J’ai lu: La protégée de Marlène Charine

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La protégée de l’autrice Marlène Charine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 289 ages

Maison d’édition: Calmann Lévy

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024

4ème de couverture:

ON L’A PROTÉGÉE, ON L’A CACHÉE. MAIS SI LE DANGER ÉTAIT EN ELLE ?

À la suite de son témoignage crucial contre son compagnon, criminel de haut vol, Maddy entre dans un programme de protection.
Elle repart à zéro, avec une nouvelle identité. Elle que la presse avait surnommée « la muse du vampire » devient professeure dans un institut pour enfants en réinsertion sociale ou présentant des troubles mentaux.
Parmi eux, Abel, un petit garçon autiste, qui prétend communiquer avec une mystérieuse « dame rouge »…

Chargé du suivi de Maddy, le commandant Theven continue de nourrir des soupçons envers sa protégée. Et si la justice avait signé un pacte avec le diable en passant un marché avec elle ?

 

Mon avis:

France, de nos jours.

Madeleine doit refaire sa vie, loin de tout, après avoir fait l’objet d’une mesure de protection des témoins. En effet, elle a témoigné contre son ancien compagnon, trafiquant et meurtrier notoire et l’a envoyé tout droit à la case prison.

Exilée dans un foyer pour enfants difficiles où elle doit jouer le rôle d’une éducatrice, elle va très vite être confrontée à des scènes étranges et pour le moins effrayantes. Un enfant normalement mutique, le petit Abel, se met soudainement à parler en sa présence, déclamant des phrases sans queue ni tête, en forme d’avertissement. Se sentant en danger, elle va mener sa propre enquête pour découvrir quel mal est à l’œuvre dans le foyer.

Madeleine est une femme complexe et torturée. Elle se sent coupable d’avoir été la compagne d’un monstre et d’éprouver encore des sentiments pour lui, malgré tout.

Cependant, au fil des pages, nous comprenons qu’elle n’est peut-être pas aussi innocente qu’elle veut bien le faire croire.

Touchée bien malgré elle par les enfants dont elle a la responsabilité, elle utilisera toute son énergie pour les protéger.

Nous allons également suivre le flic chargé de la protection des témoins, Romain Theven, qui au fil des jours commence à douter de l’innocence de Madeleine. C’est un personnage également très intéressant, dont la vie privée est impactée par cette affaire qui l’obsède et qui remet tout son travail et son intuition en question.

Un thriller subtil et haletant qui me donne envie de découvrir tous les autres livres de cette autrice prolifique! À découvrir!!

Ma note: ♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Le Capitaine sur la falaise de Francisco Arenas Farauste

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le capitaine sur la falaise de l’auteur Francisco Arenas Farauste que j’ai eu la chance de recevoir de sa part. Il s’agit du dernier tome d’une trilogie (mais chaque tome peut se lire indépendamment) sur l’illusion et les illusions.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 124 pages

Maison d’édition: 5 sens éditions

Date de parution (dans cette édition): 15 septembre 2024

4ème de couverture:

Écoutez, écoutez-moi…
 
Laissez-moi vous conter ma vie, découvrez une histoire inimaginable, comment j’ai traversé la guerre, comment j’ai rencontré l’amour. Dans ce roman, vous visiterez une île mystérieuse en Méditerranée, un territoire couvert de fleurs sauvages, survolé par des milliers d’oiseaux. Vous y ferez la connaissance d’un ange et avec moi, vous réaliserez que même lorsque toutes vos illusions semblent s’être évanouies, celles-ci ressurgissent, car le souvenir du merveilleux ne s’efface jamais. Dans l’Italie de la Deuxième Guerre mondiale, un capitaine venu du nord fait une rencontre incroyable qui bouleverse sa vie à jamais. Ce récit surprenant inspiré de faits réels vous fera franchir des portes que vous n’auriez jamais pensé traverser.
 

Mon avis:

Cet ouvrage est le 3ème et dernier tome d’un triptyque portant sur le thème de l’illusion, dont j’avais adoré les deux romans précédents soit « le comte foudroyé » et « nos plus beaux jours sont des mensonges ». ( vous trouverez mes avis sur Instagram et sur mon blog😊)

Cette fois-ci, nous allons suivre un vieil homme italien, ancien capitaine et poète, qui nous raconte sa vie mouvementée, au crépuscule de son existence.

La seconde guerre mondiale qui l’a transformé et son arrivée sur une petite île italienne, Alicudi, où il fera la connaissance de la très belle Angela, pourvue d’un don particulier et dont il tombe éperdument amoureux, au mépris de sa fiancée qui l’attend chez lui.

Ce roman narré à la première personne du singulier nous plonge dans les pensées d’un homme âgé, préoccupé par l’idée de laisser une trace de son passage sur terre. En nous parlant de son passé, il remue des souvenirs qu’on sent douloureux.

Francisco Arenas Farauste m’a encore une fois enchantée avec sa plume poétique et entraînante bien que je me sois cette fois moins identifiée au personnage principal. Cela ne m’a pas empêchée d’apprécier ce roman qui mérite d’être savouré pour en apprécier toutes les subtiles nuances et s’imprégner de l’ambiance particulière de l’histoire.

Vous savez, lorsqu’on visite une vieille maison abandonnée, on n’imagine jamais à quel point celle-ci fut confortable. A quel point le salon était luxueux. A quel point, par une chaude soirée d’août, la terrasse était agréable. Les rires d’enfants qui résonnaient si bien dans la cage d’escalier. Il en va de même pour nos proches. Nous oubliions que leurs mains furent douces, leurs bras si forts, leur esprit si vif. De toute cela, il ne demeure qu’un jardin en friche. 

Le capitaine sur la falaise, de Francisco Arenas Farause, pages 18-19.

L’auteur a un don pour tisser des intrigues fouillées en très peu de pages, ce que je trouve admirable.

Ce livre évoque les souvenirs et la nostalgie qu’ils provoquent en nous, le temps qui s’écoule inexorablement et les regrets que nous pouvons avoir. Une belle réflexion sur l’existence!

Un roman entre illusions et réalité qu’il vous faut découvrir ainsi que ses romans précédents – si ce n’est pas encore fait!😉 – qui sont tous des bijoux.

 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci à Francisco Arenas Farauste pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: La fileuse de verre de Tracy Chevalier

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La fileuse de verre de l’autrice Tracy Chevalier.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition:  Editions de la Table Ronde

Date de parution (dans cette édition): 23 mai 2024

4ème de couverture:

À Murano, le long des canaux et des ruelles, derrière les portes des ateliers, maestros et apprentis domptent le verre. Le secret de leur savoir-faire, qui ne doit jamais atteindre la terraferma, n’est pas l’affaire des femmes. Pourtant, à la mort de son père, voyant l’entreprise familiale décliner, Orsola Rosso décide de sauver sa famille de la ruine en apprenant à fabriquer des perles de verre. Un art qui ne va pas sans celui du commerce. Découvrant le ballet des marchandises dans le port de Venise, Orsola comprend qu’elle devra oeuvrer sans relâche pour atteindre la perfection et déjouer les pièges de la négociation. Et ceux de l’amour, quand Antonio, pêcheur vénitien, rejoint l’atelier Rosso… De ce côté de la lagune, le temps s’écoule différemment. Telle une pierre ricochant sur l’eau, le récit traverse, de siècle en siècle, guerres et épidémies, amours et deuils, tandis qu’Orsola façonne ses bijoux. S’ils servent déjà de monnaie d’échange sur le continent africain, ils orneront bientôt le cou d’impératrices, de Vienne à Paris, et feront un jour le bonheur des touristes de la Sérénissime. Tracy Chevalier fait le portrait d’une femme, celui d’une famille et celui d’une ville, aussi intemporelles que le sont les chefs-d’oeuvre de l’île du verre.

Mon avis:

Tracy Chevalier retrace plusieurs siècles de vie sur l’île de Murano, où les ateliers de verrerie régnaient en maîtres. Orsola Rosso provient d’une grande famille de verriers. Devant faire face aux décès accidentel de son père et à la reprise de l’atelier par son frère Marco qui peine à faire prospérer leurs affaires, Orsola se verra poussée à apprendre à fabriquer des perles afin d’aider sa famille. Un art dans lequel elle se révélera très douée.

Cependant, malgré un mariage arrangé accepté du bout des lèvres et servant les intérêts du clan Rosso, le cœur d’Orsola est déjà pris par Antonio, un ancien pêcheur qui s’est reconverti à la verrerie et officie comme apprenti dans l’atelier Rosso. Celui-ci, plus doué que son maître Marco qui le jalouse, est très rapidement relégué à des tâches subalternes et plutôt humiliantes vu son talent. Celui-ci décide alors de quitter Murano et même l’Italie… au grand désespoir d’Orsola…

Orsola n’avait jamais été amoureuse de Stefano, mais elle l’aimait. Il avait enduré leur long mariage en sachant qu’aurait préféré épouser Antonio. Cette situation aurait dû être profondément humiliante, mais il ne s’était jamais plaint. Elle ne pouvait traduire en mots la gratitude qu’elle éprouvait. 

La fileuse de verre, de Tracy Chevalier, page 418.

J’ai aimé le choix de l’autrice d’effectuer des ellipses temporelles de plus d’une centaine d’années à chaque fois , faisant à peine vieillir ses personnages, comme si vivre à Murano les préservaient du cycle normal de la vie. Même si ces sauts dans le temps sont improbables, ils nous permettent de voir l’évolution de l’atelier Rosso au cours des siècles.


Nous suivrons donc la famille Rosso de 1486 à 2019 et celle-ci devra faire face (entre autres) à la peste, aux crues dévastatrices ou encore plus récemment au Covid, devant à chaque fois relever la tête et se réinventer.

Formidable fresque historique de la vie muranaise et vénitienne, la fileuse de verre est un roman magnifique sur la passion du verre et l’amour immortel entre une femme et un homme.

Tracy Chevalier confirme encore une fois qu’elle est une conteuse hors pair et nous livre là le splendide portrait d’une femme volontaire et ambitieuse qui a su faire sa place dans un milieu presque exclusivement masculin. On sent que l’autrice est passionnée par son sujet et j’ai appris beaucoup de chose sur les verreries. Un régal! 

 

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Le trouble d’Anne-Frédérique Rochat

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le trouble de l’autrice suisse Anne-Frédérique Rochat que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 142 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024

4ème de couverture:

Armelle fabrique des prothèses oculaires en verre, dans un atelier accolé à sa maison. Un matin, alors qu’elle se promène, elle croit voir son mari traverser la rue de la Clef pour se rendre dans une impasse. Mais comment est-ce possible ? Il est censé se trouver à son travail à l’autre bout de la ville. Est-elle victime d’une hallucination ? S’agit-il d’un sosie, d’un jumeau caché ? Ou la vérité est-elle plus dérangeante ?

Mon avis:

Armelle, qui fabrique des prothèses oculaires en verre, est mariée à Léonard, un opticien. Ils semblent être heureux bien que leur quotidien soit sans surprise ni passion.

Cependant, un jour, Armelle pense avoir vu son mari dans une rue où il n’avait aucune raison de se trouver, devant être au travail.

Elle se rend d’ailleurs compte que celui-ci s’absente de plus en plus souvent et longtemps. Curieuse et un peu jalouse – mais pas tant que ça -, Armelle va commencer à l’épier.

Ce qu’elle découvrira remettra sa vie entière en question.

Armelle imagine-t-elle certaines choses, perd-elle la tête ou son mari la trompe-t-il véritablement? Mène-t-il une double vie?

Comme à son habitude, Anne-Frédérique Rochat sème des petits cailloux de doute dans notre esprit.

Je ne savais pas trop comment tout cela allait finir et j’avoue que si la fin m’a surprise, j’aurais voulu avoir peut-être quelques pages de plus pour mieux comprendre le pourquoi du comment.

Un roman qui m’a – comme son titre l’annonçait – troublée et que j’ai dévoré d’une traite, me laissant à la fin un sentiment doux amer un peu malaisant à l’image des autres ouvrages de l’autrice.

À découvrir!

Ma note: ♥♥♥(♥)

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Célèbre de Maud Ventura

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Célèbre de l’autrice Maud Ventura.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 540 pages

Maison d’édition:  L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024

4ème de couverture:

La célébrité est ma vie. Est-ce que j’étais préparée à un tel succès ? Bien sûr que oui.

Cléo grandit dans une famille dont elle déplore la banalité. Dès l’enfance, elle n’a qu’une obsession : devenir célèbre. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s’imposent à elle, arrachant chaque victoire à pleines dents, s’entaillant la cuisse à chaque échec.
À la surprise de tous, sauf d’elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses.
Bienvenue dans les coulisses de la célébrité, un monde où règnent l’artifice et l’impunité. Célèbre est le récit d’une ascension féroce, brutale et monstrueuse. Un portrait acide et brillant de notre époque. Addictif.

Mon avis:


Avec ce second roman formidablement construit (tout comme « mon mari », son premier roman),Maud Ventura confirme qu’elle est l’une des plumes les plus prometteuses du paysage littéraire français de ces dernières années.

Nous allons suivre Cléo Louvent, jeune franco-américaine qui ne rêve que d’une chose depuis sa tendre enfance: devenir célèbre et avoir le monde à ses pieds.

Déterminée à devenir chanteuse à succès, elle va mettre en place un plan d’action millimétré afin d’atteindre son but. Cependant, une fois arrivée au sommet, Cléo sera-t-elle réellement plus heureuse que lorsqu’elle n’était qu’une jeune femme anonyme qui chantait juste pour son plaisir?

La plume de Maud Ventura est mordante, cruelle et presque hypnotique. Impossible de lâcher ce roman tant Cléo, son héroïne, est à la fois détestable et repoussante de par son attitude mais également touchante au possible lorsqu’elle laisse entrevoir ses failles.

Exigeante à l’extrême envers elle-même, elle ne se pardonne aucun faux pas et n’hésite pas à se mutiler volontairement pour se punir.

Je n’avais pas vu plus loin que mon premier album, persuadée d’avoir fait le plus dur. Soudain, je pense à tous les artistes qui à travers les décenniers n’ont réalisé qu’un seul tube, à tous ces groupes dont on ne connaît qu’une seule chanson, à toutes ces chanteuses tombées dans les oubliettes de l’Histoire. Garder ma place va être encore plus difficile que de la créer. 

Célèbre, de Maud Ventura, page 327.

Critique acerbe du star system, où les places sont chères et interchangeables, Célèbre est le portrait cruel et plutôt jouissif de l’accession au statut de célébrité d’une jeune femme ambitieuse dont l’envie d’être connue et de laisser une trace vire à l’obsession malsaine.


Comme dans« mon mari », l’autrice a su me retourner le cerveau avec une fin étonnante et inattendue. 

Un roman jubilatoire, une vraie réussite!

 

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Plus grands que le monde de Meredith Hall

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Plus grands que le monde de l’autrice Meredith Hall.

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Nombre de pages: 365 pages

Maison d’édition:  Philippe Rey

Date de parution (dans cette édition): 1er février 2024

4ème de couverture:

Premier roman envoûtant, une exploration de la famille comme lieu d’apprentissage vers la rédemption.

Lorsque Doris et Tup se rencontrent dans les années 1930, l’avenir leur apparaît comme une évidence. À tout juste dix-huit ans, Doris troque ses rêves d’enseignante pour une vie d’amour et de labeur aux côtés de Tup dans la ferme laitière familiale du Maine. Là-bas, leurs journées suivent les rythmes de la terre ; un quotidien fait de joies simples, en communion avec la nature, qu’égayent bientôt trois enfants au caractère affirmé : Sonny, qui fait de sa chambre un musée consacré aux insectes uniques de la région ; Dodie, la cadette au grand cœur ; et Beston, le petit dernier, calme et dévoué. Une vie de découverte et de partage bien réglée, jusqu’au jour où survient une terrible tragédie, ébranlant à jamais les fondations familiales…
Premier roman envoûtant, Plus grands que le monde explore avec une tendresse et une compassion rares les chemins de reconstruction d’une famille endeuillée. Étendant le récit sur presque vingt ans, Meredith Hall rend compte du quotidien d’une famille américaine ordinaire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prise entre les tourments personnels et les bouleversements sociétaux. Mais c’est en dépit de tout un roman lumineux, au phrasé élégant et juste, qui jette sur l’amour – filial, parental, fraternel – une lueur neuve et habile. Bouleversant.

Mon avis:

USA, 1930.

Doris et Tup se rencontrent jeunes et fondent très vite une famille. Ils exploitent la ferme de vaches laitières dont Tup a hérité de son père et coulent des jours heureux, toujours très amoureux l’un de l’autre.

Ils ont trois enfants: Sonny, Dodie et Bester.

Cependant, un drame survient alors que leur fils aîné a 14 ans, qui viendra ébranler les fondations pourtant solides de leur relation et même de leur famille.

Un roman triste et lumineux à la fois, qui m’a fait passer par toute la palette des émotions.

L’autrice a su créer des personnages auxquels nous nous attachons immédiatement, malgré leurs défauts.

De plus, l’alternance des points de vue entre les chapitres narrés alternativement par Doris, Tup et Dodie nous permet d’entrer dans leur tête et de mieux comprendre leurs réactions.

Autrefois, je croyais au bonheur. Je n’avais pas compris que nous ne parvenons jamais totalement jusqu’à cet univers-là. Nous le visitons lors de moments miraculeux, puis nous voyageons dans d’autres univers et, si nous avons un tant soit peu de sagesse, nous refusons l’amertume ou le regret quand le bonheur s’en va. Cette sagesse-là, j’ai mis du temps à l’acquérir. J’avais imaginé des vies de bonheur pour mes enfants, des vies dépourvues de toute appréhension de chagrin. Les leur avais-je promises? J’espère que non. 

Plus grands que le monde, de Meredith Hall, pages 274-275.

 

Doris et Tup n’arrivent pas à se retrouver après le drame qui les hantera toute leur vie, se sentant coupables et n’étant plus capables de se rapprocher pour en parler et panser ensemble leurs blessures.

Un livre qui parle de deuil, d’amour, de famille et de santé mentale.

Une plume sensible qui m’a fait penser à Joyce Maynard (qui a d’ailleurs écrit la phrase d’accroche sur le bandeau de publicité du livre!). En effet, si vous avez aimé « où vivaient les gens heureux », vous adorerez « plus grands que le monde ».

Un énorme coup de cœur.

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Sur le plancher des vaches de Laurent Eltschinger

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sur le plancher des vaches de l’auteur Laurent Eltschinger. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 288 pages

Maison d’édition:  éditions Montsalvens, collection Vanil Noir, polar des terroirs

Date de parution (dans cette édition): 2022

4ème de couverture:

La deuxième enquête de l’inspecteur Jean-Bernard Brun.

Dans la commune fribourgeoise de Treyvaux (Suisse), le vieux paysan Conrad est poursuivi par la malchance. Lui qui est très attaché à ses vaches en perd trois coup sur coup. En temps normal, il n’est déjà pas facile à vivre, alors ces malheurs pourraient bien le rendre définitivement imbuvable. Dans le même temps, dans le Jura neuchâtelois, le curé du village des Verrières célèbre un troisième enterrement en dix jours. Quels liens peuvent bien rapprocher ces événements ? Si l’on mêle à tout ça l’implantation d’un parc éolien d’un côté et un projet de gravière de l’autre, on peut sans aucun doute affirmer que l’inspecteur JiBé Brun n’est pas au bout de ses peines… Décidément, cette affaire sent la beuse à plein nez !

Mon avis:

Suisse, canton de Fribourg, Treyvaux.

Il s’agit de la deuxième enquête de l’inspecteur Jean-Bernard Brun et j’ai été heureuse de retrouver ce personnage attachant de par ses réactions humaines et pondérées, son côté bon vivant ainsi que sa relation saine avec sa femme.

La police est sur les dents lorsque plusieurs vaches sont retrouvées mortes dans une ferme de Treyvaux, causant le désespoir de leur propriétaire, très attaché à ses bêtes.

En même temps, dans le canton de Neuchâtel, des vieilles dames sont retrouvées mortes à quelques jours d’intervalle.

Ces morts seraient-elles liées d’une quelconque manière?

Cette fois-ci, Jibé Brun revient bel et bien sur le plancher des vaches pour une enquête qui se veut beaucoup plus terre à terre que la précédente.

Laurent Eltschinger aborde des thèmes d’actualité ce qui donne une note d’authenticité à son histoire: les éoliennes (et leurs détracteurs), l’écologie et les magouilles dans les hautes sphères du domaine de la construction (entre autres). Ces sujets ancrent bien le roman dans la réalité de notre petite Suisse.

J’ai aimé l’humour omniprésent distillé entre les pages de ce roman et ai passé une excellent moment de lecture avec ce polar bien ficelé.

Je me réjouis d’ores et déjà de lire le troisième tome des aventures de Jibé Brun qui m’attend bien sagement dans ma pile à lire 😉

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: La branche tordue de Jeanine Cummins

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La branche tordue de l’autrice Jeanine Cummins.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 446 pages

Maison d’édition:  Philippe Rey

Date de parution (dans cette édition): 7 mai 2024

4ème de couverture:

Drame familial intergénérationnel, l’histoire éblouissante de deux mères confrontées aux affres de la maternité, l’une en temps de Grande famine de la pomme de terre en Irlande, l’autre dans le New York contemporain, par l’autrice du roman au succès international American Dirt.

Majella vient de donner naissance à son premier enfant. Malgré l’amour qu’elle porte à sa fille, elle se sent étrangère à sa nouvelle vie. Épuisée et au bord de la folie dans la maison de son enfance du Queens, elle découvre au grenier le journal oublié d’une femme dont le nom, griffonné fiévreusement sur la couverture, lui est inconnu : Ginny Doyle. Tandis que Majella se plonge tout entière dans ce mystère, c’est
son histoire familiale qui se révèle à elle. Car en 1848, pour échapper à la Grande Famine de la pomme de terre, Ginny Doyle a fui l’Irlande et s’est embarquée vers l’Amérique dans des circonstances plus que troubles.
Décidée à découvrir la vérité sur son héritage, Majella explore le passé de Ginny et se retrouve confrontée à des secrets profondément enfouis. Tandis qu’elle-même renoue avec sa propre mère, elle apprend que Ginny a dû abandonner ses quatre jeunes enfants et accepter à plein temps un travail de femme de chambre pour sauver sa famille. Que s’est-il passé durant ces terribles années de famine ? Majella est assaillie de doutes : si Ginny est bien son aïeule, est-elle à son tour génétiquement condamnée à être une mauvaise mère ?
Avec un réel talent de conteuse, Jeanine Cummins donne voix à deux générations, entre l’Irlande du milieu du XIXe siècle et le New York des années 2010. Histoire de sacrifices, de vulnérabilité et de courage devant l’adversité, La branche tordue fait le portrait bouleversant de deux femmes reliées par bien plus que le sang : par l’amour qu’elles portent à leurs enfants.

Mon avis:

New-York, de nos jours.

Majella vient de devenir mère et est obnubilée par la peur qu’il arrive quelque chose à sa fille. Alors qu’elle explore le grenier de la maison familiale où elle emménagé avec son mari, elle trouve le journal intime d’une lointaine aïeule, Ginny Doyle, dont le mari avait quitté l’Irlande et sa famille lors de la grande famine pour chercher un meilleur avenir aux USA.

Restée seule au pays avec leurs 4 enfants, Ginny va être engagée comme cuisinière et femme à tout faire dans une riche propriété, laissant sa fille aînée s’occuper de ses frères et sœurs. Ainsi, elle put leur fournir de la nourriture mais souffrit énormément de ne pas être auprès d’eux.

Un roman à tiroirs passionnant, les destins entrecroisés de 2 femmes qui ont pris leur vie en main et dont la survie et le bien-être de leurs enfants sont leur seule raison de vivre, quitte à s’oublier au passage.

« Avez-vous peur qu’il arrive quelque chose d’affreux? Vous plaisantez? Montrez-moi une jeune mère qui ne reste pas des heures d’affilée au-dessus du berceau de son bébé à se concentrer juste pour aider le petit à respirer par la seule force de sa volonté. Bien sûr que j’ai peur qu’il arrive quelque chose d’affreux. J’imagine chaque jour mille morts différentes pour ma fille. Je suis obsédée par la mortalité, par le fait qu’elle vieillisse, même aujourd’hui. » Ma voix est montée d’une octave. J’entends l’hystérie s’installer. « Elle va grandir et mourir. Mon bébé va mourir. Nous allons tous mourir. (…) »

La branche tordue, de Jeanine Cummins, page 28.

Une histoire qui aborde la mémoire génétique, ces traumas que nous portons en nous sans même en avoir conscience et qui conditionnent ce que nous devenons. Sommes-nous condamnés à répéter les erreurs des générations précédentes ?


Ce livre parle également de transmission et des rapports mère fille compliqués et de la culpabilité que ressentent les femmes de ne jamais être « assez ».

Majella souffre de ne pas se sentir comprise par sa mère et se rend compte lorsqu’elle devient mère à son tour que celle-ci lui cache bien des choses, ce qui pourrait finalement les rapprocher.

Un roman poignant et puissant dont les personnages resteront longtemps dans ma mémoire. Un coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Le combat des vierges de Laurent Eltschinger

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le combat des vierges de l’auteur Laurent Eltschinger. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 216 pages

Maison d’édition:  éditions Montsalvens, collection Vanil Noir, polar des terroirs

Date de parution (dans cette édition): juin 2021

4ème de couverture:

La première enquête de l’inspecteur Jean-Bernard Brun.

Dans la région de Posat (Suisse), les cadavres se suivent et se ressemblent en cette Semaine sainte. C’est une enquête pas très catholique qui attend Jean-Bernard Brun et sa fine équipe. En vérité, JiBé vous le dit, ça pue les crimes religieux. Et si, pour en faire toute la lumière, il fallait remonter le temps et comprendre comment ce village a pu devenir un important lieu de pèlerinage, sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle ? Ses investigations, enchevêtrées dans des événements mystérieux, pourraient bien venir perturber son esprit cartésien. Il va boire le calice jusqu’à la lie dans une énigme qui prend des airs de chemin de croix. Mais bon, comme il aime à le répéter : « Qu’importe la croyance, l’important est de croire ! » Et vous, vous y croyez ?

Mon avis:

Canton de Fribourg, Suisse, de nos jours.

Il s’agit là de la première enquête de Jean-Bernard Brun – dit « JiBé » – inspecteur à la police de sûreté de Fribourg.

Lorsqu’un cadavre est découvert au pied du barrage de Rossens, vêtu d’une étrange cape et portant un pendentif orné d’un coquillage, l’inspecteur n’a pas l’ombre d’un début de piste. Meurtre? Suicide? Le mystère s’épaissit quand d’autres corps sont retrouvés vêtus du même accoutrement, comme s’ils venaient d’une autre époque.

L’équipe de JiBé Brun comprend qu’il leur faudra creuser dans le passé religieux de la région et plus particulièrement du côté des jésuites pour trouver des pistes probantes. Tout semble toutefois les mener à Posat, un petit village en pleine campagne fribourgeoise. Secte? Extrémistes? L’inspecteur n’exclut aucune explication.

J’ai aimé que l’intrigue mêle éléments historiques avérés et faits d’actualité, ce qui donne une dimension très réaliste et palpitante au roman.

À travers sa plume riche, précise et bien documentée, Laurent Eltschinger montre son attachement à sa région natale et rend un bel hommage au terroir fribourgeois.

Un roman policier bien rythmé qui m’a tenue en haleine jusqu’à la toute fin.

Je me réjouis d’ores et déjà de lire les prochains enquêtes de Ji-Bé Brun et de son équipe et j’ai de quoi faire car à ce jour la série compte déjà 5 tomes!

Ma note: ♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Smoothie de Stéphanie Glassey

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Smoothie de l’autrice Stéphanie Glassey que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 80 pages

Maison d’édition: Okama, collection OKA’Poche – Uppercut

Date de parution (dans cette édition): 23 août 2024

4ème de couverture:

Une intellectuelle imprégnée de philosophie se trouve confrontée à un monde au positivisme imposé où règne la tyrannie de la forme physique et de la santé, et où le yoga semble réduit à une pratique hygiéniste. Face à ce nouvel environnement en inadéquation totale avec sa culture du doute et son affection pour la mélancolie, arrivera-t-elle à puiser l’équilibre nécessaire pour faire le deuil de son ancienne histoire d’amour et réapprendre à vivre ?Stéphanie Glassey nous emmène sur le chemin de la résilience face à une rupture…

Mon avis:

Après une rupture douloureuse juste après la pandémie du Covid, la narratrice, une jeune femme qui vient de terminer son doctorat en philosophie (et qui s’était un peu repliée sur elle-même durant le confinement), se rend compte que le monde a changé, la laissant sur la touche.

En effet, la pensée positive et le mantra « un corps sain dans un esprit sain » ou encore « devenez la meilleure version de vous-même » font à présent loi et sont presque devenus une religion. Tout ce dont elle s’était toujours moqué. Cependant, lorsque sa meilleure amie lui fait comprendre qu’elle devrait être moins nombrilliste et s’intéresser sincèrement aux personnes qu’il l’entourent, cela lui fait office d’électrochoc.

Décidant de changer sa manière de vivre , elle va s’inscrire à un cours de yoga, qui, – contre toute attente -, lui en apprendra plus sur elle qu’elle ne l’aurait pensé.

Nous allons tous mourir. Et il est impossible de savoir qui mourra en premier. Vais-je briser le coeur de toutes les personnes que j’aime ou vais-je devoir rester et les voir partir, les unes après les autres? Comment survit-on au décès de ceux que l’on aime le plus? Pas quand ils arrivent un par un, mais de manière générale? Toute ma famille est plus âgée que moi. Que se passe-t-il quand un point de bascule est atteint où l’on connait plus de gens morts que de gens vivants, où l’on aime plus de gens morts que de gens vivants? Et qu’est-ce qui est pire? Qu’ils meurent brutalement ou qu’il faille les accompagner, péniblement, dans de longues maladies qu’ils affrontent avec courage?

Smoothie, de Stéphanie Glassey, page 41

Un micro roman drôle et amer à la fois, qui dénonce les dérives de notre société ultra connectée aux réseaux sociaux où il vaut mieux s’afficher en tenue de sport moulante avec un smoothie à la main qu’avachie sur son canapé en pijama informe.


J’ai aimé la plume de l’autrice et ai passé un très chouette moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!