[SP]J’ai lu: Le dernier souffle du Laret de Noémie Charmoy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le dernier souffle du Laret de l’autrice Noémie Charmoy que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

le dernier souffle du laret

Nombre de pages: 256 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 1er février 2023

4ème de couverture:

9 octobre 2015. Les terres détrempées de Chesard, petit hameau broyard d’apparence ordinaire, sont le théâtre d’une macabre découverte. La journaliste Claire Alderman, originaire de la région, est retrouvée sans vie. Sa mort n’est pas le fruit du hasard, et bientôt, tous les regards se tournent vers la police. Qui a pu ôter la vie à une jeune femme talentueuse et appréciée de tous ? Esther Notari, l’une des policières en charge de l’enquête, se rend à l’évidence : un secret peut en cacher un autre, et la rédemption est parfois chose difficile à atteindre. Rongée par de vieux démons et devant composer avec son nouveau binôme, la très lisse Delphine Vaucher, Esther devra faire des choix cornéliens. L’occasion pour la femme de loi de remettre de l’ordre dans sa vie qui lui échappe.

Mon avis: 

Il s’agit du premier roman d’une autrice pour le moins prometteuse. 

Une intrigue bien ficelée et plausible, des personnages attachants, des dialogues bien léchés… nous avons là le cocktail parfait pour un bon roman divertissant.

Le roman prend place dans la Broye, région du canton de Vaud que je connais assez peu. L’autrice en fait quelques descriptions utiles à l’histoire mais sans que cela en parasite le rythme.

Le personnage principal, Esther Notari, est une policière hantée par son passé, qui fait le vide autour d’elle pour se protéger. Elle fonce souvent tête baissée, se fiant à son intuition et on sent qu’elle est souvent à fleur de peau. Delphine Vaucher, sa nouvelle coéquipière, s’en prend plein la tête à chaque fois qu’elle ouvre la bouche mais elle tient bon. C’est la force calme du duo, elle arrive à synthétiser les informations et à faire avancer l’enquête tout en  gérant l’impulsivité de sa collègue Esther. Finalement, les deux femmes sont plutôt complémentaires, malgré une flagrante incompatibilité de caractère.

La force de ce roman est surtout dans les personnages imaginés avec soin dans lesquels nous pouvons nous reconnaître. L’intrigue, bien que bien pensée, est somme toute assez simple mais c’est tout ce qui est autour qui fait que l’on n’a pas envie de lâcher ce livre avant d’avoir le fin mot de l’histoire. Il s’agit d’un roman policier taillant une part belle aux rapports humains et non d’un thriller, d’ailleurs.

Bref, j’ai passé un très bon moment de lecture et je lirai avec grand plaisir les prochaines parutions de Noémie Charmoy!

Ma note: ♥♥♥♥

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Chesa Seraina de Fanny Desarzens

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Chesa Seraina de l’autrice suisse Fanny Desarzens que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Chesa Seraina

Nombre de pages: 120 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 1er février 2023

4ème de couverture:

Une jeune femme se perd dans sa vingtaine. Un jour, des souvenirs lui reviennent ; ceux d’une enfance brisée par l’incendie de Chesa Seraina, sa maison. Le feu a fait disparaître la mémoire du lieu ; elle décide de reconstruire ce que les flammes ont anéanti. Remarquée grâce à son premier roman, « Galel » (Slatkine, 2022), Fanny Desarzens poursuit son chemin d’écriture avec une histoire qui dit l’importance de l’enfance et des liens familiaux, ceux dont on a hérité et ceux qu’on crée tout au long de la vie.

Mon avis:

L’écriture de Fanny Desarzens est pure, dépourvue d’artifices. Une plume brute mais excessivement belle, qui sait faire jouer la corde sensible mais qui est cependant toute en subtilité et délicatesse. 

J’avais déjà beaucoup aimé Galel (paru l’année passée il me semble) et voilà que l’autrice nous livre là encore une pépite. Le fait que la narration se fasse à la première personne du singulier nous rapproche encore plus du personnage principal en nous faisant entrer dans sa psyché. Cette histoire raconte une sorte de rite de passage à l’âge adulte.

La narratrice donc, une jeune femme dans la vingtaine qui, pour donner du sens à sa vie – et s’extirper de son quotidien qu’elle trouve étriqué et qui l’étouffe – se donne la mission de faire littéralement renaître de ses cendres la maison familiale détruite par un incendie. 

Est-ce pour revenir en enfance et retrouver le cocon tant aimé? Ou simplement s’accomplir en tant qu’adulte dans cette tâche ardue et donner un sens à son existence ? 

Elle entretient également une relation épistolaire avec son meilleur ami Jean, parti vivre au Canada où il a acheté une ferme. On ressent à travers leurs échanges qu’ils se manquent énormément, on sent également qu’il y a beaucoup de non-dits entre eux et très certainement des actes manqués. Ces deux taiseux vont finalement se raconter leur quotidien au gré de leurs lettres qui deviennent de plus en plus intimes au fil des mois qui passent.

Dans sa dernière lettre Jean me demande si je suis heureuse et à quoi ressemble ma vie. Alors j’ai réfléchi à mon monde. J’ai regardé autour de moi, partout où je pouvais, et je me suis dit qu’il était petit. Il a les limites que je lui ai données un jour. 

Chesa Seraina, de Fanny Desarzens, page 8

Les phrases sont plutôt courtes, vont droit au but. On est happés de la première à la dernière page, un peu comme en apnée. 

Un roman court mais puissant, une parenthèse enchanteresse que je ne peux que vous recommander!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Une chambre à air de Naomi Cahen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une chambre à air de l’autrice suisse Naomi Cahen que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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une chambre à air

Nombre de pages: 184 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 3 novembre 2022

4ème de couverture:

« J’ai une mission, un cap en tête et pour la première fois l’impression de me promener dans le monde. » Mon projet : Londres-Lausanne à vélo et en écriture pour entreprendre le deuil de ruptures amoureuses avec deux hommes au même nom, et recréer un espace en moi où fourmillent les mots. Une histoire à la croisée entre récit de voyage, journal intime et livre illustré.. 

Mon avis:

Un livre qui se lit très vite, l’écriture est fluide, le ton plutôt humoristique même si l’autrice y aborde des thèmes pas toujours très drôles. En effet, après avoir rompu avec son compagnon, l’autrice décide de partir à Londres et de revenir en Suisse en vélo, un sacré périple pour une jeune femme qui s’est toujours définie par ses relations amoureuses, sans jamais (ou presque) se retrouver seule face à elle-même.

Ce voyage lui permettra de se réconcilier avec elle-même, de se découvrir des trésors de volonté et de courage. Mais également de se recentrer sur sa vie, ses sensations et ses envies profondes.

Je comprends que la vie est trop. Que si l’on pouvait lâcher un peu de fardeau, de responsabilité, on le ferait. Qu’il y a trop d’informations à prendre en compte, trop de demandes, trop d’idéaux à poursuivre, qui se contredisent et s’entrechoquent et qu’à vouloir tout aborder on ne largue jamais les amarres. Donc on choisit ce qu’on garde, ce qu’on fout loin. Trop de poids risquerait de nous freiner, mais un porte-bagages vide c’est de la folie en roue libre.

Une chambre à air de Naomi Cahen, page 11

Ce voyage à vélo est comme un pèlerinage et lui permet de laisser derrière elle tout le stress et les émotions négatives.

Cependant, j’ai trouvé que parfois la narratrice partait un peu dans tous les sens ce qui  m’a un peu perdue en chemin.

Un roman « feel-good » (mais pas que) qui fait réfléchir à notre façon de voir les choses et d’appréhender nos peurs pour pouvoir les dépasser. Une autrice plutôt prometteuse!

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Qui a mangé mes enfants? de Christian Vellas

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Qui a mangé mes enfants? de l’auteur suisse Christian Vellas que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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qui a mangé mes enfants

Nombre de pages: 132 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 2016

4ème de couverture:

Qui a mangé mes enfants?
Venus de l’espace, des ogres traquent les humains pour s’en repaître, puis les élèvent en batterie. en copiant les cruelles méthodes que ceux-ci appliquaient jusqu’alors à leurs animaux de rente. Pour échapper à ce sort funeste, une partie de l’humanité se réfugie dans les profondeurs de la Terre.
 
Le dernier homme perché
La fin du monde est arrivée et, seuls rescapés, un homme, sa vieille femme et ses deux filles ont pu se réfugier dans un arbre isolé en pleine mer. Soit un mâle et deux femelles en âge de procréer. Une situation biblique, car il faut envisager de repeupler la planète… 

Mon avis:

Ce livre contient en fait deux histoires qui traitent toutes les deux du même thème, l’extinction programmée du genre humain. 

J’ai aimé découvrir la plume de Christian dans des histoires plus longues et plus développées à mon goût que dans son dernier recueil paru, Au plus profond du moins profond. Les deux histoires sont savoureuses, caustiques et ironiques à souhait. 

On sent que l’auteur veut provoquer une réaction de la part de ses lecteurs.

Dans la première histoire Qui a mangé mes enfants? on s’offusque du sort réservé aux humains mais finalement il est vrai que les animaux que nous mangeons ne sont pas souvent traités avec le respect qu’ils mériteraient. 

Cela fait donc réfléchir mais également sourire, car on retrouve encore et toujours la cupidité des êtres humains, alors même qu’ils sont en danger ils répètent en boucle les mêmes erreurs, péchant par orgueil. L’auteur (ou du moins le narrateur) est un poil moralisateur mais cela n’est pas dérangeant car il est vrai que les humains sont bourrés de défaut. 

L’homme est le seul animal qui a la fureur de vouloir progresser sans cesse.

Qui a mangé mes enfants?, de Christian Vellas, page 92.

La seconde histoire, Le dernier homme perché, parle du cruel dilemme qui se pose au dernier homme sur terre. Laisser la race humaine s’éteindre à tout jamais ou braver les interdits et consentir à faire des enfants avec ses filles (qui sont adultes), sa femme étant trop vieille pour enfanter encore. J’ai trouvé cette nouvelle plutôt drôle, tant ce dernier homme vivant se sent comme un coq dans sa bassecour. On sent le regard moqueur de l’auteur sur lui.

Bref, j’ai dévoré ce livre tant j’avais envie de connaître le fin mot de l’histoire. Ces deux « nouvelles » sont bien plus profondes qu’elles n’y paraissent au premier abord et font réfléchir, chose que j’apprécie. J’ai passé un très bon moment de lecture et me réjouis de découvrir le prochain ouvrage de Christian Vellas!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Quand meurent les éblouissement d’Anne-Frédérique Rochat

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Quand meurent les éblouissements de l’autrice Anne-Frédérique Rochat que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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quand meurent les éblouissements

Nombre de pages: 262 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 26 août 2022

4ème de couverture:

À l’âge de 15 ans, avec les encouragements de sa mère, Chiara passe un casting et décroche un rôle important au cinéma. Dès lors, un monde nouveau s’ouvre à elle. Un monde envoûtant qui répare certaines blessures, mais en ravive d’autres. Comment parvenir à un équilibre quand on a soif de reconnaissance et qu’on place son bien-être dans le regard d’autrui ? Sur les conseils de son agent, Chiara Mastrini deviendra Aure Carmin afin d’éviter la confusion avec une autre actrice au nom trop similaire. Cela suffira-t-il à la rendre irremplaçable ? Ce roman questionne la place que l’on prend et celle que l’on mérite. Ainsi que toutes les difficultés qu’engendre un succès. Surtout lorsque celui-ci est fragile…

Mon avis:

Ce livre raconte l’histoire de Chiara, jeune femme dont la mère – plus ambitieuse qu’elle –  l’inscrit à un casting pour jouer dans un film. Contre toute attente, grâce à son talent indéniable, elle est retenue pour le rôle et à partir de ce moment-là sa vie va lentement basculer. 

Avec l’arrivée d’une certaine notoriété, le regard des autres change indubitablement et plus rien ne sera pareil pour Chiara qui se voit rebaptiser Aure Carmin, creusant encore plus un fossé entre sa vie d’actrice et ce qu’elle est réellement. L’éloignement d’avec sa soeur et sa mère, salutaire au début, devient peu à peu pesant. Elle aimerait tellement retrouver un semblant de normalité.

J’ai trouvé Chiara plutôt touchante dans sa manière de s’abrutir dans l’alcool pour oublier ses soucis. Elle n’a jamais vraiment désiré être célèbre, même si elle adore jouer la comédie. Ce livre pointe du doigt les dérives du métier d’actrice. On assiste page après page à une sorte de descentes aux enfers. 

De plus, ce roman parle de la famille, de la place qu’on prend dans celle-ci.

Par  ailleurs, j’ai retrouvé dans certaines scènes un petit quelque chose du livre précédent de l’autrice,  Longues Nuits, Petits Jours que j’avoue avoir préféré à celui-ci.

Un bon roman néanmoins qui se lit avec plaisir même si le sujet m’a peut-être moins parlé.

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Mais qui a tué Marc Voltenauer? de Xavier Michel

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Mais qui a tué Marc Voltenauer? de l’auteur Xavier Michel que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. Il s’agit de son troisième ouvrage édité chez Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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mais qui a tué marc voltenauer

Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 26 août 2022

4ème de couverture:

Septembre 2019 au Livre sur les quais. Alors que la manifestation bat son plein, le roi du polar Marc Voltenauer est retrouvé mort dans le port de Morges. L’inspecteur Philibert Ramuz, célibataire bedonnant et arrière-petit-neveu de Charles Ferdinand, est chargé de l’affaire. Secondé par sa collègue Greta Palud, il jubile de pouvoir mêler son travail et sa passion pour la littérature. Au fil de l’enquête, de nombreuses personnalités du monde littéraire défilent : Nicolas Feuz, Quentin Mouron, Pascal Schouwey, Amélie Nothomb, Guillaume Rihs, Alexandre Jardin, Marie-Christine Horn… Mais qui a tué Marc Voltenauer ? Avec ce texte résolument parodique, Xavier Michel dévoile une tout autre facette de son écriture, loin de la poésie de Tu liras sur mes murs (Slatkine, 2019), loin des chansons d’Aliose

Mon avis:

J’ai trouvé l’idée de départ vraiment bien trouvée. Le Livre sur les Quais à Morges est un salon littéraire que j’aime beaucoup et le fait que l’action s’y déroule est plutôt original et bien pensé. Le fait de connaître les lieux m’ont aidée à me repérer mais si vous n’être jamais allés à Morges ne vous inquiétez pas, l’auteur a même pensé à inclure une illustration de la zone (dessinée par Benoît Schmid) à la page 75.

J’ai également apprécié le fait de connaître en grande partie les protagonistes de l’histoire, à part bien entendu les deux personnages de fictions, soit l’inspecteur Philibert Ramuz (hilarant) et sa collègue Greta Palud. Cela donnait un côté très « réel » au récit et j’avoue que parfois c’était presque un peu déroutant. 

L’écriture de Xavier Michel est fine, caustique. Le rythme est soutenu et on alterne les points de vue entre le narrateur (qu’on suppose donc être l’auteur) et l’enquête du loufoque inspecteur Ramuz. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, tous les événements s’enchaînent parfaitement, ne laissant aucun temps mort.

Honnêtement, je pense qu’il faudra que je le relise une seconde fois pour saisir tous les petits indices sur l’enquête parsemés ici et là et apprécier encore mieux toutes les tournures de phrases pour le moins drolatiques. 

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui sous couvert d’un roman policier et surtout une comédie de mœurs sur le monde littéraire. 

Savoureux!!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Vérita de Karel Gaultier

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Vérita de l’auteur Karel Gaultier que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. Il s’agit de son troisième roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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vérita

Nombre de pages: 352 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 21 juin 2022

4ème de couverture:

Il avance dans l’ombre, dissimule son identité. L’énigmatique lanceur d’alerte Vérita vient semer le trouble dans un ghetto de milliardaires au bord du Léman. Au coeur de ses révélations, un divorce entaché de meurtres et de scandales sexuels, celui de l’oligarque Youri Karatov, roi de l’acier russe. C’est le divorce le plus cher du siècle. Pour dissimuler ses avoirs, l’oligarque a investi dans une version inédite d’une célèbre toile de Picasso, « La Crucifixion ». Des trafiquants aux financiers, Vérita divulgue les manipulations et connivences autour de ce tableau pour en faire monter les enchères. Des destins basculent, des vanités sont clouées au pilori. Mais qui est Vérita? Librement inspiré de faits réels.

Mon avis:

Un roman qui m’a scotchée du début à la fin!

Bon quand j’ai lu le premier paragraphe du roman je me suis dit « euh je m’embarque dans quoi là »? car on commence directement avec une scène de sexe. Mais ensuite, même si le sexe est toujours bien présent (après tout, le sexe et l’argent dominent le monde non?) on part dans une folle histoire d’oeuvres d’art, (vraies ou fausses) de manipulation et de mafia, sur fond d’un divorce entre deux riches oligarques russes. Et pour couronner le tout, une personne qui se fait appeler Vérita, distille des informations top secrètes sur les réseaux sociaux, mettant en mauvaise posture les personnes concernées par ses révélations.

C’est un thriller palpitant et Karel Gaultier arrive à créer des retournements de situation incroyables auxquels je ne m’étais pas attendue. On sent qu’il est familier du monde de l’art et surtout de la finance ce qui apporte une crédibilité certaine à l’intrigue.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Gretel, jeune femme qui donne l’impression d’être sûre d’elle alors qu’elle est bourrée de complexe de par son poids et sa taille. J’ai aimé le regard que porte l’auteur sur elle et c’est finalement le personnage le plus touchant de l’histoire.

Les autres sont tous à la tête d’immenses fortunes et n’ont pas les mêmes problèmes que le commun des mortels. 

Bref, si vous recherchez un page-turner implacable, je ne peux que vous conseiller Vérita, c’est un très bon thriller qui va vous tenir en haleine jusqu’à la dernière page.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Le percussionniste d’Evelyne Rivat Métrailler

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Le percussionniste de l’autrice Evelyne Rivat Métrailler que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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le percussionniste

Nombre de pages: 144 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 1er juin 2022

4ème de couverture:

« Partir avec lui à l’aventure, seuls tous les deux. Le coffre chargé et le programme aux orties. Rouler vers l’inconnu et accueillir l’imprévu avec joie… » La complexité d’un handicap n’empêche pas la légèreté de l’existence. Evelyne Rivat Métrailler le prouve avec Le percussionniste, surnom donné à son fils Virgile. Elle nous invite à les suivre sur des chemins de traverse avec ce texte qui résonne comme une chanson pleine d’espoir.

Mon avis:

Un récit poignant, vrai, essentiel.

Evelyne Rivat Métrailler nous raconte son quotidien en tant que maman d’un enfant polyhandicapé, Virgile.

A travers ses mots, on perçoit tout l’amour qu’elle porte à son fils, son combat de tous les instants pour que sa vie soit la plus belle et la plus douce possible.

Personne ne gravira les échelons de la renommée pour avoir été la meilleure mère du monde. Aucune médaille ne garnira la poitrine généreuse de la maman qui a fait « tout juste » avec sa progéniture. 

La tyrannie du syndrome de la mère parfaite relatée en continu par les médias a engendré une génération d’angoissées de la réussite absolue. Alors qu’en réalité il y a juste un père, une mère qui avancent entre ombre et lumière et qui essaient de suivre la voie du cœur.

Le percussionniste d’Evelyne Rivat Métrailler, page 45

Elle doit faire face au regard et jugement silencieux des autres, jongler entre ses autres enfants et Virgile, qui nécessite une attention particulière et permanente. 

J’ai été extrêmement touchée par la plume de l’autrice, qui sait choisir les mots justes pour décrire des situation de son quotidien et retranscrire ses sentiments. 

Elle ne verse jamais dans le pathos et arrive toujours à trouver du positif en tout. Ce livre est un appel à la tolérance.

Une autrice à suivre de près!

Ma note: ♥♥♥♥♥


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[SP]J’ai lu: Au fond des yeux – s’observer pour mieux se connaître de Caroline Matteucci et Anne Payot

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du documentaire Au fond des yeux – s’observer pour mieux se connaître des autrices Caroline Matteucci et Anne Payot que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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au fond des yeux

Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 1er juin 2022

4ème de couverture:

Riche de plus de vingt ans d’expérience de coaching et d’observation de l’humain, Caroline Matteucci propose ici une approche à la fois bienveillante et surprenante pour aller à la rencontre de qui l’on est vraiment. Spécialiste de la lecture et de l’analyse comportementales, et consciente de la réalité non ordinaire, elle présente des pistes pour accéder à notre autorité intérieure. Formée aux techniques du profiling, elle analyse tous les signaux émis par l’humain, notamment le langage corporel et les micro-expressions, pour amener l’autre à entrer en congruence systémique, c’est-à-dire à retrouver la cohérence entre ce qu’il pense, ressent, dit et fait. Vous voulez « vibrer qui vous êtes » ? Ce livre est fait pour vous !

Mon avis:

Pour appréhender ce livre comme il se doit, il faut déjà être ouvert au fait que nous n’avons pas réponse à tout. Que l’humain recèle de mystères et que certains sont doués de pouvoirs à peine croyables. 

J’ai aimé en apprendre plus sur la méthode de Caroline Matteucci, et ses explications étaient vraiment intéressantes. Les expériences décrites et les témoignages de ses proches étaient vraiment convaincantes. 

Cependant, pour ma part, même si je crois au surnaturel, au Secrets et aux rebouteux, j’ai trouvé qu’à des moments, cela allait peut-être un peu trop loin pour moi et mon esprit peut-être trop cartésien (ou étriqué?). 

Par contre, ce livre m’a donné des pistes pour être plus attentive à mes propres émotions et ressentis afin d’être plus en phase avec moi-même, même si j’aurais souhaité que cet aspect-là soit plus développé dans le livre.

Je pense que dans le cadre de son métier de profileuse pour la police, ce don qu’a Caroline Matteucci de voir « l’essence » des gens doit être bien utile.

Un livre pour le moins étonnant et passionnant, même si je n’ai pas adhéré à tout et que je n’y ai pas tout à fait trouvé ce à quoi je m’attendais. 

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Au coeur de la démocratie suisse de Marceau Schroeter

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du documentaire Au coeur de la démocratie suisse de l’auteur suisse Marceau Schroeter que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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au coeur de la démocratie suisse

Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): mars 2022

4ème de couverture:

Plusieurs fois par année, les rues de Suisse se parent d’affiches invitant le peuple à voter Oui ou Non sur des sujets divers et variés. Mais au fond, que savons-nous vraiment de ce système ? Pour le comprendre, l’auteur raconte le voyage d’un groupe de jeunes adultes au coeur d’une journée de votation. Immergés et guidés à travers les lieux et les acteurs qui font ce système, les participants décodent, étape par étape, les différentes caractéristiques du modèle suisse : ses instruments, ses effets, son histoire et ses enjeux. L’originalité du parcours consiste à faire dialoguer continuellement la théorie avec de nombreux exemples pratiques. Les personnages soulèvent questions, préoccupations et critiques qui permettent d’aborder le sujet en profondeur et sans tabou. Pour la première fois, la démocratie suisse n’est plus traitée de manière froide et académique mais prend littéralement vie dans un récit aussi enthousiasmant que didactique. Transmettre les connaissances clés et donner l’envie de participer : voilà les vertus de cet ouvrage délibérément accessible à toutes et tous. 

Mon avis:

J’ai vraiment apprécié en savoir plus sur les mécanismes de notre système politique suisse, même si étant suissesse j’aurais déjà dû tout connaître sur le bout des doigts… Mais que nenni! Marceau Schroeter a le don pour expliquer les choses d’une manière simple et ludique. Son dynamisme et l’enthousiasme que l’on perçoit à travers ses mots font de la lecture de ce documentaire un moment très agréable. 

Grâce à ce livre, qui décortique la manière de voter du peuple suisse, on apprend en détail ce qu’est une initiative ou encore un référendum, sans s’ennuyer une seule seconde. 

Je pense que ce documentaire devrait être distribué dans les écoles tant il permet de simplifier et fluidifier la compréhension de certains thèmes pouvant être barbants s’ils ne sont pas bien abordés. 

Je suis contente que de tels livres voient le jour car ils sont vraiment utiles à la société et ne peux que recommander ce documentaire si le sujet vous intéresse. Chapeau, Monsieur Schroeter!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!