à vélo et en écriture pour entreprendre le deuil de ruptures amoureuses avec deux hommes au même nom, et recréer un espace en moi où fourmillent les mots. Une histoire à la croisée entre récit de voyage, journal intime et livre illustré.. 

Mon avis:

Un livre qui se lit très vite, l’écriture est fluide, le ton plutôt humoristique même si l’autrice y aborde des thèmes pas toujours très drôles. En effet, après avoir rompu avec son compagnon, l’autrice décide de partir à Londres et de revenir en Suisse en vélo, un sacré périple pour une jeune femme qui s’est toujours définie par ses relations amoureuses, sans jamais (ou presque) se retrouver seule face à elle-même.

Ce voyage lui permettra de se réconcilier avec elle-même, de se découvrir des trésors de volonté et de courage. Mais également de se recentrer sur sa vie, ses sensations et ses envies profondes.

Je comprends que la vie est trop. Que si l’on pouvait lâcher un peu de fardeau, de responsabilité, on le ferait. Qu’il y a trop d’informations à prendre en compte, trop de demandes, trop d’idéaux à poursuivre, qui se contredisent et s’entrechoquent et qu’à vouloir tout aborder on ne largue jamais les amarres. Donc on choisit ce qu’on garde, ce qu’on fout loin. Trop de poids risquerait de nous freiner, mais un porte-bagages vide c’est de la folie en roue libre.

Une chambre à air de Naomi Cahen, page 11

Ce voyage à vélo est comme un pèlerinage et lui permet de laisser derrière elle tout le stress et les émotions négatives.

Cependant, j’ai trouvé que parfois la narratrice partait un peu dans tous les sens ce qui  m’a un peu perdue en chemin.

Un roman « feel-good » (mais pas que) qui fait réfléchir à notre façon de voir les choses et d’appréhender nos peurs pour pouvoir les dépasser. Une autrice plutôt prometteuse!

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Vladivostok Circus d’Elisa Shua Dusapin

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Vladivostok Circus de l’autrice Elisa Shua Dusapin.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Vladivostok circus

Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: Zoe Editions

Date de parution (dans cette édition): 20 août 2020

4ème de couverture:

À Vladivostok, dans l’enceinte désertée d’un cirque entre deux saisons, un trio s’entraîne à la barre russe. Nino pourrait être le fils d’Anton, à eux deux, ils font voler Anna. Ils se préparent au concours international d’Oulan-Oude, visent quatre triples sauts périlleux sans descendre de la barre. Si Anna ne fait pas confiance aux porteurs, elle tombe au risque de ne plus jamais se relever. Dans l’odeur tenace d’animaux pourtant absents, la lumière se fait toujours plus pâle, et la distance entre chacun s’amenuise à mesure que le récit accélère. Dans ce troisième roman, Elisa Shua Dusapin convoque son art du silence, de la tension et de la douceur avec des images qui nous rendent le monde plus perceptible sans pour autant en trahir le secret.

Mon avis:

C’est un roman qui se lit très vite et qui nous plonge au cœur de la vie d’un cirque et plus particulièrement d’un trio qui officie à la barre russe.

Nathalie, la narratrice, est couturière et va devoir coudre des vêtements de scène pour le fameux trio, devant s’adapter aux conditions extrêmes et dangereuses de leur métier. J’ai aimé en savoir plus sur la préparation des artistes.

Si j’ai trouvé cette incursion dans le monde du cirque plutôt intéressante, j’ai eu de la peine à m’attacher à Nathalie, jeune femme solitaire et un peu perdue. De plus, je n’ai pas vraiment compris ce qu’elle fuyait.

Je dois avouer que je ne suis pas sûre d’avoir saisi la finalité de ce livre (à la fin je me suis demandé : « tout ça pour ça? »).  J’ai cependant aimé la plume d’Elisa Shua Dusapin, que j’ai trouvée très intimiste. Elle sait retranscrire à merveille les ambiances et les non-dits.

J’ai encore dans ma pile à lire son roman primé, un hiver à Sokcho, dont le sujet, je l’espère,  me parlera davantage.

Ma note: ♥♥(♥)


[SP]J’ai lu: Qui a mangé mes enfants? de Christian Vellas

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Qui a mangé mes enfants? de l’auteur suisse Christian Vellas que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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qui a mangé mes enfants

Nombre de pages: 132 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 2016

4ème de couverture:

Qui a mangé mes enfants?
Venus de l’espace, des ogres traquent les humains pour s’en repaître, puis les élèvent en batterie. en copiant les cruelles méthodes que ceux-ci appliquaient jusqu’alors à leurs animaux de rente. Pour échapper à ce sort funeste, une partie de l’humanité se réfugie dans les profondeurs de la Terre.
 
Le dernier homme perché
La fin du monde est arrivée et, seuls rescapés, un homme, sa vieille femme et ses deux filles ont pu se réfugier dans un arbre isolé en pleine mer. Soit un mâle et deux femelles en âge de procréer. Une situation biblique, car il faut envisager de repeupler la planète… 

Mon avis:

Ce livre contient en fait deux histoires qui traitent toutes les deux du même thème, l’extinction programmée du genre humain. 

J’ai aimé découvrir la plume de Christian dans des histoires plus longues et plus développées à mon goût que dans son dernier recueil paru, Au plus profond du moins profond. Les deux histoires sont savoureuses, caustiques et ironiques à souhait. 

On sent que l’auteur veut provoquer une réaction de la part de ses lecteurs.

Dans la première histoire Qui a mangé mes enfants? on s’offusque du sort réservé aux humains mais finalement il est vrai que les animaux que nous mangeons ne sont pas souvent traités avec le respect qu’ils mériteraient. 

Cela fait donc réfléchir mais également sourire, car on retrouve encore et toujours la cupidité des êtres humains, alors même qu’ils sont en danger ils répètent en boucle les mêmes erreurs, péchant par orgueil. L’auteur (ou du moins le narrateur) est un poil moralisateur mais cela n’est pas dérangeant car il est vrai que les humains sont bourrés de défaut. 

L’homme est le seul animal qui a la fureur de vouloir progresser sans cesse.

Qui a mangé mes enfants?, de Christian Vellas, page 92.

La seconde histoire, Le dernier homme perché, parle du cruel dilemme qui se pose au dernier homme sur terre. Laisser la race humaine s’éteindre à tout jamais ou braver les interdits et consentir à faire des enfants avec ses filles (qui sont adultes), sa femme étant trop vieille pour enfanter encore. J’ai trouvé cette nouvelle plutôt drôle, tant ce dernier homme vivant se sent comme un coq dans sa bassecour. On sent le regard moqueur de l’auteur sur lui.

Bref, j’ai dévoré ce livre tant j’avais envie de connaître le fin mot de l’histoire. Ces deux « nouvelles » sont bien plus profondes qu’elles n’y paraissent au premier abord et font réfléchir, chose que j’apprécie. J’ai passé un très bon moment de lecture et me réjouis de découvrir le prochain ouvrage de Christian Vellas!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Quand meurent les éblouissement d’Anne-Frédérique Rochat

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Quand meurent les éblouissements de l’autrice Anne-Frédérique Rochat que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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quand meurent les éblouissements

Nombre de pages: 262 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 26 août 2022

4ème de couverture:

À l’âge de 15 ans, avec les encouragements de sa mère, Chiara passe un casting et décroche un rôle important au cinéma. Dès lors, un monde nouveau s’ouvre à elle. Un monde envoûtant qui répare certaines blessures, mais en ravive d’autres. Comment parvenir à un équilibre quand on a soif de reconnaissance et qu’on place son bien-être dans le regard d’autrui ? Sur les conseils de son agent, Chiara Mastrini deviendra Aure Carmin afin d’éviter la confusion avec une autre actrice au nom trop similaire. Cela suffira-t-il à la rendre irremplaçable ? Ce roman questionne la place que l’on prend et celle que l’on mérite. Ainsi que toutes les difficultés qu’engendre un succès. Surtout lorsque celui-ci est fragile…

Mon avis:

Ce livre raconte l’histoire de Chiara, jeune femme dont la mère – plus ambitieuse qu’elle –  l’inscrit à un casting pour jouer dans un film. Contre toute attente, grâce à son talent indéniable, elle est retenue pour le rôle et à partir de ce moment-là sa vie va lentement basculer. 

Avec l’arrivée d’une certaine notoriété, le regard des autres change indubitablement et plus rien ne sera pareil pour Chiara qui se voit rebaptiser Aure Carmin, creusant encore plus un fossé entre sa vie d’actrice et ce qu’elle est réellement. L’éloignement d’avec sa soeur et sa mère, salutaire au début, devient peu à peu pesant. Elle aimerait tellement retrouver un semblant de normalité.

J’ai trouvé Chiara plutôt touchante dans sa manière de s’abrutir dans l’alcool pour oublier ses soucis. Elle n’a jamais vraiment désiré être célèbre, même si elle adore jouer la comédie. Ce livre pointe du doigt les dérives du métier d’actrice. On assiste page après page à une sorte de descentes aux enfers. 

De plus, ce roman parle de la famille, de la place qu’on prend dans celle-ci.

Par  ailleurs, j’ai retrouvé dans certaines scènes un petit quelque chose du livre précédent de l’autrice,  Longues Nuits, Petits Jours que j’avoue avoir préféré à celui-ci.

Un bon roman néanmoins qui se lit avec plaisir même si le sujet m’a peut-être moins parlé.

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Mais qui a tué Marc Voltenauer? de Xavier Michel

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Mais qui a tué Marc Voltenauer? de l’auteur Xavier Michel que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. Il s’agit de son troisième ouvrage édité chez Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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mais qui a tué marc voltenauer

Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 26 août 2022

4ème de couverture:

Septembre 2019 au Livre sur les quais. Alors que la manifestation bat son plein, le roi du polar Marc Voltenauer est retrouvé mort dans le port de Morges. L’inspecteur Philibert Ramuz, célibataire bedonnant et arrière-petit-neveu de Charles Ferdinand, est chargé de l’affaire. Secondé par sa collègue Greta Palud, il jubile de pouvoir mêler son travail et sa passion pour la littérature. Au fil de l’enquête, de nombreuses personnalités du monde littéraire défilent : Nicolas Feuz, Quentin Mouron, Pascal Schouwey, Amélie Nothomb, Guillaume Rihs, Alexandre Jardin, Marie-Christine Horn… Mais qui a tué Marc Voltenauer ? Avec ce texte résolument parodique, Xavier Michel dévoile une tout autre facette de son écriture, loin de la poésie de Tu liras sur mes murs (Slatkine, 2019), loin des chansons d’Aliose

Mon avis:

J’ai trouvé l’idée de départ vraiment bien trouvée. Le Livre sur les Quais à Morges est un salon littéraire que j’aime beaucoup et le fait que l’action s’y déroule est plutôt original et bien pensé. Le fait de connaître les lieux m’ont aidée à me repérer mais si vous n’être jamais allés à Morges ne vous inquiétez pas, l’auteur a même pensé à inclure une illustration de la zone (dessinée par Benoît Schmid) à la page 75.

J’ai également apprécié le fait de connaître en grande partie les protagonistes de l’histoire, à part bien entendu les deux personnages de fictions, soit l’inspecteur Philibert Ramuz (hilarant) et sa collègue Greta Palud. Cela donnait un côté très « réel » au récit et j’avoue que parfois c’était presque un peu déroutant. 

L’écriture de Xavier Michel est fine, caustique. Le rythme est soutenu et on alterne les points de vue entre le narrateur (qu’on suppose donc être l’auteur) et l’enquête du loufoque inspecteur Ramuz. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, tous les événements s’enchaînent parfaitement, ne laissant aucun temps mort.

Honnêtement, je pense qu’il faudra que je le relise une seconde fois pour saisir tous les petits indices sur l’enquête parsemés ici et là et apprécier encore mieux toutes les tournures de phrases pour le moins drolatiques. 

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui sous couvert d’un roman policier et surtout une comédie de mœurs sur le monde littéraire. 

Savoureux!!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Vérita de Karel Gaultier

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Vérita de l’auteur Karel Gaultier que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. Il s’agit de son troisième roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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vérita

Nombre de pages: 352 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 21 juin 2022

4ème de couverture:

Il avance dans l’ombre, dissimule son identité. L’énigmatique lanceur d’alerte Vérita vient semer le trouble dans un ghetto de milliardaires au bord du Léman. Au coeur de ses révélations, un divorce entaché de meurtres et de scandales sexuels, celui de l’oligarque Youri Karatov, roi de l’acier russe. C’est le divorce le plus cher du siècle. Pour dissimuler ses avoirs, l’oligarque a investi dans une version inédite d’une célèbre toile de Picasso, « La Crucifixion ». Des trafiquants aux financiers, Vérita divulgue les manipulations et connivences autour de ce tableau pour en faire monter les enchères. Des destins basculent, des vanités sont clouées au pilori. Mais qui est Vérita? Librement inspiré de faits réels.

Mon avis:

Un roman qui m’a scotchée du début à la fin!

Bon quand j’ai lu le premier paragraphe du roman je me suis dit « euh je m’embarque dans quoi là »? car on commence directement avec une scène de sexe. Mais ensuite, même si le sexe est toujours bien présent (après tout, le sexe et l’argent dominent le monde non?) on part dans une folle histoire d’oeuvres d’art, (vraies ou fausses) de manipulation et de mafia, sur fond d’un divorce entre deux riches oligarques russes. Et pour couronner le tout, une personne qui se fait appeler Vérita, distille des informations top secrètes sur les réseaux sociaux, mettant en mauvaise posture les personnes concernées par ses révélations.

C’est un thriller palpitant et Karel Gaultier arrive à créer des retournements de situation incroyables auxquels je ne m’étais pas attendue. On sent qu’il est familier du monde de l’art et surtout de la finance ce qui apporte une crédibilité certaine à l’intrigue.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Gretel, jeune femme qui donne l’impression d’être sûre d’elle alors qu’elle est bourrée de complexe de par son poids et sa taille. J’ai aimé le regard que porte l’auteur sur elle et c’est finalement le personnage le plus touchant de l’histoire.

Les autres sont tous à la tête d’immenses fortunes et n’ont pas les mêmes problèmes que le commun des mortels. 

Bref, si vous recherchez un page-turner implacable, je ne peux que vous conseiller Vérita, c’est un très bon thriller qui va vous tenir en haleine jusqu’à la dernière page.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Un été de trop d’Isabelle Aeschlimann

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman un été de trop de l’autrice suisse Isabelle Aeschlimann que j’ai eu la chance de recevoir directement de sa part (et dédicacé en plus!). 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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un été de trop

Nombre de pages:  334 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire (pour la première édition), BOOKS ON DEMAND pour la présente réédition. 

Date de parution (dans cette édition): 20 juillet 2022 (réédition) 

4ème de couverture:

Gagnant d’un concours, Markus doit quitter femme et enfants pour aller travailler quelques mois à Berlin. Emilie, 25 ans, troque sa vie bien rangée contre un défi professionnel dans la capitale allemande. Entre les réminiscences d’un passé commun, qu’ils croyaient définitivement enterré, et la tentation piquante de la découverte, ils se laissent tous deux emporter par l’univers trépidant de la grande ville. Mais la liberté à un prix, et bientôt viendra le moment de faire un choix…

Mon avis:

J’ai tout de suite été emportée par la plume hyper fluide de l’autrice. J’ai aimé les chapitres alternant le passé et le présent, nous faisant mieux comprendre le pourquoi du comment de l’histoire. Petit à petit on arrive à reconstituer l’histoire en entier et j’ai aimé ce procédé littéraire.

Cependant, j’ai eu de la peine à m’attacher aux personnages, surtout à Markus, père de famille pour le moins torturé que j’ai trouvé un peu fade. Il se lamente beaucoup sur son sort alors qu’il n’est vraiment pas le plus à plaindre dans l’histoire. J’ai trouvé Emilie beaucoup plus nuancée que Markus. J’ai beaucoup aimé les passages relatant la découverte de Berlin par Emilie, ses nouveaux collègues de travail, une nouvelle culture à appréhender… 

Mon petit regret est que les hommes sont présentés d’une manière peu reluisante,  ils sont forcément avides de sexe et n’arrivent pas à résister à la tentation… Bon et puis il faut dire que les femmes ne sont pas en reste car les personnages féminins sont plutôt peu farouches. Ces passages m’ont un peu interpellée car les femmes du roman donnaient un peu l’impression que sans homme elles ne pouvaient pas trouver le bonheur alors que de base ce sont des femmes de caractère qui ont l’air de s’en sortir très bien seules.

Une fois mis de côté le fait que certaines réactions des personnages ne m’ont pas vraiment convenu (j’idéalise toujours les histoires d’amour avec des couples fidèles etc.), ce roman est néanmoins très agréable à lire et m’a fait passer un bon moment, je l’ai lu très vite car j’avais toujours envie de connaître la suite. Le twist final a su me surprendre même si je l’avoue j’aurais peut-être préféré une fin un peu plus tragique.

Les passages coquins sont plutôt émoustillants car très bien écrits, sans vulgarité aucune je le précise.

J’ai beaucoup aimé le style d’écriture de l’autrice et je me réjouis d’ores et déjà de lire son prochain roman qui je l’espère sortira bientôt 🙂

Si vous êtes friands d’histoires d’amour, je pense que ce livre est fait pour vous!

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci à Isabelle Aeschlimann pour sa confiance!