J’ai lu: Autant en emporte le vent (volume 2) de Margaret Mitchell

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du volume 2 du roman Autant en emporte le vent de l’autrice Margaret Mitchell. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

autant en emporte le vent volume 2

Nombre de pages: 720 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 11 juin 2020

4ème de couverture:

1866. De retour à Tara, ravagée par la guerre, Scarlett O’Hara n’a que peu de moyens pour subvenir aux besoins de ses proches, y compris Ashley dont elle reste secrètement amoureuse. Acculée, elle retourne à Atlanta où elle recroise Rhett Butler, toujours persuadé qu’ils sont faits l’un pour l’autre. La laissera-t-il lui échapper cette fois ? Comment regarder vers l’avant quand la vie n’est que décombres ? Et que peut la morale d’autrefois face à l’argent d’aujourd’hui ? Scarlett devra faire des choix, et chacun de ses pas, aussi risqué soit-il, la mènera vers l’indépendance.

Mon avis:

J’avais lu le volume 1 de ce roman l’été passé et j’avoue que j’ai laissé passer un peu trop de temps pour finir enfin le volume 2 😉 J’ai tellement aimé l’univers que je n’avais pas envie de le terminer.

Ce roman m’a transportée, j’ai vraiment quitté son univers et ses personnages à regret. 

Dans le premier tome, on suit donc Scarlett O’Hara, jeune fille venant d’une famille aisée propriétaire d’une grande plantation de coton, Tara. Courtisée par de nombreux hommes, elle n’a cependant d’yeux que pour Ashley, plus âgé qu’elle et déjà promis à Mélanie, une jeune femme que Scarlett juge idiote et ennuyeuse au possible.

Par déception, Scarlett va épouser le frère de Mélanie et partir s’installer à Atlanta avec son nouveau mari. Mais la guerre de sécession éclate et les Yankees attaquent les sudistes, les hommes de Scarlett et de Mélanie vont devoir partir à la guerre, comme tous les hommes en âge de se battre. Scarlett va se retrouver veuve, avec un petit garçon à charge. Fuyant Atlanta, avec son petit garçon et Mélanie (qui entretemps a accouché – elle aussi – d’un petit garçon) elle va rejoindre Tara pour se mettre à l’abris et retrouver sa famille. Ashley rentre de la guerre et retrouve sa femme et son fils, ils restent tous trois à Tara. Pour ma part, j’ai trouvé que Scarlett passait vraiment de jeune fille à femme à la fin de ce premier tome car elle prend ses responsabilités et son destin à pleines mains pour s’en sortir. 

Le tome 2 commence donc au moment où Scarlett essaie de remettre à flots la plantation. Elle va cependant vite se rendre compte que l’argent manque et même si Ashley fait de son mieux, il est un piètre ouvrier de plantation et n’a aucun goût pour les chiffres, contrairement à Scarlett qui compte mieux que personne, chose qui  n’est pas vraiment bien vu pour une femme. 

Scarlett montre encore une fois qu’elle prend son destin à bras-le-corps et va tout faire pour arriver à ses fins. C’est une jeune femme courageuse et forte, mais également fourbe et égoïste. Au fond d’elle-même, elle aimerait pouvoir se reposer sur un homme mais n’en trouve aucun à sa hauteur. A part peut-être le capitaine Rhett Butler, si elle ne le détestait pas autant ? Et pourtant … il est le seul qui la comprend, le seul qui pourrait l’aimer pour ce qu’elle est, pour son intelligence et ses manières pas toujours très féminines. 

Rhett Butler, parlons-en ! Un homme qui se fiche des conventions, en avance sur son temps lui aussi, qui pense que les femmes sont beaucoup plus intéressantes quand elles ont une opinion 🙂 J’ai adoré ce personnage sarcastique et malin. Il fait dès le début de la saga une cour (plus ou moins) discrète à Scarlett mais celle-ci fait semblant de ne rien voir, pour son plus grand plaisir. Car on désire toujours ce qu’on ne peut pas avoir!

Mélanie, quant à elle, est la gentillesse et l’honnêteté même. Elle donnerait tout pour Scarlett car elle lui est redevable de lui avoir sauvé la vie en l’aidant à partir d’Atlanta avec son bébé. Elle ne voit que le positif de Scarlett, ce qui a le don d’agacer au plus haut point cette dernière. 

Ashley est le personnage que j’ai trouvé le plus fade de l’histoire, je l’ai trouvé mou et mélancolique d’une époque révolue. Il ne sait pas de débrouiller, n’a aucun sens pratique ni des affaires et n’arrive pas à assumer ses sentiments à l’égard de Scarlett car il ne veut pas blesser Mélanie. Bref, je l’ai trouvé sans saveur comparé à Rhett Butler 😉

J’ai vraiment adoré suivre Scarlett, la voir changer au fil du roman. Je l’ai trouvée très moderne et en avance sur son temps niveau droits de la femme 🙂 Quand elle voit que les choses ne sont pas faites à sa façon elle n’hésite pas à mettre la main à la pâte ni à manipuler ses proches pour obtenir ce qu’elle veut. 

Il y a vraiment un grand changement entre le début du volume 1 où les amis de la famille de Scarlett, des familles aisées, vivent un peu dans l’oisiveté des fêtes et des pique-niques et l’après-guerre où la plupart des jeunes hommes ont trouvé la mort, laissant leur famille dans la précarité la plus totale. Les deux volumes ont vraiment deux ambiances différentes. Le second tome est beaucoup plus grave et sombre que le premier (en tout cas que le début du premier).

C’était presque comme si les jours radieux d’il y avait cinq ans étaient revenus. Si elle fermait les yeux et ne voyait pas les robes usées et transformées et les bottes grossièrement réparées et les mules rapiécées, si les visages des garçons qui manquaient dans ce quadrille ne lui apparaissaient pas à l’esprit, elle pouvait presque se dire que rien n’avait changé. (…)

Tout ce qui appartenait à leur ancien monde avait changé sauf les anciennes formes. Les anciens usages perduraient, devaient perdurer, car les formes étaient tout ce qui leur restait. ils se cramponnaient de toutes leurs forces aux choses du passé qu’ils connaissaient le mieux et aimaient le mieux, les manières des classes oisives, la courtoisie, l’agréable désinvolture dans les contacts humains et, surtout, l’attitude protectrice des hommes à l’égard des femmes. Fidèles à la tradition dans laquelle ils avaient été élevés, les hommes étaient courtois et tendres et ils arrivaient presque à créer une atmosphère qui protégeait leurs femmes de tout ce qui était cruel et inconvenant à leurs yeux. Scarlett estimait que c’était là le summum de l’absurdité, car il y avait peu de choses, désormais, que même les femmes les plus cloîtrées n’eussent vu ou subi au cours des cinq dernières années. Elles avaient soigné les blessés, fermé les yeux des mourants, enduré la guerre et le feu et la dévastation, connu la terreur et la fuite et la faim. 

Autant en emporte le vent, volume 2, page 134-135

Bref, j’ai adoré l’écriture de Margaret Mitchell que j’ai trouvé plutôt moderne malgré qu’elle date de 1939 et je trouve très bonne cette nouvelle traduction par Josette Chicheportiche parue chez Gallmeister l’année passée. Les couvertures sont sublimes en plus 😉 

Un roman magnifique qui restera longtemps dans ma mémoire. Un classique inégalé et indétrônable.

 

Ma note: ♥♥♥♥♥


Bilan de mes lectures du mois de juillet 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de juillet 2020.

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 5

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Devenir – Michelle Obama

Nombre de pages: 520 pages

Editeur: Fayard

Date de parution (dans cette édition): 13 novembre 2018

Résumé: 

« Il y a encore tant de choses que j’ignore au sujet de l’Amérique, de la vie, et de ce que l’avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m’a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m’ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l’histoire de notre pays. Même quand elle est loin d’être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l’auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer. »

Mon avis: 

J’étais vraiment curieuse de découvrir la vie de Michelle Obama, avant son passage à la maison blanche en temps que première dame et après les 8 ans de présidence de son mari. J’ai trouvé ce livre très intéressant, drôle, émouvant et vraiment inspirant. Quand on a des rêves dans la vie il faut se battre pour les atteindre et cette femme de caractère en est la preuve. Michelle Obama est une femme vraie, qui dit ce qu’elle pense (même si parfois elle devrait prendre plus de pincettes haha) et a un humour à toute épreuve. Elle est très attachante. J’ai adoré ses anecdotes sur Barack ! J’ai également adoré le documentaire Netflix qui parle de sa campagne de promotion pour la sortie de ce livre. J’ai cependant trouvé le début du livre un peu longuet (la partie sur sa jeunesse), j’aurais préféré un peu plus du « pendant » et surtout du « après » 🙂 Dans la même veine, j’avais lu il y a quelques années l’autobiographie de Hilary Clinton qui était également passionnante, si vous aimez ce genre de documentaire !

Ma note: ♥♥♥

 

Et que ne durent que les moments doux – Virginie Grimaldi

Nombre de pages: 360 pages

Editeur: Fayard

Date de parution (dans cette édition): 17 juin 2020

Résumé: 

L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.
L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.
L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Mon avis: 

J’ai lu ce roman deux semaines après avoir accouché et comment vous dire que cette histoire de prématuré et d’enfant quittant le nid m’a vraiment touchée au coeur. Virginie Grimaldi a le chic pour nous emporter dans un tourbillon d’émotions et sait nous toucher avec des mots justes –  toujours bien choisis – et une touche d’humour pour contrebalancer les moments (trop?) émouvants. Et que ne durent que les moments doux est un roman bonbon, qu’on savoure du début à la fin, une fin qui arrive bien trop vite ! Je me souviendrai longtemps de ce joli roman à offrir à toutes les femmes de notre vie.

Ma note: ♥♥♥♥

 

La Sentence – John Grisham

Nombre de pages: 500 pages

Editeur: JC Lattès

Date de parution (dans cette édition): 4 mars 2020

Résumé: 

Octobre 1946.
Pete Banning, l’enfant chéri de Clanton, Mississippi, est revenu de la Seconde Guerre mondiale en héros, décoré des plus hautes distinctions militaires. Aujourd’hui fermier et fidèle de l’église méthodiste, il est considéré comme un père et un voisin exemplaire.
Par un matin  d’automne, il se lève tôt, se rend en ville, et abat calmement son ami, le révérend Dexter Bell.
Au choc que cause ce meurtre de sang-froid s’ajoute l’incompréhension la plus totale, car Pete se contente de déclarer au shérif, à ses avocats et à sa famille : « Je n’ai rien à dire.  »
Que s’est-il passé pour que Pete, un membre respecté de la communauté, devienne un meurtrier ? Et pourquoi se mure-t-il dans le silence ? Personne ne le sait. La seule certitude que sa famille possède c’est que ce qu’il tait est quelque chose de dévastateur, dont les retombées les hanteront, eux et la ville, pendant des décennies…
Avec cette œuvre majeure et unique, John Grisham nous embarque dans un voyage incroyable, du vieux Sud ségrégationniste aux jungles des Philippines de la Seconde Guerre mondiale, d’un asile psychiatrique aux lourds secrets du tribunal de Clanton où l’avocat de Pete tente désespérément de sauver la vie de son client.

Mon avis: 

J’ai été déçue par ce roman où finalement il ne se passe pas grand chose voire même rien du tout. L’auteur nous mène un peu en bateau durant tout le roman pour arriver à un final plat et inintéressant. J’ai trouvé vraiment long toute la partie qui se passe aux Philippines dont je n’ai pas vraiment trouvé l’utilité dans le récit, étant donné que cela n’apporte rien à l’intrigue. J’avoue que c’est la première fois que je n’aime pas un livre de cet auteur !!

Ma note: ♥♥

 

Le collectionneur – Fiona Cummins

Nombre de pages: 528 pages

Editeur: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 25 septembre 2019

Résumé: 

Le Collectionneur mène une double vie. Monsieur Tout-le-monde dans l’une, il est, dans l’autre, le gardien d’un musée secret que son père et son grand-père ont constitué avant lui, une collection d’ossements humains.
Les collectionneurs cherchent toujours la rareté, l’objet unique. Et, à Londres, il y a deux enfants atteints d’une maladie génétique orpheline qui fait se dédoubler les cartilages puis pousser les os jusqu’à l’étouffement, la maladie de l’homme de pierre.

Avec un style-cutter aussi efficace que glaçant, Fiona Cummins plonge dans l’âme du psychopathe.

Mon avis: 

J’ai reçu en SP « l’ossuaire » de la même auteure et après m’être renseignée, j’ai compris qu’il s’agissait en fait d’un tome 2, le premier tome étant « le collectionneur » , que je me suis donc empressée d’acheter afin de pouvoir mieux appréhender l’histoire car l’ossuaire prend directement place après les faits relatés dans le collectionneur. Bref, pour en revenir à ce tome 1, j’ai bien aimé l’ambiance très sombre de ce roman. Cependant, j’ai eu un peu de peine avec le personnage de la policière que je trouve quand même très fragile et peu entraînée pour les cas sur lesquels elle enquête. On suit donc 2 familles dont les enfants ont été enlevés, ces deux enfants ont des particularités liés à leur ossature qui font d’eux des sujets uniques pour leur ravisseur qui collectionne les ossements hors du commun. Ce roman policier est particulier car dès le début on est dans la peau de l’assassin ce qui est assez malaisant. J’ai aimé également la manière dont l’auteure nous montre comment les familles se délitent et se déchirent lorsque les enfants viennent à disparaître. Bref, un bon roman noir, à l’écriture très fluide (j’ai lu les – quasi – 500 pages en quelques jours à peine) mais pas un coup de cœur pour moi même si je trépigne de savoir si la petite Clara va être retrouvée à temps…  Une plume à découvrir !

Ma note: ♥♥♥

 

Autant en emporte le vent – volume 1 – Margaret Mitchell

Nombre de pages: 720 pages

Editeur: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 11 juin 2020

Résumé: 

1861, Géorgie. A tout juste seize ans, Scarlett O’Hara a devant elle l’avenir radieux d’une riche héritière de Tara, une importante plantation de coton. Mais la guerre civile est sur le point de plonger dans le chaos le pays tout entier, et Scarlett a le coeur brisé : Ashley Wilkes vient d’en épouser une autre. Pour fuir son chagrin, elle va s’installer à Atlanta, impatiente de goûter à l’énergie d’une grande ville. Là, un certain Rhett Butler, à la réputation douteuse de contrebandier, commence à s’intéresser à Scarlett, attiré par son caractère rebelle. Un duel de séduction s’engage alors, et ils vivront ensemble les pires heures du siège d’Atlanta.

Mon avis: 

J’avais déjà eu ce roman dans ma pile à lire dans une vieille édition folio il y a de cela des années mais j’avais dû je pense m’en séparer il y a quelques temps car impossible de remettre la main dessus. Cependant, quand j’ai vu que la maison Gallmeister proposait une nouvelle traduction, bien plus fluide et moderne, j’ai sauté sur l’occasion de découvrir enfin ce grand classique de la littérature même si les sujets abordés (esclavagisme, ségrégationnisme,…) sont problématiques aujourd’hui. Et bien je dois dire que j’ai vraiment adoré ma lecture. J’ai adoré le personnage de Scarlett qui mûrit énormément au fil du récit. Elle passe de la petite adolescente capricieuse et gâtée à une jeune femme qui doit subvenir aux besoin de ses sœurs et de son père, oubliant tout le luxe auquel elle était habituée en temps que fille d’un riche propriétaire terrien. En effet, son père détient Tara, une grande plantation de coton, incendiée par les Yankees lors de la guerre. J’ai également adoré le personnage de Rhett Buttler, totalement en décalage par rapport aux autres hommes de l’époque. Il est drôle, irrévérencieux et totalement irrésistible. Ce jeu du chat et de la souris avec Scarlett est vraiment passionnant et j’espère qu’ils finiront ensemble (je n’ai jamais vu le film en entier, pourtant j’ai le dvd, j’ai honte!). Bref, je me réjouis de me retourner m’imprégner de l’ambiance de Tara dans le volume 2 que je prévois de lire en septembre 🙂 Un classique que je ne peux que vous recommander (et cette traduction en particulier, les 700 pages se lisent toutes seules)!!

Ma note: ♥♥♥♥

 

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de juillet 2020, un mois où j’ai lu moins que les mois précédents car je dois avouer qu’avec un nouveau-né et ma grande de 5 ans qui est en vacances, je n’ai pas trop le temps de lire en journée et le soir je n’avance pas forcément beaucoup dans mes lectures mdr (on a aussi rattrapé notre retard dans 2-3 séries Netflix, on ne peut pas être partout 🙂 ) et vous, vous avez lu quoi ?

A tout bientôt 🙂

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