[SP]J’ai lu: Lokis (nouvelle fantastique) de Prosper Mérimée

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de la nouvelle Lokis de l’auteur Prosper Mérimée que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Presses Inverses. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  120 pages

Maison d’édition: Presses Inverses

Date de parution (dans cette édition): novembre 2023

4ème de couverture:

Philologue prussien, le professeur Wittembach se rend dans un mystérieux château dont la bibliothèque recèle de très anciens manuscrits baltes. Au cours de son séjour, il lèvera le voile sur l’identité de son hôte, le comte Szémioth, issu d’une illustre lignée. Bien que fort éduqué, celui-ci démontre quelques traits particuliers… Sa mère, raconte-t-on, a été enlevée par un ours avant de sombrer dans la folie.

Dernière nouvelle parue du vivant de l’auteur, elle est publiée le 15 septembre 1869 dans la Revue des Deux Mondes sous le titre : Le Manuscrit du Professeur Wittembach.

Mon avis:

Dans ce court texte, nous allons suivre le professeur Wittenbach qui, dans le cadre de ses recherches, souhaite consulter un ouvrage rare se trouvant entre les mains de la famille du comte Szémioth, en Lituanie.

Ce dernier se montre d’une agréable compagnie, même si certains traits de son caractère le rendent pour le moins mystérieux et inquiétant. 

Oscillant entre la folie et les légendes rurales, une nouvelle fantastique que j’ai trouvée plutôt moderne et non exempte d’humour.

J’ai été ravie de découvrir la plume de Mérimée que je ne connaissais que de nom (je savais juste qu’il avait écrit Carmen) et que j’ai trouvé très abordable, malgré le fait qu’il s’agisse de littérature dite « classique ». J’ai également été séduite par le fait que cette nouvelle ait un aspect fantastique, qui arrive à capter notre attention dès les premières pages. Je l’ai lue d’une traite.

Une nouvelle originale et bien construite, qui gagnerait à être plus connue!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Presses Inverses pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: L’art de péter de P.-Th.-N. Hurtaut

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de l’essai L’art de péter de l’auteur P.-Th.-N. Hurtaut que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Presses Inverses. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  140 pages

Maison d’édition: Presses Inverses

Date de parution (dans cette édition): novembre 2023

4ème de couverture:

Fleuron de la littérature scatologique de salon du XVIIIe siècle, L’Art de péter, de Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut paraît en 1751 à l’adresse fictive de Florent-Q, rue Pet-en-Gueule, au Soufflet, en Westphalie. Dans cet ouvrage flatulent, Hurtaut (1719-1791) parodie avec virtuosité les traités scientifiques de son temps. On découvrira ainsi toute une taxonomie des pets classifiés notamment selon leurs propriétés olfactives et auditives mais aussi grâce à de précieuses sources littéraires, à l’instar de l’aventure de Priape et les sorcières relatée par Horace. Au terme de ces pages pleines de matières, vous serez à même de distinguer un pet de demoiselle, un pet de maçon ou celui d’un géographe.

Cet écrit saugrenu, devenu, par la force des choses, un classique en la matière, attirera non seulement les scientifiques en herbe, mais sera surtout le cadeau par excellence pour dérider son hôte et apporter une touche d’à propos lors d’une invitation.

Mon avis:

L’art de péter de Pierre-Thomas-Nicolas Hurtaut est un ouvrage paru initialement en 1751 et réédité cette année par les éditions Presses Inverses.

Cet essai insolite et caustique à souhait parle en long et en large de nos vents (gracieux ou non) et j’ai trouvé cela tellement improbable comme lecture que c’en était encore plus amusant.

J’ai aimé le fait que l’auteur parle si sérieusement de son sujet, arrivant presque à nous faire croire qu’il y a de vraies études là-derrière (sans mauvais jeu de mot). C’était tellement loufoque que lors de ma lecture j’avais un sourire presque en permanence scotché sur mon visage et j’avoue que peu de livres peuvent se targuer d’avoir cet effet!

Ce livre est une satyre des traités médicaux de l’époque et j’ai apprécié et été également surprise par le second degré utilisé ici. 

Un petit livre original et irrévérencieux à faire découvrir autour de vous, pour autant que vos proches soient sensibles à ce genre d’humour bien sûr! 

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Presses Inverses pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: le couple et l’argent – Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes de Titiou Lecoq

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du documentaire Le couple et l’argent – Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes de l’autrice Titiou Lecoq. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 282 pages

Maison d’édition: L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): octobre 2022

4ème de couverture:

Les hommes sont plus riches que les femmes. Dès l’enfance, les garçons reçoivent plus d’argent de poche que les filles. Adultes,
à poste égal, les femmes sont moins bien payées que les hommes. Et le couple accentue encore les inégalités : au cours de la vie à deux, l’écart ne cesse de se creuser, sans que ni l’une ni l’autre ne s’en rende compte. Ou bien préfère l’ignorer. Chaque fois, il y a des explications et une combinaison de « bonnes raisons’ mais le tableau général est accablant. J’écris depuis des années sur les violences sexuelles, le travail domestique, l’invisibilisation des femmes.
Il était temps que je m’intéresse à ce qui est souvent plus tabou que la vie sexuelle : l’argent. « 
Avec un talent rare pour la pédagogie, Titiou Lecoq décortique les statistiques les plus récentes. Elle convoque l’historienne Michelle Perrot, des économistes, une conseillère en gestion de patrimoine, des banquières, sa mère et même des arnaqueuses. Son ton mordant fait le reste. On tourne les pages avec étonnement et parfois colère. Mais Titiou Lecoq propose aussi des solutions simples qui peuvent tout changer.

Mon avis:

J’avais lu et beaucoup apprécié l’année passée (ou l’année d’avant?) les Grandes oubliées de l’histoire que j’avais trouvé pertinent et écrit d’une manière ludique par la plume mordante de Titiou Lecoq. 

Cette fois-ci, si j’avoue que le sujet m’intéressait, c’est surtout le fait que j’ai croisé l’autrice au salon Le Livre sur les Quais à Morges, début septembre, qui m’a décidé à sauter le pas et acquérir ce nouvel essai. 

Je pense que le sujet de l’argent est dans notre monde encore plus tabou  que celui du sexe. 

On est plus enclins à parler de nos ébats (ou de leur absence) que de notre salaire.

L’argent est partout, mais on n’en parle jamais de manière frontale. Titiou Lecoq, elle, ne détourne pas les yeux. 

Elle prouve par A + B que les femmes sont désavantagées dès la plus tendre enfance. Par exemple, que souvent les garçons ont un argent de poche plus élevé. Ou encore, que les filles partent plus tôt de la maison familiale, en quête d’indépendance et de plus de liberté. Par contre, pendant ce temps, comme elles doivent payer un loyer et d’autres charges, elles ne mettent pas d’argent de côté. Les garçons, quant à eux, ont tendance à rester chez papa-maman même lorsqu’ils ont trouvé du travail, attendant de trouver une compagne pour quitter le nid familial. (ben oui faut bien que qqun fasse la lessive hein!) Et pendant ce temps, qui se fait une belle épargne ? Et oui, vous avez compris.

La dynamique du don chez les femmes est simple, on leur a assigné une mission: elles doivent s’occuper des autres. Et elles doivent le faire gratuitement. On attend d’elles une forme de sacrifice. 

Une femme qui veut protéger ses intérêts ou, pire, gagner de l’argent, est perçue comme dénaturée, puisque cela va à l’encontre de notre représentation de la féminité. Si elle ne fait plus passer les autres avant elle, elle n’est plus tout à fait une femme. 

Grosso modo, la femme féminine est forcément dépendante financièrement. 

Le couple et l’argent, de Titiou Lecoq, pages  14-15

Titiou Lecoq décortique toutes les petites choses qui, additionnées, font que les femmes sont toujours un peu perdantes. Que ce soit parce que tout ce qui est estampillé « pour femme » est plus cher ou que nous avons des besoins que les hommes n’ont pas (contraceptifs, protections périodiques,…). 

Sans parler bien entendu du moment que le couple souhaite avoir un enfant et que très souvent c’est la femme qui mets sa vie professionnelle de côté durant quelques années, creusant encore le trou de son épargne pour la retraite. 

De plus, les femmes ont tendance à dépenser leur argent dans les choses plus « futiles » mais nécessaires comme les habits et chaussures pour les enfants, les courses etc. Toutes les grosses dépenses du ménage (voiture, meubles etc) sont souvent prises en charge par les hommes (qui travaillent souvent à temps plein et qui de plus ont souvent – mais pas toujours bien sûr – un plus gros salaire), qui ont donc un avantage en cas de séparation du couple. C’est eux qui ont payé, c’est eux qui gardent. 

Bien évidemment, l’autrice fait pas mal de généralités et il faut un peu trier ses propos, mais j’ai tout de même trouvé agréable la lecture de cet essai et il m’a ouvert les yeux sur quelques uns de mes comportements vis à vis de l’argent que je vais essayer de corriger 😉 En outre, je trouve que l’autrice est une excellente conteuse, qui fait preuve d’humour et de dérision.

Un ouvrage malin et intelligent!

Ma note: ♥♥♥♥