J’ai lu: La fileuse de verre de Tracy Chevalier

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La fileuse de verre de l’autrice Tracy Chevalier.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition:  Editions de la Table Ronde

Date de parution (dans cette édition): 23 mai 2024

4ème de couverture:

À Murano, le long des canaux et des ruelles, derrière les portes des ateliers, maestros et apprentis domptent le verre. Le secret de leur savoir-faire, qui ne doit jamais atteindre la terraferma, n’est pas l’affaire des femmes. Pourtant, à la mort de son père, voyant l’entreprise familiale décliner, Orsola Rosso décide de sauver sa famille de la ruine en apprenant à fabriquer des perles de verre. Un art qui ne va pas sans celui du commerce. Découvrant le ballet des marchandises dans le port de Venise, Orsola comprend qu’elle devra oeuvrer sans relâche pour atteindre la perfection et déjouer les pièges de la négociation. Et ceux de l’amour, quand Antonio, pêcheur vénitien, rejoint l’atelier Rosso… De ce côté de la lagune, le temps s’écoule différemment. Telle une pierre ricochant sur l’eau, le récit traverse, de siècle en siècle, guerres et épidémies, amours et deuils, tandis qu’Orsola façonne ses bijoux. S’ils servent déjà de monnaie d’échange sur le continent africain, ils orneront bientôt le cou d’impératrices, de Vienne à Paris, et feront un jour le bonheur des touristes de la Sérénissime. Tracy Chevalier fait le portrait d’une femme, celui d’une famille et celui d’une ville, aussi intemporelles que le sont les chefs-d’oeuvre de l’île du verre.

Mon avis:

Tracy Chevalier retrace plusieurs siècles de vie sur l’île de Murano, où les ateliers de verrerie régnaient en maîtres. Orsola Rosso provient d’une grande famille de verriers. Devant faire face aux décès accidentel de son père et à la reprise de l’atelier par son frère Marco qui peine à faire prospérer leurs affaires, Orsola se verra poussée à apprendre à fabriquer des perles afin d’aider sa famille. Un art dans lequel elle se révélera très douée.

Cependant, malgré un mariage arrangé accepté du bout des lèvres et servant les intérêts du clan Rosso, le cœur d’Orsola est déjà pris par Antonio, un ancien pêcheur qui s’est reconverti à la verrerie et officie comme apprenti dans l’atelier Rosso. Celui-ci, plus doué que son maître Marco qui le jalouse, est très rapidement relégué à des tâches subalternes et plutôt humiliantes vu son talent. Celui-ci décide alors de quitter Murano et même l’Italie… au grand désespoir d’Orsola…

Orsola n’avait jamais été amoureuse de Stefano, mais elle l’aimait. Il avait enduré leur long mariage en sachant qu’aurait préféré épouser Antonio. Cette situation aurait dû être profondément humiliante, mais il ne s’était jamais plaint. Elle ne pouvait traduire en mots la gratitude qu’elle éprouvait. 

La fileuse de verre, de Tracy Chevalier, page 418.

J’ai aimé le choix de l’autrice d’effectuer des ellipses temporelles de plus d’une centaine d’années à chaque fois , faisant à peine vieillir ses personnages, comme si vivre à Murano les préservaient du cycle normal de la vie. Même si ces sauts dans le temps sont improbables, ils nous permettent de voir l’évolution de l’atelier Rosso au cours des siècles.


Nous suivrons donc la famille Rosso de 1486 à 2019 et celle-ci devra faire face (entre autres) à la peste, aux crues dévastatrices ou encore plus récemment au Covid, devant à chaque fois relever la tête et se réinventer.

Formidable fresque historique de la vie muranaise et vénitienne, la fileuse de verre est un roman magnifique sur la passion du verre et l’amour immortel entre une femme et un homme.

Tracy Chevalier confirme encore une fois qu’elle est une conteuse hors pair et nous livre là le splendide portrait d’une femme volontaire et ambitieuse qui a su faire sa place dans un milieu presque exclusivement masculin. On sent que l’autrice est passionnée par son sujet et j’ai appris beaucoup de chose sur les verreries. Un régal! 

 

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Célèbre de Maud Ventura

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Célèbre de l’autrice Maud Ventura.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 540 pages

Maison d’édition:  L’Iconoclaste

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024

4ème de couverture:

La célébrité est ma vie. Est-ce que j’étais préparée à un tel succès ? Bien sûr que oui.

Cléo grandit dans une famille dont elle déplore la banalité. Dès l’enfance, elle n’a qu’une obsession : devenir célèbre. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s’imposent à elle, arrachant chaque victoire à pleines dents, s’entaillant la cuisse à chaque échec.
À la surprise de tous, sauf d’elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses.
Bienvenue dans les coulisses de la célébrité, un monde où règnent l’artifice et l’impunité. Célèbre est le récit d’une ascension féroce, brutale et monstrueuse. Un portrait acide et brillant de notre époque. Addictif.

Mon avis:


Avec ce second roman formidablement construit (tout comme « mon mari », son premier roman),Maud Ventura confirme qu’elle est l’une des plumes les plus prometteuses du paysage littéraire français de ces dernières années.

Nous allons suivre Cléo Louvent, jeune franco-américaine qui ne rêve que d’une chose depuis sa tendre enfance: devenir célèbre et avoir le monde à ses pieds.

Déterminée à devenir chanteuse à succès, elle va mettre en place un plan d’action millimétré afin d’atteindre son but. Cependant, une fois arrivée au sommet, Cléo sera-t-elle réellement plus heureuse que lorsqu’elle n’était qu’une jeune femme anonyme qui chantait juste pour son plaisir?

La plume de Maud Ventura est mordante, cruelle et presque hypnotique. Impossible de lâcher ce roman tant Cléo, son héroïne, est à la fois détestable et repoussante de par son attitude mais également touchante au possible lorsqu’elle laisse entrevoir ses failles.

Exigeante à l’extrême envers elle-même, elle ne se pardonne aucun faux pas et n’hésite pas à se mutiler volontairement pour se punir.

Je n’avais pas vu plus loin que mon premier album, persuadée d’avoir fait le plus dur. Soudain, je pense à tous les artistes qui à travers les décenniers n’ont réalisé qu’un seul tube, à tous ces groupes dont on ne connaît qu’une seule chanson, à toutes ces chanteuses tombées dans les oubliettes de l’Histoire. Garder ma place va être encore plus difficile que de la créer. 

Célèbre, de Maud Ventura, page 327.

Critique acerbe du star system, où les places sont chères et interchangeables, Célèbre est le portrait cruel et plutôt jouissif de l’accession au statut de célébrité d’une jeune femme ambitieuse dont l’envie d’être connue et de laisser une trace vire à l’obsession malsaine.


Comme dans« mon mari », l’autrice a su me retourner le cerveau avec une fin étonnante et inattendue. 

Un roman jubilatoire, une vraie réussite!

 

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Plus grands que le monde de Meredith Hall

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Plus grands que le monde de l’autrice Meredith Hall.

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Nombre de pages: 365 pages

Maison d’édition:  Philippe Rey

Date de parution (dans cette édition): 1er février 2024

4ème de couverture:

Premier roman envoûtant, une exploration de la famille comme lieu d’apprentissage vers la rédemption.

Lorsque Doris et Tup se rencontrent dans les années 1930, l’avenir leur apparaît comme une évidence. À tout juste dix-huit ans, Doris troque ses rêves d’enseignante pour une vie d’amour et de labeur aux côtés de Tup dans la ferme laitière familiale du Maine. Là-bas, leurs journées suivent les rythmes de la terre ; un quotidien fait de joies simples, en communion avec la nature, qu’égayent bientôt trois enfants au caractère affirmé : Sonny, qui fait de sa chambre un musée consacré aux insectes uniques de la région ; Dodie, la cadette au grand cœur ; et Beston, le petit dernier, calme et dévoué. Une vie de découverte et de partage bien réglée, jusqu’au jour où survient une terrible tragédie, ébranlant à jamais les fondations familiales…
Premier roman envoûtant, Plus grands que le monde explore avec une tendresse et une compassion rares les chemins de reconstruction d’une famille endeuillée. Étendant le récit sur presque vingt ans, Meredith Hall rend compte du quotidien d’une famille américaine ordinaire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, prise entre les tourments personnels et les bouleversements sociétaux. Mais c’est en dépit de tout un roman lumineux, au phrasé élégant et juste, qui jette sur l’amour – filial, parental, fraternel – une lueur neuve et habile. Bouleversant.

Mon avis:

USA, 1930.

Doris et Tup se rencontrent jeunes et fondent très vite une famille. Ils exploitent la ferme de vaches laitières dont Tup a hérité de son père et coulent des jours heureux, toujours très amoureux l’un de l’autre.

Ils ont trois enfants: Sonny, Dodie et Bester.

Cependant, un drame survient alors que leur fils aîné a 14 ans, qui viendra ébranler les fondations pourtant solides de leur relation et même de leur famille.

Un roman triste et lumineux à la fois, qui m’a fait passer par toute la palette des émotions.

L’autrice a su créer des personnages auxquels nous nous attachons immédiatement, malgré leurs défauts.

De plus, l’alternance des points de vue entre les chapitres narrés alternativement par Doris, Tup et Dodie nous permet d’entrer dans leur tête et de mieux comprendre leurs réactions.

Autrefois, je croyais au bonheur. Je n’avais pas compris que nous ne parvenons jamais totalement jusqu’à cet univers-là. Nous le visitons lors de moments miraculeux, puis nous voyageons dans d’autres univers et, si nous avons un tant soit peu de sagesse, nous refusons l’amertume ou le regret quand le bonheur s’en va. Cette sagesse-là, j’ai mis du temps à l’acquérir. J’avais imaginé des vies de bonheur pour mes enfants, des vies dépourvues de toute appréhension de chagrin. Les leur avais-je promises? J’espère que non. 

Plus grands que le monde, de Meredith Hall, pages 274-275.

 

Doris et Tup n’arrivent pas à se retrouver après le drame qui les hantera toute leur vie, se sentant coupables et n’étant plus capables de se rapprocher pour en parler et panser ensemble leurs blessures.

Un livre qui parle de deuil, d’amour, de famille et de santé mentale.

Une plume sensible qui m’a fait penser à Joyce Maynard (qui a d’ailleurs écrit la phrase d’accroche sur le bandeau de publicité du livre!). En effet, si vous avez aimé « où vivaient les gens heureux », vous adorerez « plus grands que le monde ».

Un énorme coup de cœur.

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: La branche tordue de Jeanine Cummins

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La branche tordue de l’autrice Jeanine Cummins.

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Nombre de pages: 446 pages

Maison d’édition:  Philippe Rey

Date de parution (dans cette édition): 7 mai 2024

4ème de couverture:

Drame familial intergénérationnel, l’histoire éblouissante de deux mères confrontées aux affres de la maternité, l’une en temps de Grande famine de la pomme de terre en Irlande, l’autre dans le New York contemporain, par l’autrice du roman au succès international American Dirt.

Majella vient de donner naissance à son premier enfant. Malgré l’amour qu’elle porte à sa fille, elle se sent étrangère à sa nouvelle vie. Épuisée et au bord de la folie dans la maison de son enfance du Queens, elle découvre au grenier le journal oublié d’une femme dont le nom, griffonné fiévreusement sur la couverture, lui est inconnu : Ginny Doyle. Tandis que Majella se plonge tout entière dans ce mystère, c’est
son histoire familiale qui se révèle à elle. Car en 1848, pour échapper à la Grande Famine de la pomme de terre, Ginny Doyle a fui l’Irlande et s’est embarquée vers l’Amérique dans des circonstances plus que troubles.
Décidée à découvrir la vérité sur son héritage, Majella explore le passé de Ginny et se retrouve confrontée à des secrets profondément enfouis. Tandis qu’elle-même renoue avec sa propre mère, elle apprend que Ginny a dû abandonner ses quatre jeunes enfants et accepter à plein temps un travail de femme de chambre pour sauver sa famille. Que s’est-il passé durant ces terribles années de famine ? Majella est assaillie de doutes : si Ginny est bien son aïeule, est-elle à son tour génétiquement condamnée à être une mauvaise mère ?
Avec un réel talent de conteuse, Jeanine Cummins donne voix à deux générations, entre l’Irlande du milieu du XIXe siècle et le New York des années 2010. Histoire de sacrifices, de vulnérabilité et de courage devant l’adversité, La branche tordue fait le portrait bouleversant de deux femmes reliées par bien plus que le sang : par l’amour qu’elles portent à leurs enfants.

Mon avis:

New-York, de nos jours.

Majella vient de devenir mère et est obnubilée par la peur qu’il arrive quelque chose à sa fille. Alors qu’elle explore le grenier de la maison familiale où elle emménagé avec son mari, elle trouve le journal intime d’une lointaine aïeule, Ginny Doyle, dont le mari avait quitté l’Irlande et sa famille lors de la grande famine pour chercher un meilleur avenir aux USA.

Restée seule au pays avec leurs 4 enfants, Ginny va être engagée comme cuisinière et femme à tout faire dans une riche propriété, laissant sa fille aînée s’occuper de ses frères et sœurs. Ainsi, elle put leur fournir de la nourriture mais souffrit énormément de ne pas être auprès d’eux.

Un roman à tiroirs passionnant, les destins entrecroisés de 2 femmes qui ont pris leur vie en main et dont la survie et le bien-être de leurs enfants sont leur seule raison de vivre, quitte à s’oublier au passage.

« Avez-vous peur qu’il arrive quelque chose d’affreux? Vous plaisantez? Montrez-moi une jeune mère qui ne reste pas des heures d’affilée au-dessus du berceau de son bébé à se concentrer juste pour aider le petit à respirer par la seule force de sa volonté. Bien sûr que j’ai peur qu’il arrive quelque chose d’affreux. J’imagine chaque jour mille morts différentes pour ma fille. Je suis obsédée par la mortalité, par le fait qu’elle vieillisse, même aujourd’hui. » Ma voix est montée d’une octave. J’entends l’hystérie s’installer. « Elle va grandir et mourir. Mon bébé va mourir. Nous allons tous mourir. (…) »

La branche tordue, de Jeanine Cummins, page 28.

Une histoire qui aborde la mémoire génétique, ces traumas que nous portons en nous sans même en avoir conscience et qui conditionnent ce que nous devenons. Sommes-nous condamnés à répéter les erreurs des générations précédentes ?


Ce livre parle également de transmission et des rapports mère fille compliqués et de la culpabilité que ressentent les femmes de ne jamais être « assez ».

Majella souffre de ne pas se sentir comprise par sa mère et se rend compte lorsqu’elle devient mère à son tour que celle-ci lui cache bien des choses, ce qui pourrait finalement les rapprocher.

Un roman poignant et puissant dont les personnages resteront longtemps dans ma mémoire. Un coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Smoothie de Stéphanie Glassey

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Smoothie de l’autrice Stéphanie Glassey que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 80 pages

Maison d’édition: Okama, collection OKA’Poche – Uppercut

Date de parution (dans cette édition): 23 août 2024

4ème de couverture:

Une intellectuelle imprégnée de philosophie se trouve confrontée à un monde au positivisme imposé où règne la tyrannie de la forme physique et de la santé, et où le yoga semble réduit à une pratique hygiéniste. Face à ce nouvel environnement en inadéquation totale avec sa culture du doute et son affection pour la mélancolie, arrivera-t-elle à puiser l’équilibre nécessaire pour faire le deuil de son ancienne histoire d’amour et réapprendre à vivre ?Stéphanie Glassey nous emmène sur le chemin de la résilience face à une rupture…

Mon avis:

Après une rupture douloureuse juste après la pandémie du Covid, la narratrice, une jeune femme qui vient de terminer son doctorat en philosophie (et qui s’était un peu repliée sur elle-même durant le confinement), se rend compte que le monde a changé, la laissant sur la touche.

En effet, la pensée positive et le mantra « un corps sain dans un esprit sain » ou encore « devenez la meilleure version de vous-même » font à présent loi et sont presque devenus une religion. Tout ce dont elle s’était toujours moqué. Cependant, lorsque sa meilleure amie lui fait comprendre qu’elle devrait être moins nombrilliste et s’intéresser sincèrement aux personnes qu’il l’entourent, cela lui fait office d’électrochoc.

Décidant de changer sa manière de vivre , elle va s’inscrire à un cours de yoga, qui, – contre toute attente -, lui en apprendra plus sur elle qu’elle ne l’aurait pensé.

Nous allons tous mourir. Et il est impossible de savoir qui mourra en premier. Vais-je briser le coeur de toutes les personnes que j’aime ou vais-je devoir rester et les voir partir, les unes après les autres? Comment survit-on au décès de ceux que l’on aime le plus? Pas quand ils arrivent un par un, mais de manière générale? Toute ma famille est plus âgée que moi. Que se passe-t-il quand un point de bascule est atteint où l’on connait plus de gens morts que de gens vivants, où l’on aime plus de gens morts que de gens vivants? Et qu’est-ce qui est pire? Qu’ils meurent brutalement ou qu’il faille les accompagner, péniblement, dans de longues maladies qu’ils affrontent avec courage?

Smoothie, de Stéphanie Glassey, page 41

Un micro roman drôle et amer à la fois, qui dénonce les dérives de notre société ultra connectée aux réseaux sociaux où il vaut mieux s’afficher en tenue de sport moulante avec un smoothie à la main qu’avachie sur son canapé en pijama informe.


J’ai aimé la plume de l’autrice et ai passé un très chouette moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Ventre(s) de Louise de Bergh

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Ventre(s) de l’autrice Louise de Bergh que j’ai eu la chance de recevoir en Service de Presse de sa part.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Editions de l’Aire

Date de parution (dans cette édition): 14 octobre 2024

4ème de couverture:

3 janvier 1964 : Elena Petrovna, étoile soviétique couronnée de succès et exilée en France, donne naissance sous X à des jumelles. Les deux petites filles, séparées dès les premiers jours, sont élevées dans l’ignorance de leur sororité. Et si Hortense a la chance d’être adoptée très vite par des parents aimants, Mahaut ne cesse d’être trimballée de familles d’accueil en foyers sordides. Un jour pourtant, les hasards de la vie amènent les deux jeunes femmes à se rencontrer. Et à partir à la recherche de celle qui les a portées.

Mon avis:

C’est une histoire de mères… de filles… et de transmission, volontaire ou non.

Tout commence avec Lilia, au début des années 40, en Russie, dont le mari fut tué lors de la guerre et qui s’occupa seule de sa fille Elena. Malheureusement, celle-ci l’intéresse bien moins que son idylle avec une autre femme, qui accapare toutes ses pensées.

En grandissant, Elena se révèle être immensément douée en danse classique et est vite repérée par les plus grands. Elle danse bientôt dans les compagnies russes les plus prestigieuses, allant même jusqu’à se représenter à Paris où elle est de suite adulée. Une ville de tous les espoirs où elle découvre la liberté, chose qu’elle ne connaît pas car dans sa Russie natale, les gens sont très surveillés.

Son ascension prend un tournant imprévu lorsqu’elle découvre sa grossesse. Pour elle, il est impossible de sacrifier sa carrière pour se consacrer à un enfant qu’elle n’a pas désiré. Accouchant de jumelles, elle les confie à l’assistance sociale et fait promettre à l’infirmière en cheffe de placer les deux filles dans deux familles différentes.

Si la petite Hortense trouve vite sa place dans une famille aimante bien que fantasque, la petite Mahaut, elle, peine à trouver un équilibre et va de désillusions en désillusions.

Le jour où elles se rencontrent enfin, elles décident conjointement de retrouver leur mère, Elena.

Un roman sur la passion et ce besoin farouche de liberté qui peut pousser une mère à abandonner ses enfants. Faut-il tout sacrifier pour atteindre les rêves que nous nous sommes fixés ?

Comment se construire en temps que femme et mère lorsqu’on a été mal aimée ou abandonnée à la naissance?

Personne ne s’était jamais dit qu’une enfant comme elle aurait aimé entendre une histoire

rien qu’une

parce que les enfants adorent les histoires

et qu’ils en ont besoin

pour apprendre à avoir moins peur de l’ombre qu’ils projettent sur le monde.

Ventre(s), de Louise de Bergh, pare 252.

A-t-on besoin de savoir d’où l’on vient pour savoir qui l’on est ?

La plume de Louise de Bergh nous entraîne de Moscou à Paris en passant par les USA dans une ronde étourdissante de portraits de femmes qui veulent donner du sens à leur existence.

Un roman résolument féministe et engagé, aux héroïnes inoubliables. Splendide.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci à Sophie de Bergh et aux Editions de l’Aire pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Je pleure encore la beauté du monde de Charlotte McConaghy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Je pleure encore la beauté du monde de l’autrice Charlotte McConaghy

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 368 pages

Maison d’édition:  Gaïa (Actes Sud)

Date de parution (dans cette édition): 7 février 2024

4ème de couverture:

La biologiste Inti Flynn mène un programme de réintroduction des loups dans les Highlands écossais, où la
présence de l’animal doit permettre de restaurer un écosystème en crise. La jeune femme est rapidement confrontée à l’hostilité des locaux, qui continuent de percevoir le prédateur comme un nuisible et n’hésiteront pas à faire feu pour protéger leur bétail. Quand Inti découvre le cadavre mutilé d’un éleveur, quelques jours après avoir relâché les premières meutes, elle comprend que les coupables sont tout désignés et, pour éviter un bain de sang, elle fait disparaître le corps. Mais si les loups n’y sont pour rien, quel monstre rôde donc dans les forêts ? Les suspects sont nombreux, mais la réponse pourrait bien se trouver dans le passé d’Inti.

Explorant la noirceur de l’âme humaine et les splendeurs d’une nature menacée de destruction, « Je pleure encore la beauté du monde » est l’histoire inoubliable d’une femme prête à tout pour sauver les êtres qu’elle aime.

Mon avis:

Alerte coup de coeur !!

Inti et sa sœur jumelle Aggie grandissent alternativement auprès de leur père, un utopiste qui vit en pleine nature et qui ne tolère de consommer que ce qui est récolté et chassé par ses soins et de leur mère, bien ancrée dans le réel, qui vit en pleine ville et travaille pour la justice, côtoyant les plus viles facettes de l’être humain.

Leur mère leur inculque de se méfier des hommes et leur père de faire confiance à la nature.

Inti a cependant une spécificité physique qui l’handicape énormément au quotidien: une synesthésie qui lui donne l’impression de ressentir dans son corps la douleur des autres, humains et animaux confondus.

Devenue adulte, Inti va rejoindre une association qui a pour but de réintroduire les loups en Ecosse afin de rétablir l’équilibre naturel. En effet, n’ayant pas d’autres prédateurs que l’homme, les cervidés mangent les pousses d’arbres et détruisent malgré eux leur environnement.

Bien entendu, Inti et ses loups ne seront pas très bien accueillis par la population locale, les éleveurs de moutons craignant pour la vie de leurs troupeaux.

Si vous pensez réellement que les loups sont des bêtes sanguinaires, c’est que vous êtes aveugle. Parce que c’est nous qui sommes comme ça. C’est nous qui tuons les gens , les enfants. C’est nous les monstres. 

Je pleure encore la beauté du monde, de Charlotte McConaghy, page 46.

Heureusement, elle trouvera un allié de choix en la personne du chef de la police du secteur.


Cependant, lorsqu’un loup est tué et qu’un homme qui battait notoirement sa femme disparaît, il ne suffit que d’une étincelle pour mettre le feu au poudre et que les hommes organisent des battues pour abattre le loup qu’ils pensent responsable.

Et si la vérité était plus sordide?

Ce livre est construit sur un schéma passé présent où l’autrice nous dévoile petit à petit les bribes du passé des deux sœurs, nous plongeant peu à peu dans l’horreur.

Un splendide roman sur deux sœurs que rien ne peut séparer et qui malgré tout ce qu’elles ont traversé se relèvent toujours plus fortes et plus soudées que jamais.

Un hymne à la nature et une ode à ce magnifique prédateur qu’est le loup.

Une histoire qui m’a remuée et fait vibrer et qui restera longtemps dans ma mémoire. À lire de toute urgence!!

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Le cahier d’Anthéa de Marie Javet

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le cahier d’Anthéa de l’autrice Marie Javet que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 293 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection frisson

Date de parution (dans cette édition): 15 septembre 2024

4ème de couverture:

Anthéa, fille d’un industriel aisé, et Eléonore, la fille de sa professeure d’anglais, grandissent ensemble dans les années suivant la Grande Guerre. Mais au fur et à mesure que les années passent, une rivalité croissante s’établit entre elles, jusqu’à ce qu’Anthéa décide de rejoindre la capitale pour poursuivre son rêve: une carrière au théâtre. Dans les Paris des années 30, Anthéa découvre l’amour et l’ambition. Après des débuts difficiles, le succès est enfin au rendez-vous. La jeune femme en oublie sa rivale, mais celle-ci l’a-t-elle oubliée?

Mon avis:

Anthéa a 10 ans et vit seule avec son père après le décès de ses frères partis à la guerre puis de sa mère à la santé fragile.

Ils vivent dans un château et ne manquent pas de moyens financiers.

Lorsque la professeure d’anglais d’Anthéa et sa fille Éléonore viennent s’installer dans le cottage attenant au château, Anthéa se réjouit de pouvoir jouer avec une petite fille de son âge. Cependant, Éléonore montre très vite un comportement vicieux en essayant de monter les amies d’Anthéa contre elle et en la faisant accuser à sa place de bêtises qu’elle commet à la maison.

Un rivalité s’installe alors entre les deux filles au fil des années, rendant l’ambiance électrique au château.

Pour fuir la présence vénéneuse et malsaine d’Éléonore, Anthéa part à Paris pour essayer d’atteindre son rêve: devenir une grande actrice et triompher au théâtre.

La plume de Marie Javet est très fluide et nous avons vraiment l’impression de lire le journal intime d’Anthéa et de nous glisser dans sa peau, ressentir la jalousie, l’injustice et la pointe de peur que lui inspirent Éléonore.

Durant tout le roman on sent le drame qui insidieusement s’introduit dans la vie d’Anthéa et la tension psychologique devenir de plus en plus forte.

J’ai trouvé également intéressant que le roman se passe dans l’entre-deux-guerres et nous fasse suivre les événements politiques qui auront des répercussions mondiales ainsi que les prémices de l’émancipation des femmes. Une époque passionnante et très riche en avancées technologiques.

Une intrigue machiavélique menée d’une main de maître par Marie Javet qui signe là son roman le plus abouti à mon sens (même si j’ai adoré tous ses romans!).

Un roman qui m’a fait frissonner, qui m’a mis dans tous mes états…j’ai adoré détester Éléonore!

Un livre que je vous invite à lire de toute urgence si vous n’avez pas peur de vous faire retourner le cerveau!

Brillant.

Ma Note: ♥♥♥♥♥

 


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Superméchant débutant de John Scalzi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Superméchant débutant de l’auteur John Scalzi

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 320 pages

Maison d’édition:  L’Atalante

Date de parution (dans cette édition): 14 mars 2024

4ème de couverture:

« Nous proposons un service de destruction de satellites ? – Nous avons une clientèle privilégiée, qui, en échange d’une contribution annuelle, obtient la possibilité de se servir de notre outil pour imposer des difficultés logistiques à ses concurrents. Dans l’espace. – C’est donc un « oui ». – C’est un « nous gagnons beaucoup d’argent en proposant un service dont personne ne se sert ». Notre clientèle ne nous paie pas pour anéantir des satellites. Elle nous paie pour avoir la satisfaction de savoir qu’elle pourrait les anéantir si elle le voulait ». Une nouvelle inattendue vient ébranler le quotidien de Charlie, qui végète entre son pub préféré de la banlieue de Chicago, son divorce et un boulot alimentaire : son oncle Jake, magnat de l’industrie du stationnement, est mort en faisant de lui son héritier. Est-ce la fin des ennuis ? Loin de là ! Point de parking dans son héritage, mais une base secrète au fond d’un volcan, sur une île paradisiaque où se trament les pires machinations. Charlie ne s’attendait pas à ça en se rendant chez le notaire, encore moins à des négociations syndicales avec des dauphins augmentés. 

Mon avis:

USA, de nos jours.

Charlie est un trentenaire solitaire, un peu fauché, qui vit dans la maison familiale depuis la mort de son père, au grand dam de ses demi-frères et sœurs qui aimeraient bien toucher aussi à leur part d’héritage.

Journaliste économique et professeur à ses heures perdues, il ne rêve que d’une chose, pouvoir racheter et rénover le pub du coin, où il a passé de si beaux moments avec son père.

Cependant, lorsqu’on lui apprend que son oncle – qu’il n’a pas revu depuis qu’il est tout petit – est décédé, faisant de lui son seul héritier, il se retrouve projeté à la tête d’une société pesant plusieurs milliards dollars.

Charlie se rendra vite compte que son oncle cachait bien son jeu et que sous couverture d’une société gérant des parkings, se cachait en fait une société de « super méchants » en effet, sous son apparente discrétion, son oncle faisait la pluie et le beau temps dans le monde financier et faisait ployer les plus grands et plus puissants pays du monde avec ses avancées technologiques ébouriffantes.

Et comme si cela ne suffisait pas, Charlie est sidéré quand il rencontre des chats et des dauphins génétiquement modifiés qui sont capables de parler aux humains grâce à un logiciel hyper perfectionné et qui œuvrent en qualité d’espions.

Charlie trouvera t’il sa place dans ce monde invraisemblable dont il ignore les codes ou se fera-t-il détruire par les ennemis de son oncle?

Un roman loufoque et déjanté à l’intrigue rondement menée! J’ai retrouvé avec un énorme plaisir la plume sarcastique de John Scalzi que je trouve toujours aussi délectable.

J’ai tellement ri en lisant ce livre qu’il devrait être remboursé par les assurances maladie! ☺️

Un vrai régal!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Les âmes féroces de Marie Vingtras

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les âmes féroces de l’autrice Marie Vingtras

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 272 pages

Maison d’édition:  Editions de l’Olivier

Date de parution (dans cette édition): 19 août 2024

4ème de couverture:

« Ici, la nuit est belle. (…) Leo avance de tache de lumière en tache de lumière et entre les deux, elle disparaît presque entièrement. Elle est alors exactement ce qu’elle paraît être : la fille qui glisse le long des murs, calme, discrète. La fille qui s’efface, la fille qu’on oublie. »

Leo n’est pas rentrée et le printemps s’entête dans sa douceur. Leo ne reviendra pas. La shérif Lauren Hobler découvre son corps au milieu des iris sauvages. Autour de la mort soudaine d’une jeune fille, Les Âmes féroces tisse plusieurs destinées. Pour élucider un mystère, mais lequel?? Celui de Leo, peut-être, et de ses silences. Celui de Lauren, coincée dans une petite ville qui ne la prend pas au sérieux. Il y a aussi Benjamin, Seth et les autres… Les gens de Mercy, qui pensent tous se connaître et en savent si peu sur eux-mêmes.

Envoûtant, surprenant et d’une grande ampleur romanesque, Les Â mes féroces traque la part d’ombre de chacun.

Mon avis:

Mercy, USA, de nos jours.

Leo, une jeune fille, est retrouvée morte près d’une rivière à Mercy, une – en apparence – paisible petite ville.

C’est le premier homicide dont doit s’occuper la shérif de la ville, Lauren Hobler.

Enquêtant dans l’entourage de la victime, Lauren se rend compte de tous les secrets obscurs que les habitants de Mercy cherchent à cacher…

Laurent ne se sent pas légitime à son poste de shérif bien qu’elle soit très compétente. Elle se sent en permanence jugée et son orientation sexuelle pose apparemment problème à certains habitants rétrogrades bien qu’ils ne le lui disent pas en ces termes.

La narration est partagée entre 4 personnages clés de l’intrigue. Lauren, la shérif, Benjamin, le prof de langues accusé du meurtre de Leo dont le passé trouble et son attirance pour les jeunes filles désigne comme coupable idéal, Emmy, l’amie d’enfance de Leo, rongée par un terrible secret et finalement Seth, le père de Leo, qui après le départ de sa femme des années auparavant, essaie tant bien que mal d’être un bon père pour sa fille adolescente qui est sa seule raison de vivre.

L’autrice tisse peu à peu la toile de son intrigue pour nous faire apparaître à la toute fin la cruelle vérité.

Un roman qui explore et analyse la psyché humaine et ce qui pousse les gens à faire le mal.

Un livre envoûtant, tout comme l’avait été « Blizzard », le premier roman de l’autrice.

Sa plume toute en finesse perce à jour les petites mesquineries et faux-semblants de chacun.

Un magnifique roman ❤️

Ma note: ♥♥♥♥♥