J’ai lu: Refuge de Terry Tempest Williams

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Refuge de l’autrice Terry Tempest Williams

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

refuge

Nombre de pages: 416 pages

Maison d’édition: Gallmeister, collection Totem

Date de parution (dans cette édition): 5 mai 2022

4ème de couverture:

Utah, 1983. La montée des eaux du Grand Lac Salé menace le Refuge des oiseaux migrateurs. Hérons, chouettes et aigrettes neigeuses, dont l’étude rythme l’existence de Terry Tempest Williams, en sont les premières victimes. Au printemps, Terry apprend que sa mère est atteinte d’un cancer, comme huit femmes de sa famille avant elle. Bouleversée par la douleur de celle qu’elle accompagne dans la maladie, Terry entame une enquête pour comprendre les raisons de ce drame.

Remarquable étude naturaliste et chronique familiale saisissante, Refuge entrelace le destin des oiseaux sauvages et celui des êtres humains, frappés comme eux par les drames écologiques.

Mon avis: 

Un récit poignant sur le rapport à la maladie et son parallèle avec un refuge pour oiseaux mis en péril petit à petit par la montée des eaux du Grand Lac Salé.

La mère de l’autrice meurt à petit feu d’un cancer qui la ronge depuis des années et l’autrice raconte comment elle a décidé de l’accompagner et de l’épauler tout au long de ce dur chemin vers l’acceptation de ce qui est et qu’on ne peut défaire.

Issue d’une famille mormone très croyante, l’autrice nous livre là un beau livre sur la résilience et le deuil, sans tomber dans des clichés religieux, même si on sent que sa foi en un « après » est forte. Les dialogues avec sa Maman et également avec les autres femmes de sa vie sont vraiment émouvants, leur relation est forte, elles forment un clan soudé. De plus, j’ai trouvé que l’autrice trouvait toujours les mots justes pour décrire ses sentiments et ses sensations.

Une personne atteinte d’un cancer meurt par paliers. Et il y a une partie de vous qui meurt lentement avec elle. 

Refuge, de Terry Tempest Williams, page 232.

Par ailleurs, l’alternance entre les passages parlant du refuge des oiseaux avec ceux parlant de sa Maman était vraiment bien dosée et gardait toujours un fil conducteur.

C’est un récit qui se lit comme un essai sur le deuil et sur l’écologie, tout en ayant le rythme d’un roman (ce qu’il n’est pas, de toute évidence).

J’ai vraiment apprécié ce livre qui en plus d’aborder le thème de la maladie m’a appris bien des choses sur les mœurs des oiseaux mais également sur la vie en Utah dans les années 80, un Etat victime des retombées des tests nucléaires perpétrés sur son territoire ce qui a fait exploser les cas de cancer.

Une belle plume servant un récit lumineux et puissant, qui donne à réfléchir. Brillant.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Le lac de nulle part de Pete Fromm

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le lac de nulle part de l’auteur américain Pete Fromm.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

le lac de nulle part

Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 6 janvier 2022

4ème de couverture:

Cela fait bientôt deux ans que Trig et Al, frère et soeur jumeaux, n’ont plus de contact avec leur père. Et voilà qu’il réapparaît dans leur vie et réclame »une dernière aventure » : un mois à sillonner ensemble en canoë les lacs du Canada. A la fois excités à l’idée de retrouver la complicité de leur enfance et intrigués par ces retrouvailles soudaines, les jumeaux acceptent de partir au milieu de nulle part. Mais dès leur arrivée, quelque chose ne tourne pas rond, les tensions s’installent. Contrairement à ses habitudes, leur père paraît mal préparé à l’expédition, qui s’annonce pourtant périlleuse par ce mois de novembre froid et venteux. Tous les trois devront naviguer avec la plus grande prudence entre leurs souvenirs et la réalité. Le nouveau roman de Pete Fromm est un voyage inattendu à travers les étendues glacées du Canada où la surface de l’eau sert de miroir à nos peurs, colères et espoirs..

Mon avis: 

Ce roman est un grand bol d’air et une invitation au voyage en canoë sur les lacs canadiens, aux portes de l’hiver. On s’y croirait!

On y suit Trig et Al, frère et soeur jumeaux (adultes), contactés par leur père dont ils n’avaient plus vraiment de nouvelles pour partir à l’aventure une dernière fois tous les trois, en souvenir du bon vieux temps.

Ce roman aborde des thèmes comme la maladie et les secrets de famille. 

Cette expédition pour le moins mal préparée va très vite tourner au drame et on va dérouler au fur et à mesure la bobine du film des souvenirs des différents protagonistes, comprenant peu à peu où l’auteur veut nous mener.

C’est Trig le narrateur, jeune homme un peu naïf et admiratif de sa sœur jumelle, qui cherche toujours l’assentiment de celle-ci et qui a de la peine à vivre pour et par lui-même.

Al, quant à elle, est une jeune femme volontaire, qui mène la danse et croque la vie à pleines dents. Elle sait s’imposer face à son frère et son père, faisant preuve d’un courage et d’un instinct de survie sans pareil.

La relation très fusionnelle qu’entretient les jumeaux est un peu dérangeante et troublante et j’avoue que cela m’a déroutée.

Ce voyage est à l’image de cette famille dysfonctionnelle. Un père qui les a en quelque sorte abandonnés quand ils étaient enfants, les laissant aux bons soins de leur maman (très aimante au demeurant), qui montre encore son inconstance lors de ce périple, mettant en danger la vie de ses enfants.

En effet, l’hiver guette et avec celui-ci, le froid et le gel qui les empêcheraient de prendre le chemin du retour sur les lacs, faisant planer une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes.

Pete Fromm est un narrateur hors pair, qui excelle dans les dialogues qui sonnent justes et les scénarios somme toute simples mais diablement efficaces et bien pensés. 

Un roman terrible et magnifique à la fois qui nous fait nous rendre compte de la beauté de la nature et de notre insignifiance et fragilité face à elle.  

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Une journée d’automne de Wallace Stegner

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une journée d’automne de l’auteur Wallace Stegner. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

une journée d'automne

Nombre de pages: 149 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 6 septembre 2018

4ème de couverture:

Suspendue au bras de son mari Alec, Margaret guette avec impatience l’arrivée du train de sa sœur Elspeth, venue d’Écosse pour vivre avec eux dans l’Iowa. Vive et malicieuse, s’émerveillant d’un rien, Elspeth respire la joie de vivre et ne tarde pas à illuminer leur vie de riches fermiers bien installés. Mais alors que l’automne s’annonce, un triangle amoureux se forme peu à peu entre Alec et les deux sœurs. Lorsque survient l’irréparable, celui-ci ne tarde pas à se transformer en piège dramatique. Il faudra alors sauver ce qui peut l’être. Dans ce court roman demeuré inédit en France, Wallace Stegner révèle avec la virtuosité qu’on lui connaît les drames qui se jouent derrière les apparences d’une existence paisible.

Mon avis:

Une histoire plutôt tragique sur la fin programmée d’un mariage. Quand Margaret, mariée avec Alec, accueille sa petite soeur Elspeth dans leur foyer, elle est loin d’imaginer que celle-ci et son mari tomberont fous amoureux. 

Au fil des pages, on sent la tension sensuelle et sexuelle monter entre Alec et Elspeth, même si au début ils font semblant d’ignorer leurs sentiments en égard à Margaret qu’ils ne veulent pas faire souffrir. 

J’ai finalement eu pitié de Margaret qui n’arrive pas à quitter son mari car elle est malgré tout toujours amoureuse (ou du moins elle essaie de s’en persuader). Alec et Elspeth également, qui devront côtoyer la personne qu’ils aiment et qui les aime en retour sans pouvoir vivre leur amour au grand jour. Les trois sont malheureux alors qu’il aurait juste suffit de ne pas se soucier du regard des autres…. et de divorcer, mais à l’époque, cela ne se faisait pas, ce n’était pas socialement acceptable. De plus, malgré tout, Margaret aime profondément sa soeur ce qui rend la situation d’autant plus délicate.

C’est un roman qui se lit très vite, l’écriture est agréable et les ambiances bien décrites mais l’histoire est somme toute assez banale et téléphonée.

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Dans la forêt de Jean Hegland

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Dans la forêt de l’autrice Jean Hegland.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

dans la forêt

Nombre de pages: 308 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 7 juin 2018

4ème de couverture:

Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, les deux sœurs demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours présentes,  leur passion de la danse et de la lecture. Mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.

Mon avis:

Un roman coup de poing, une dystopie pas si éloignée de notre quotidien, où la société telle qu’on la connait a été bouleversée par le manque de carburant et d’électricité. Toute l’économie s’est effondrée en quelques semaines. Nelle et Eva, deux soeurs livrées à elles-mêmes dans la maison familiale au milieu de la forêt, apprennent à se débrouiller seules.

J’ai trouvé ce roman vraiment angoissant, car il aborde des thèmes pour le moins sensibles en ce moment, avec les pénuries d’électricité et la hausse des prix du carburant. Toutes ces peurs sont cristallisées dans ce roman criant de vérité.

L’écriture de Jean Hegland est très belle, dense mais parfaitement accessible. 

J’ai aimé la relation entre les deux soeurs, entre amour et haine parfois, mais attachées l’une à l’autre d’une manière viscérale. 

Chacune n’a plus que l’autre dans la vie, leurs parents étant morts, et leurs qualités et talents sont complémentaires. 

Chacune doit faire le deuil de leur ancienne vie et se concentrer sur le présent et surtout sur leur survie.

J’ai admiré la façon qu’elles ont de se débrouiller, même si la fin ouverte nous laisse imaginer leur avenir (qui pour moi est plus qu’incertain mais bon). Ces deux filles font preuve d’un courage hors du commun et ont des ressources insoupçonnées. 

Un conte moderne plutôt cruel et très violent à des moments mais qui fait énormément réfléchir sur la valeur effective des biens que nous possédons. Dans une société qui prône la surconsommation, ce roman est comme une sonnette d’alarme qui nous pousse à nous recentrer sur l’essentiel et à faire confiance à Mère Nature.

Une belle leçon de vie et une histoire dont je me souviendrai longtemps.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Betty de Tiffany McDaniel

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Betty de l’autrice américaine Tiffany McDaniel. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

betty

Nombre de pages: 720 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 20 août 2020

4ème de couverture:

Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne. La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et soeurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler. Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.

Mon avis

Un roman aussi dur et âpre que poétique.

J’ai adoré suivre la vie de Betty, petite fille métisse née d’un père aux origines amérindiennes et d’une mère blanche. Ce métissage d’ailleurs, elle ne le vit d’ailleurs pas très bien, d’autant plus que c’est la seule fille de sa famille qui est vraiment typée « indienne », ce qui fait qu’elle est à la cible de racisme et de quolibets de la part des autres élèves de sa classe.

Petite fille solitaire et un peu sauvage, elle est très proche de la nature et de son papa qu’elle aime plus que tout au monde. Elle peine à trouver sa place et la légitimité dans sa fratrie nombreuse, ses frères et sœurs ont tous une personnalité bien marquée et une place bien définie dans la famille dont elle est un peu l’électron libre. Elle a également souvent l’impression que sa mère la déteste alors qu’en fait je pense que celle-ci est juste très maladroite dans la façon de montrer son amour à ses enfants. De plus, elle souffre de dépression, ce qui ne facilite bien évidemment pas les choses. Certaines phrases blessantes qu’elle peut dire à Betty sont vraiment dures à lire et certaines scènes sont assez angoissantes. La mère de Betty est une femme qui a du affronter les qu’en-dira-t-on quand elle a épousé un homme métissé, fuyant ainsi une famille violente et raciste. 

Landon Carpenter, (le papa de Betty donc) lui, est un homme doux, qui respecte énormément les femmes car dans la culture indienne elles sont très importantes. Il inculque à ses enfants le respect du prochain et l’amour de la nature. Il croit aux esprits et aux légendes, est malin, très calme et plein de ressources.  C’est un personnage très attachant et qui est au centre du roman car finalement tout gravite autour de lui.

« -Il y a des hommes qui connaissent le montant exact de leur compte en banque, a poursuivi Maman. Il y a ceux qui savent combien de kilomètres indique le compteur de leur voiture et combien elle pourra en parcourir. (…)

Les seuls nombres que Landon Carpenter a en tête, c’est le nombre d’étoiles qu’il y avait dans le ciel la nuit où ses enfants sont nés. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais moi je dirais qu’un homme qui a dans la tête des cieux remplis des étoiles de ses enfants est un homme qui mérite leur amour. En particulier l’amour de celle qui avait le plus d’étoiles. »

Betty, page 515-516 de Tiffany McDaniel

Ce roman aborde des thèmes plutôt sombres comme le deuil, l’inceste, le racisme, la dépression…. Cependant,  l’autrice sait insuffler également de l’espoir et de la lumière dans son récit. 

On ne ressort pas indemnes de la lecture de ce roman riche et foisonnant. L’écriture de Tiffany McDaniel est fluide et accessible. On rentre immédiatement dans l’histoire. J’ai adoré le fait que la narratrice soit Betty, qui est d’ailleurs en vrai la maman de l’autrice. C’est une petite fille enjouée et intelligente, qui ressent très fort tous les sentiments des autres et devine très vite quand quelque chose cloche. Elle est le témoin silencieux de certaines horreurs qui se passent dans sa famille et se sent prisonnière de son silence qui la place en position de complice. Cela la mine et la dévore de l’intérieur. Elle aimerait sauver tout le monde, mais certaines personnes ne veulent tout simplement pas être sauvées.

J’ai un un gros coup de cœur pour ce roman atypique, cette fresque familiale incroyable et pour le moins dramatique. C’est un pavé de plus de 700 pages que j’ai dévoré en une semaine à peine tant il m’a passionnée.

Il y aurait encore tant à dire sur ce roman mais j’ai comme toujours peur d’en dévoiler trop.

Si vous n’avez pas peur qu’une histoire vous prenne aux tripes et vous fasse passer par toute la palette des émotions possibles, n’attendez pas une seconde de plus et laissez-vous tenter par Betty, je ne pense pas que vous le regretterez!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Autant en emporte le vent (volume 2) de Margaret Mitchell

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du volume 2 du roman Autant en emporte le vent de l’autrice Margaret Mitchell. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

autant en emporte le vent volume 2

Nombre de pages: 720 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 11 juin 2020

4ème de couverture:

1866. De retour à Tara, ravagée par la guerre, Scarlett O’Hara n’a que peu de moyens pour subvenir aux besoins de ses proches, y compris Ashley dont elle reste secrètement amoureuse. Acculée, elle retourne à Atlanta où elle recroise Rhett Butler, toujours persuadé qu’ils sont faits l’un pour l’autre. La laissera-t-il lui échapper cette fois ? Comment regarder vers l’avant quand la vie n’est que décombres ? Et que peut la morale d’autrefois face à l’argent d’aujourd’hui ? Scarlett devra faire des choix, et chacun de ses pas, aussi risqué soit-il, la mènera vers l’indépendance.

Mon avis:

J’avais lu le volume 1 de ce roman l’été passé et j’avoue que j’ai laissé passer un peu trop de temps pour finir enfin le volume 2 😉 J’ai tellement aimé l’univers que je n’avais pas envie de le terminer.

Ce roman m’a transportée, j’ai vraiment quitté son univers et ses personnages à regret. 

Dans le premier tome, on suit donc Scarlett O’Hara, jeune fille venant d’une famille aisée propriétaire d’une grande plantation de coton, Tara. Courtisée par de nombreux hommes, elle n’a cependant d’yeux que pour Ashley, plus âgé qu’elle et déjà promis à Mélanie, une jeune femme que Scarlett juge idiote et ennuyeuse au possible.

Par déception, Scarlett va épouser le frère de Mélanie et partir s’installer à Atlanta avec son nouveau mari. Mais la guerre de sécession éclate et les Yankees attaquent les sudistes, les hommes de Scarlett et de Mélanie vont devoir partir à la guerre, comme tous les hommes en âge de se battre. Scarlett va se retrouver veuve, avec un petit garçon à charge. Fuyant Atlanta, avec son petit garçon et Mélanie (qui entretemps a accouché – elle aussi – d’un petit garçon) elle va rejoindre Tara pour se mettre à l’abris et retrouver sa famille. Ashley rentre de la guerre et retrouve sa femme et son fils, ils restent tous trois à Tara. Pour ma part, j’ai trouvé que Scarlett passait vraiment de jeune fille à femme à la fin de ce premier tome car elle prend ses responsabilités et son destin à pleines mains pour s’en sortir. 

Le tome 2 commence donc au moment où Scarlett essaie de remettre à flots la plantation. Elle va cependant vite se rendre compte que l’argent manque et même si Ashley fait de son mieux, il est un piètre ouvrier de plantation et n’a aucun goût pour les chiffres, contrairement à Scarlett qui compte mieux que personne, chose qui  n’est pas vraiment bien vu pour une femme. 

Scarlett montre encore une fois qu’elle prend son destin à bras-le-corps et va tout faire pour arriver à ses fins. C’est une jeune femme courageuse et forte, mais également fourbe et égoïste. Au fond d’elle-même, elle aimerait pouvoir se reposer sur un homme mais n’en trouve aucun à sa hauteur. A part peut-être le capitaine Rhett Butler, si elle ne le détestait pas autant ? Et pourtant … il est le seul qui la comprend, le seul qui pourrait l’aimer pour ce qu’elle est, pour son intelligence et ses manières pas toujours très féminines. 

Rhett Butler, parlons-en ! Un homme qui se fiche des conventions, en avance sur son temps lui aussi, qui pense que les femmes sont beaucoup plus intéressantes quand elles ont une opinion 🙂 J’ai adoré ce personnage sarcastique et malin. Il fait dès le début de la saga une cour (plus ou moins) discrète à Scarlett mais celle-ci fait semblant de ne rien voir, pour son plus grand plaisir. Car on désire toujours ce qu’on ne peut pas avoir!

Mélanie, quant à elle, est la gentillesse et l’honnêteté même. Elle donnerait tout pour Scarlett car elle lui est redevable de lui avoir sauvé la vie en l’aidant à partir d’Atlanta avec son bébé. Elle ne voit que le positif de Scarlett, ce qui a le don d’agacer au plus haut point cette dernière. 

Ashley est le personnage que j’ai trouvé le plus fade de l’histoire, je l’ai trouvé mou et mélancolique d’une époque révolue. Il ne sait pas de débrouiller, n’a aucun sens pratique ni des affaires et n’arrive pas à assumer ses sentiments à l’égard de Scarlett car il ne veut pas blesser Mélanie. Bref, je l’ai trouvé sans saveur comparé à Rhett Butler 😉

J’ai vraiment adoré suivre Scarlett, la voir changer au fil du roman. Je l’ai trouvée très moderne et en avance sur son temps niveau droits de la femme 🙂 Quand elle voit que les choses ne sont pas faites à sa façon elle n’hésite pas à mettre la main à la pâte ni à manipuler ses proches pour obtenir ce qu’elle veut. 

Il y a vraiment un grand changement entre le début du volume 1 où les amis de la famille de Scarlett, des familles aisées, vivent un peu dans l’oisiveté des fêtes et des pique-niques et l’après-guerre où la plupart des jeunes hommes ont trouvé la mort, laissant leur famille dans la précarité la plus totale. Les deux volumes ont vraiment deux ambiances différentes. Le second tome est beaucoup plus grave et sombre que le premier (en tout cas que le début du premier).

C’était presque comme si les jours radieux d’il y avait cinq ans étaient revenus. Si elle fermait les yeux et ne voyait pas les robes usées et transformées et les bottes grossièrement réparées et les mules rapiécées, si les visages des garçons qui manquaient dans ce quadrille ne lui apparaissaient pas à l’esprit, elle pouvait presque se dire que rien n’avait changé. (…)

Tout ce qui appartenait à leur ancien monde avait changé sauf les anciennes formes. Les anciens usages perduraient, devaient perdurer, car les formes étaient tout ce qui leur restait. ils se cramponnaient de toutes leurs forces aux choses du passé qu’ils connaissaient le mieux et aimaient le mieux, les manières des classes oisives, la courtoisie, l’agréable désinvolture dans les contacts humains et, surtout, l’attitude protectrice des hommes à l’égard des femmes. Fidèles à la tradition dans laquelle ils avaient été élevés, les hommes étaient courtois et tendres et ils arrivaient presque à créer une atmosphère qui protégeait leurs femmes de tout ce qui était cruel et inconvenant à leurs yeux. Scarlett estimait que c’était là le summum de l’absurdité, car il y avait peu de choses, désormais, que même les femmes les plus cloîtrées n’eussent vu ou subi au cours des cinq dernières années. Elles avaient soigné les blessés, fermé les yeux des mourants, enduré la guerre et le feu et la dévastation, connu la terreur et la fuite et la faim. 

Autant en emporte le vent, volume 2, page 134-135

Bref, j’ai adoré l’écriture de Margaret Mitchell que j’ai trouvé plutôt moderne malgré qu’elle date de 1939 et je trouve très bonne cette nouvelle traduction par Josette Chicheportiche parue chez Gallmeister l’année passée. Les couvertures sont sublimes en plus 😉 

Un roman magnifique qui restera longtemps dans ma mémoire. Un classique inégalé et indétrônable.

 

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Komodo de David Vann

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Komodo de l’auteur David Vann.

 ♥ = Bof bof, à éviter 

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

komodo

Nombre de pages:  304 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 4 mars 2021

4ème de couverture:

Sur l’invitation de son frère aîné Roy, Tracy quitte la Californie et rejoint l’île de Komodo, en Indonésie. Pour elle, délaissée par son mari et épuisée par leurs jeunes jumeaux, ce voyage exotique laisse espérer des vacances paradisiaques : une semaine de plongée en compagnie de requins et de raies manta. C’est aussi l’occasion de renouer avec Roy, qui mène une vie chaotique depuis son divorce et s’est éloigné de sa famille. Mais, très vite, la tension monte et Tracy perd pied, submergée par une vague de souvenirs, de rancoeurs et de reproches. Dès lors, un duel s’engage entre eux, et chaque nouvelle immersion dans un monde sous-marin fascinant entraîne une descente de plus en plus violente à l’intérieur d’elle-même, jusqu’à atteindre un point de non-retour.

Mon avis:

J’avais lu de bons avis sur ce roman dans plusieurs magazines ainsi que sur les réseaux sociaux du coup j’ai eu envie de me faire mon propre avis. 

J’avoue que j’ai été déçue. Le début était prometteur. Tracy, 45 ans, maman de jumeaux de 5 ans et qui leur a consacré (sacrifié?) sa vie depuis leur naissance, est à bout, elle a besoin de vacances. Quand son frère lui propose de venir faire de la plongée sur l’île de Komodo où il passe son brevet d’instructeur de plongée, elle saute sur l’occasion et part avec leur maman pour des vacances « retrouvailles ».

Très vite, on sent que cela va dégénérer. Tracy est maladivement jalouse de la vie de son frère, si libre, si indépendant. 

Elle lui en veut pour pleins de raisons mais surtout pour l’avoir privée de sa belle-soeur adorée en divorçant. 

Tracy est clairement frustrée de sa vie, elle est épuisée par ses garçons et aimerait avoir du temps pour elle mais son mari ne l’aide pas du tout. Jusque là, j’ai bien aimé le livre et la tension qui montait entre le frère et la soeur. 

J’ai finalement trouvé qu’on ne parlait pas beaucoup de plongée (oui de plongée dans les émotions humaines) mais cela pourrait se passer n’importe où au monde cela ne changerait rien. J’avoue avoir espéré en apprendre un peu plus sur l’île de Komodo et même si les deux ou trois plongées qu’ils font sont décrites, il se passe toujours quelque chose entre les protagonistes qui fait que finalement les poissons ne sont qu’un prétexte. J’ai cependant aimé les descriptions des fonds marins, j’ai trouvé que c’est ce qui sauvait un peu les meubles!

A un moment, j’ai eu le sentiment que le roman commençait à dérailler sérieusement et j’ai vraiment eu de la peine à supporter le personnage de Tracy. Je l’ai trouvée agressive et sur la défensive, elle dit sans cesse des méchancetés à son frère mais a de la peine à s’imposer dans sa propre maison. J’ai levé plus d’une fois les yeux au ciel ce qui n’est jamais bon signe 😀

Bref, je n’ai pas réussi à m’identifier aux personnages – enfin surtout Tracy, qui est franchement borderline –  et j’ai trouvé les situations un peu extrêmes. Ce roman m’a laissé un sentiment de malaise et même si c’était très certainement ce que voulait l’auteur – nous insuffler un sentiment de claustrophobie – je n’ai pas du tout adhéré à l’histoire.

Ca aurait pu être une excellente lecture si tout avait été mieux dosé mais l’auteur a été trop loin à mon sens. Dommage!

Ma note: ♥♥


Bilan de mes lectures des mois de mars et avril 2021

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter (enfin!) mes lectures des mois de mars et avril 2021. Comme j’ai beaucoup de retard dans ces bilans-ci et que j’ai déjà parlé de presque tous les romans lus, je voulais juste vous faire un petit point sur les bds/mangas lus ces deux derniers mois!

Toutes les images proviennent de mon instagram.

Mars 2021

Romans lus durant le mois: 9 (dont 3 SP et 1 emprunt bibliothèque)

Mangas lus durant le mois : 4

Bandes dessinées lues durant le mois: 3

bilan mars 2021

Vous pouvez déjà retrouver sur le blog tous les articles consacrés aux romans lus durant le mois de mars 2021. 

Côté bandes dessinées, j’ai lu le dernier tome paru (le 23) des aventures de Nelson le diablotin « totalement ingérable » de Bertschy, Plutôt léger mais trop drôle, j’apprécie cette collection que je me réjouis de faire découvrir à mes filles 🙂

Dans un registre plus sérieux, j’ai lu Blanc autour de Lupano et Fert, un roman graphique sur le racisme auquel doit faire face une enseignante blanche souhaitant n’ouvrir son école qu’à des fillettes noires pour leur éviter des brimades en classes  » mixtes ». Cependant, cela aura l’effet contraire et tout va vite dégénérer. Menaces, agressions, incendies… Un portrait triste et pourtant réaliste de la vie des noirs et de ceux qui voulaient les aider aux Etats-Unis en 1832. J’ai adoré le dessin qui accentue les émotions des textes. Une pépite!

J’ai également beaucoup aimé découvrir Le siècle d’Emma de Fanny Vaucher et Eric Burnand. On y suit donc Emma, suissesse née début 1900 et qui va s’émanciper au fil des années…. On suit également sa fille, sa petite-fille, son neveu.. dans des destins et des trajectoires différentes, ils dessinent une Suisse multiculturelle qui a beaucoup changé en une centaine d’année, jusqu’à la loi sur le vote des femmes en 1971. A découvrir si cette période vous intéresse!

J’ai lu également pas mal de mangas: Le tome 18 de Promised Neverland de Kaiu Shirai, la fin se précise !! Toutes les pièces du puzzle se mettent en place et j’avoue adorer les personnalités de tous les héros 🙂 Surtout Ray ♥ 

J’ai lu également le tome 4 de la petite faiseuse de livres de Mia. Maïn, plus attachante que jamais et de plus en plus malade, arrive enfin à produire du papier avec l’aide de son ami Lutz. C’est le début du commerce pour eux et l’histoire s’accélère! Un manga que j’ai beaucoup de plaisir à lire en amoureuse des livres que je suis.

J’ai également commencé une nouvelle série manga, Les carnets de l’apothicaires de Natsu Hyuuga où l’on suit une jeune femme, Mao Mao, arrachée à la rue pour servir à la cour de l’empereur chinois. Là-bas, elle va vite être remarquée pour ses talents de soigneuse et deviendra goûteuse de l’une des concubines de l’empereur… des dessins magnifiques et une histoire riche et intéressante, je dis oui ! Un gros coup de coeur !

J’ai également continué la série l’atelier des sorciers de Kamome Shirahama avec le tome 4, où les intentions de la confrérie du capuchon deviennent de plus en plus claires, faire du mal aux apprentis sorciers ou les faire travailler pour leur cause ! Tous les apprentis devront faire preuve de beaucoup de courage pour se sortir des pièges mis sur leur passage. On commence à avoir beaucoup d’action et ce n’est pas pour me déplaire ! Après quelques tomes de mise en place, nous voilà au cœur de l’histoire et j’ai hâte de commencer le tome 5 !

Avril 2021

Romans lus durant le mois: 7 (dont 1 SP et 1 emprunt bibliothèque)

Mangas lus durant le mois: 1

Bandes dessinées lues durant le mois: 3

bilan avril 2021la familia grande

Là encore, vous avez déjà eu presque toutes les chroniques de mes lectures du mois d’avril en article individuel, à part La familia grande de Camille Kouchner, l’histoire de sa famille et des abus dont a été victime son frère jumeau par leur beau-père. Dur à lire et plutôt choquant… je vous en reparlerai prochainement!

J’ai également lu le 3ème tome de Mortal Instruments, la cité de verre, de Cassandra Clare et je dois avouer avoir été heureuse de retrouver les personnages de cette saga. Clary prend de plus en plus d’assurances en ces pouvoirs de chasseuse d’ombres et va devoir s’impliquer énormément pour sauver la vie de ceux qu’elle aime.. Un tome très important de cette série et qui marque la fin d’un cycle et le début d’un autre! J’ai déjà commencé le tome 4 😉

Le dernier roman dont je ne vous ai pas encore parlé est Le dernier message de Nicolas Beuglet, une nouvelle série commencé par l’auteur, avec une nouvelle enquêtrice, Grace. J’ai beaucoup aimé son personnage un peu mystérieux et cette intrigue était à la hauteur de ses deux premiers romans (l’île du diable m’avait un peu déçue je l’avoue), Le cri et Complot. Je vous en reparlerai également bientôt plus en détail. 

Côté bandes dessinées, j’ai lu Peau d’homme de Hubert, dont j’avais lu la trilogie « Beauté » en début d’année. Ici on suit une jeune femme, Bianca, destinée à un mariage arrangé avec un jeune homme, Giovanni dont elle ne connaît rien. Héritant par sa marraine d’une « peau d’homme » lui permettant de se déguiser et de se faire passer pour un garçon qui se nomme Lorenzo, elle va se rapprocher de son promis afin de pouvoir apprendre à le connaître. Comme dans Beauté, Peau d’homme se passe dans le passé, au moment de la Renaissance, mais en Italie cette fois-ci.  J’ai beaucoup aimé l’histoire qui m’a beaucoup touchée. Dans cette bande dessinées on parle de sexualité et plus spécialement d’homosexualité, qui était plus que tabou à cette époque. Un bijou!

J’ai bien évidemment lu le dernier Guy Delisle, Chroniques de Jeunesse. Guy Delisle est un écrivain que j’apprécie énormément. Ses dessins ne sont pas forcément mes préférés (à l’image de Riad Sattouf) mais j’aime beaucoup son travail, son humour et sa façon de raconter les choses. Là on le suit dans son job d’été à la fabrique de papier où est employé son père. Une plongée dans le grand bain du travail en équipe et les réalités de la vie pour lui qui ne rêve que de pouvoir vivre de sa passion (le dessin)…  J’espère qu’il écrira une suite pour nous raconter ses débuts en temps que dessinateur!

Le dernier roman graphique que j’ai lu est Ne m’oublie pas d’Alix Garin. On y suit une jeune femme qui décide de faire sortir sa grand-mère atteinte d’Alzheimer de son EMS afin de l’emmener revoir sa maison d’enfance comme elle le réclame souvent. Une jolie histoire sur les souvenirs que l’on peut avoir des gens qu’on aime et la tristesse quand ces personnes ne se souviennent plus de nous. Un roman graphique tendre et triste à la fois. 

Et puis côté manga j’ai lu le tome 19 de The promised Neverland de Kaiu Shirai qui est l’avant-dernier de la série !! La tension est à son comble pour Emma et ses amis… arriveront ils à faire ployer les monstres et à stopper l’exploitation des fermes d’enfants servant de bétail à ces derniers ? J’ai vraiment trop hâte d’être en juin pour avoir entre mes mains l’ultime tome de cette série que j’ai trouvée formidable!

Et vous, qu’avez-vous lu le mois passé?

A tout bientôt 🙂

logo Badgeekette

u

J’ai lu: Huit crimes parfaits de Peter Swanson

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Huit crimes parfaits de l’auteur Peter Swanson dont je n’avais jamais entendu parler mais je dois avouer que sa couverture m’a vraiment attirée lors de mon tour en librairie 😉

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

huit crimes parfaits

Nombre de pages: 352 pages

Maison d’édition: Gallmeister

Date de parution (dans cette édition): 4 février 2021

4ème de couverture:

Libraire spécialisé en roman policier, Malcolm Kershaw reçoit la visite surprise du FBI. L’agent Gwen Mulvey enquête sur deux affaires étranges : une série de meurtres qui rappelle un roman d’Agatha Christie, et un accident qui fait écho à un livre de James Cain. Elle espère donc que l’avis d’un expert du genre lui permettra d’interpréter correctement les (rares) indices à sa disposition. Et ce n’est pas tout : Malcolm, quinze ans plus tôt, a publié sur son blog une liste intitulée « Huit crimes parfaits », où figuraient ces deux intrigues. Serait-il possible qu’un tueur s’en inspire aujourd’hui ? Très vite, l’angoissante certitude s’impose : le tueur rôde déjà à proximité. Malcolm commence à le voir partout, et sent un véritable noeud coulant se resserrer autour de son cou.

Mon avis:

Tous les ingrédients étaient présents pour faire un bon livre: le thème des livres, un chat, des crimes s’inspirants de célèbres romans policiers… Bref déjà à la base j’ai été très attirée par ce livre.

Et bien je dois dire que je n’ai pas été déçue !

Ce roman est narré à la première personne par Malcolm, libraire veuf passionné de romans policiers. Tellement passionné qu’il avait même écrit au début de sa carrière un article sur son blog où il faisait la liste des 8 crimes les plus parfaits des romans policiers qu’il avait lus.

Quand une agente du FBI débarque dans sa librairie pour lui demander son aide sur des crimes dont le modus operandi ressemble à s’y méprendre aux crimes de sa liste, il commence à paniquer un peu. 

En effet, on sent tout de suite que Malcom a des secrets. Que la relation avec sa femme défunte n’était pas aussi belle qu’il semble le laisser entendre. 

Peu à peu, on en apprend plus sur sa vie, son passé. Les pièces de puzzle se mettent ensemble au fil des chapitres, révélant un final auquel je ne m’attendais pas.

J’ai aimé l’ambiance très sombre de ce roman et aussi la passion de l’auteur pour les romans policiers qui transparait dans son roman. J’ai mis certains romans policiers cité dans ce livre dans ma wishlist !! J’ai également envie de relire des Agatha Christie 😉

Je trouve toujours l’exercice de revu de romans noirs plutôt périlleux, car j’ai toujours peur de faire fuiter un élément important qui vous gâchera votre plaisir ! Sachez juste que ce roman est super bien construit. L’intrigue tient bien debout et on s’attache à Malcom et à sa façon de raconter les choses. 

Les chapitres sont plutôt courts, chose que j’apprécie. (6 pages environ)

Bref, j’ai passé un excellent moment de lecture et je suis ravie d’avoir découvert la plume de Peter Swanson!

Excellent!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Bilan de mes lectures des mois de janvier et février 2021

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter (enfin!) mes lectures des mois de janvier et février 2021. Etant donné que j’ai déjà parlé de toutes mes lectures (romans) du mois de janvier, j’ai regroupé les deux mois pour le bilan. Je voulais juste revenir sur les mangas et bandes dessinées que j’ai lues en janvier 😉

Toutes les images proviennent de mon instagram.

Janvier 2021

Romans lus durant le mois: 8 (dont 1 SP et 1 emprunt bibliothèque)

Mangas lus durant le mois : 3

Bandes dessinées lues durant le mois: 5

Vous pouvez déjà retrouver sur le blog tous les articles consacrés aux romans lus durant le mois de janvier 2021. 

Durant ce mois, j’ai lu la magnifique trilogie BD Beauté de Kerascoët et Hubert reçue pour Noël de la part de ma meilleure amie. Si vous ne la connaissez pas encore, je ne peux que vous recommander cette histoire d’une jeune femme née très laide, surnommée Morue qui, après avoir sauvé une fée, se voit pourvue d’un don inestimable: Alors que son physique n’a pas changé, les autres ont d’elle une version déformée et la perçoivent magnifique et irrésistible. J’ai trouvé le thème de cette BD très intéressant, l’histoire est vraiment originale et bien pensée. On y comprend que la beauté peut être un don mais également un lourd fardeau à porter. Une trilogie qui fait réfléchir sur la bêtise humaine!

J’ai  également lu deux BD érotiques, toutes deux de Katia Even, Narcisse qui raconte l’histoire d’une jeune femme lesbienne, en proie à ses désirs et ses fantasmes. Le dessin est vraiment magnifique mais je n’ai pas trop croché avec l’histoire que j’ai trouvée un peu confuse. Dans la seconde BD, le petit derrière du confinement, pour lequel j’avais participé à une campagne Ulule, on suit Marie, jeune femme portée sur le sexe, confinée avec son amant du moment et qui essaie de tromper son ennui en pimentant leur quotidien. J’ai trouvé cette BD mignonne comme tout mais les gags ne sont pas hilarants non plus. De la même autrice, et également dans le cadre d’une campagne Ulule, j’ai encore dans ma pile à lire le Petit derrière de l’histoire, où l’on suit Marie dans les différentes époques grâce à une machine à remonter le temps. Je vous en reparlerai dès que je l’aurai lu !

Et sinon, côté manga, j’ai continué la série toute mimi it’s my life (avec le tome 6), toujours plus de personnages viennent se greffer à l’histoire et même si le tout est plutôt bon enfant, on sent que l’ambiance commence à devenir plus sombre au fil des tomes. J’ai également terminé la série Gran Blue Fantasy avec le tome 8 et j’avoue avoir été déçue de ce final pour le moins bâclé. Je me suis dit: tout cette quête pour finir comme ça bêtement ? Cela m’a rappelée la série Monster Hunter qui s’était elle aussi terminée en eau de boudin. Je pense que les séries qui n’ont pas le succès escompté sont écourtées. 

Pour terminer, j’ai lu le tome 3 de la petite faiseuse de livres et j’aime toujours autant cette ambiance un peu médiévale et la petite fille qui essaie de fabriquer des livres est vraiment trop mignonne, une série coup de cœur pour moi!

Février 2021

Romans lus durant le mois: 8 (dont 2 SP et 1 emprunt bibliothèque)

Mangas lus durant le mois: 1

Bandes dessinées lues durant le mois: 0

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler en premier du manga lu le mois dernier, le tome 3 de l’atelier des sorciers. J’aime vraiment l’ambiance douce mais néanmoins grave de ce manga et les dessins sont vraiment détaillés et magnifiques. Une jolie découverte et j’ai hâte de continuer cette chouette saga 🙂

Durant le mois de février, j’ai lu deux SP dont Fuir le bonheur de Francine Burlaud dont je vous ai parlé juste ici. Sentiment un peu mitigé pour celui-ci, même si je m’attendais à un roman plutôt triste, j’avoue avoir été assez surprise du choix de narration de l’autrice. J’ai également lu l’émouvante et singulière histoire du dernier des lecteurs de Daniel Fohr que j’ai trouvé à la fois drôle, dramatique et effectivement comme le nom l’indique, plutôt émouvant. Comment serait le monde si tous les hommes cessaient de lire et si ce loisir était alors seulement réservé aux femmes ? Ce roman fait réfléchir sur la société d’aujourd’hui et il est vrai que les lecteurs sont déjà bien moins nombreux que les lectrices et tendent à diminuer au fil des ans. 

J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Tracy Chevalier avec la brodeuse de Winchester dont j’ai adoré l’histoire, son héroïne est drôle, indépendante et vraiment attachante. J’ai également beaucoup aimé le dernier Gilles Legardinier, Une chance sur un milliard qui m’a comme d’habitude transportée et arraché une petite larme. 

J’ai été passionnée par la machine Ernetti de Roland Portiche qui raconte l’invention par le père Pellegrino Ernetti d’une machine à voir dans le passé, commandée par le Vatican, machine qui pourrait prouver l’existence de Jésus. Bien évidemment, d’autres puissances aimeraient s’approprier cette machine et j’ai vraiment adoré ce roman qui aurait pu sembler ennuyeux de prime abord mais qui s’apparente vraiment à un roman d’aventure. J’ai aimé le fait que ce roman soit tiré d’un fait  réel (la machine) mais bien évidemment le tout est amplifié et romancé.

J’ai également continué la saga « Hannah Baxter » avec Récidive de Sonja Delzongle, où on retrouve notre héroïne en proie à ses démons et surtout à son paternel qui aimerait bien la voir morte (ambiance!). J’aime toujours autant la plume nerveuse de cette autrice de thriller très talentueuse.

Dans un registre plus léger, j’ai lu le roman l’embellie de Audur Ava Olafsdottir, un roman féministe sur le thème du choix de vie (avoir des enfants ou pas, se ranger ou pas) où l’on suit une jeune femme qui, suite à une séparation, part en voyage durant quelques mois avec le fils de sa meilleure amie qui est enceinte de jumelles et doit se reposer. Au contact de ce petit garçon de 4 ans à moitié sourd, elle en apprend plus sur elle que durant tout le reste de sa vie. 

Pour terminer, j’ai lu un document qui avait fait grand bruit lors de sa sortie l’année passée (il me semble) le consentement de Vanessa Springora où elle nous raconte comment elle s’est fait embobiner et abuser dès l’âge de 13 ans  par un auteur connu de l’époque sans que les adultes de son entourage n’y voit rien à redire. Un livre dur mais qui je pense réveillera bien des consciences, car sous couvert qu’il s’agissait d’un homme plutôt talentueux, on  le laissait faire ces horreurs et on le laissait même s’en vanter dans ses livres. Une honte.

La fin du mois de février sonne également le glas du Cold Winter Challenge et j’avoue n’être pas vraiment contente de moi étant donné que je n’ai lu que 6 livres sur les 12 sélectionnés initialement. Cependant, j’ai lu d’autres livres qui me donnaient plus envie à ce moment-là donc je ne regrette rien ! Et grâce à mes 6 lectures, j’ai tout de même pu compléter plusieurs menus du challenge donc je pense l’avoir tout de même un peu réussi 😉 Je ferai mieux l’année prochaine!!

Et voilà je crois que j’ai fait le tour de mes lectures de ces deux derniers mois 🙂

Et vous, qu’avez-vous lu le mois passé?

A tout bientôt 🙂

logo Badgeekette

u