[SP]J’ai lu: Larmes de renard de Matteo Salvadore

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Larmes de renard de l’auteur suisse Matteo Salvadore que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

larmes de renard

Nombre de pages:  341 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection frisson

Date de parution (dans cette édition): février 2022

4ème de couverture:

Il pleut à verse lorsqu’on découvre le cadavre d’un renard éviscéré, cloué sur la porte d’une maison en lisière de forêt. Non loin de là, un corps humain carbonisé gît entre les arbres. L’inspectrice principale de la nouvelle brigade criminelle veveysanne, Maude Colomb, est chargée de l’enquête. Alors que les agressions se répètent, Maude et ses agents réalisent que ces crimes sordides sont liés à une ancienne affaire classée dont personne ne veut plus entendre parler.
 
Entre Jongny, Villeneuve et Corbeyrier, le premier roman de Matteo Salvadore nous entraîne dans une intrigue sombre et captivante qui redonne une voix à celles qui ont trop longtemps été réduites au silence.

Mon avis:

J’ai adoré la lecture de ce roman qui m’a vraiment emportée dans le tourbillon de son intrigue. 

Le personnage principale, l’inspectrice Maude Colomb, est très attachante et son équipe l’est tout autant. L’auteur a vraiment su doser les moments de discussions « chill » entre collègues et les moments d’action. On apprend à connaître les différents membres de l’équipe de Maude Colomb ce que j’ai trouvé très appréciable. J’aime avoir la sensation que les personnages continuent à vivre entre les pages.

Le seul défaut que j’ai remarqué, est qu’il est spécifié une bonne dizaine de fois que l’inspectrice touche ses cheveux, qu’elle fait sa queue de cheval ou qu’elle la défait, ce que j’ai trouvé un peu étrange. Je pense que par là l’auteur voulait nous faire comprendre qu’elle était mal à l’aise ou alors c’était juste pour mettre en valeur ses cheveux, je ne sais pas ;-).

Les dialogues sonnent bien et naturels, j’ai trouvé qu’ils étaient très crédibles.

L’alternance de temporalités entre 1991 où une jeune fille a disparu et de nos jours où des crimes atroces sont commis rend le tout très dynamique et j’ai fait des suppositions sur les potentiels coupables avec beaucoup de plaisir. 

De plus, on a aussi des flashbacks relatant le passé de Maud Colomb quand elle faisait partie d’une unité spéciale en mission dans un pays en guerre, ce qui permet de mieux appréhender son personnage et comment elle a appris à de défendre et se battre comme elle le fait. C’est une femme forte et déterminée qui impressionne et fait l’admiration de ses collègues. J’ai aimé le fait que la plupart des protagonistes du roman soit des femmes, c’est un livre très engagé niveau féminisme de par les thématiques qu’il aborde. 

L’ambiance un peu renfermée des petits villages de campagne est bien retranscrite, on sent que les gens ont envie de rester entre eux et que la police ne se mêle pas de leurs affaires.

On ne ressent pas du tout la jeunesse de l’auteur (il est né en 2001) dans ce livre que j’ai trouvé très abouti et vraiment mature pour un premier roman.

Une écriture fluide et de chouettes protagonistes, une intrigue intéressante et fouillée, que demander de plus? Une nouvelle enquête de Maud Colomb pardi! 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Restez chez vous de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Restez chez vous de l’auteur suisse Nicolas Feuz. Ce roman a été écrit au début de la pandémie du Covid-19 et avait été offert (au rythme d’un chapitre par jour) sur le Facebook de l’auteur. J’avais commencé à le lire d’ailleurs sur cette plateforme mais quand je l’ai trouvé en librairie je l’ai tout de même acheté pour pouvoir le terminer et surtout afin de pouvoir le ranger ensuite dans ma bibliothèque à côté de tous les autres livres de l’auteur 😉

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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restez chez vous

Nombre de pages:  277 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 27 mai 2020

4ème de couverture:

« Restez chez vous ! Pendant des semaines, je suis resté confiné, comme vous. Passée ma gestion par télétravail des affaires courantes au Ministère public de Neuchâtel, j’ai voulu imaginer ce que pourrait être un polar écrit sous confinement. J’ai décidé de vous l’offrir. »
Nicolas Feuz

Aux premiers jours de l’épidémie de Coronavirus, le procureur Feuz a relevé le défi d’écrire un polar en temps réel, sous forme de feuilleton quotidien. Deux ou trois chapitres chaque jour, dans la pure veine du roman de genre.
Voici enfin le livre de cette expérience inédite.

Une maladie mystérieuse paralyse l’Europe. La survie du monde dépend de l’enquête d’un journaliste têtu, à la recherche du patient zéro, et de l’investigation d’une inspectrice de police obsédée par des disparitions d’enfants. Et si les deux se rejoignaient ?
Une histoire effroyable où la Suisse est l’épicentre d’une contamination planétaire.
Aussi effrayant qu’irréel. Tellement vrai. Du Feuz à l’état brut. Le livre événement de 2020.

Mon avis:

Ce roman, dont les chapitres sont très courts, nous entraîne dans une ronde étourdissante dont on ne peut pas ressortir indemnes. 

Un virus dont le patient zéro est en Suisse, commence à décimer la population mondiale. Un virus qui se répand hyper rapidement et qui est mortel.

On suit d’un côté Arnaud Fournier, qui est un journaliste et qui veut mener sa petite enquête pour comprendre d’où vient ce virus et ce qui l’a causé. Il cherche l’article qui fera sensation. 

De l’autre côté, on suit l’inspectrice Laure Granello, complètement obsédée par une affaire de bébés disparus, dont l’enquête va la lancer sur la piste de trafiquants en tous genres. 

J’ai trouvé ces deux personnages intéressants et bien construits, on les sent vraiment passionnés par leur métier et aussi un brin névrosés, ils vont trop loin, dépassent les limites, sont borderline (comme souvent chez Nicolas Feuz). 

L’intrigue est bien menée, les chapitres sont comme dit plus haut très courts et se terminent souvent par une phrase d’accroche qui donne envie d’en lire encore un et encore un et… bref vous avez compris. 

L’ambiance est pesante, anxiogène. D’autant plus que nous sommes réellement en plein dans une pandémie mondiale (même si ca commence enfin à se calmer gentiment), ce roman joue avec nos peurs les plus profondes. Toute la partie sur les disparitions de bébés m’ont particulièrement touchée et j’avais vraiment envie de connaître le fin mot de l’histoire!!

Bref, un très bon roman qui va très certainement vous tenir éveillés tard la nuit ou tôt le matin, c’est selon 😉

Nicolas Feuz nous prouve encore une fois qu’il est passé maître en thrillers stressants et vraiment bien ficelés. J’ai trouvé incroyable qu’il arrive à écrire un roman si rapidement sur le sujet de la pandémie.

Une suite est déjà parue, « le calendrier de l’après », que je pense lire dans les prochains mois.. ça promet d’envoyer du lourd! J’ai hâte!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Les vies de Chevrolet de Michel Layaz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre Les vies de Chevrolet de l’auteur suisse Michel Layaz.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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les vies de Chevrolet

Nombre de pages:  128 pages

Maison d’édition: Zoé

Date de parution (dans cette édition): 2 septembre 2021

4ème de couverture:

« Che-vro-let ! Che-vro-let ! » : début XXème siècle, l’Amérique est ébahie devant les prouesses de Louis Chevrolet. Né en Suisse en 1878, le jeune homme a grandi en Bourgogne où il est devenu mécanicien sur vélo avant de rejoindre, près de Paris, de florissants ateliers automobiles. En 1900, il quitte la France pour le continent américain. Très vite, au volant des bolides du moment, Fiat ou Buick, il s’impose comme l’un des meilleurs pilotes de course. En parallèle, il dessine, conçoit et construit des moteurs. Ce n’est pas tout, avec Billy Durant, le fondateur de la General Motors, Louis crée la marque Chevrolet. Billy Durant la lui rachète pour une bouchée de pain et obtient le droit d’utiliser le nom de Chevrolet en exclusivité. Des millions de Chevrolet seront vendues sans que Louis ne touche un sou. Peu lui importe. L’essentiel est ailleurs.

Mon avis:

Ce qui m’a marqué tout d’abord dans ce livre, c’est le style de l’auteur. Des phrases courtes, coupées au couteau, un rythme effréné comme la vie de Louis Chevrolet l’a été. 

128 pages denses et passionnantes sur la vie de cet homme dont j’ignorais tout à part son nom. 

J’ai été choquée d’apprendre le nombre de morts qu’il pouvait y avoir à chaque compétition automobile. 

Les nouvelles technologies que met au point Chevrolet, qui vise avant tout à être performant lors de ses courses, marquent un tournant dans le monde automobile. C’est un homme qui cherche sans cesse à s’améliorer, se dépasser, se réinventer. L’échec pour lui n’existe pas, il va toujours de l’avant, change de stratégie quand cela ne va pas comme il le souhaite. C’est un visionnaire.

Louis Chevrolet est un homme de passion, qui ne voit pas le danger quand il est dans le feu de l’action.  Même s’il aime sa femme et ses enfants, il n’hésite pas à prendre des risques inconsidérés et à brûler la chandelle par les deux bouts pour essayer arriver à ses fins. Toute sa famille le suit dans ses aventures et tremble pour lui à chaque course. Bientôt ce sont également ses frères qui vont commencer les compétitions et Louis peine à supporter leur concurrence. Il est partagé entre l’envie de gagner lui-même et la fierté que ce soit l’un de ses frères qui gagne la course, sentiment mêlé à un peu de jalousie.

J’ai trouvé ce roman vraiment bien écrit, prenant et touchant à la fois. 

Cependant, la narration vive et presque chirurgicale qu’a choisi l’auteur a pour moi ôté de l’émotion à certaines scènes. En effet, on dirait qu’il énumère sans état d’âme tout ce qui arrive à Louis Chevrolet, sans s’apitoyer une seconde sur lui. Je suppose que c’était voulu de sa part, car Louis Chevrolet lui-même ne s’apitoyait pas mais j’avoue que moi-même j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour lui!

J’ai beaucoup appris sur le monde automobile du début des années 1900 et j’ai dévoré ce livre qui se lit comme un bon roman d’aventure. Personnellement, ce n’est pas un sujet qui me passionne mais l’auteur a su éviter des descriptions ennuyeuses tout en rendant le tout instructif tout de même. 

Un chouette roman si vous avez envie d’en savoir plus sur celui qui a donné son nom à la marque Chevrolet!

Ma note: ♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Le train des brumes d’Yves Paudex

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le train des brumes de l’auteur suisse Yves Paudex que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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le train des brumes

Nombre de pages:  300 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection frisson

Date de parution (dans cette édition): 6 mai 2021

4ème de couverture:

Il fait nuit noire quand, le 23 décembre 1998, l’Intercity 744 se fait braquer par une bande de malfrats à Grandvaux. Le butin ? Des sacs postaux contenant de l’argent liquide et des papiers-valeurs. Les enquêteurs Valentin Rosset et Samuel Rochat sont chargés de l’affaire. L’un est sensible et expérimenté avec un sens de la justice prononcé, l’autre taciturne et parfois antipathique tout en étant discipliné. Malgré leur tempérament opposé, les deux inspecteurs vont unir leur force pour démasquer les coupables. Tout en apprenant à se connaître et à avancer, tant dans leur quête des malfaiteurs que dans leur propre humanité, ils vont devoir faire face à de multiples revers. Meurtres, suicide, violence jalonneront leur voyage. Mais, au bout du tunnel, parviendront-ils à arrêter les criminels ? Basé sur des faits réels, ce roman réinvente l’histoire en évoquant l’une des enquêtes les plus mystérieuses du canton de Vaud.

Mon avis:

J’ai découvert la plume du romancier suisse Yves Paudex avec ce roman et j’avoue y avoir pris beaucoup de plaisir !

Le fait que l’histoire, tirée d’un fait divers réel, se passe en Suisse, dans des endroits que je connais, m’a bien sur de suite interpelée et passionnée. 

Un train et en particulier un wagon postal est attaqué à la veille des fêtes de Noël. Résultat, un mort et des milliers de Francs Suisses et de papiers-valeurs ont été volés.

Deux inspecteurs vont être chargés de l’enquête, deux personnages que tout oppose et pourtant le binôme fonctionne à la perfection. 

Valentin Rosset, plus âgé, posé, père de famille, un peu rêveur, est vraiment le cerveau du duo. Samuel Rochat, quant à lui, jeune trentenaire célibataire, un peu rustre – avec de gros penchants racistes  –  mais plein de bonne volonté, est plus tourné vers l’action. 

J’ai aimé le fait que les deux inspecteurs sachent se remettre en question et connaissent les forces et les faiblesses de leur binôme. Corruption, mensonges.. les deux policiers vont vite découvrir que leur affaire prend une ampleur à laquelle ils ne s’attendaient pas. 

Dans le roman, on alterne les chapitres où on suit l’enquête et des autres où on suit les malfrats. 

J’ai bien aimé en savoir plus sur ces derniers car personne n’est jamais tout blanc ou tout noir. Les personnages d’Yves Paudex sont assez nuancés et ont de la profondeur, chose que j’ai appréciée. J’ai également apprécié le fait que ce roman ne soit pas dans la surenchère de violence (même s’il y en a quand même). 

L’ambiance baigne vraiment dans le brouillard, on a l’impression de sentir la brume qui nous pénètre et nous glace les os!

Bref, j’ai vraiment passé un chouette moment de lecture en compagnie de nos deux inspecteurs et me réjouis de lire le prochain roman de cet auteur 🙂

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

[SP] J’ai lu: Table pour trois à New York d’Elie Bernheim

Hello à tous!

Ce mois a été riche en services presse (et j’en suis ravie car j’adore découvrir de nouveaux auteurs!) car j’ai reçu le premier roman d’Elie Bernheim, Table pour trois à New York, de la part des Editions Slatkine.

Quelques mots sur l’auteur: Né en 1980 à Genève, Elie Bernheim est diplômé de l’Ecole Hôtelière de Lausanne et dirige aujourd’hui l’entreprise Raymond Weil, fondée par son grand-père en 1976. Il est passionné par la gastronomie et la musique, les deux thèmes principaux de son premier roman, bien représentés à travers le couple Gabriel-Norah.

 

Nombre de pages: 288 pages

Editeur: Editions Slatkine

Date de parution: avril 2020

Résumé:

Gabriel, restaurateur parisien, décide de donner un tournant à sa vie en déménageant à New York où il souhaite développer un nouveau concept de restaurant. Sa femme, Norah, trompettiste de talent, accepte de le suivre avec leurs deux enfants. Il met également dans ses valises la jolie Alicia, complice de toujours en cuisine. Quand Norah découvre que son mari lui cache des choses, elle essaie de comprendre comment ils ont pu en arriver là, elle qui croyait leur vie parfaite…. le doute s’insinue dans leur couple, sournoisement…

Mon avis:

L’auteur nous met volontairement sur de mauvaises pistes et sème le doute par ci par là. J’ai bien aimé le fait que les chapitres soient sous forme de « journal intime » ce qui fait qu’on a le récit de chaque personnage pour les mêmes dates, ce qui nous permet de confronter leurs expériences et leur ressenti. 

Les chapitres sont donc partagés entre les points de vue des différents protagonistes, ce qui fait que chaque chapitre nous fait avancer dans le récit pour nous rapprocher de la vérité et reconstituer le puzzle.

On suit donc alternativement Gabriel (bien entendu), Norah (sa femme), Alicia (une cuisinière du restaurant de Gabriel et proche amie) et Charles, l’oncle de Gabriel qui a recueilli celui-ci à l’âge de 12 ans quand il a perdu ses deux parents suite à un accident.

Charles et sa femme Rachel vivent à New York et cette ville est donc pleine de souvenirs pour Gabriel, qui a besoin de se rapprocher des gens qui lui sont chers, ce qui a motivé son choix de déménager là-bas.

Gabriel est un personnage complexe, tiraillé par l’envie de tout réussir, sa vie amoureuse, sa vie professionnelle et son rôle de père. Il a une inextinguible soif de vivre et a peur de décevoir les gens qu’il aime.

Tous les personnages sont attachants de par leurs doutes et questionnements. Mention spéciale à Norah, la femme de Gabriel, que j’ai trouvée très digne durant toute l’histoire ainsi qu’à Charles,  vieil homme fou amoureux de sa femme et qui aime Gabriel comme un fils (qu’il n’a jamais eu).  Les passages le concernant sont emplis de sensibilité, très bien retranscrite par l’auteur, qui m’ont fait monter à plusieurs reprises les larmes aux yeux.

L’écriture est fluide et les chapitres sont courts, ce qui donne toujours envie d’en lire un de plus, un roman addictif impossible à lâcher!

Résultat des courses: je l’ai terminé en un peu moins de 2h! 🙂

Il est difficile pour moi de vous en dire plus sans vous spoiler (et si vous me connaissez vous savez que je détesterais le faire, j’espère toujours ne pas trop en dire pour vous laisser la surprise).

En résumé: un excellent premier roman que j’ai dévoré, écrit avec tendresse et délicatesse.

Foncez en librairie découvrir cette nouvelle plume, c’est un coup de cœur pour moi !

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Un grand merci aux Editions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

 

[SP] J’ai lu: Comme des Mohicans de Philip Taramarcaz

Hello à tous,

Aujourd’hui je vous retrouve pour vous parler du premier roman de l’écrivain genevois Philip Taramarcaz, Comme des Mohicans, – édité aux Editions Slatkine – que j’ai eu la chance de recevoir et qui je dois dire a su me surprendre et me faire voyager durant cette période de confinement.

Nombre de pages: 222 pages

Editeur: Editions Slatkine

Date de parution: février 2020

Résumé : 

Séraphin, jeune homme valaisan, est promis à un avenir dédié au Seigneur. Une nuit, il décide de s’échapper de l’hospice, ne se retrouvant pas dans cet avenir qu’on a choisi pour lui. N’emportant que quelques vivres et son roman fétiche, « le dernier des mohicans », qui ne le quitte jamais, il part à l’aventure, avec une soif de liberté qu’il a hâte d’étancher. Il croisera la route du jeune Guérin et tout en lui partageant ses passages préférés de son roman, il trouve en ce jeune homme insolent un ami inestimable.

Mon avis:

Comme dit dans la première phrase de cette critique, je dois avouer avoir été très surprise (en bien) par ce premier roman. En effet, j’ai tout de suite été plongée dans le Valais de l’époque (1874) et les descriptions très imagées faites par l’auteur nous permettent de bien nous représenter les lieux et les ambiances. Les premiers chapitres, qui se passent à l’hospice où est formé Séraphin sont oppressants et on sent clairement planer une menace au-dessus de Séraphin et de son camarade Gabriel.

Quand Séraphin décide de s’enfuir, laissant Gabriel derrière lui, on embarque avec lui dans un voyage initiatique où ce jeune intellectuel a tout à apprendre. Lorsqu’il rencontre Guérin, jeune homme sauvage et débrouillard, il le suit sans hésiter et est vite fasciné par le travail de la mère de celui-ci, herboriste de son village. A ses côtés, il apprendra le b.a.-ba des plantes et se découvrira une nouvelle passion.

Le temps de la descente jusqu’au village de ses parents, Séraphin va mûrir et devenir un jeune adulte responsable. Son père, d’abord honteux que son fils se soit enfuit de l’hospice, est heureux de le retrouver sain et sauf.

Les thèmes de ce roman sont la jeunesse abusée et meurtrie ainsi que le passage à l’âge adulte, une vraie ode à la liberté et à la nature.

Les deux principaux protagonistes sont attachants, chacun à leur façon. Séraphin, plutôt réservé, rêveur, naïf, innocent et instruit est finalement le contraire de Guérin qui est intrépide, volontaire, mature et sensible, malgré ses premiers abords plutôt rustres. J’ai trouvé leur amitié touchante et j’aurais vraiment aimé que leur périple dure encore plus !

On ne sait finalement pas grand chose de Gabriel, l’ami de Séraphin à l’hospice, pourtant son rôle est essentiel dans cette histoire.

Ce roman m’a également permis de découvrir des extraits du roman de Fenimore Cooper, « le dernier des mohicans », que je n’ai pas encore lu et dont le style me semble très moderne pour l’époque à laquelle il a été écrit. Il faudra que je remédie à ce manquement dans ma culture littéraire !

Bref, une belle histoire d’amitié, un roman initiatique, onirique et dramatique à la fois qui a su m’emporter, me faire rire et pleurer…

Si vous aimez les romans parlant de nature et d’aventure, celui-ci est fait pour vous 🙂

Ma note: ♥()

 

Un grand merci aux Editions Slatkine pour l’envoi de ce SP !

[SP] J’ai lu: La machination de Jeremy Ergas

Hello à tous !

Il y a quelques semaines, j’ai eu la (bonne) surprise de recevoir dans ma boîte aux lettres le thriller « la machination » de Jeremy Ergas, paru aux éditions Slatkine & Cie.

Voici ce que la 4ème de couverture dit de l’auteur: 

Jeremy Ergas est né à Jérusalem et a passé son enfance aux Etats-Unis avant d’arriver en Suisse à l’âge de 10 ans. Il a étudié les lettres à Genève, Sydney et Oxford, et enseigne l’anglais à Madagascar. Il vit aujourd’hui à Genève.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais j’avais déjà vu passer la couverture du livre dans mon fil d’actualité instagram et celle-ci m’a vraiment donné envie de découvrir son univers !

Nombre de pages: 477 pages

Date de parution: février 2019

Résumé:

Un écrivain genevois est retrouvé assassiné, avec sur le dos les commandements de l’écrivain tatoués jusqu’à l’os. La police se perd dans les nombreuses pistes qu’il peuvent avoir et les meurtres dans le milieu littéraire continuent, affolant la ville de Genève.

Mon avis:

Il n’y pas à proprement parler de « héros » dans ce roman, dans le sens où l’on suit une multitude de personnages que ce soit des policiers (le duo de choc de l’inspecteur Pierre Chapel et de son assistant le jeune Achille Cornuz) le journaliste et écrivain Jean Cros ou encore les « wannabe » écrivains Ezra Sterling et Rodolphe Lafarge.

Achille Cornuz m’a au début du roman un peu agacée de par les raccourcis qu’il prend pour trouver le coupable des crimes. Par la suite, je lui ai trouvé quand même une certaine maturité et surtout une fidélité sans faille à son supérieur l’inspecteur Chapel et j’ai de plus en plus apprécié ce duo improbable au fil des pages. J’ai par contre eu de la peine à m’attacher au personnage de Jean Cros, il est imbu de lui-même, trop sûr de lui et arrogant.

Le personnage qui m’a le plus touchée tout au long du roman est Ezra Sterling, un jeune homme introverti, poète à ses heures, éternel romantique et qui trouve enfin l’amour en la personne de la douce Maria, une jeune bibliothécaire.

Rodolphe Lafarge, quant à lui, est un jeune homme issu d’une famille de banquiers très aisés et qui veut se démarquer en écrivant un roman à succcès… Comme Jean Cros et Ezra Sterling, il écrit un roman s’inspirant du tueur aux tatouages…

Tous se sentent menacés à un moment ou à un autre car ils sont tous liés au monde littéraire et le tueur ne s’en prend qu’à des personnes exercant dans ce domaine… ils ne savent donc pas s’ils sont dans le collimateur du meurtrier ou pas… et s’ils pourraient être l’une des prochaines victimes.

On suit donc chaque personnage évoqué plus haut pour que finalement toutes les pièces du puzzle se mettent en place, jusqu’au drame final.

L’écriture est fluide et précise et les descriptions détaillées mais pas ennuyantes. J’ai apprécié que les faits se passent à Genève, je ne connais pas vraiment cette ville mais certains noms de quartiers me sont néanmoins familiers, ce qui crée un sentiment de proximité pas forcément très rassurant 😉

La violence physique n’est finalement pas au centre de ce roman qui joue plus sur la tension psychologique dans laquelle vivent les différents protagonistes.

L’auteur m’a vraiment menée en bateau car jusqu’à la fin je n’avais pas deviné l’identité de l’assassin ! J’ai juste regretté le fait que finalement le coupable ne soit pas autant impliqué dans le monde littéraire qu’on aurait pu le croire de prime abord. J’ai donc personnellement trouvé la fin un peu « facile » même si j’ai passé un chouette moment de lecture et que j’ai aimé jouer à la détective amateure !

Un premier roman cependant vraiment abouti d’un auteur à suivre de près!

Ma note: ♥♥♥♥

Je remercie les éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP !

[SP] J’ai lu: L’Aigle de Sang de Marc Voltenauer

Hello !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du 3ème roman de l’auteur suisse Marc Voltenauer, L‘Aigle de Sang, que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie!

Nombre de pages: 508 pages

Editions: Slatkine & Cie

Date de sortie: 14 mars 2019

Résumé:

Difficile de vous résumer le roman sans vous spoiler mais en quelques lignes: L’inspecteur Auer s’envole pour l’Ile de Gotland (Suède) suite à une révélation de sa soeur afin de reconstituer le puzzle de ses souvenirs d’enfance. Cependant, son arrivée en Suède ne passe pas inaperçue et en ouvrant la boîte de Pandore, des secrets qui ne devaient jamais être révélés sortent au grand jour et détruisent tout sur leur passage

Mon avis:

Pour tout vous dire, j’étais autant impatiente qu’inquiète de commencer ce nouvel opus des aventures de l’inspecteur Auer. J’avais tellement aimé les deux premiers tomes que la barre était très haute. Quand j’ai commencé le livre et qu’après 100 pages il n’y avait toujours pas de meurtres (ben quoi c’est un polar non?) je me suis dit que la trame du roman était cette fois-ci bien différente du Dragon du Muveran et de Qui a tué Heidi?. En effet, pour les deux autres livres, on entrait directement dans le vif du sujet avec un meurtre. Ici, on entre plus gentiment dans l’histoire, même si on sent au fil des pages un malaise grandissant, quand l’auteur nous fait plonger en 1979, à Gotland (Suède) où un groupe de jeunes fonde une « société secrète » s’inspirant des rituels Vikings d’antant. On alterne alors entre les chapitres présentant les différents membres de cette confrérie et les chapitre où l’ont suit Andreas Auer dans sa quête pour retrouver ses origines. Peu à peu, les deux histoires s’imbriquent pour n’en faire qu’une, nous emportant dans un tourbillon étourdissant de révélations plus incroyables les unes les autres. Comme toujours dans les romans de Marc Voltenauer, je me suis fait complètement emporter par l’histoire et la fin m’a laissée pantoise !

Cette fois-ci, l’intrigue se passe principalement en Suède ce qui est également une grande différence par rapport au Dragon du Muveran et de Qui a tué Heidi où les faits se passaient presque exclusivement dans le joli village de Gryon et sa région.

Concernant les personnages, je trouve que l’inspecteur Auer a mûri, le drame vécu avec son compagnon lors de son enquête précédente l’a vraiment marqué et on sent qu’il recherche la paix intérieure et celle-ci passe par le fait de connaître d’où il vient et de comprendre les cauchemars qui le hantent encore la nuit. On ressent son bonheur d’être de retour en Suède, terre de son enfance. J’a apprécié les quelques mots de suédois disséminés ici et là (et on en parle de toutes les patisseries et spécialités suédoises super appétissantes que le héros engloutit tout au long du roman?), et j’ai également aimé en apprendre plus sur les Vikings et leurs croyances. Les autres personnages (restés à Gryon) sont vraiment secondaires et en retrait cette fois-ci, on suit principalement Andreas et Anna, une collègue policière de l’ìle de Gotland. Un personnage de femme forte que j’ai d’ailleurs beaucoup apprécié et que j’espère retrouver dans les prochains romans de l’auteur…

Les chapitres sont plutôt courts et très nombreux, mais tous sont essentiels. Je dois dire que ce thriller se dévore hyper rapidement, à l’image d’une gourmandise suédoise 😉

La seule critique que je pourrais émettre serait que j’aurais apprécié avoir un petit résumé du tome précédent en début de roman car j’ai du relire certains passages pour me rémémorer où nous en étions à la fin de « Qui a tué Heidi? » et certains noms de personnages m’avaient également échappés (Karine, Fabienne, etc.).

Un 3ème roman largement à la hauteur des deux précédents voire peut-être même un cran au-dessus tant l’écriture est maîtrisée de bout en bout. Un vrai coup de coeur !

Rendez-vous au 4ème opus que j’attends d’ores et déjà avec impatience !!

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

*un grand merci aux éditions Slatkine & Cie et à Marc Voltenauer pour l’envoi de ce sp!

Bilan de mes lectures du mois de janvier 2019

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de janvier 2019!

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 6

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

 

Ilayok, le berceau de la folie – Nicolas Feuz [COLD WINTER CHALLENGE]

Nombre de pages: 380 pages

Editeur: TheBookEdition

Date de parution (dans cette édition): 1er février 2013

Résumé: 

Deuxième volet de la « trilogie massaï », ILAYOK, le berceau de la folie, est la suite d’ILMORAN, l’avènement du guerrier. Dans ce second opus, le jeune inspecteur de la brigade des stupéfiants neuchâteloise Michaël Donner peine à se remettre psychiquement des conclusions de son enquête kenyane. L’assassinat de son supérieur et ami Daniel Garcia le sortira toutefois de sa léthargie institutionnelle pour le guider sur les traces de la mafia balkannique et de redoutables criminels de guerre de l’ex-Yougoslavie, au travers de douloureux épisodes du conflit comme l’incident des lacs de Plitvice, la destruction de Mostar et de son emblématique pont, le pilonnage de la perle Dubrovnik et le génocide de Srebrenica.

Mon avis: 

J’avais hâte de retrouver l’inspecteur Donner pour ce second opus de la « trilogie massaï », car nous l’avions laissé dans un état mental pour le moins mitigé à la fin du premier tome. Même si j’ai adoré cet opus, je dois avouer avoir préféré le premier tome, une question de rythme peut-être. Cette fois-ci, notre intrépide (et parfois inconscient) héros ne voyage pas en Afrique mais dans les Balkans où le mène une nouvelle enquête suite au meurtre d’un de ses êtres chers. L’auteur a su me mener en bateau de bout en bout et je dois dire que l’intrigue est vraiment bien ficelée.  J’ai très hâte de découvrir la suite et fin des aventures de l’inspecteur Donner même si je ne sais pas du tout à quoi m’attendre vu la fin de ce second tome ! Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus de peur de vous spoiler 😦 en tout cas, si vous aimez les polars bien noirs, je pense que cette trilogie, ainsi que l’ensemble des livres de cet auteur vous plairont !

Ma note: ♥♥♥♥

 

La route s’arrête à Loguivy – Michèle Corfdir

Nombre de pages: 319 pages

Editeur: Alain Bargoin

Date de parution (dans cette édition): 15 octobre 2018

Résumé: 

Un matin d’octobre 2013, un vieil homme est retrouvé poignardé chez lui, une maison isolée située près de Saint-Moritz, dans les Alpes Suisses. Qui est-il ? D’où vient-il ? Georg Samedan, chef de la police de la vallée, trouve assez rapidement réponse à ces questions mais ne découvre aucune piste pouvant le mener à l’agresseur. Dans l’espoir de faire aboutir son enquête, il décide se rendre en Bretagne, plus précisément à Paimpol et Loguivy, dernier domicile connu de la victime avant son exil. Collaborant avec la gendarmerie française, le policier suisse poursuit ses investigations. Il parvient à mettre au jour le passé du vieil homme et éclaircir ainsi les mystères qui l’entourent. Satisfait, Georg Samedan peut rentrer chez lui. Son enquête est close et le coupable démasqué. Du moins le croit-il… Car la vérité est tout autre et c’est à toi seul, lecteur, qu’elle sera révélée.

Mon avis: 

C’est une amie de mes parents qui a écrit ce livre (et de nombreux autres à vrai dire) et du coup j’étais curieuse de le découvrir. Un homme est retrouvé poignardé dans sa maison au fin fond des Grisons (Suisse) et les habitants du village se rendent compte qu’ils ne connaissent rien de sa vie ni de ses potentiels ennemis.  La lecture de ce roman est agréable, ça se lit très rapidement. Cependant, l’intrigue ne m’a vraiment pas passionnée et la révélation finale m’a vraiment déçue car finalement on se dit « toute cette enquête pour cette fin-là?? » Vous l’aurez donc compris, pas un roman mémorable pour ma part… (d’ailleurs, un mois après, je ne me rappelle déjà plus trop de l’histoire, c’est dire!)

Ma note: ♥♥

 

 

Boréal – Sonja Delzongle [COLD WINTER CHALLENGE]

Nombre de pages: 441 pages

Editeur: Denoël

Date de parution (dans cette édition): 8 mars 2018

Résumé: 

Janvier 2017, au Groenland. Là, dans le sol gelé, un oeil énorme, globuleux, fixe le ciel. On peut y lire une peur intense. C’est ainsi que huit scientifiques partis en mission de reconnaissance découvrent avec stupeur un boeuf musqué pris dans la glace. Puis un autre, et encore un autre. Autour d’eux, aussi loin que portent leurs lampes frontales, des centaines de cadavres sont prisonniers du permafrost devenu un immense cimetière. Pour comprendre l’origine de cette hécatombe, le chef de la mission fait appel à Luv Svendsen, spécialiste de ces phénomènes. Empêtrée dans une vie privée compliquée, et assez soulagée de pouvoir s’immerger dans le travail, Luv s’envole vers le Groenland. Ils sont maintenant neuf hommes et femmes, isolés dans la nuit polaire. Le lendemain a lieu la première disparition.

Mon avis: 

J’avais adoré le roman « quand la neige danse » de cette autrice du coup j’étais très curieuse de la découvrir dans un autre registre. Dans ce roman, on suit un groupe de chercheurs dans le grand nord. Dès le début, on ressent un malaise, on sent d’ores et déjà qu’une menace plane sur cette mission scientifique. L’ambiance est glaçante à souhait (c’est le cas de le dire) et même si l’autrice prend à certains moments des raccourcis dans son récit, j’ai apprécié ma lecture et ne m’attendais pas du tout au dénouement de l’histoire que j’ai trouvée un peu invraisemblable. J’ai également eu de la peine à m’attacher aux personnages ce qui a déterminé le fait que ce roman ne soit cette fois-ci pas un coup de coeur pour moi.

Ma note: ♥♥♥♥

 

 

Entre deux mondes – Olivier Norek

Nombre de pages: 368 pages

Editeur: Michel Lafon

Date de parution (dans cette édition): 8 novembre 2018

Résumé: 

Adam a découvert en France un endroit où l’on peut tuer sans conséquences.

Mon avis: 

Il s’agit du premier roman que je lis de cet auteur et je dois dire qu’il m’a bouleversée. On y suit un flic syrien, Adam, ainsi qu’un policier français, Bastien, qui se rencontrent dans la jungle de Calais. Le premier recherche sa femme et sa fille, arrivées normalement dans le bateau précédent, le second doit faire face à l’horreur des camps ou les réfugiés vivent dans la plus grande pauvreté et promiscuité, et du désintérêt des autorités pour la violence qui est présente dans ceux-ci. L’écriture est nerveuse, les chapitres courts. Je dois avouer que je ne connaissais rien du sort des migrants en France et c’est pourquoi ce roman m’a particulièrement touchée et marquée. Les personnages sont attachants, même quand ils pètent un plomb, les dialogues sonnent justes. En plus d’être un vrai roman avec une vraie histoire, ce roman a réussi le pari de nous faire prendre conscience des horreurs qui se passent juste à côté de chez nous. Ce roman est une bombe, un coup de poing dans la fourmilière; en un seul mot: brillant. Un romancier dont je me réjouis de découvrir les autres romans. Dans tous les cas, celui-ci laissera une empreinte indélébile dans ma mémoire.

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

 

L’espoir des Neshov (la saga des Neshov, tome 4) – Anne B. Radge [COLD WINTER CHALLENGE]

Nombre de pages: 359 pages

Editeur: 10/18

Date de parution (dans cette édition): 15 mars 2018

Résumé: 

Après des années de splendeur puis de misère, la ferme des Neshov est désormais à l’abandon et la famille éclatée. Seul à Trondheim, Margido s’est tourné vers Dieu et se voue à son entreprise de pompes funèbres, mais peine à s’épanouir dans sa vie privée. À Copenhague, pour son frère Erlend et son compagnon Krumme, désormais heureux parents de trois bambins, les journées ne connaissent aucun répit ; ils en viendraient presque à s’oublier eux-mêmes. Quant à leur nièce Torunn, installée à Oslo avec Christer, elle s’interroge sur l’avenir d’une relation dans laquelle tromperies et résignation ont succédé à un temps de folle passion. À quarante ans, les choix qui se profilent seront cruciaux. Mais après tout, la vie n’est-elle pas cette quête permanente portée par l’espoir de trouver sa plénitude ?

Mon avis: 

J’étais pressée de retrouver la famille Neshov dont j’avais adoré suivre les « aventures » dans les 3 premiers tomes. A la base il devait s’agir d’une trilogie, mais finalement… un 5ème tome vient même de sortir ! (mais j’attends qu’il sorte en poche!) On y retrouve donc Erlend, Margido et leur nièce Torunn. Torunn, fraîchement séparée de son beau financier, décide de revenir dans la ferme pour enfin assumer son héritage. Erlend et son amoureux découvrent les joies (et les difficultés) de devenir parents. Margido se sent dépassé par les nouvelles technologies et a de la peine à faire évoluer son entreprise de pompes funèbres. Tous les personnages sont attachants, le roman se lit d’une traite. J’ai passé un excellent roman et me réjouis vraiment de lire le 5ème tome !!

Ma note: ♥♥♥♥

 

L’oiseau des neiges – Tracy Rees [COLD WINTER CHALLENGE]

Nombre de pages: 575 pages

Editeur: Presses de la Cité

Date de parution (dans cette édition): 1er octobre 2016

Résumé: 

Janvier 1831. Aurelia Vennaway, huit ans, héritière d’une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d’une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l’hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l’enfant, qu’elle baptise Amy Snow.
A ses dix-huit ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre. Elle décide donc de partir en voyage quelques mois. Avant de mourir, elle laisse pour Amy une série de lettres qui vont l’aider à découvrir qui elle est et lui transmettre l’héritage qui lui revient. Amy s’embarque alors pour un périple aux quatre coins de l’Angleterre, avec, à chaque étape, une énigme à résoudre.

Mon avis: 

Cette histoire racontre l’amitié entre une jeune fille fortunée, Aurelia, et Amy, une petite fille abandonnée par ses parents et trouvé dans la neige par Aurelia alors qu’elle n’était encore qu’un nourrisson. La famille d’Aurelia n’approuve pas cette amitié car ils pensent que cela nuit à leur fille chérie et qu’Amy est juste intéressée par la fortune de son amie, ce qui ne pourrait pas être plus loin de la réalité. Quand Aurelia décède, elle laisse à Amy – dans le plus grand secret – une série de lettres sous forme de « chasse au trésor ». J’ai vraiment aimé ce roman, raconté à la première personne par Amy. Amy va donc devoir apprendre à se débrouiller seule mais également à accepter les mains qui se tendent vers elle. J’ai été très émue du fait qu’Amélia n’a finalement pas eu une belle vie, malgré son argent, car ses parents ne l’ont pas laissée faire sa vie comme elle l’entendait. En voulant la marier à un bon parti, ils sont passés à côté de leur fille. J’ai aimé l’amitié indéfectible qui lie  Aurelia et Amy et le fait que ce sont deux femmes fortes, qui n’ont pas besoin d’un homme pour se réaliser en tant que femme dans la bonne société de 1840 et des brouettes. Un beau roman d’amitié, avec de belles robes d’époque, des personnages attachants et marquants et une fin à laquelle je ne m’attendais pas! Une bien belle suprise !

Ma note: ♥♥♥♥♥

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de janvier 2019 !

Je vais essayer d’écrire mes chroniques de février dans la semaine !!

N’hésitez pas à me dire ce que VOUS avez lu dernièrement 🙂

Bisous !

[SP] J’ai lu: Le miroir des âmes de Nicolas Feuz

Hello à tous !

Ce n’est pas la première fois que je vous parle de l’auteur suisse Nicolas Feuz sur mon blog puisque j’ai déjà écrit les chroniques d’Emorata, Eunoto, Ilmoran et Horrora Borealis 🙂 (cliquez sur les noms pour lire mon avis!)

Pour ceux qui malgré tout ne connaissent pas cet auteur, voici une petit cours de rattrapage: Nicolas Feuz est procureur de l’Etat de Neuchâtel et jusqu’à présent, il s’auto-éditait (The BookEdition). Pour ce nouveau roman, Le miroir des âmes, il a enfin été signé par une maison d’édition et pas des moindres, puisqu’il s’agit de la maison parisienne Slatkine & Cie, qui, l’année passée, a également publié l’un de ses amis, Marc Voltenauer.

Pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises et avoir eu l’occasion de discuter avec, Nicolas Feuz est une personne très sympathique, passionnée par ses deux casquettes (procureur et auteur) et surtout, il est passionnant à écouter raconter ses anecdotes, plein d’humour et d’autodérision.

Par conséquent, quand le service presse de son prochain roman à paraître, le miroir des âmes, m’a été envoyé par Slatkine & Cie, j’ai littéralement sauté de joie.

Pour les impatients – et ça se comprend! – , le roman sort le jour de parution de cet article soit le 23 août 2018.

Résumé

Contrairement à la plupart de mes chroniques, je ne peux pas tellement vous faire un résumé du roman, de peur de vous en dévoiler trop.

Je dirai simplement que le roman commence après un attentat sur la place des Halles à Neuchâtel et qu’un tueur en série qui se fait appeler « le Vénitien » fait un carnage aux quatre coins du canton.

Encore une fois, Nicolas Feuz a su brouiller les pistes, souffler le chaud et le froid, on ne sait plus qui est honnête ou qui ne l’est pas, et cela même au sein de la police.

Mon avis

Le roman est assez court, plus court que les romans précédents de l’auteur. Il compte 261 pages et je dois dire que je l’ai dévoré en moins de 3h!

Les chapitres font presque tous 2 pages, ce qui aide à créer une atmosphère oppressante et à maintenir une tension perpétuelle. C’est presque fébrile que je tournais les pages!

On a toujours envie de lire un chapitre de plus pour connaître la suite… le signe d’une intrigue réussie.

Les descriptions des lieux sont comme d’habitude pour l’auteur plutôt détaillées, mais pas autant que dans ses romans précédents. Pour les habitués du canton de Neuchâtel, vous n’aurez aucun mal à vous repérer par rapport aux descriptions faites ! Cela donne même envie d’aller se balader… ou pas !

Certaines scènes nécessiteront d’avoir l’estomac bien accroché, âmes sensibles s’abstenir ! Pour ma part, en grande amatrice de thrillers, je suis une habituée des scènes de meurtres gores. Cependant, les descriptions faites des tortures infligées aux victimes m’ont tout de même fait un peu transpirer à des moments… objectif atteint!

On remarquera au passage la sublime couverture représentant la tour de Chaumont… qui contraste avec l’horreur qui s’y prépare.

J’ai aimé les personnages introduits dans ce roman auxquels on s’attache rapidement, je ne peux pas trop vous en parler, encore une fois de peur de trop vous en dire…. à part le fait que l’auteur les malmène du début à la fin ! En tout cas, je suis d’ores et déjà impatiente de les retrouver dans son prochain roman qui paraîtra déjà l’année prochaine d’après son éditeur. L’auteur a déjà posé de bonnes bases pour que la suite soit des plus passionnantes!

Dire que j’ai hâte serait un euphémisme ! 

J’ai littéralement dévoré ce roman et ne peux que vous le conseiller si vous êtes amateur/amatrice de thrillers bien ficelés!

Ma note: ♥♥♥♥♥/5

Vous pourrez trouver ce roman dès le 23 août 2018 dans toutes les bonnes librairies 🙂

Alors, tenté(e)s ??

De plus, un bonheur ne venant jamais seul, les livres précédents de l’auteur vont être republiés au Livre de Poche, en commençant par Horrora Borealis, que vous pouvez déjà trouver dans les rayons car il est sorti le 22 août 2018!

 

Je remercie Nicolas Feuz ainsi que les éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP !