J’ai lu: Norferville de Franck Thilliez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Norferville de l’auteur Franck Thilliez. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 456 pages

Maison d’édition: Fleuve Noir

Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2024

4ème de couverture:

Dans l’univers hostile du Grand Nord, personne ne vous entend crier.

Détective et criminologue à Lyon, Teddy Schaffran apprend que le corps de sa fille a été découvert dans une ville minière très isolée du Grand Nord québécois, Norferville. Morgane a été sauvagement mutilée, abandonnée dans la neige non loin d’une réserve autochtone. Sans réfléchir, Teddy plaque tout pour se rendre sur place, bien décidé à comprendre ce qui s’est passé.
Là-bas, Léonie Rock, une flic métisse, est mise sur l’affaire. Elle est alors contrainte de renouer avec cet endroit coupé de tout où elle est née et où, adolescente, trois inconnus l’ont violée. Un retour vers son enfer, alors que les températures frôlent les -20°C.
Ensemble, ces deux êtres éprouvés par la vie vont se démener pour trouver des réponses malgré l’inhospitalité de la nature et des hommes.

Mon avis: 

Norferville, Québec, de nos jours.
Léonie est une flic métisse mise sur le coup d’un horrible meurtre commis à Norferville, sa ville natale, où elle n’a pas remis les pieds depuis la fin de son adolescence. Tant de souvenirs vont refaire surface alors qu’elle avait tout fait pour oublier cette partie de sa vie.

Teddy est un criminologue lyonnais mais surtout il est le père de la victime. Effondré par le décès de sa fille avec laquelle il n’avait que peu de contacts, il va tout mettre en œuvre pour appuyer Léonie et son équipe dans leur enquête.

À Norferville, la situation est tendue entre les autochtones innus et les blancs qui essaient de leur imposer leur manière de vivre et qui détruisent la nature sauvage aux alentours avec leurs mines et autres exploitations invasives.

Léonie, pourtant à demi native, est elle-même confrontée au mutisme des habitants qui se montrent très méfiants à son encontre.

Ce roman très immersif nous plonge dans la solitude de ces villes du grand nord, coupées de tout et où deux cultures s’entrechoquent.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Léonie qui a essayé de se reconstruire loin de cette ville et qui se voit obligée de se confronter aux fantômes de son passé.

Une étrange impression la submergea lorsque son pied toucha ce sol craquelé après presque vingt ans d’absence. Comme si quelque chose, un piège à loup invisible, se refermait sur sa cheville. Comme si on n’échappait pas à Norferville et que, tôt ou tard, où que vous soyez, ses griffes finissaient par vous ramener à elle. 

Norferville, de Franck Thilliez, page 66.

De son côté, Teddy est un homme blessé qui reste digne et qui ne vit plus que pour rendre justice à sa fille.

Ce roman m’a fait penser quelques fois à l’excellente serie « Qannaq » de Mo Malo avec laquelle j’ai trouvé pas mal de similitudes bien que les romans soient différents.

Un excellent thriller qui aborde – en plus du racisme – également les disparitions non résolues de nombreuses femmes autochtones qui ne font pas véritablement l’objet d’enquêtes approfondies. Des victimes effacées des radars pour lesquelles personne ne s’inquiète parce qu’elles sont innus.

Une très belle surprise et un livre que j’ai trouvé plus engagé que les précédents 🙂

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Sharko de Franck Thilliez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sharko de l’auteur Franck Thilliez. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 576 pages

Maison d’édition: Fleuve 

Date de parution (dans cette édition): 11 mai 2017

4ème de couverture:

Eux, c’est Lucie Henebelle et Franck Sharko, flics aux 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, parents de deux petits garçons.
Lucie n’a pas eu le choix : en dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, elle a tué un homme. Que Franck ignore pourquoi elle se trouvait là à ce moment précis importe peu : pour protéger Lucie, il a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait semble-t-il rien d’un citoyen ordinaire et il a fallu lui inventer une mort à sa mesure.
Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine. Cette enquête autour du meurtre qu’à deux ils ont commis pourrait bien sonner le glas de leur intégrité, de leur équilibre, et souffler comme un château de cartes le fragile édifice qu’ils s’étaient efforcés de bâtir.

Mon avis:

Je pense que je l’ai déjà dit ici, mais lire du Franck Thilliez, c’est toujours autant satisfaisant. 

Ici nous allons suivre le couple désormais célèbre du romancier, Lucie Hennebelle et Franck Sharko, qui vont devoir improviser lorsque Lucie, va accidentellement tuer un suspect dans une affaire d’enlèvement de jeunes femmes. 

Pour protéger celle qu’il aime et ne pas mettre en péril leur vie de famille, Franck va de suite brouiller les pistes afin que ses collègues ne remontent pas jusqu’à Lucie, ce qui nous donne droit à un cours accéléré de balistique des plus intéressants.

J’ai aimé le fait que les policiers doivent réfléchir comme des tueurs pour réussir à s’en sortir, mettant à profit leurs connaissances. Cette inversion des rôles étaient vraiment trépidante et j’ai énormément stressé pour eux lors de l’avancement de l’enquête.

Ce tome est axé sur les thèmes de la peur et de la folie, des sujets récurrents chez Franck Thilliez. 

L’intrigue est rondement menée avec énormément de rebondissements et toujours en fond, cette équipe de policiers soudés malgré Sharko et Lucie qui doivent – malgré eux – jouer un double jeu pour s’en sortir – encore une fois – indemnes. J’ai retrouvé avec plaisir tous les collègues de Lucie et Franck qui sont vraiment attachants. Je suis à chaque fois très heureuse de voir comment leur vie a continué entre deux romans, l’auteur excellant dans cet exercice. 

Un roman très noir et plutôt effrayant, qui s’ouvre sur une scène difficilement oubliable… vous n’irez plus admirer les requins dans un aquarium sans avoir une pensée pour « Sharko » 😉 

Bref, vous l’aurez compris, un tome très réussi!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Le choeur des femmes de Martin Winckler

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman le choeur des femmes de l’auteur et médecin Martin Winckler. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

le choeur des femmes

Nombre de pages: 688 pages

Maison d’édition: folio

Date de parution (dans cette édition): 9 mars 2017

4ème de couverture:

Je m’appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m’oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de « Médecine de La Femme », dirigée par un barbu mal dégrossi qui n’est même pas gynécologue, mais généraliste ! S’il s’imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu’est-ce qu’il croit ? Qu’il va m’enseigner mon métier ? J’ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas – et je ne veux pas – perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu’elles pourraient m’apprendre.

Mon avis:

Je pense que pour moi il y a un avant ce livre et un après. Ce livre est à mettre entre toutes les mains, tant féminines que masculines. 

Personnellement, j’ai trouvé ce roman d’une grande richesse tant émotionnelle que par son côté documentaire.. Ce roman m’a permis de comprendre que certaines choses qui m’étaient arrivées lors de mon premier accouchement (mais qui ne se sont pas reproduites lors du second bien heureusement, et je n’entrerai pas dans les détails ici car ce n’est pas le propos de cet article) n’étaient pas « normales ».  J’ai aimé également les explications des poses de stérilets ou d’implants contraceptifs. On sent tout le savoir médical de l’auteur Martin Winckler à travers ces passages. 

J’ai aimé suivre l’interne Jean Atwood, jeune femme sûre d’elle qui pense qu’elle va perdre son temps dans le service du Docteur Franz Karma. Elle qui pense tout savoir va devoir mettre sa fierté de côté et admettre que la théorie c’est bien beau mais ça ne vaut pas la pratique, et surtout l’écoute des patientes, chose qu’elle trouve ennuyante au possible. 

J’ai adoré tous les témoignages de femmes (fictifs bien entendu) insérés au fil du roman, on en apprend plus sur les patientes du Dr Karma et j’ai trouvé ces interludes très intéressants. 

Jean évolue énormément au fil du roman. Elle qui est pleine de préjugés va vite devoir les mettre dans sa poche pour être au plus proche de ses patientes auxquelles elle va très vite s’attacher. Moi-même qui ne lui trouvait rien d’attachant au début me suis surprise à apprécier de plus en plus ce personnage plutôt froid aux premiers abords.

Le Dr Franz Karma est quant à lui un sacré personnage, drôle, humble, tellement humain. Son seul désir est que ses patientes soient en confiance et se sentent écoutées et comprises. Un gros coup de cœur pour cet homme atypique.

Toute la galerie de personnages est savoureuse, comme les autres infirmières ou Aline, l’assistante du Dr Karma. 

Ce roman m’a vraiment bouleversée et malgré ses 688 pages je l’ai dévoré en moins d’une semaine. J’ai quitté ce roman et ses personnages à regret et j’avoue avoir dû faire une pause avant de commencer un autre livre tant celui-ci m’a exaltée. J’avais l’impression que rien ne serait à la hauteur après ce livre magnifique.

Je l’ai d’ailleurs tellement aimé que je me suis acheté son adaptation en bande dessinée et j’ai hâte de me replonger dans cette chouette histoire et pourquoi pas de la faire découvrir à mon mari 🙂

Le choeur des femmes est un roman qui fait du bien, vraiment.

Une pépite. Merci Dr Winckler !

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: 1991 de Franck Thilliez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman 1991 de l’auteur Franck Thilliez. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

1991

Nombre de pages: 504 pages

Maison d’édition: Fleuve 

Date de parution (dans cette édition): 6 mai 2021

4ème de couverture:

La première enquête de Franck Sharko !

En décembre 1991, quand Franck Sharko, tout juste sorti de l’école des inspecteurs, débarque au 36 quai des Orfèvres, on le conduit aux archives où il est chargé de reprendre l’affaire des Disparues du Sud parisien. L’état des lieux est simple : entre 1986 et 1989, trois femmes ont été enlevées, puis retrouvées dans des champs, violées et frappées de multiples coups de couteau. Depuis, malgré des centaines de convocations, de nuits blanches, de procès-verbaux, le prédateur court toujours.
Sharko consacre tout son temps à ce dossier, jusqu’à ce soir où un homme paniqué frappe à la porte du 36. Il vient d’entrer en possession d’une photo figurant une femme couchée dans un lit, les mains attachées aux montants, la tête enfoncée dans un sac. Une photo derrière laquelle a été notée une adresse, et qui va entraîner le jeune inspecteur dans une enquête qui dépassera tout ce qu’il a pu imaginer…

Mon avis:

Après avoir suivi durant des années les pérégrinations de Sharko et sa chérie Hennebelle, voici un retour aux origines avec la première enquête de Sharko qui comme son nom l’indique, se passe donc en 1991.

Ce retour en arrière est rafraîchissant car on découvre les débuts de Sharko, sa première enquête. Contrairement à plus tard, il est assez réfléchi, même s’il n’hésite pas à plonger dans l’action quand le besoin s’en fait ressentir. Je l’ai trouvé néanmoins plus cérébral dans cet opus-ci.

Nous sommes plongés dans le monde de la prestidigitation et du vaudouisme. Un univers nébuleux sur lequel Sharko n’a que peu de prises. Heureusement d’ailleurs qu’il peut compter sur ses collègues pour le sortir de situations pour le moins délicates ! Oui car bon, il est plus réfléchi que dans les enquêtes d’après mais il se fait quand même avoir comme un bleu à plusieurs reprises. 

J’ai aimé l’enquête, j’ai aimé les personnages découverts dans ce roman, l’entraide dans l’équipe de Sharko, les failles et fêlures de chacun font qu’ils sont tous intéressants. Florence en particulier m’a beaucoup touchée, faire sa place en tant que femme dans un métier dit d’hommes ça ne doit pas toujours être facile!

J’ai beaucoup aimé découvrir un Sharko plus jeune, passionné par son métier de flic. Un flic qui croit en la justice et veut faire le bien autour de lui pour rendre le monde meilleur. Il est tout juste sorti de l’école et a des principes et doit apprendre sur le terrain même s’il n’approuve pas toujours les méthodes de ses collègues plus vieux.

Un jeune homme également amoureux de sa petite amie Suzanne, qui accepte le fait qu’il se mette en danger tous les jours. J’ai bien aimé le fait qu’elle s’intéresse à son enquête et qu’elle essaie de se renseigner pour l’aider. Je n’ai pas lu train d’enfer pour ange rouge et je ne sais pas si ça explique pourquoi il n’est plus avec Suzanne (je crains le pire!) et j’avoue que les premières aventures de Sharko que j’ai lues sont assez lointaines dans ma mémoire dont je ne me rappelle plus si l’auteur fait mention d’une Suzanne ou pas :/ Même si plus tard, on retrouve un Sharko amoureux de Lucie Hennebelle, j’ai trouvé presque émouvant de découvrir l’un de ses premiers amours.

Le fait que le roman se passe en 1991 implique que les moyens pour la reconnaissance d’empreintes ou d’ADN n’étaient pas encore aussi avancés, ce qui rend toutes les procédures beaucoup plus longues et les enquêtes plus ardues voire archaïques quand on pense aux moyens qu’on a désormais. (bon ça ne résout pas tout non plus c’est clair)

Comme d’habitude, je me suis fait balader comme une débutante avec ce roman que j’ai dévoré sitôt acheté. Une jolie brique que vous ne verrez pas défiler, et c’est à ça que l’on reconnaît les bons romans 🙂 Vivement le prochain!

Ma note: ♥♥♥♥♥