J’ai lu: Luca de Franck Thilliez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Luca de l’auteur Franck Thilliez.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 552 pages

Maison d’édition:  Fleuve

Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2019

4ème de couverture:

 » Existe-t-il encore un jardin secret
que nous ne livrions pas aux machines ? « 


Partout, il y a la terreur.
Celle d’une jeune femme dans une chambre d’hôtel sordide, ventre loué à prix d’or pour couple en mal d’enfant, et qui s’évapore comme elle était arrivée.
Partout, il y a la terreur.
Celle d’un corps mutilé qui gît au fond d’une fosse creusée dans la forêt.
Partout, il y a la terreur.
Celle d’un homme qui connaît le jour et l’heure de sa mort.

Et puis il y a une lettre, comme un manifeste, et qui annonce le pire.
S’engage alors, pour l’équipe du commandant Sharko, une sinistre course contre la montre.
C’était écrit : l’enfer ne fait que commencer.

Mon avis:

Comme d’habitude, j’ai été ravie de retrouver Sharko et Hennebelle dans une nouvelle enquête.

Cette fois-ci, l’auteur va aborder le sujet des manipulations génétiques et de la déshumanisation de notre société entraînée par la création de l’intelligence artificielle.

Sharko se sent plus que jamais dépassé par les événements mais est bien décidé à mettre la main sur la personne qui a enlevé puis enfermé deux personnes dans des réservoirs à eau transparents, filmés en permanence et dont les images sont diffusées en direct sur internet.

Des fortes pluies entraînant des crues alarmantes viennent ajouter un aspect un peu plus apocalyptique au tableau et ne rendent pas la tâche facile aux enquêteurs qui sont soumis au bon vouloir de dame nature.

J’ai été touchée par le personnage de Nicolas, l’un des collègues de Sharko, toujours très impacté par la mort de sa compagne Camille, 4 ans auparavant et qui tente tant bien que mal de remonter la pente et de réapprendre à vivre, sans se sentir coupable d’être encore vivant.

Franck Thilliez démontre une fois encore qu’il est l’un des grands noms du thriller francophone avec une intrigue fouillée et effrayante qui nous fait réfléchir aux dérives de notre sociétés et plus particulièrement aux mouvements transhumanistes.

Bref, tout ce qu’on attend d’un thriller! J’ai adoré ce tome et me réjouis de lire  « la faille ».

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Norferville de Franck Thilliez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Norferville de l’auteur Franck Thilliez. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 456 pages

Maison d’édition: Fleuve Noir

Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2024

4ème de couverture:

Dans l’univers hostile du Grand Nord, personne ne vous entend crier.

Détective et criminologue à Lyon, Teddy Schaffran apprend que le corps de sa fille a été découvert dans une ville minière très isolée du Grand Nord québécois, Norferville. Morgane a été sauvagement mutilée, abandonnée dans la neige non loin d’une réserve autochtone. Sans réfléchir, Teddy plaque tout pour se rendre sur place, bien décidé à comprendre ce qui s’est passé.
Là-bas, Léonie Rock, une flic métisse, est mise sur l’affaire. Elle est alors contrainte de renouer avec cet endroit coupé de tout où elle est née et où, adolescente, trois inconnus l’ont violée. Un retour vers son enfer, alors que les températures frôlent les -20°C.
Ensemble, ces deux êtres éprouvés par la vie vont se démener pour trouver des réponses malgré l’inhospitalité de la nature et des hommes.

Mon avis: 

Norferville, Québec, de nos jours.
Léonie est une flic métisse mise sur le coup d’un horrible meurtre commis à Norferville, sa ville natale, où elle n’a pas remis les pieds depuis la fin de son adolescence. Tant de souvenirs vont refaire surface alors qu’elle avait tout fait pour oublier cette partie de sa vie.

Teddy est un criminologue lyonnais mais surtout il est le père de la victime. Effondré par le décès de sa fille avec laquelle il n’avait que peu de contacts, il va tout mettre en œuvre pour appuyer Léonie et son équipe dans leur enquête.

À Norferville, la situation est tendue entre les autochtones innus et les blancs qui essaient de leur imposer leur manière de vivre et qui détruisent la nature sauvage aux alentours avec leurs mines et autres exploitations invasives.

Léonie, pourtant à demi native, est elle-même confrontée au mutisme des habitants qui se montrent très méfiants à son encontre.

Ce roman très immersif nous plonge dans la solitude de ces villes du grand nord, coupées de tout et où deux cultures s’entrechoquent.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Léonie qui a essayé de se reconstruire loin de cette ville et qui se voit obligée de se confronter aux fantômes de son passé.

Une étrange impression la submergea lorsque son pied toucha ce sol craquelé après presque vingt ans d’absence. Comme si quelque chose, un piège à loup invisible, se refermait sur sa cheville. Comme si on n’échappait pas à Norferville et que, tôt ou tard, où que vous soyez, ses griffes finissaient par vous ramener à elle. 

Norferville, de Franck Thilliez, page 66.

De son côté, Teddy est un homme blessé qui reste digne et qui ne vit plus que pour rendre justice à sa fille.

Ce roman m’a fait penser quelques fois à l’excellente serie « Qannaq » de Mo Malo avec laquelle j’ai trouvé pas mal de similitudes bien que les romans soient différents.

Un excellent thriller qui aborde – en plus du racisme – également les disparitions non résolues de nombreuses femmes autochtones qui ne font pas véritablement l’objet d’enquêtes approfondies. Des victimes effacées des radars pour lesquelles personne ne s’inquiète parce qu’elles sont innus.

Une très belle surprise et un livre que j’ai trouvé plus engagé que les précédents 🙂

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: La veuve de Fiona Barton

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La veuve de l’autrice Fiona Barton. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 416 pages

Maison d’édition: Fleuve

Date de parution (dans cette édition): 12 janvier 2017

4ème de couverture:

La vie de Jane Taylor a toujours été ordinaire. Un travail sans histoire, une jolie maison, un mari attentionné, en somme tout ce dont elle pouvait rêver, ou presque. Jusqu’au jour où une petite fille disparaît et où les médias désignent Glen, son époux, comme le suspect principal. Jane devient alors l’épouse d’un criminel et les quatre années qui suivent ressemblent à une descente aux enfers. Mais aujourd’hui, Glen est mort. Ne reste que Jane, celle qui a tout subi, qui pourtant n’est jamais partie. Traquée par un policier en quête de vérité et une journaliste sans scrupules, la veuve va-t-elle enfin livrer sa version de l’histoire ?

Mon avis:

2010, UK.
Jane Taylor vient de perdre son mari Glen dans un tragique accident. Cet homme d’apparence lisse, un « Monsieur-tout-le-monde », était soupçonné d’avoir enlevé et tué une petite fille de 2 ans, Bella.

L’enfant n’ayant pas été retrouvée et l’enquête de la police se trouvant dans une impasse, il avait été relâché, mais sa vie et celle de sa femme n’ont jamais plus été la même ensuite.

Après sa mort, les journalistes se jettent sur la pauvre Jane, persuadés qu’elle en sait plus qu’elle ne veut bien en dire.

L’intérêt du roman est que chaque chapitre alterne de point de vue entre Jane (la veuve), une journaliste, un policier…. Ce qui nous permet de remettre les pièces du puzzle à leur place.

Par ailleurs, j’ai trouvé attachant le personnage de Jane, une femme brisée par son désir presque obsessionnel d’avoir des enfants et dont la confiance qu’elle avait en son conjoint s’est étiolée au fil des années.

Un polar sans grands rebondissements que j’ai trouvé un peu long à certains moments et dont la fin n’a pas vraiment su me surprendre. Pas du tout un mauvais roman mais j’en attendais peut-être trop vu le succès qu’il avait eu!

Ma note: ♥♥(♥)


J’ai lu: Sharko de Franck Thilliez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sharko de l’auteur Franck Thilliez. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 576 pages

Maison d’édition: Fleuve 

Date de parution (dans cette édition): 11 mai 2017

4ème de couverture:

Eux, c’est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics aux 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, parents de deux petits garçons.
Lucie n’a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, elle a tué un homme. Que Franck ignore pourquoi elle se trouvait là à ce moment précis importe peu : pour protéger Lucie, il a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait semble-t-il rien d’un citoyen ordinaire et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure.
Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine. Cette enquête autour du meurtre qu’à deux ils ont commis pourrait bien sonner le glas de leur intégrité, de leur équilibre, et souffler comme un château de cartes le fragile édifice qu’ils s’étaient efforcés de bâtir.

Mon avis:

Je pense que je l’ai déjà dit ici, mais lire du Franck Thilliez, c’est toujours autant satisfaisant. 

Ici nous allons suivre le couple désormais célèbre du romancier, Lucie Hennebelle et Franck Sharko, qui vont devoir improviser lorsque Lucie, va accidentellement tuer un suspect dans une affaire d’enlèvement de jeunes femmes. 

Pour protéger celle qu’il aime et ne pas mettre en péril leur vie de famille, Franck va de suite brouiller les pistes afin que ses collègues ne remontent pas jusqu’à Lucie, ce qui nous donne droit à un cours accéléré de balistique des plus intéressants.

J’ai aimé le fait que les policiers doivent réfléchir comme des tueurs pour réussir à s’en sortir, mettant à profit leurs connaissances. Cette inversion des rôles étaient vraiment trépidante et j’ai énormément stressé pour eux lors de l’avancement de l’enquête.

Ce tome est axé sur les thèmes de la peur et de la folie, des sujets récurrents chez Franck Thilliez. 

L’intrigue est rondement menée avec énormément de rebondissements et toujours en fond, cette équipe de policiers soudés malgré Sharko et Lucie qui doivent – malgré eux – jouer un double jeu pour s’en sortir – encore une fois – indemnes. J’ai retrouvé avec plaisir tous les collègues de Lucie et Franck qui sont vraiment attachants. Je suis à chaque fois très heureuse de voir comment leur vie a continué entre deux romans, l’auteur excellant dans cet exercice. 

Un roman très noir et plutôt effrayant, qui s’ouvre sur une scène difficilement oubliable… vous n’irez plus admirer les requins dans un aquarium sans avoir une pensée pour « Sharko » 😉 

Bref, vous l’aurez compris, un tome très réussi!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Le manuscrit inachevé, Il était deux fois et Labyrinthes de Franck Thilliez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’une « trilogie » de l’auteur français Franck Thilliez, Le manuscrit inachevé, Il était deux fois et Labyrinthes, le petit dernier. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 528 pages (le manuscrit inachevé); 528 pages (il était deux fois); 374 pages (labyrinthes)

Maison d’édition: Fleuve

Date de parution (dans cette édition): 3 mai 2018 (le manuscrit inachevé); 4 juin 2020 (il était deux fois); 5 mai 2022 (labyrinthes)

4ème de couverture:

Le manuscrit inachevé:

Une enquête sans corps.
Une défunte sans visage.
Un thriller sans fin.

Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin. Dans le coffre, le corps d’une femme. À la station-service où a été vu le conducteur, la vidéosurveillance est claire : l’homme n’est pas le propriétaire du véhicule.

Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L’institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète : un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu,  » L’Inspirante « , villa posée au bord des dunes de la Côte d’Opale, et le traumatisme de l’enlèvement de sa fille Sarah. L’agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire.

Dans le vent, le sable et le brouillard, une question parmi d’autres se pose : vers qui et vers quoi se tourner quand l’unique vérité est que tout vous devient étranger ?

Il était deux fois:

En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Le drame agite Sagas, petite ville au cœur des montagnes, et percute de plein fouet le père de la jeune fille, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato. Ce dernier se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu’effrénée.
Jusqu’à ce jour où ses pas le mènent à l’hôtel de la Falaise… Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, il finit par s’endormir avant d’être brusquement réveillé en pleine nuit par des impacts sourds contre sa fenêtre…
Dehors, il pleut des oiseaux morts. Et cette scène a d’autant moins de sens que Gabriel se trouve à présent au rez-de-chaussée, dans la chambre 7. Désorienté, il se rend à la réception où il apprend qu’on est en réalité en 2020 et que ça fait plus de douze ans que sa fille a disparu…

Labyrinthes:

Suivez le fil infernal

Une scène de pure folie dans un chalet. Une victime au visage réduit en bouillie à coups de tisonnier. Et une suspecte atteinte d’une étrange amnésie. Camille Nijinski, en charge de l’enquête, a besoin de comprendre cette subite perte de mémoire, mais le psychiatre avec lequel elle s’entretient a bien plus à lui apprendre. Car avant de tout oublier, sa patiente lui a confié son histoire. Une histoire longue et complexe. Sans doute la plus extraordinaire que Camille entendra de toute sa carrière…

Mon avis:

Globalement j’ai bien aimé cette trilogie et j’ai trouvé que le travail de Franck Thilliez afin de rendre le tout le plus cohérent possible assez phénoménal. 

Cependant, même si j’ai trouvé l’histoire du livre dans le livre (dans le manuscrit inachevé) super bien vu, j’ai trouvé ensuite que l’histoire se répétait un peu trop dans il était deux fois (bon d’où le titre bien entendu). 

Ensuite, Labyrinthes m’a complètement perdue au début car j’ignorais qu’il s’agissait d’une suite du manuscrit inachevé et d’il était deux fois. J’ai du donc vite lu les deux tomes précédents pour comprendre un peu mieux de quoi on parlait. Mais même là, j’ai trouvé le roman un peu trouble, même si à la fin  on comprend tout. L’auteur nous balade comme jamais pour nous faire douter du vrai et du faux. 

Bref, Franck Thilliez est passé maître pour créer des univers complets et foisonnants et des ambiances angoissantes à souhait.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Gabriel Moscato, ce père qui remue ciel et terre pour retrouver sa fille disparue. C’est le seul personnage auquel je me suis vraiment attachée.

Les romans se lisent vraiment rapidement car il n’y a aucun temps mort même si comme dit plus haut, j’ai eu une petite lassitude dans labyrinthes car les mêmes ficelles sont utilisées dans les trois tomes. Mon tome préféré est sans aucun doute il était deux fois car je pense qu’il s’agit des trois du plus abouti.

Si vous aimez les romans un peu tordus qui vont vous faire cogiter jusque tard dans la nuit, cette trilogie vraiment bien pensée est faite pour vous 🙂

Mes notes:

le manuscrit inachevé ♥♥♥(♥)

Il était deux fois ♥♥♥♥

Labyrinthes ♥♥♥(♥)


J’ai lu: Le fracas et le silence de Cory Anderson

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman le fracas et le silence de l’autrice Cory Anderson. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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le fracas et le silence

Nombre de pages:  400 pages

Maison d’édition: Fleuve

Date de parution (dans cette édition): 7 octobre 2021

4ème de couverture:

C’est l’hiver, quelque part dans l’Idaho. Le ciel est noir et il fait un froid à fendre les os.
Jack, dix-sept ans, n’a plus d’espoir, plus d’avenir, personne sur qui compter. Hormis son petit frère Matty, pour lequel il serait prêt à se sacrifier. Depuis la mort de leur mère, leurs ressources sont de plus en plus réduites. Jack n’a plus le choix : pour éviter de devoir confier son frère à un orphelinat, il doit trouver l’argent sale qui a envoyé son père en prison.

Ava a le même âge. Sa vie n’est que solitude, secret, silence. Son père, qui lui a appris à n’aimer personne, à ne faire confiance à personne, est sur les traces du même butin que Jack. Quand le chemin des deux familles se croise, Ava doit faire face à un dilemme : garder les secrets de son père ou aider les deux frères à survivre…

Mon avis:

On est d’entrée plongés au coeur de la tourmente dans ce roman avec le suicide de la mère de Jack, adolescent de 17 ans et Matty, son petit frère. C’est Jack qui fait la macabre découverte et de suite il décide de partir avec son frère afin de ne pas finir aux services sociaux, leur père étant en prison. (je ne vous spoile rien, tout ça est expliqué dans les 3 premières pages). 

On va donc suivre en particulier Jack, qui va tout mettre en oeuvre pour prendre soin de son petit frère auquel il tient le plus au monde. Il veut qu’il se sente en sécurité. Bien évidemment, tout cela serait trop facile et on corse un peu le tout avec le butin du dernier casse de son père à retrouver, butin qui bien entendu est également activement recherché par le chef de la pègre locale, qui n’est autre que le père d’Ava, une jeune femme que Jack rencontre dans son lycée et qui a envie de leur venir en aide. 

Ava est une ado tiraillée entre son envie d’aider Jack et Matty et par la même occasion de trahir son père, pour qui elle n’éprouve que peur et mépris. Elle est courageuse et débrouillarde et n’hésite pas à prendre des risques pour ses nouveaux amis. 

Jack, de son côté, est un jeune homme intelligent et malin qui a l’habitude de pourvoir aux besoin de son petit frère, sa mère étant déjà démissionnaire avec de se suicider. Il est plutôt mal à l’aise avec les filles et n’a pas l’habitude d’interagir avec elles. Il est plutôt méfiant avec Ava.

Matty, quant à lui, est une petit garçon malicieux et très optimiste, il voit toujours le bon côté des choses et s’accommode de tout, pourvu que son grand frère soit à ses côtés. Il se prend tout de suite d’affection pour Ava.

J’ai adoré l’écriture de l’autrice qui nous embarque dès les premières pages et sait nous captiver de chapitres en chapitres, alternant les points de vue des personnages et l’histoire m’a passionnée. En gros, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde car la narration est vraiment bien menée mais rétrospectivement j’ai trouvé l’histoire un poil facile (mais là je fais ma pénible).

Les personnages sont tous plutôt attachants et on a envie que tout finisse bien pour eux, ils ont déjà enduré tellement de malheur.

Apparemment ce livre est sorti simultanément au rayon adulte et au rayon young adult et je comprends pourquoi. Même s’il traite de sujets sensibles, on ne rentre jamais dans le détail des violences perpétrées par les différents personnages, ce qui fait qu’il est adapté pour les ados également. 

J’ai aimé le rythme du roman qui fait qu’on le dévore d’une traite. Je m’attendais peut-être plus à un road trip, c’est le seul point négatif pour moi mais je m’étais peut-être montée toute seule le bourrichon. 

C’est néanmoins une jolie histoire sur les liens fraternels et la force de ceux-ci dans l’adversité. Une plume plutôt poétique que j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir. 

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: 1991 de Franck Thilliez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman 1991 de l’auteur Franck Thilliez. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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1991

Nombre de pages: 504 pages

Maison d’édition: Fleuve 

Date de parution (dans cette édition): 6 mai 2021

4ème de couverture:

La première enquête de Franck Sharko !

En décembre 1991, quand Franck Sharko, tout juste sorti de l’école des inspecteurs, débarque au 36 quai des Orfèvres, on le conduit aux archives où il est chargé de reprendre l’affaire des Disparues du Sud parisien. L’état des lieux est simple : entre 1986 et 1989, trois femmes ont été enlevées, puis retrouvées dans des champs, violées et frappées de multiples coups de couteau. Depuis, malgré des centaines de convocations, de nuits blanches, de procès-verbaux, le prédateur court toujours.
Sharko consacre tout son temps à ce dossier, jusqu’à ce soir où un homme paniqué frappe à la porte du 36. Il vient d’entrer en possession d’une photo figurant une femme couchée dans un lit, les mains attachées aux montants, la tête enfoncée dans un sac. Une photo derrière laquelle a été notée une adresse, et qui va entraîner le jeune inspecteur dans une enquête qui dépassera tout ce qu’il a pu imaginer…

Mon avis:

Après avoir suivi durant des années les pérégrinations de Sharko et sa chérie Hennebelle, voici un retour aux origines avec la première enquête de Sharko qui comme son nom l’indique, se passe donc en 1991.

Ce retour en arrière est rafraîchissant car on découvre les débuts de Sharko, sa première enquête. Contrairement à plus tard, il est assez réfléchi, même s’il n’hésite pas à plonger dans l’action quand le besoin s’en fait ressentir. Je l’ai trouvé néanmoins plus cérébral dans cet opus-ci.

Nous sommes plongés dans le monde de la prestidigitation et du vaudouisme. Un univers nébuleux sur lequel Sharko n’a que peu de prises. Heureusement d’ailleurs qu’il peut compter sur ses collègues pour le sortir de situations pour le moins délicates ! Oui car bon, il est plus réfléchi que dans les enquêtes d’après mais il se fait quand même avoir comme un bleu à plusieurs reprises. 

J’ai aimé l’enquête, j’ai aimé les personnages découverts dans ce roman, l’entraide dans l’équipe de Sharko, les failles et fêlures de chacun font qu’ils sont tous intéressants. Florence en particulier m’a beaucoup touchée, faire sa place en tant que femme dans un métier dit d’hommes ça ne doit pas toujours être facile!

J’ai beaucoup aimé découvrir un Sharko plus jeune, passionné par son métier de flic. Un flic qui croit en la justice et veut faire le bien autour de lui pour rendre le monde meilleur. Il est tout juste sorti de l’école et a des principes et doit apprendre sur le terrain même s’il n’approuve pas toujours les méthodes de ses collègues plus vieux.

Un jeune homme également amoureux de sa petite amie Suzanne, qui accepte le fait qu’il se mette en danger tous les jours. J’ai bien aimé le fait qu’elle s’intéresse à son enquête et qu’elle essaie de se renseigner pour l’aider. Je n’ai pas lu train d’enfer pour ange rouge et je ne sais pas si ça explique pourquoi il n’est plus avec Suzanne (je crains le pire!) et j’avoue que les premières aventures de Sharko que j’ai lues sont assez lointaines dans ma mémoire dont je ne me rappelle plus si l’auteur fait mention d’une Suzanne ou pas :/ Même si plus tard, on retrouve un Sharko amoureux de Lucie Hennebelle, j’ai trouvé presque émouvant de découvrir l’un de ses premiers amours.

Le fait que le roman se passe en 1991 implique que les moyens pour la reconnaissance d’empreintes ou d’ADN n’étaient pas encore aussi avancés, ce qui rend toutes les procédures beaucoup plus longues et les enquêtes plus ardues voire archaïques quand on pense aux moyens qu’on a désormais. (bon ça ne résout pas tout non plus c’est clair)

Comme d’habitude, je me suis fait balader comme une débutante avec ce roman que j’ai dévoré sitôt acheté. Une jolie brique que vous ne verrez pas défiler, et c’est à ça que l’on reconnaît les bons romans 🙂 Vivement le prochain!

Ma note: ♥♥♥♥♥