J’ai lu: Célèbre de Maud Ventura

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Célèbre de l’autrice Maud Ventura.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 540 pages

Maison d’édition:  L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024

4ème de couverture:

La célébrité est ma vie. Est-ce que j’étais préparée à un tel succès ? Bien sûr que oui.

Cléo grandit dans une famille dont elle déplore la banalité. Dès l’enfance, elle n’a qu’une obsession : devenir célèbre. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s’imposent à elle, arrachant chaque victoire à pleines dents, s’entaillant la cuisse à chaque échec.
À la surprise de tous, sauf d’elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses.
Bienvenue dans les coulisses de la célébrité, un monde où règnent l’artifice et l’impunité. Célèbre est le récit d’une ascension féroce, brutale et monstrueuse. Un portrait acide et brillant de notre époque. Addictif.

Mon avis:


Avec ce second roman formidablement construit (tout comme « mon mari », son premier roman),Maud Ventura confirme qu’elle est l’une des plumes les plus prometteuses du paysage littéraire français de ces dernières années.

Nous allons suivre Cléo Louvent, jeune franco-américaine qui ne rêve que d’une chose depuis sa tendre enfance: devenir célèbre et avoir le monde à ses pieds.

Déterminée à devenir chanteuse à succès, elle va mettre en place un plan d’action millimétré afin d’atteindre son but. Cependant, une fois arrivée au sommet, Cléo sera-t-elle réellement plus heureuse que lorsqu’elle n’était qu’une jeune femme anonyme qui chantait juste pour son plaisir?

La plume de Maud Ventura est mordante, cruelle et presque hypnotique. Impossible de lâcher ce roman tant Cléo, son héroïne, est à la fois détestable et repoussante de par son attitude mais également touchante au possible lorsqu’elle laisse entrevoir ses failles.

Exigeante à l’extrême envers elle-même, elle ne se pardonne aucun faux pas et n’hésite pas à se mutiler volontairement pour se punir.

Je n’avais pas vu plus loin que mon premier album, persuadée d’avoir fait le plus dur. Soudain, je pense à tous les artistes qui à travers les décenniers n’ont réalisé qu’un seul tube, à tous ces groupes dont on ne connaît qu’une seule chanson, à toutes ces chanteuses tombées dans les oubliettes de l’Histoire. Garder ma place va être encore plus difficile que de la créer. 

Célèbre, de Maud Ventura, page 327.

Critique acerbe du star system, où les places sont chères et interchangeables, Célèbre est le portrait cruel et plutôt jouissif de l’accession au statut de célébrité d’une jeune femme ambitieuse dont l’envie d’être connue et de laisser une trace vire à l’obsession malsaine.


Comme dans« mon mari », l’autrice a su me retourner le cerveau avec une fin étonnante et inattendue. 

Un roman jubilatoire, une vraie réussite!

 

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Tombée du ciel d’Alice Develey

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Tombée du ciel de l’autrice Alice Develey.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 399 pages

Maison d’édition: L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024

4ème de couverture:

Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle découvre un autre langage, un autre monde fait de blouses blanches et d’insomnies.
Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Qu’est-ce qui peut conduire un enfant à cesser de s’alimenter ? Entre ces murs où elle subit des traitements révoltants, Alice rencontre d’autres filles comme elle, tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier. Écrire devient un moyen de ne pas oublier, et surtout de résister.
Tombée du ciel est un roman d’amitié, d’adolescence et de révolte.

Mon avis:

Ce roman est une auto fiction dans laquelle l’autrice nous raconte son hospitalisation à l’âge de 14 car elle souffre d’une forme sévère d’anorexie qui met ses jours en danger.

Ce livre, écrit sous la forme d’un journal intime, relate son quotidien à l’hôpital, son rapport au corps, vampirisée par une petite voix en elle qui lui souffle qu’elle n’est jamais « assez » (mince, belle, intelligente, rayez la mention inutile).

Elle fera la rencontre d’enfants d’horizons divers, atteints de maladies différentes, qui lui feront voir la vie autrement.

Portrait sans fard d’une adolescente en souffrance, « tombée du ciel » est un roman qu’on lit comme en apnée tant il n’est pas dans l’ordre des choses qu’une enfant ait de telles pulsions de mort.

Alice se sent abandonnée par sa famille et surtout par sa mère. Leur relation a toujours été complexe, d’autant plus depuis le divorce de ses parents. Son père, quant à lui, choisit de ne pas voir le lent déclin de sa fille et se voile la face.

Souvent, on entend dire qu’on fait des enfants pour se prouver qu’on s’aime, transmettre une histoire, une famille, un sang. Mais tout ça c’est des conneries. Un enfant, c’est des fleurs sur une tombe.

Tombée du ciel, d’Alice Develey, page 262

J’ai été touchée par l’histoire de l’autrice et ai trouvé sa plume très fluide mais sa manière un peu froide et sarcastique de narrer les faits m’a parfois un peu agacée mais je pense que c’était l’effet recherché.


⚠️Attention toutefois: certaines scènes sont susceptibles d’heurter les personnes sensibles.⚠️

Un livre qui fait réfléchir sur la préciosité de la vie et l’importance d’être entouré(e)s – en tout temps – de personnes aimantes et non toxiques pour nous aider à avancer.

Un ouvrage sans tabou sur une maladie dont on parle peu.

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Une époque en or de Titiou Lecoq

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une époque en or de l’autrice Titiou Lecoq. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 393 pages

Maison d’édition: L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): 4 avril 2024

4ème de couverture:

Les aventures extraordinaires d’une famille ordinaire

Chloé Berthoul habite la ville moyenne de Gabarny avec son compagnon, sa belle-fille et son fils. Seule petite folie dans son quotidien, le lundi elle se défoule au BMA, le club des Belles-Mères anonymes. La lassitude la guette, entre deux crises d’angoisse sur le réchauffement climatique. Comment reprendre sa vie en main quand le seul espace de liberté est de changer de fournisseur d’électricité ?
Soudain tout bascule avec la révélation d’un secret de famille. Chloé va devoir jongler entre un trésor perdu, des masculinistes hargneux, un plan pour la fin du monde, une grand-mère machiavélique et un lave-vaisselle qui ne se vide pas tout seul.
Une époque en or est l’histoire d’une famille ordinaire tout à fait géniale. Un roman qui déborde de vie, d’adrénaline et de paniers de linge sale.

Mon avis:

Nous allons suivre Chloé Berthoul, 38 ans, qui a un fils de 6 ans, Raoul, et qui vit avec son chéri Greg et la fille de celui-ci, Colette, âgée de 9 ans.

Chloé est une femme et une mère bien de notre époque, qui jongle en permanence entre son activité professionnelle, les loisirs de chacun, sa charge mentale prête à la faire exploser et son anxiété face au réchauffement climatique.

On ajoute à cela une relation conflictuelle avec sa belle-fille et des secrets familiaux et nous obtenons le cocktail parfait pour un roman parfois caustique mais dont le fond bien ancré dans le réel nous fait nous attacher très rapidement à Chloé et ses proches.

Si le problème avec la famille ordinaire, c’est que vous ne pourrez jamais vous en débarrasser, le problème avec la famille recomposée, c’est qu’elle peut disparaître.

Une époque en or, de Titiou Lecoq, page 30.

De plus, l’autrice retrace les droits des femmes en France depuis le siècle dernier et aborde avec justesse les traumas trop souvent tus des rapports sexuels non consentis dans le cadre conjugal et de l’assujettissement forcé des femmes à leur mari car elles dépendaient de lui financièrement, les femmes ne pouvant même pas avoir un compte en banque à leur nom ni le droit de vote….

Devait-on pardonner à nos mères et nos grands-mères leurs blessures? La maladresse avec laquelle elles nous parlaient et peut-être pire encore la maladresse avec laquelle elles se taisaient. A peine avouaient-elles un avortement. Mais tout le reste était tenu caché. Leurs blessures ne nous les rendaient pas plus proches. Ces blessures secrètes, honteuses, bâtissaient des murs entre les femmes. Des incompréhensions, des violences qui se propageaient au-delà des générations.

Une époque en or, de Titiou Lecoq, page 227.

Avec cette fresque familiale, Titiou Lecoq, autrice féministe et engagée, signe un premier roman réussi qui aborde des sujets bien d’actualité avec la verve qu’on lui connaît et que j’apprécie particulièrement. 

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Où vont les larmes quand elles sèchent de Baptiste Beaulieu

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Où vont les larmes quand elles sèchent de l’auteur et médecin Baptiste Beaulieu, auteur que j’avais découvert avec les romans Celle qu’il attendait et toutes les histoires d’amour du monde que j’avais beaucoup aimés.

 ♥ = Bof bof, à éviter 

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 272 pages

Maison d’édition: L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): octobre 2023

4ème de couverture:

 » Médecin le jour, écrivain la nuit, Baptiste Beaulieu mêle comme personne le drame et la drôlerie.  » Le Point

Jean a trente-six ans. Il fume trop, mâche des chewing-gums à la menthe et fait ses visites de médecin de famille à vélo. Il a supprimé son numéro de portable sur ses ordonnances. Son cabinet médical n’a plus de site Internet. Il a trop de patients : jusqu’au soir, ils débordent de la salle d’attente, dans le couloir, sur le patio.
Tous les jours, Jean entend des histoires. Parfois il les lit directement sur le corps des malades. Il lui arrive de se mettre en colère. Mais il ne pleure jamais. Ses larmes sont coincées dans sa gorge. Il ne sait plus comment pleurer depuis cette nuit où il lui a manqué six minutes.

Mon avis:

Dès les premières pages, on comprend qu’il s’agit plus d’un témoignage du médecin qu’est Baptiste Beaulieu qu’un pur roman. 

En effet, le narrateur, Jean, est médecin généraliste et nous raconte son quotidien, ses peurs, ses peines. 

Son désespoir de ne pas avoir réussi à sauver un petit garçon quand il était encore urgentiste. 

Toutes les personnes qu’il a soignées ou qu’il a perdues au fil des années forment un chœur qui ne se tait jamais, qui l’accompagne chaque jour et chaque nuit de sa vie. Comment avoir encore des larmes quand tant de drames jonchent votre quotidien ? Comment trouver encore le courage de se lever tous les matins alors que le monde est empli d’injustice ?

Sans doute qu’on ne devrait jamais remettre à plus tard, parce qu’il est toujours plus tard qu’on ne le pense dans la vie.

Où vont les larmes quand elles sèchent, de Baptiste Beaulieu, page 233

J’ai reconnu certaines anecdotes que l’auteur avait déjà raconté sur Instagram, et j’ai trouvé que ce mélange de petites histoires plutôt drôles, racontées avec la gouaille habituelle de l’auteur, contrebalançaient plutôt bien les moments plus mélancoliques de ce récit.

Comme d’habitude, j’ai été sous le charme de la plume de l’auteur qui est un homme admirable de par ses prises de positions fermes et affirmées pour la cause féminine et les personnes les plus démunies. Il aborde des thèmes comme le patriarcat, la solitude, la maladie… avec une lucidité sans pareille.

Si je comprends que ce livre tenait à cœur de l’auteur car il parle de son dur et beau métier,  je me réjouis toutefois de le retrouver dans un roman plus « imaginaire » comme « celle qu’il attendait » que j’avais adoré et qui possédait une vraie trame narrative.

Ce livre-ci, complètement terre-à-terre, nous bouscule totalement car il met en évidence les défaillances des services de santé. Tout en nous sapant un peu le moral, il nous redonne également  confiance dans le genre humain.

Un roman-témoignage criant de vérité qui m’a beaucoup touchée – j’ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux – que je garderai précieusement dans ma bibliothèque. Merci Dr Beaulieu pour ce bel ouvrage.

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: le couple et l’argent – Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes de Titiou Lecoq

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du documentaire Le couple et l’argent – Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes de l’autrice Titiou Lecoq. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 282 pages

Maison d’édition: L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): octobre 2022

4ème de couverture:

Les hommes sont plus riches que les femmes. Dès l’enfance, les garçons reçoivent plus d’argent de poche que les filles. Adultes,
à poste égal, les femmes sont moins bien payées que les hommes. Et le couple accentue encore les inégalités : au cours de la vie à deux, l’écart ne cesse de se creuser, sans que ni l’une ni l’autre ne s’en rende compte. Ou bien préfère l’ignorer. Chaque fois, il y a des explications et une combinaison de « bonnes raisons’ mais le tableau général est accablant. J’écris depuis des années sur les violences sexuelles, le travail domestique, l’invisibilisation des femmes.
Il était temps que je m’intéresse à ce qui est souvent plus tabou que la vie sexuelle : l’argent. « 
Avec un talent rare pour la pédagogie, Titiou Lecoq décortique les statistiques les plus récentes. Elle convoque l’historienne Michelle Perrot, des économistes, une conseillère en gestion de patrimoine, des banquières, sa mère et même des arnaqueuses. Son ton mordant fait le reste. On tourne les pages avec étonnement et parfois colère. Mais Titiou Lecoq propose aussi des solutions simples qui peuvent tout changer.

Mon avis:

J’avais lu et beaucoup apprécié l’année passée (ou l’année d’avant?) les Grandes oubliées de l’histoire que j’avais trouvé pertinent et écrit d’une manière ludique par la plume mordante de Titiou Lecoq. 

Cette fois-ci, si j’avoue que le sujet m’intéressait, c’est surtout le fait que j’ai croisé l’autrice au salon Le Livre sur les Quais à Morges, début septembre, qui m’a décidé à sauter le pas et acquérir ce nouvel essai. 

Je pense que le sujet de l’argent est dans notre monde encore plus tabou  que celui du sexe. 

On est plus enclins à parler de nos ébats (ou de leur absence) que de notre salaire.

L’argent est partout, mais on n’en parle jamais de manière frontale. Titiou Lecoq, elle, ne détourne pas les yeux. 

Elle prouve par A + B que les femmes sont désavantagées dès la plus tendre enfance. Par exemple, que souvent les garçons ont un argent de poche plus élevé. Ou encore, que les filles partent plus tôt de la maison familiale, en quête d’indépendance et de plus de liberté. Par contre, pendant ce temps, comme elles doivent payer un loyer et d’autres charges, elles ne mettent pas d’argent de côté. Les garçons, quant à eux, ont tendance à rester chez papa-maman même lorsqu’ils ont trouvé du travail, attendant de trouver une compagne pour quitter le nid familial. (ben oui faut bien que qqun fasse la lessive hein!) Et pendant ce temps, qui se fait une belle épargne ? Et oui, vous avez compris.

La dynamique du don chez les femmes est simple, on leur a assigné une mission: elles doivent s’occuper des autres. Et elles doivent le faire gratuitement. On attend d’elles une forme de sacrifice. 

Une femme qui veut protéger ses intérêts ou, pire, gagner de l’argent, est perçue comme dénaturée, puisque cela va à l’encontre de notre représentation de la féminité. Si elle ne fait plus passer les autres avant elle, elle n’est plus tout à fait une femme. 

Grosso modo, la femme féminine est forcément dépendante financièrement. 

Le couple et l’argent, de Titiou Lecoq, pages  14-15

Titiou Lecoq décortique toutes les petites choses qui, additionnées, font que les femmes sont toujours un peu perdantes. Que ce soit parce que tout ce qui est estampillé « pour femme » est plus cher ou que nous avons des besoins que les hommes n’ont pas (contraceptifs, protections périodiques,…). 

Sans parler bien entendu du moment que le couple souhaite avoir un enfant et que très souvent c’est la femme qui mets sa vie professionnelle de côté durant quelques années, creusant encore le trou de son épargne pour la retraite. 

De plus, les femmes ont tendance à dépenser leur argent dans les choses plus « futiles » mais nécessaires comme les habits et chaussures pour les enfants, les courses etc. Toutes les grosses dépenses du ménage (voiture, meubles etc) sont souvent prises en charge par les hommes (qui travaillent souvent à temps plein et qui de plus ont souvent – mais pas toujours bien sûr – un plus gros salaire), qui ont donc un avantage en cas de séparation du couple. C’est eux qui ont payé, c’est eux qui gardent. 

Bien évidemment, l’autrice fait pas mal de généralités et il faut un peu trier ses propos, mais j’ai tout de même trouvé agréable la lecture de cet essai et il m’a ouvert les yeux sur quelques uns de mes comportements vis à vis de l’argent que je vais essayer de corriger 😉 En outre, je trouve que l’autrice est une excellente conteuse, qui fait preuve d’humour et de dérision.

Un ouvrage malin et intelligent!

Ma note: ♥♥♥♥