Bilan de mes lectures du mois de septembre 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de septembre 2020 et vous donner succinctement mon avis dessus, chaque roman fera l’objet d’un article dédié par la suite. En effet, j’ai décidé après vous avoir consulté sur instagram que j’allais dès maintenant consacrer un article par livre lu, ce qui augmentera le nombre d’articles sur le mois (vous aurez ainsi moins à attendre entre chaque article) et ce qui me permettra d’avoir un avis plus « frais » sur le livre que je viens de terminer, comme je le fais pour les services presse.  Par contre, les articles seront certainement assez courts, j’espère que vous ne m’en voudrez pas. 

Je me suis dit qu’ainsi je pourrai vous donner lors de mes bilans un avis sur mes mangas et mes bandes dessinées, ce que je ne faisais pas auparavant (ou très brièvement sur instagram). J’espère que ce nouveau format vous plaira !

Toutes les images proviennent de mon instagram.

Romans lus durant le mois : 11 (dont 2 SP et 2 emprunts bibliothèque)

Mangas lus durant le mois: 1

Bandes dessinées lues durant le mois: 0

Septembre a été dans l’ensemble un excellent mois côté lectures car j’ai eu la chance de recevoir en service presse le dernier thriller de Marie Javet, les roses sauvages, dont je vous avais parlé ici ainsi que le dernier Fiona Cummins, l’ossuaire, dont j’avais bien aimé le collectionneur 🙂 Vous retrouvez juste ici ma chronique. 

J’ai eu envie de lire pas mal de chroniques familiales du coup je me suis plongée dans Frangines d’Adèle Bréau qui raconte l’histoire de 3 soeurs qui se cachent de lourds secrets… Seuls les poissons de Françoise Kerymer reste dans la même thématique car il s’agit là encore d’une histoire de famille compliquée et pleine de non-dits. J’ai vraiment bien aimé Frangines mais j’ai trouvé Seuls les poissons un peu longuet à des moments…

Dans les fantômes du vieux pays de Nathan Hill on explore la (non) relation mère-fils et la difficulté de grandir sans une figure maternelle. Une brique que j’ai lue très rapidement!

La vie mensongère des adultes d’Elena Ferrante aborde le thème épineux de l’adolescence, on y suit une jeune femme en Italie dans les années 70 (il me semble). Je n’ai pas vraiment croché avec ce roman mais je vous en reparlerai plus en détail.

J’ai également privilégié les romans « feel-good » avec les petits soleils de chaque jour d’Ondine Khayat où une bande de retraités essaie de redonner le sourire à une petite fille déprimée par le divorce de ses parents… j’ai également adoré les petites merveilles de Lena Walker où l’on suit une jeune libraire idéaliste… un roman qui m’a donné la pêche!

Le nouveau roman de Camille Laurens, Fille, est également un gros coup de cœur. De la difficulté de naître fille dans ce monde dirigé encore trop souvent par des hommes…un roman qui m’a vraiment transportée!

Petite déception pour lîle du diable de Nicolas Beuglet que j’ai trouvé un peu en dessous de ses romans précédents, même si j’ai passé un très bon moment de lecture (c’est loin d’être un flop quand même!) Cependant, j’ai trouvé  l’intrigue moins aboutie que celle de Complot ou du Cri.

Finalement, le gros coup de coeur du mois de septembre revient à la vie en chantier de Pete Fromm dont j’ai découvert la plume avec ce roman. L’histoire de ce jeune père veuf (sa femme meurt juste après l’accouchement) qui doit s’occuper seul (mais pas vraiment) de sa fille m’a vraiment bouleversée.

Niveau manga j’ai juste lu le tome 4 de it’s my life d’Imomushi Narita où on continue de suivre les aventures d’une petite sorcière qui vit avec l’ancien capitaine des paladins qui a pris sa retraite dans sa jolie maison … Les personnages sont drôles et attachants et j’aime beaucoup les dessins 🙂

Vous retrouverez donc dans les prochains jours une chronique pour chacun de ces livres! (à part les SP dont je vous ai déjà parlé évidemment)

J’ai vraiment profité de mon dernier mois de congé maternité pour lire beaucoup… j’ai recommencé à travaillé le 28 septembre donc le mois d’octobre a été un peu plus léger niveau lectures ! Mais je vous en reparle bientôt.

Et vous, qu’avez-vous lu à la fin de l’été ?

A tout bientôt 🙂

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[SP] J’ai lu: L’ossuaire de Fiona Cummins

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du dernier roman de Fiona Cummins, LOssuaire, que j’ai la belle surprise de recevoir de la part des Editions Slatkine & Compagnie.

Ce roman est le second de l’autrice et est la suite directe de son premier roman, le collectionneur dont je vous ai parlé dans le bilan de mes lectures du mois de juillet (le lien juste ici).

En effet, j’ai acheté le premier roman de l’autrice afin de connaître le début de l’histoire. Effectivement, même si vous pouvez lire les romans séparément (comme des one shot), je vous recommande tout de même de les lire dans l’ordre chronologique afin de mieux pouvoir appréhender tous les événements.

Nombre de pages: 409 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): mai 2020

Résumé:

3 mois après son enlèvement par le collectionneur, la petite Clara Foyle, atteinte d’une malformation osseuse aux mains, n’a toujours pas été retrouvée. L’inspectrice Etta Fitzroy en a l’intime conviction: la fillette est encore vivante et elle remuera ciel et terre pour la retrouver. Le compte à rebours à commencé…

Mon avis:

Je vais essayer de vous donner mon avis sans vous spoiler le premier volet de la série (ça serait dommage si vous ne l’avez pas lu).

Si j’avais bien aimé « le collectionneur », j’ai nettement préféré « l’ossuaire » que je trouve plus abouti. En effet, je trouve que tous les personnages ont pris de la profondeur, y compris le tueur, Brian Howley.

Là encore, on retrouve une ambiance très sombre et nauséabonde quand nous suivons le tueur dans ses délires meurtriers. Cependant, l’autrice arrive à nous faire nous apitoyer sur ce dernier en nous racontant son enfance maltraitée. Le Mal a pris racine en lui dès son plus jeune âge et cela ajoute au malaise qui nous envahit à la lecture de ce roman.

L’inspectrice Etta Fitzroy, qui m’avait pas mal agacée dans le premier roman de l’autrice car je la trouvais très froussarde et pas assez entrainée est remontée dans mon estime car je l’ai trouvée bien plus dégourdie dans ce roman-ci. Mon gros coup de coeur va cependant pour l’agent Toni Storm, jeune femme ambitieuse et intelligente qui motive Etta à donner aussi le meilleure d’elle-même par pur esprit de compétition. Je trouve qu’elle font un bon duo de flics, elles se complètent bien. A Toni la culture et le charme et à Etta l’intuition et l’expérience du terrain.

« Je veux que tu m’aides, Saul. » Il se penche veres lui. L’extrémité de ses doigts caresse nonchalamment la pointe du couteau. « Tu veux bien m’aider? »

Saul est un garçon intelligent. Voilà pourquoi il va au collège. Pourquoi il ne se lance pas dans des discussions débridées et dangereuses avec ses amis. Pourquoi il a survécu aussi longtemps dans l’environnement toxique de son foyer.

Il passe en revue tout ce qu’il sait.

Une caravane verrouillée.

Une collection d’insectes.

Un crâne humain.

Un tempérament violent.

Un mystérieux enfant au squelette déformé.

Un vieil homme solitaire en quête d’une relation humaine.

Il devrait avoir peur. Et il a peur, nom de Dieu. Mais il est convaincu désormais que M. Silver possède un secret, et il veut le découvir. Ses doigts tripotent les membres tordus de la poupée à soucis.

« Oui, Monsieur, répond-il. J’en serais honoré. »

Les chapitres sont plutôt courts ce qui découpe bien le récit (l’autrice aime nous faire mariner un peu à la fin de certains chapitres) et donne un rythme plus haletant au roman. Dans certains chapitres nous suivons donc le Collectionneur et dans d’autres nous suivons en alternance la famille de la petite Clara, Saul, un jeune adolescent dont la mère a basculé dans l’alcoolisme et qui pourrait bien tomber sous la coupe du Collectionneur, l’inspectrice Fitzroy et bien sûr la famille Frith dont le petit Jakey, souffrant du syndrome de l’homme de pierre, avait été enlevé dans le premier tome.

On voit également comment les familles Foyle et Frith continuent à vivre après le drame, après s’être déchirées et délitées à la disparition des enfants, elles se rapprochent et sont plus soudées que jamais dans ce second roman.

J’ai aimé le personnage de Saul, ce jeune homme malmené par la vie à la personnalité complexe et un peu borderline mais qui finalement prouve qu’il a un bon fond.

L’écriture est fluide et les dialogues sonnent juste, on a l’impression que ce sont des vraies personnes qui ont de vraies discussions et je trouve que cela rend la lecture très agréable.

Fiona Cummins a l’art de nous faire nous attacher à ses personnages, ce qui n’est pas toujours le cas dans les polars. J’ai beaucoup aimé les enfants de l’histoire qui sont courageux et font tous preuve d’une grande capacité de résilience.

Bref, si plonger dans la noirceur de l’âme humaine ne vous fait pas peur, je ne peux que vous recommander ce roman (et « le collectionneur »)!

Vivement le prochain!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

Un grand merci aux Editions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!