J’ai lu: L’homme du Grand Hôtel de Valentin Musso

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’homme du Grand Hôtel de l’auteur Valentin Musso.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

l'homme du grand Hôtel

Nombre de pages: 368 pages

Maison d’édition: Seuil

Date de parution (dans cette édition): 3 juin 2022

4ème de couverture:

Et si vous vous réveilliez un beau matin en ne sachant rien de votre propre vie ?

Cape Cod, Massachusetts. Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d’un hôtel luxueux avec vue sur l’océan. Le problème, c’est qu’il ignore totalement pourquoi il s’y trouve et comment même il est arrivé là. Pire, il semble avoir tout oublié de sa propre existence, y compris le fait qu’il est l’auteur de plus de quarante romans.

Boston, Massachusetts. Vivant de petits boulots, le jeune Andy Marzano passe tout son temps libre à écrire des romans dans son studio. La tête pleine de rêves de gloire et de reconnaissance, il collectionne surtout les lettres de refus des agents littéraires. Conscient de son cruel manque d’inspiration, Andy s’ingénie à piller la vie de son entourage. Mais un jour il franchit la ligne rouge en séduisant une jeune comédienne, Abigaël, dans le seul but de se nourrir de leur relation et de servir son ambition. En voulant diriger les autres comme de simples personnages, il s’apprête à provoquer des drames irréparables…

Un auteur couronné de succès, un apprenti écrivain miné par les échecs : les deux hommes ignorent tout l’un de l’autre. Pourtant, leurs destins sont inexorablement liés et leurs routes ne tarderont pas à se croiser. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.

Mon avis:

Il n’y a pas à dire, Valentin Musso a le chic pour nous emporter dans ses intrigues toujours bien léchées. Le rythme est soutenu, la plume fluide et vraiment agréable. Les pages défilent sans même qu’on s’en rende compte. 

Cependant, même si j’ai passé un bon moment de lecture, j’ai très vite trouvé le pourquoi du comment et la finalité du roman, ce qui m’a un peu déçue car j’aime bien quand l’auteur arrive à me surprendre, que je ne voie pas arriver le truc à mille kilomètres.

De plus, j’ai trouvé qu’il y avait certaines petites incohérences entre les différentes actions mais je ne peux pas vous en parler plus sans trop vous en dévoiler. 

Malgré quelques petites faiblesses, il s’agit tout de même d’un bon roman et j’ai trouvé excellentes les idées de l’auteur. 

J’ai trouvé très attachant le personnage de Randall qui se réveille un matin dans un hôtel et qui ignore qui il est alors que visiblement il est un écrivain très connu.

Comment réussir à vivre alors qu’on ne sait rien de celui qu’on est sensé être ? Peut-on se réinventer indéfiniment ?

Il vous faudra lire le roman pour avoir la réponse 🙂 

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Impunité d’Hélène Devynck

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du témoignage Impunité de l’autrice, scénariste et journaliste Hélène Devynck.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

impunité

Nombre de pages: 272 pages

Maison d’édition: Seuil

Date de parution (dans cette édition):23 septembre 2022

4ème de couverture:

Comme moi, plusieurs dizaines de femmes ont cru que l’époque rendait caduque notre condamnation au silence et possible celle de notre agresseur, l’un des hommes les plus connus de France.

Ça n’est pas ce qui s’est passé. On a été classées sans suite. Mais nos bulles de solitude ont éclaté. On s’est rencontrées, racontées, soutenues. On s’est fait la courte échelle pour surmonter les murs de découragement.

On a parlé plus haut, plus nombreuses.

H. D.

Mon avis:

Ce livre a été une claque pour moi. Je savais bien évidemment le sujet de ce livre avant de l’acheter mais j’en ignorais l’ampleur. J’ignorais que tant de femmes avaient été victimes de Patrick Poivre d’Arvor. Que la chaîne TF1 était forcément au courant mais couvrait son présentateur chouchou. 

Ce récit est centré sur Hélène Devynck bien entendu, car elle y raconte son histoire, son ressenti, sa honte, alors qu’elle est l’une des victimes et que ce n’est pas elle qui devrait se sentir honteuse ni coupable. Cependant, la société tend encore et toujours à être du côté de l’agresseur (présomption d’innocence) jusqu’à preuve formelle du contraire. Pas facile cependant de prouver quoi que ce soit quand on a enduré des attouchements et des viols sur son lieu de travail, qu’on s’est tu de peur de perdre son emploi peut-être ou simplement par honte, et que des années se sont écoulées avant que la vérité puisse enfin franchir la frontière de nos lèvres. Parfois il y a déjà même prescription. 

Hélène Devynck donne également la parole à de nombreuses autres femmes victimes elles aussi du présentateur vedette.

Le même schéma se répétait toujours et encore. Abus de pouvoir. 

Face à n’importe quel autre crime, c’est le criminel que la société exclut. Dès qu’il s’agit de crimes sexuels, c’est la victime qu’on condamne. Ici, à déserter ses ambitions professionnelles, sans penser une seconde que le responsable devrait partir. C’est dit avec bienveillance. C’est pire. 

Impunité, d’Hélène Devynck, page 55

Les mots de l’autrice sont forts, puissants. On ressent son assurance à travers ses paroles. Elle a su se reconstruire, donner un sens à sa vie, non sans mal. Elle a vaincu sa honte et le prouve en portant son témoignage et celui de nombreuses autres femmes à bout de bras.

Ce livre est un cri du cœur, une perche lancée à toutes les victimes de crimes sexuels. N’ayez plus peur. Vous n’êtes pas les coupables, mais les victimes. Parlez. Nous vous croyons.

A lire de toute urgence.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Le vallon des lucioles d’Isla Morley

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le vallon des lucioles de l’autrice Isla Morley. Le vallon des lucioles est son troisième roman mais le premier traduit en Français.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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le vallon des lucioles

Nombre de pages:  480 pages

Maison d’édition: Seuil

Date de parution (dans cette édition): 4 mars 2021

4ème de couverture:

1937, Kentucky. Clay Havens et Ulys Massey, deux jeunes photographe et journaliste, sont envoyés dans le cadre du New Deal réaliser un reportage sur un coin reculé des Appalaches.

Dès leur arrivée, les habitants du village les mettent en garde sur une étrange famille qui vit au cœur de la forêt. Il n’en faut pas plus pour qu’ils partent à leur rencontre, dans l’espoir de trouver un sujet passionnant. Ce qu’ils découvrent va transformer à jamais la vie de Clay et stupéfier le pays entier. À travers l’objectif de son appareil, se dévoile une jeune femme splendide, Jubilee Buford, dont la peau teintée d’un bleu prononcé le fascine et le bouleverse.

Leur histoire sera émaillée de passion, de violence, de discorde dans une société américaine en proie au racisme et aux préjugés.

Inspiré par un fait réel, ce roman est une bouleversante histoire d’amour et un hymne à la différence.

Mon avis:

Ce roman m’a vraiment fait voyager, même si finalement on ne bouge pas énormément car le roman se passe presque entièrement dans une petite ville des Appalaches. 

Havens et Massey sont respectivement photographe et journaliste et doivent montrer de quoi est faite la vie des autochtones. 

Tout de suite, ils apprennent l’existence de personnes différentes, qui vivent en retrait de la ville. Effectivement, la famille Buford est un peu spéciale car deux de leurs enfants sont nés avec la peau bleue, tout comme certains de leurs ancêtres. Havens est très vite subjuguée par Jubilee, (la fille donc) qu’il trouve magnifique et mystérieuse. Par respect pour elle et aussi pour la protéger (car des gens mal intentionnés veulent tuer les « ratons bleus » comme ils les appellent), il se refuse de la prendre en photo (en tout cas pas en couleur). 

Les deux partagent la passion de la nature, des animaux, des oiseaux. Jubilee se méfie beaucoup de lui au départ, même s’il l’attire irrésistiblement. Elle a simplement appris à se méfier et à craindre ceux « de la bonne couleur ». Quand on a connu que les menaces et les brimades au quotidien, difficile d’accorder sa confiance ensuite.

J’ai aimé le fait que Havens soit un homme délicat et hyper respectueux envers Jubilee. Il ne la force à rien, jamais. C’est un homme rêveur, introverti et la célébrité ne l’attire pas du tout. Il n’hésite d’ailleurs pas une seconde à mettre en péril sa carrière de photographe (pourtant florissante) pour sauver la famille Buford.

Massey, de son côté, est beaucoup plus opportuniste et a flairé de loin le super scoop qui va lui faire gagner des prix de journalisme… Cela va être la cause d’une violente discorde entre les deux amis.

Ce récit aborde le thème du racisme mais d’une manière différente car les personnes à la peau bleue sont extrêmement rares et ne sont presque pas considérées comme des êtres humains. Ils sont condiérés comme des monstres de foire et ne peuvent prétendre à une vie normale car porteurs de ce maudit gène de la peau bleue. 

La bêtise et l’ignorance des gens est sans limite et ce roman le prouve encore une fois. Il a également eu une résonnance particulière en moi car il est inspiré par un fait divers réel. 

J’ai passé un très beau moment de lecture avec ce roman très visuel. J’ai eu l’impression de marcher dans la forêt avec Jubilee et Havens, de guetter avec eux le terrier des renards… Bref, un roman comme je les aime, qui m’a fait rêver, frémir et voyager. Une belle histoire servie par une écriture précise et sensible.

Une très jolie plume à découvrir!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: La familia grande de Camille Kouchner

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du document La familia grande de Camille Kouchner dont on a beaucoup entendu parler à sa sortie en début d’année.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

la familia grande

Nombre de pages: 208 pages

Maison d’édition: Seuil

Date de parution (dans cette édition): 7 janvier 2021

4ème de couverture:

« Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants. » C.K.

C’est l’histoire d’une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l’été. C’est le récit incandescent d’une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.

Mon avis:

Comme pour le récit « Le Consentement » de Vanessa Springora, difficile de vraiment juger un livre témoignage si dramatique. D’ailleurs, comme pour ce dernier, je ne vais pas lui donner de note. 

Je ne connaissais pas spécialement la famille de Camille Kouchner, à part son père dont j’avais vaguement entendu le nom étant petite. 

Camille Kouchner nous fait donc le récit de son enfance, de ses étés dans la grande maison familiale où sa mère et son beau-père accueillaient tous leurs amis dans une joyeuse débauche. 

J’ai trouvé assez particulière toute la famille et leur rapport aux corps. Beaucoup de liberté voire même de libertinage. 

Cependant, quand Camille comprend que son beau-père abuse de son frère jumeau, Victor, elle ne va rien dire, jusqu’à ce livre. 

En effet, elle est prise entre le marteau et l’enclume. La peur de trahir son frère, qui lui fait jurer de ne rien dire, et la peur de sa mère, qui pourrait encore croire que ses enfants veulent lui voler son mari. 

Comme je vous l’ai dit, toute l’ambiance décrite au sein de la « familia grande » est un peu dérangeante, un peu borderline. On oscille à chaque seconde entre l’euphorie et la dépression. 

Drôle de famille et drôle d’endroit pour grandir. 

A l’ombre de toutes ces personnalités exubérantes, comment se faire entendre ?

Ce n’est qu’à la mort de sa mère que Camille Kouchner révèlera la vérité dans ce livre. 

Celui-ci illustre bien le fait que les victimes d’inceste se sentent toujours coupables, quoi qu’elles fassent. Ici ce n’est pas Camille Kouchner la victime directe – elle est une victime collatérale – mais elle est prise en otage de la situation, ce qui lui a également beaucoup causé de tort dans sa vie à elle. En effet, le poids du secret était très lourd à porter pour ses épaules d’adolescente. 

J’espère que ce document fera bouger les choses et inciter les victimes (ou leurs proches) à parler plus rapidement en cas d’abus, même si pour cela une famille doit voler en éclats.

Ma note: impossible de noter un témoignage