J’ai lu: Gallant de V.E. Schwab

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Gallant de l’autrice V.E. Schwab. Elle a écrit beaucoup de romans à succès dont la série « Shades of magic » ou le one shot « la vie invisible d’Addie Larue » et plus dernièrement la duologie « Monsters of Verity » dont je vous avais parlé l’année passée.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 376 pages

Maison d’édition: Lumen

Date de parution (dans cette édition): 10 mars 2022

4ème de couverture :

Toute chose projette une ombre, même notre monde…

Toute petite, Olivia Prior a été déposée sur les marches de l’orphelinat où elle vit désormais. Incapable de parler, elle n’en sait pas moins se faire respecter des autres pensionnaires. De sa mère, il ne lui reste plus qu’un journal intime relié de cuir, plein de dessins étranges et marqué par la folie, dont les derniers mots sont :  » Tu seras à l’abri tant que tu ne t’approcheras pas de Gallant. « 

Mais la jeune fille ne rêve que d’une chose : avoir, un jour, une famille. Alors, quand elle apprend que son oncle l’a enfin retrouvée et l’invite à venir vivre dans le domaine familial de Gallant, Olivia n’hésite pas une seule seconde. Sur place, elle ne trouve que deux domestiques et un cousin, Matthew – qui, de toute évidence, ne veut pas d’elle. Elle découvre surtout que son oncle est mort et enterré depuis plusieurs mois déjà… Elle remarque enfin que tous les habitants du manoir semblent éviter comme la peste le mur qui s’élève derrière la propriété, au milieu d’une nature luxuriante. Quel mal se dresse là, au fond de ce jardin niché au bout du monde ? Qu’est-il vraiment arrivé à la mère d’Olivia, toutes ces années plus tôt ?

Mon avis: 

Dans Gallant, nous allons suivre une jeune fille, Olivia Prior, abandonnée dès son plus jeune âge dans un orphelinat et qui un jour reçoit un courrier de son oncle qui l’invite à venir habiter chez lui dans le manoir de Gallant.

Gallant, LE fameux domaine contre lequel sa mère l’avait mise en garde dans une note dans son journal intime (qui était dans ses effets personnels lors de son arrivée à l’orphelinat)… et bien entendu, toute chose interdite est toujours plus attirante…

Ravie de rencontrer des membres de sa famille (et peut-être obtenir enfin des informations sur ses parents), Olivia va intégrer Gallant et rencontrer son cousin Matthew, dont le comportement hostile la heurte et l’intrigue énormément.

Elle va alors découvrir qu’un autre manoir existe en miroir de Gallant, une demeure où règne la désolation et la mort, menaçant le monde « normal ».

Il faut dire qu’Olivia est spéciale car elle est capable de voir et d’interagir avec les spectres et ce depuis toute petite (ce qui explique le fait qu’elle a toujours été considérée comme « bizarre » par ses anciennes camarades de chambres à l’orphelinat)…de ce fait, elle va tout mettre en œuvre, quitte à risquer sa vie, pour sauver Gallant et ses habitants de l’horreur.

En effet, elle se sent enfin à sa place dans cette demeure étrange et elle est heureuse d’avoir enfin retrouvé un semblant de famille, qui l’apprécie avec toutes ses particularités. 

La narration particulière, mêlée aux extraits du journal intime de la mère d’Olivia, nous fait découvrir peu à peu les secrets qui entourent la naissance de notre jeune héroïne et nous aide à reconstituer le puzzle de sa vie et de celle de ses parents.

Je ne sais pas comment faire pour que tu ailles mieux.

Je ne sais pas comment te faire rester.

Reste avec moi. Reste avec moi. Reste avec moi.

J’écrirais ces mots un millier de fois s’ils étaient assez puissants pour te retenir ici.

Gallant, de V.E. Schwab, page 204.

Poétique, surprenant et très original, Gallant est un one shot étonnant qui restera longtemps dans ma mémoire! Les illustrations sombres et lumineuses à la fois de Manuel Sumberac rajoutent une touche de mysticisme au roman et apportent sans aucun doute une plus-value au texte.

Par ailleurs, je salue le très beau travail éditorial de la maison d’éditions Lumen qui se donne beaucoup de peine pour nous offrir de très beaux objets livres à des prix raisonnables.

Encore une fois, l’autrice a su m’emporter dans son univers auquel j’ai cru dès les premières pages. 

Une réussite!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: la duologie « Monsters of Verity »; This savage song + Our dark duet de V.E. Schwab

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de la duologie Monsters of Verity qui comprend « This savage song » et « Our dark duet » de l’autrice V.E. Schwab. Elle a écrit beaucoup de romans à succès dont la série « Shades of magic » ou le one shot « la vie invisible d’Addie Larue ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 469 + 510  pages

Maison d’édition: Lumen

Date de parution (dans cette édition): octobre 2022 et janvier 2023

4ème de couverture (livre 1; this savage song):

La capitale de Verity étouffe, saturée de crimes toujours plus violents. Pire encore, ce mal terrible a commencé à s’incarner dans le monde réel : à chaque nouvelle horreur naît un monstre qui, à son tour, terrorise la population. D’un côté, les Corsai, qui grouillent dans le noir pour dévorer leur proie, de l’autre, les Malchai qui boivent le sang de leur victime au grand jour. Peu à peu, la résistance s’est organisée… Au nord, le cruel Callum Harker règne en maître, ne protégeant les habitants que contre rémunération. Au sud, Henry Flynn a choisi une tactique bien différente. Avec sa femme Emily, il a adopté comme ses propres enfants trois des abominations, trois Sunai – des créatures d’apparence humaine qui utilisent la musique pour dévorer l’âme de leurs adversaires.

À la demande de ses parents, August élimine donc sans broncher les monstres comme les criminels qui les ont engendrés, mais il brûle de faire plus pour libérer le monde de cette malédiction. Alors, lorsqu’il a l’occasion de surveiller d’un peu plus près Kate Harker, la fille de leur ennemi juré, il saute sur cette chance et accepte d’intégrer l’établissement huppé où elle a été envoyée, l’académie Colton. Mais la jeune fille ne tarde pas à découvrir son secret : s’il a tout d’un adolescent, il est en fait un prédateur assoiffé de vies humaines…

Elle est humaine et se rêve en monstre, lui est un monstre qui se rêve humain. Mensonges et dissimulation, dilemmes moraux d’une grande cruauté, système magique fascinant fondé sur la musique..

Mon avis: 

J’ai tout d’abord été intriguée en librairie par les objets livres car je les ai trouvé superbes et j’ai apprécié le fait que Lumen les vendent à des prix très raisonnables (17 Euros) alors qu’ils sont qualitativement exceptionnels (couverture bien rigide, découpes, etc.). 

L’autrice nous pose dès le départ le décor: une ville, Verity, où règnent en maîtres deux clans. Callum Harker, d’un côté, qui a comme « alliés » les Corsai, sortes d’ombres voraces qui ne sortent qu’à la faveur de la nuit et les Malchai, des vampires un poil plus évolués que les Corsai, qui ne vivent que pour tuer et faire souffrir. Ces deux types de créatures sont opportunistes et manipulatrices.

De l’autre côté, nous avons Henry Flynn, un homme bon qui essaie de réunifier la ville avec l’aide de Sunai, des créatures à l’apparence humaine mais qui sont terribles dès qu’elles font de la musique. Cependant, les Sunai ont comme principe de ne faucher l’âme que des pêcheurs, s’érigeant en justiciers, contrairement aux Corsai et aux Malchai. 

Kate est la fille de Harker et a été élevée dans la haine du clan Flynn. Sa mère ayant trouvé la mort dans un accident de voiture, elle va partir vivre avec son père. Si elle veut montrer à celui-ci ce dont elle est capable, elle devra réussir à percer le mystère des Sunai et pourquoi pas les détruire dans la foulée, offrant à son père un avantage indéniable. Kate est une jeune femme plutôt sûre d’elle, maniant avec brio n’importe quelle arme. 

August, quant à lui, est l’un des trois Sunai adopté par Henry Flynn, qu’il considère comme son père. C’est un jeune homme réservée qui ne rêve que d’une chose, être un vrai humain, sans porter la charge que son statut de Sunai lui confère. Il n’a pas envie d’être craint en permanence. Il sait qu’il possède un pouvoir énorme, qu’il est quasiment intuable, contrairement à ses amis qu’il voit mourir parfois lors des affrontement contre le clan Harker.

Entre Kate et August, et contre toute attente, le courant passe immédiatement. Dans leurs solitude, ils se ressemblent énormément. Quand un danger encore plus grand que la petite guerre entre ces deux clans apparaît, August va devoir faire confiance à Kate pour sauver leur ville de la dévastation.

Cette duologie sans temps mort parle des différences, de la solitude, de la dépression, du deuil. J’ai à plusieurs reprises été touchée par le mal-être d’August, qui peine à trouver sa place dans le monde des humains. Les personnages sont profonds, ont de la substance. En effet, à la fin, nous ne savons plus très bien qui sont les vrais monstres. Ceux dont c’est la nature ou les humains, qui détruisent également tout sur leur passage se croyant toujours dans leur bon droit ?

Tout l’univers créé par l’autrice est original et bien pensé, les protagonistes sont attachants et les créatures imaginées sont riches en couleurs. Le pouvoir des Sunai, terrible et magnifique à la fois, la musique, est une idée vraiment géniale et atypique. Cela donne un côté presque poétique à l’histoire.

(…) – à quoi sert ma force si tu ne me laisses pas l’utiliser?

Henry posa les mains sur ses épaules.

– A quoi servira ta force si on te perd au profit de Sloan? (…) Tu te crois peut-être invincible, mais tu ne l’es pas.

– Je n’ai pas besoin d’être invincible, répliqua August en se dégageant d’un coup d’épaule. Il me suffit d’être plus fort que tous les autres.

Our dark duet, de V.E. Schwab, page 224

Bon je ne peux pas entrer plus dans les détails de peur de trop vous en dévoiler mais sachez juste que j’ai adoré cette duologie qui évite les tropes vus et revus dans les romans classés Young Adults. J’ai bientôt 40 ans et j’ai été totalement happée par cette histoire!

Laissez-vous charmer par le violon d’August…et plongez dans l’atmosphère à la fois lugubre et enchanteresse de Monsters of Verity! 

Ma note: ♥♥♥♥♥