J’ai lu: Léa (collectif OKAMA)

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Léa qui a été coécrit par 14 auteurs différents (à raison d’un chapitre chacun): Catherine Rolland, Marie-Christine Horn, Florence Herrlemann, Gilles Marchand, Carmen Arévalo, Juliette Nothomb, Mélanie Chappuis, Zelda Chauvet, Marilyn Stellini, Leïla Bahsaïn, Johann Guillaud-Bachet, Laurent Feuz, Nicolas Feuz et Cali Keys.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 184 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): mars 2020

4ème de couverture:

Au cours d’une tempête, la jeune Léa Jourdan et son équipage font naufrage au large des côtes de Bretagne. Elle se retrouve alors propulsée dans un monde parallèle, peuplé d’êtres extraordinaires qui la prennent pour l’Élue. Celle qui délivrera enfin leurs terres du joug de Wargok le Cruel. Dans cette aventure, elle rencontrera trois compagnons. Seth, un Patrouilleur, Azzam, un Maître de l’Air, et enfin Staëgus, une créature inquiétante avec laquelle elle découvre son don de télépathie. Ensemble, ils affron- teront de nombreuses épreuves avant d’atteindre la forteresse de Wargok. Un roman rempli de suspense, d’amour et de magie, destiné aux adolescents et aux adultes !

Mon avis:

Dans ce roman, écrit par 14 auteurs différents, nous suivons l’histoire de Léa, jeune fille bretonne qui se retrouve projetée dans un monde parallèle peuplé de créatures fantastiques qui lui certifient qu’elle est l’Elue qui les délivrera du joug de Wargok Le Cruel.

La spécificité de ce livre ? Chaque chapitre a été écrit par un auteur différent. J’ai trouvé ce concept super intéressant et l’histoire de Léa a su me séduire, même s’il s’agit d’un roman destiné à un public plutôt jeune, la trame narrative est dynamique et j’ai enchaîné les pages avec plaisir. Les personnages même s’ils sont parfois un peu cliché sont attachants et j’ai aimé leur courage et leur ténacité dans l’adversité.

Le bestiaire présenté dans le roman est original et plutôt inédit et j’ai aimé l’originalité de cet univers parallèle pour le moins inhospitalier. J’ai particulièrement apprécié Staëgus, cet hybride de créature plutôt effrayant aux premiers abords et qui se révèle être un compagnon fiable et fidèle pour Léa.

Un roman qui souffre peut-être de quelques facilités (qu’on lui pardonne) mais qui était tout de même très agréable à lire, j’ai passé un chouette moment de lecture.

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Nuits blanches en Oklahoma (nouvelles)

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Nuits blanches en Oklahoma de 5 différents auteurs: Nicolas Feuz, David Ruiz Martin, Sandra Morier, Catherine Rolland et Lolvé Tillmanns.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 235 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): septembre 2020

4ème de couverture:

Une maison perdue en Oklahoma, un évènement arrivant tous les matins à 3h11 la nuit d’Halloween, cinq auteurs pour écrire leur version de l’histoire. Des adolescents en mal de sensations ou un agent immobilier très décidé, une gentille famille, une écrivaine en quête d’inspiration ou un jeune garçon sur la route des vacances… Tiendront-ils jusqu’au matin ? Êtes-vous prêts à affronter l’impensable ?

Mon avis:

Un recueil de nouvelles qui regroupe, sur le même thème, 5 nouvelles de 5 autrices et auteurs suisses. Mais que s’est-il passé à 3h11, la nuit d’Halloween, dans une maison perdue dans l’Oklahoma ? C’est à cet exercice plutôt particulier que se sont prêtés nos 5 talentueux écrivains 😊!

Chaque nouvelle a son identité propre malgré le thème récurrent. J’ai retrouvé avec plaisir la nouvelle « les passeurs » de Nicolas Feuz que j’avais déjà lue dans son recueil de nouvelles éponyme. Elle fait à chaque fois son petit effet !

J’ai eu un coup de cœur pour la nouvelle écrite par David Ruiz Martin, « la fille aux yeux de perle », que j’ai trouvée très touchante. Cette maison abandonnée et soi-disant hantée où des ados se lancent le pari de passer plusieurs nuits et où ils vont rencontrer une jeune fille inconnue au bataillon était vraiment passionnante (et un peu flippante aussi).

Toutes les nouvelles nous plongent dans une ambiance mystérieuse et frissonnante et aucune ne vous laissera indifférents! Leur longueur était juste parfaite, ni trop longue ni trop courte, ce qui peut parfois frustrer le lecteur.

Je dois toutefois avouer que j’ai moins accroché à la première nouvelles écrite par Lolvé Tillmanns, qui était moins structurée que les 4 autres à mon sens, même si le propos était orignal.

Un recueil de nouvelles original et parfait pour la saison automnale! (ouf je suis encore juste dans les temps avec mon article! 😉 )

Je dois lire un autre recueil avec le même principe de base (un thème commun), « le Noël de Sire Thomas », dans les prochaines semaines et me réjouis de vous en reparler!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Made in Korea de Laure Mi Hyun Croset

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Made in Korea de l’autrice Laure Mi Hyun Croset, que j’ai eu la chance de rencontrer au Salon littéraire Mauvais Genre à Onex (Suisse) au mois d’octobre.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 112 pages

Maison d’édition: BSN Press, Okama, collection Uppercut

Date de parution (dans cette édition): 24 août 2023

4ème de couverture:

Un jeune Français, enfant adopté, solitaire et apathique, passe son temps devant un écran d’ordinateur. Adepte de jeux vidéo et de junk food, il se soucie peu de sa santé, jusqu’au jour où il apprend qu’il a du diabète et qu’il doit modifier fondamentalement son hygiène de vie. Il décide alors de partir en Corée pour y pratiquer le taekwondo, bénéficier de la saine gastronomie de la péninsule et, par la même occasion, découvrir sa culture d’origine. Loin d’être une énième variante sur la quête identitaire d’un individu déraciné, ce roman réjouissant, à la fois mélancolique et tendre mais non dénué d’ironie, relate l’histoire d’une renaissance, sans faits glorieux ni émotions de pacotille.

Mon avis:

J’ai particulièrement apprécié ce roman court sur un jeune geek en surpoids à qui l’on a diagnostiqué du diabète et qui décide de partir quelques semaines dans son pays d’origine, la Corée du Sud, pour modifier ses habitudes alimentaires et son mode de vie bien trop sédentaire. La procrastination est si naturelle chez lui que cela rend le récit plutôt caustique.

Une fois en Corée, il va découvrir une culture dont il ignore (presque) tout et va sans même s’en rendre compte modifier sa manière de vivre, tout en s’ouvrant enfin au monde qui l’entoure et aux autres. Ce pays dans lequel il est né (même s’il n’en parle pas la langue, ayant été adopté à l’âge de 2 ans) l’apaise et lui correspond complètement. Il va même se mettre au Taekwondo, lui qui n’a plus fait de sport depuis qu’il a atteint l’âge adulte. Armé de sa détermination (mais avec quelques écarts) il va essayer de tenir ses bonnes résolutions qui sont de bouger plus et manger plus sainement.

Comment en était-il arrivé là, lui, qu’on appelait le gringalet quand il était enfant? Peut-être justement était-ce pour dissimuler cet Asiatique aux jambes maigres comme des baguettes de tambour qu’il avait englouti des sucreries en veux tu en voilà? Cela lui semblait paradoxal de vouloir disparaître en prenant plus d’espace, mais c’était la vérité. 

Made in Korea, de Laure Mi Huyn Croset, page 45

L’écriture de Laure Mi Huyn Croset est mordante à souhait et fait de ce roman une parfaite satyre sociale. Je suis heureuse d’avoir enfin découvert la plume de cette autrice hyper talentueuse (et très sympathique). De plus, réussir à faire tenir une matière aussi dense dans si peu de pages tient presque de l’exploit !

J’ai passé un excellent moment de lecture et ce roman m’a fait voyager dans un pays qui m’attire énormément!

Une perle à découvrir de toute urgence !

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Les passeurs ou autres nouvelles de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Les Passeurs et autres nouvelles de l’auteur (qu’on ne présente plus) Nicolas Feuz et que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions OKAMA/BSN Press. Toutes les nouvelles qui composent ce livre ont déjà été publiées dans d’autres recueils de nouvelles ou dans la presse.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  206 pages

Maison d’édition: OKAMA/BSN Press, collection OKA’Poche Tenebris

Date de parution (dans cette édition): avril 2023

4ème de couverture:

Ce recueil de nouvelles et novellas du talentueux auteur Nicolas Feuz propose un éventail de courts, écrits dans différents genres littéraires. Il nous emmène sur les sentiers du polar, de la littérature fantastique et du gore dans cette nouvelle collection Oka’poche : Tenebris. Laissez-vous porter dans des univers étranges, parfois à vous glacer le sang. Que cela soit au cours d’une rencontre avec un mystérieux Anglais coiffé d’un chapeau melon, dans une ferme perdue en Oklahoma ou encore dans des bains thermaux singuliers, ces histoires ne vous laisseront pas de marbre.

Mon avis:

J’ai adoré le ton irrévérencieux de ces nouvelles où l’humour noir de l’auteur est omniprésent (et jubilatoire). On sent que Nicolas Feuz s’est beaucoup amusé en écrivant ces histoires,  l’auteur sachant toujours mettre le doigt sur la noirceur la plus crasse du genre humain.

C’est noir, sanglant, on y trouve des déviances sexuelles, des personnes qui se font massacrer. Ames sensibles s’abstenir.

Mes deux nouvelles préférées sont sans nul doute les deux plus longues (et peut-être les deux plus soft) soit celle qui a donné son titre au recueil, les passeurs, où l’on suit une famille suisse qui fait un road trip sur la route 66 et qui va devoir demander de l’aide dans une ferme où vivent trois personnes pour le moins inquiétantes…une histoire mystérieuse et un poil effrayante.

La seconde est « dernier Noël à Trapellun » qui parle d’un homme veuf et de son fils qui partent vider la maison de son père décédé dans le hameau de Trapellun. Tout aurait pu se passer de manière idyllique si le garçon ne commençait pas à avoir des visions et si les lieux ne changeaient pas tous seuls de configuration 😅 une nouvelle angoissante et impossible à lâcher! 

Aucune de ces nouvelles ne vous laissera indifférents. Vous passerez par toute la palette des émotions: le joie (un peu sadique c’est vrai), la peur, le dégoût… c’est là tout le talent de l’auteur.

Avec ce recueil de nouvelles, Nicolas Feuz montre une fois encore qu’il est capable d’écrire sur des sujets divers et variés et de créer des histoires qui tiennent la route, qu’elles soient longues ou courtes.

Chapeau bas!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions OKAMA/BSN PRESS pour l’envoi de ce SP!