[SP]J’ai lu: les voisins de Fiona Cummins

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les voisins de l’autrice Fiona Cummins que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie. Il s’agit de son 3ème roman après le collectionneur et l’ossuaire dont je vous avais parlé il y a quelques mois.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

les voisins

Nombre de pages: 509 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 15 avril 2021

4ème de couverture:

Une nouvelle maison. Un nouveau départ. De nouveaux voisins: le rêve des Lockwood. 
L’Avenue, un coin de verdure dans une charmante petite station balnéaire de l’Essex, semble être le lieu parfait pour commencer une nouvelle vie.
Le jour de leur emménagement, ils tombent en pleine frénésie médiatique: un tueur en série vient de frapper dans les bois derrière l’Avenue. 
La police commence son enquête.
Et les voisins semblent cacher de lourds secrets.
Le rêve des Lockwood va rapidement virer au cauchemar.
Ils se mettent à surveiller tout le monde. 
Mais qui les surveille ?

Mon avis:

Encore une fois, Fiona Cummins a su créer une ambiance bien particulière dans son dernier roman.

On sent dès le départ que ce n’est pas une super idée de venir habiter dans ce quartier pour les Lockwood. 

Un tueur rôde et transforme ses victimes en poupées… Bien entendu, le vieux monsieur tenant le magasin de jouet et spécialiste en poupées personnalisées est de suite soupçonné mais vous vous doutez bien que cela serait bien trop simple et logique pour que ce soit lui le coupable… quoi que! 😉

C’est l’enquêtrice Wildeve Stanton qui va faire partie du groupe d’enquête même si ses collègues préféreraient qu’elle fasse une pause, la dernière victime en date étant son propre mari, policier lui-aussi. 

J’ai trouvé le personnage de Wildeve très attachant, elle se plonge dans l’enquête pour oublier que son mari est mort de la plus atroce des façons.  

L’ambiance est sombre, on sent que la famille Lockwood aurait mieux fait de rester où elle était et que cela va mal tourner. 

J’ai bien aimé les personnages des enfants Lockwood qui, nouveaux dans cette ville, font contre mauvaise fortune bon coeur et essaient de s’intégrer, même si (du moins pour l’adolescente de la famille) ils en veulent à leur mère de les avoir forcé à déménager et quitter leurs repères. 

L’autrice fait planer une ambiance malsaine sur la ville, on est sûrs qu’une chose affreuse va survenir à tout moment et on soupçonne tous les habitants du quartier de l’Avenue. D’ailleurs, ils ont tous des secrets et pourraient potentiellement tous êtes coupables. J’avoue qu’au début j’ai eu de la peine à me souvenir de tous les noms des voisins mais finalement j’ai bien réussi à situer tout ce petit monde. 

J’ai vraiment aimé la construction de ce roman. La tension qui monte de plus en plus. Certaines scènes m’ont fait un peu penser à des films d’horreur genre scream où tu penses « mais cours bordel! » et que les protagonistes font le contraire de ce qui serait bon pour eux. Les chapitres sont courts et on passe d’un voisin à l’autre à chaque chapitre. Petit à petit, la trame complète de l’histoire se dessine au fur et à mesure.

Bref, je me suis régalée, j’ai vraiment aimé ce roman qui avait un supplément d’âme avec cette nouvelle enquêtrice à fleur de peau et plus déterminée que jamais à trouver le tueur. Finalement c’est le fait d’avoir le cerveau occupé qui la « distrait » de son chagrin.

J’ai trouvé chouette que Fiona Cummins fasse un clin d’œil à un personnage de son roman précédent, « l’ossuaire ». On sent que l’autrice a créé tout un univers et je pense (et j’espère) que par la suite d’autres connexions se feront entre ses différents personnages. Dans tous les cas, j’espère retrouver Wildeve dans d’autres aventures.

Un excellent thriller avec des personnages attachants malgré leurs défauts, qui m’a tenue en haleine du début à la fin!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!

Bilan de mes lectures du mois de septembre 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de septembre 2020 et vous donner succinctement mon avis dessus, chaque roman fera l’objet d’un article dédié par la suite. En effet, j’ai décidé après vous avoir consulté sur instagram que j’allais dès maintenant consacrer un article par livre lu, ce qui augmentera le nombre d’articles sur le mois (vous aurez ainsi moins à attendre entre chaque article) et ce qui me permettra d’avoir un avis plus « frais » sur le livre que je viens de terminer, comme je le fais pour les services presse.  Par contre, les articles seront certainement assez courts, j’espère que vous ne m’en voudrez pas. 

Je me suis dit qu’ainsi je pourrai vous donner lors de mes bilans un avis sur mes mangas et mes bandes dessinées, ce que je ne faisais pas auparavant (ou très brièvement sur instagram). J’espère que ce nouveau format vous plaira !

Toutes les images proviennent de mon instagram.

Romans lus durant le mois : 11 (dont 2 SP et 2 emprunts bibliothèque)

Mangas lus durant le mois: 1

Bandes dessinées lues durant le mois: 0

Septembre a été dans l’ensemble un excellent mois côté lectures car j’ai eu la chance de recevoir en service presse le dernier thriller de Marie Javet, les roses sauvages, dont je vous avais parlé ici ainsi que le dernier Fiona Cummins, l’ossuaire, dont j’avais bien aimé le collectionneur 🙂 Vous retrouvez juste ici ma chronique. 

J’ai eu envie de lire pas mal de chroniques familiales du coup je me suis plongée dans Frangines d’Adèle Bréau qui raconte l’histoire de 3 soeurs qui se cachent de lourds secrets… Seuls les poissons de Françoise Kerymer reste dans la même thématique car il s’agit là encore d’une histoire de famille compliquée et pleine de non-dits. J’ai vraiment bien aimé Frangines mais j’ai trouvé Seuls les poissons un peu longuet à des moments…

Dans les fantômes du vieux pays de Nathan Hill on explore la (non) relation mère-fils et la difficulté de grandir sans une figure maternelle. Une brique que j’ai lue très rapidement!

La vie mensongère des adultes d’Elena Ferrante aborde le thème épineux de l’adolescence, on y suit une jeune femme en Italie dans les années 70 (il me semble). Je n’ai pas vraiment croché avec ce roman mais je vous en reparlerai plus en détail.

J’ai également privilégié les romans « feel-good » avec les petits soleils de chaque jour d’Ondine Khayat où une bande de retraités essaie de redonner le sourire à une petite fille déprimée par le divorce de ses parents… j’ai également adoré les petites merveilles de Lena Walker où l’on suit une jeune libraire idéaliste… un roman qui m’a donné la pêche!

Le nouveau roman de Camille Laurens, Fille, est également un gros coup de cœur. De la difficulté de naître fille dans ce monde dirigé encore trop souvent par des hommes…un roman qui m’a vraiment transportée!

Petite déception pour lîle du diable de Nicolas Beuglet que j’ai trouvé un peu en dessous de ses romans précédents, même si j’ai passé un très bon moment de lecture (c’est loin d’être un flop quand même!) Cependant, j’ai trouvé  l’intrigue moins aboutie que celle de Complot ou du Cri.

Finalement, le gros coup de coeur du mois de septembre revient à la vie en chantier de Pete Fromm dont j’ai découvert la plume avec ce roman. L’histoire de ce jeune père veuf (sa femme meurt juste après l’accouchement) qui doit s’occuper seul (mais pas vraiment) de sa fille m’a vraiment bouleversée.

Niveau manga j’ai juste lu le tome 4 de it’s my life d’Imomushi Narita où on continue de suivre les aventures d’une petite sorcière qui vit avec l’ancien capitaine des paladins qui a pris sa retraite dans sa jolie maison … Les personnages sont drôles et attachants et j’aime beaucoup les dessins 🙂

Vous retrouverez donc dans les prochains jours une chronique pour chacun de ces livres! (à part les SP dont je vous ai déjà parlé évidemment)

J’ai vraiment profité de mon dernier mois de congé maternité pour lire beaucoup… j’ai recommencé à travaillé le 28 septembre donc le mois d’octobre a été un peu plus léger niveau lectures ! Mais je vous en reparle bientôt.

Et vous, qu’avez-vous lu à la fin de l’été ?

A tout bientôt 🙂

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[SP] J’ai lu: L’ossuaire de Fiona Cummins

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du dernier roman de Fiona Cummins, LOssuaire, que j’ai la belle surprise de recevoir de la part des Editions Slatkine & Compagnie.

Ce roman est le second de l’autrice et est la suite directe de son premier roman, le collectionneur dont je vous ai parlé dans le bilan de mes lectures du mois de juillet (le lien juste ici).

En effet, j’ai acheté le premier roman de l’autrice afin de connaître le début de l’histoire. Effectivement, même si vous pouvez lire les romans séparément (comme des one shot), je vous recommande tout de même de les lire dans l’ordre chronologique afin de mieux pouvoir appréhender tous les événements.

Nombre de pages: 409 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): mai 2020

Résumé:

3 mois après son enlèvement par le collectionneur, la petite Clara Foyle, atteinte d’une malformation osseuse aux mains, n’a toujours pas été retrouvée. L’inspectrice Etta Fitzroy en a l’intime conviction: la fillette est encore vivante et elle remuera ciel et terre pour la retrouver. Le compte à rebours à commencé…

Mon avis:

Je vais essayer de vous donner mon avis sans vous spoiler le premier volet de la série (ça serait dommage si vous ne l’avez pas lu).

Si j’avais bien aimé « le collectionneur », j’ai nettement préféré « l’ossuaire » que je trouve plus abouti. En effet, je trouve que tous les personnages ont pris de la profondeur, y compris le tueur, Brian Howley.

Là encore, on retrouve une ambiance très sombre et nauséabonde quand nous suivons le tueur dans ses délires meurtriers. Cependant, l’autrice arrive à nous faire nous apitoyer sur ce dernier en nous racontant son enfance maltraitée. Le Mal a pris racine en lui dès son plus jeune âge et cela ajoute au malaise qui nous envahit à la lecture de ce roman.

L’inspectrice Etta Fitzroy, qui m’avait pas mal agacée dans le premier roman de l’autrice car je la trouvais très froussarde et pas assez entrainée est remontée dans mon estime car je l’ai trouvée bien plus dégourdie dans ce roman-ci. Mon gros coup de coeur va cependant pour l’agent Toni Storm, jeune femme ambitieuse et intelligente qui motive Etta à donner aussi le meilleure d’elle-même par pur esprit de compétition. Je trouve qu’elle font un bon duo de flics, elles se complètent bien. A Toni la culture et le charme et à Etta l’intuition et l’expérience du terrain.

« Je veux que tu m’aides, Saul. » Il se penche veres lui. L’extrémité de ses doigts caresse nonchalamment la pointe du couteau. « Tu veux bien m’aider? »

Saul est un garçon intelligent. Voilà pourquoi il va au collège. Pourquoi il ne se lance pas dans des discussions débridées et dangereuses avec ses amis. Pourquoi il a survécu aussi longtemps dans l’environnement toxique de son foyer.

Il passe en revue tout ce qu’il sait.

Une caravane verrouillée.

Une collection d’insectes.

Un crâne humain.

Un tempérament violent.

Un mystérieux enfant au squelette déformé.

Un vieil homme solitaire en quête d’une relation humaine.

Il devrait avoir peur. Et il a peur, nom de Dieu. Mais il est convaincu désormais que M. Silver possède un secret, et il veut le découvir. Ses doigts tripotent les membres tordus de la poupée à soucis.

« Oui, Monsieur, répond-il. J’en serais honoré. »

Les chapitres sont plutôt courts ce qui découpe bien le récit (l’autrice aime nous faire mariner un peu à la fin de certains chapitres) et donne un rythme plus haletant au roman. Dans certains chapitres nous suivons donc le Collectionneur et dans d’autres nous suivons en alternance la famille de la petite Clara, Saul, un jeune adolescent dont la mère a basculé dans l’alcoolisme et qui pourrait bien tomber sous la coupe du Collectionneur, l’inspectrice Fitzroy et bien sûr la famille Frith dont le petit Jakey, souffrant du syndrome de l’homme de pierre, avait été enlevé dans le premier tome.

On voit également comment les familles Foyle et Frith continuent à vivre après le drame, après s’être déchirées et délitées à la disparition des enfants, elles se rapprochent et sont plus soudées que jamais dans ce second roman.

J’ai aimé le personnage de Saul, ce jeune homme malmené par la vie à la personnalité complexe et un peu borderline mais qui finalement prouve qu’il a un bon fond.

L’écriture est fluide et les dialogues sonnent juste, on a l’impression que ce sont des vraies personnes qui ont de vraies discussions et je trouve que cela rend la lecture très agréable.

Fiona Cummins a l’art de nous faire nous attacher à ses personnages, ce qui n’est pas toujours le cas dans les polars. J’ai beaucoup aimé les enfants de l’histoire qui sont courageux et font tous preuve d’une grande capacité de résilience.

Bref, si plonger dans la noirceur de l’âme humaine ne vous fait pas peur, je ne peux que vous recommander ce roman (et « le collectionneur »)!

Vivement le prochain!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

Un grand merci aux Editions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!

Bilan de mes lectures du mois de juillet 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de juillet 2020.

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 5

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Devenir – Michelle Obama

Nombre de pages: 520 pages

Editeur: Fayard

Date de parution (dans cette édition): 13 novembre 2018

Résumé: 

« Il y a encore tant de choses que j’ignore au sujet de l’Amérique, de la vie, et de ce que l’avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m’a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m’ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l’histoire de notre pays. Même quand elle est loin d’être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l’auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer. »

Mon avis: 

J’étais vraiment curieuse de découvrir la vie de Michelle Obama, avant son passage à la maison blanche en temps que première dame et après les 8 ans de présidence de son mari. J’ai trouvé ce livre très intéressant, drôle, émouvant et vraiment inspirant. Quand on a des rêves dans la vie il faut se battre pour les atteindre et cette femme de caractère en est la preuve. Michelle Obama est une femme vraie, qui dit ce qu’elle pense (même si parfois elle devrait prendre plus de pincettes haha) et a un humour à toute épreuve. Elle est très attachante. J’ai adoré ses anecdotes sur Barack ! J’ai également adoré le documentaire Netflix qui parle de sa campagne de promotion pour la sortie de ce livre. J’ai cependant trouvé le début du livre un peu longuet (la partie sur sa jeunesse), j’aurais préféré un peu plus du « pendant » et surtout du « après » 🙂 Dans la même veine, j’avais lu il y a quelques années l’autobiographie de Hilary Clinton qui était également passionnante, si vous aimez ce genre de documentaire !

Ma note: ♥♥♥

 

Et que ne durent que les moments doux – Virginie Grimaldi

Nombre de pages: 360 pages

Editeur: Fayard

Date de parution (dans cette édition): 17 juin 2020

Résumé: 

L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.
L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.
L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Mon avis: 

J’ai lu ce roman deux semaines après avoir accouché et comment vous dire que cette histoire de prématuré et d’enfant quittant le nid m’a vraiment touchée au coeur. Virginie Grimaldi a le chic pour nous emporter dans un tourbillon d’émotions et sait nous toucher avec des mots justes –  toujours bien choisis – et une touche d’humour pour contrebalancer les moments (trop?) émouvants. Et que ne durent que les moments doux est un roman bonbon, qu’on savoure du début à la fin, une fin qui arrive bien trop vite ! Je me souviendrai longtemps de ce joli roman à offrir à toutes les femmes de notre vie.

Ma note: ♥♥♥♥

 

La Sentence – John Grisham

Nombre de pages: 500 pages

Editeur: JC Lattès

Date de parution (dans cette édition): 4 mars 2020

Résumé: 

Octobre 1946.
Pete Banning, l’enfant chéri de Clanton, Mississippi, est revenu de la Seconde Guerre mondiale en héros, décoré des plus hautes distinctions militaires. Aujourd’hui fermier et fidèle de l’église méthodiste, il est considéré comme un père et un voisin exemplaire.
Par un matin  d’automne, il se lève tôt, se rend en ville, et abat calmement son ami, le révérend Dexter Bell.
Au choc que cause ce meurtre de sang-froid s’ajoute l’incompréhension la plus totale, car Pete se contente de déclarer au shérif, à ses avocats et à sa famille : « Je n’ai rien à dire.  »
Que s’est-il passé pour que Pete, un membre respecté de la communauté, devienne un meurtrier ? Et pourquoi se mure-t-il dans le silence ? Personne ne le sait. La seule certitude que sa famille possède c’est que ce qu’il tait est quelque chose de dévastateur, dont les retombées les hanteront, eux et la ville, pendant des décennies…
Avec cette œuvre majeure et unique, John Grisham nous embarque dans un voyage incroyable, du vieux Sud ségrégationniste aux jungles des Philippines de la Seconde Guerre mondiale, d’un asile psychiatrique aux lourds secrets du tribunal de Clanton où l’avocat de Pete tente désespérément de sauver la vie de son client.

Mon avis: 

J’ai été déçue par ce roman où finalement il ne se passe pas grand chose voire même rien du tout. L’auteur nous mène un peu en bateau durant tout le roman pour arriver à un final plat et inintéressant. J’ai trouvé vraiment long toute la partie qui se passe aux Philippines dont je n’ai pas vraiment trouvé l’utilité dans le récit, étant donné que cela n’apporte rien à l’intrigue. J’avoue que c’est la première fois que je n’aime pas un livre de cet auteur !!

Ma note: ♥♥

 

Le collectionneur – Fiona Cummins

Nombre de pages: 528 pages

Editeur: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 25 septembre 2019

Résumé: 

Le Collectionneur mène une double vie. Monsieur Tout-le-monde dans l’une, il est, dans l’autre, le gardien d’un musée secret que son père et son grand-père ont constitué avant lui, une collection d’ossements humains.
Les collectionneurs cherchent toujours la rareté, l’objet unique. Et, à Londres, il y a deux enfants atteints d’une maladie génétique orpheline qui fait se dédoubler les cartilages puis pousser les os jusqu’à l’étouffement, la maladie de l’homme de pierre.

Avec un style-cutter aussi efficace que glaçant, Fiona Cummins plonge dans l’âme du psychopathe.

Mon avis: 

J’ai reçu en SP « l’ossuaire » de la même auteure et après m’être renseignée, j’ai compris qu’il s’agissait en fait d’un tome 2, le premier tome étant « le collectionneur » , que je me suis donc empressée d’acheter afin de pouvoir mieux appréhender l’histoire car l’ossuaire prend directement place après les faits relatés dans le collectionneur. Bref, pour en revenir à ce tome 1, j’ai bien aimé l’ambiance très sombre de ce roman. Cependant, j’ai eu un peu de peine avec le personnage de la policière que je trouve quand même très fragile et peu entraînée pour les cas sur lesquels elle enquête. On suit donc 2 familles dont les enfants ont été enlevés, ces deux enfants ont des particularités liés à leur ossature qui font d’eux des sujets uniques pour leur ravisseur qui collectionne les ossements hors du commun. Ce roman policier est particulier car dès le début on est dans la peau de l’assassin ce qui est assez malaisant. J’ai aimé également la manière dont l’auteure nous montre comment les familles se délitent et se déchirent lorsque les enfants viennent à disparaître. Bref, un bon roman noir, à l’écriture très fluide (j’ai lu les – quasi – 500 pages en quelques jours à peine) mais pas un coup de cœur pour moi même si je trépigne de savoir si la petite Clara va être retrouvée à temps…  Une plume à découvrir !

Ma note: ♥♥♥

 

Autant en emporte le vent – volume 1 – Margaret Mitchell

Nombre de pages: 720 pages

Editeur: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 11 juin 2020

Résumé: 

1861, Géorgie. A tout juste seize ans, Scarlett O’Hara a devant elle l’avenir radieux d’une riche héritière de Tara, une importante plantation de coton. Mais la guerre civile est sur le point de plonger dans le chaos le pays tout entier, et Scarlett a le coeur brisé : Ashley Wilkes vient d’en épouser une autre. Pour fuir son chagrin, elle va s’installer à Atlanta, impatiente de goûter à l’énergie d’une grande ville. Là, un certain Rhett Butler, à la réputation douteuse de contrebandier, commence à s’intéresser à Scarlett, attiré par son caractère rebelle. Un duel de séduction s’engage alors, et ils vivront ensemble les pires heures du siège d’Atlanta.

Mon avis: 

J’avais déjà eu ce roman dans ma pile à lire dans une vieille édition folio il y a de cela des années mais j’avais dû je pense m’en séparer il y a quelques temps car impossible de remettre la main dessus. Cependant, quand j’ai vu que la maison Gallmeister proposait une nouvelle traduction, bien plus fluide et moderne, j’ai sauté sur l’occasion de découvrir enfin ce grand classique de la littérature même si les sujets abordés (esclavagisme, ségrégationnisme,…) sont problématiques aujourd’hui. Et bien je dois dire que j’ai vraiment adoré ma lecture. J’ai adoré le personnage de Scarlett qui mûrit énormément au fil du récit. Elle passe de la petite adolescente capricieuse et gâtée à une jeune femme qui doit subvenir aux besoin de ses sœurs et de son père, oubliant tout le luxe auquel elle était habituée en temps que fille d’un riche propriétaire terrien. En effet, son père détient Tara, une grande plantation de coton, incendiée par les Yankees lors de la guerre. J’ai également adoré le personnage de Rhett Buttler, totalement en décalage par rapport aux autres hommes de l’époque. Il est drôle, irrévérencieux et totalement irrésistible. Ce jeu du chat et de la souris avec Scarlett est vraiment passionnant et j’espère qu’ils finiront ensemble (je n’ai jamais vu le film en entier, pourtant j’ai le dvd, j’ai honte!). Bref, je me réjouis de me retourner m’imprégner de l’ambiance de Tara dans le volume 2 que je prévois de lire en septembre 🙂 Un classique que je ne peux que vous recommander (et cette traduction en particulier, les 700 pages se lisent toutes seules)!!

Ma note: ♥♥♥♥

 

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de juillet 2020, un mois où j’ai lu moins que les mois précédents car je dois avouer qu’avec un nouveau-né et ma grande de 5 ans qui est en vacances, je n’ai pas trop le temps de lire en journée et le soir je n’avance pas forcément beaucoup dans mes lectures mdr (on a aussi rattrapé notre retard dans 2-3 séries Netflix, on ne peut pas être partout 🙂 ) et vous, vous avez lu quoi ?

A tout bientôt 🙂

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