[SP] J’ai lu: Les roses sauvages de Marie Javet

Hello tout le monde!

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du tout dernier roman de l’auteure Marie Javet, Les Roses sauvages, paru aux éditions Plaisir de Lire. Cette année est prolifique pour l’auteure car il s’agit de son second roman édité cette année (après « Toute la mer dans un coquillage dont je vous ai parlé juste ici) et j’ai entendu dire qu’un petit troisième sera édité par les éditions Auzou dans la collection Frissons suisses à la fin de l’année. Cet éclectisme n’est pas pour me déplaire, je dois l’avouer, tant j’aime la façon d’écrire de Marie Javet !

Nombre de pages: 301 pages

Editeur: Plaisir de lire, collection Frisson

Date de parution: le 21 août 2020

Résumé:

Sarah, jeune suissesse de 18 ans, part une année à Londres pour parfaire son anglais. Là-bas, elle va vite tomber sous le charme d’un dénommé Ian, qui lui promet monts et merveilles. Mais le vernis parfait se craquelle très rapidement… Des années plus tard, on suit John, la trentaine bien entamée, professeur à l’université de Lausanne et hanté par de vieux démons. Sa rencontre avec une certaine Elisa Day va changer son quotidien et son avenir…

Mon avis:

Vous le savez, j’avais adoré l’avant-dernier roman de Marie Javet, « toute la mer dans un coquillage », paru en juin de cette année. J’avais donc très hâte de retrouver la plume de l’auteure, d’autant plus que je trouve que celle-ci s’est vraiment affirmée avec le temps et l’expérience.

Comme dans tous ses romans, Marie Javet a le chic pour nous mettre dans la peau de ses personnages, même les plus sombres d’entre eux. Je dois avouer que l’expérience a été cette fois-ci pour le moins déstabilisante. En effet, si la première partie du roman est consacrée à Sarah – jeune femme lumineuse et idéaliste – et sa relation plus que toxique avec le ténébreux Ian, la seconde partie nous plonge dans la jeunesse et le présent tourmentés de John, professeur à l’université de Lausanne. On est comme pris en otage par l’auteure car nous n’avons pas forcément envie d’être dans la tête d’une personne déséquilibrée mais en même temps on a envie de comprendre les mécanismes de son esprit malade.

Dans la partie narrée par Sarah, j’ai aimé l’alternance entre les passages écrits dans son journal qui évoquent son mal-être grandissant et ses désillusions par rapport à Ian et les chapitres et les chapitres plus factuels. Sarah se rend compte que Ian toxique pour elle et veut s’en défaire mais elle n’arrive pas à s’arracher à son emprise. On a envie de lui dire d’ouvrir les yeux et de réagir pendant qu’il en est encore temps mais nous ne sommes que des spectateurs impuissants de ce drame couru d’avance. C’est assez rageant car on s’attache très vite à Sarah et on a envie qu’elle s’en sorte.

Je trouve très intéressant que Marie Javet ait abordé les thèmes des relations toxiques et des pervers narcissiques (bon là en plus il n’est pas que violent verbalement, il l’est également physiquement), de nombreuses personnes vivent avec ce genre de personne qui les réduisent peu à peu à néant et je trouve important de montrer jusqu’où cela peut mener. Sarah n’écoute pas les gens qui essaient de la mettre en garde, elle pense qu’ils sont jaloux de son bonheur et de sa merveilleuse histoire d’amour. Cependant, elle déchante vite quand elle se rend compte que le comportement d’Ian n’est plus aussi charmant qu’au tout début de leur relation et qu’il l’humilie et la rabaisse sans arrêt.

Comme d’habitude dans les thrillers, difficile de trop vous en dire sous peine de dévoiler des éléments importants de l’histoire qui pourraient vous mettre sur la piste du dénouement.

Sachez juste que si je m’étais plus ou moins doutée de qui est la mystérieuse Elisa Day qui rend fou John, j’étais loin d’imaginer la fin du roman et je dois dire que ce twist final m’a beaucoup plu.

Ce roman m’a transportée, je l’ai dévoré et adoré de bout en bout, un grand bravo à Marie Javet qui arrive à nous surprendre de livre en livre!

Vivement le prochain!

Ma note: ♥♥♥♥♥

Un grand merci aux Editions Plaisir de Lire pour l’envoi de ce SP!

Bilan de mes lectures du mois de juin 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de juin 2020.

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon sauf le disparu du vieux cimetière, l’image et le résumé ont été pris sur le site vaudfamille.ch

Livres lus durant le mois : 10

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Le chant de l’assassin – R.J. Ellory

Nombre de pages: 496 pages

Editeur: Sonatine

Date de parution (dans cette édition): 23 mai 2019

Résumé: 

Tout le monde a un secret.

1972. Condamné pour meurtre, derrière les barreaux depuis plus de vingt ans, Evan Riggs n’a jamais connu sa fille, Sarah, confiée dès sa naissance à une famille adoptive. Le jour où son compagnon de cellule, Henry Quinn, un jeune musicien, sort de prison, il lui demande de la retrouver pour lui donner une lettre. Lorsqu’Henry arrive à Calvary, au Texas, le frère de Riggs, shérif de la ville, lui affirme que la jeune femme a quitté la région depuis longtemps, et que personne ne sait ce qu’elle est devenue. Mais Henry s’entête. Il a fait une promesse, il ira jusqu’au bout. Il ignore qu’en réveillant ainsi les fantômes du passé, il va découvrir un secret que les habitants de Calvary sont décidés à ne pas laisser divulguer.

Mon avis: 

J’ai vraiment adoré ce roman et j’ai retrouvé avec un énorme plaisir la plume de R.J. Ellory. L’auteur arrive vraiment à nous impliquer dans les histoires de ses personnages et on se sent proche d’eux. L’histoire est passionnante et m’a tenue en haleine du début à la fin. Un gros coup de cœur pour le personnage d’Henry Quinn, qui veut vraiment respecter la promesse qu’il a faite à Evan en prison. Ce jeune homme qui a dû purger une peine de prison pour un accident qui aurait pu coûter la vie d’une mère de famille a à cœur de se faire racheter ses mauvais comportements passés. Il est courageux et n’abandonne jamais.  J’ai vraiment apprécié les alternances entre les chapitres passé-présent, ce qui nous permet d’avoir une bonne vue d’ensemble de l’histoire. Il ne s’agit pas réellement d’un thriller à proprement parler mais d’un drame familial dont je me souviendrai longtemps.

Ma note: ♥♥♥♥

 

 

L’engrenage du mal – Nicolas Feuz

Nombre de pages: 299 pages

Editeur: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 28 mai 2020

Résumé: 

Quatre hommes se réveillent et découvrent qu’ils sont séquestrés. Quel lien peut bien les unir ? Ils vont devoir le découvrir rapidement…

Une fin d’été caniculaire qui transpire la vengeance, un mois de janvier polaire où la justice relève les compteurs. Entre ces deux temps s’installe un aller-retour oppressant, réglé comme une montre suisse à complication. La scène se passe entre Lausanne et La Chaux-de-Fonds. Quatre hommes sont enlevés et séquestrés dans des moulins souterrains désaffectés. Ils ne se connaissent pas et pourtant tout les réunit.
Le nouveau roman du procureur Feuz a l’échappement inquiétant d’un barillet dont on armerait le remontoir à vide. Implacable, impeccable. De la très grande horlogerie.

Un thriller oppressant, signé d’une main de maître.

Mon avis: 

Vous pouvez retrouver mon avis complet juste ici 🙂

Ma note: ♥♥♥

 

Le disparu du vieux cimetière – Catherine May

Nombre de pages: env. 120 pages

Editeur: Auzou Suisse

Date de parution (dans cette édition): mai 2020

Résumé: 

Au collège de la Servanne, la vie coule paisiblement pour Léa et sa bande de copains.
Jusqu’au jour où un chantier près de l’école révèle une sépulture ancienne.
Fascinés par cette découverte, les enfants essayent d’en savoir plus et décident d’aller explorer le site des fouilles. Mais tout s’accélère lorsqu’un des amis de Léa disparaît mystérieusement…

Mon avis: 

Comme j’avais beaucoup aimé les 2 premiers livres parus dans cette même collection, je me suis également offert celui-ci, d’autant plus que j’avais eu l’occasion de rencontrer l’auteure lors d’un salon (Morges sur les Quais) il y a de cela quelques années et que je l’avais trouvée très sympathique 🙂 J’ai d’ailleurs un peu honte mais je n’ai toujours pas lu le livre que je lui avais fait dédicacer d’ailleurs :-/ Bref pour revenir à ce roman jeunesse je l’ai trouvé très sympa à lire, bien sûr le public cible est les enfants de 9-12 ans donc ce n’est pas très effrayant pour une trentenaire habituée à des thrillers bien sanglants mais j’ai aimé la plume de l’auteur et j’ai trouvé à cette bande de gamins qui enquêtent un air de club des 5 qui m’a beaucoup plu. J’ai également apprécié d’en savoir plus sur le métier d’archéologue 🙂 (le premier métier de l’auteure) Je me réjouis de le faire découvrir à mes filles quand elles en auront l’âge !

Ma note: ♥♥♥

 

Emma dans la nuit – Wendy Walker

Nombre de pages: 312 pages

Editeur: Sonatine

Date de parution (dans cette édition): 15 février 2018

Résumé: 

Deux sœurs disparaissent. Trois ans plus tard, une seule revient. Dit-elle toute la vérité ?

Emma, 17 ans, et Cass, 15 ans, sont les sœurs Tanner, devenues tragiquement célèbres depuis leur inexplicable disparition. Après trois ans d’absence, Cass frappe à la porte de chez ses parents. Elle est seule. Elle raconte comment sa sœur et elle ont été victimes d’un enlèvement puis retenues captives sur une mystérieuse île. Emma y serait toujours. Mais la psychiatre qui suit cette affaire, le Dr Abigail Winter, doute de sa version des faits et s’intéresse de plus près aux Tanner. Elle finit par découvrir, sous le vernis des apparences, une famille dysfonctionnelle régentée par une mère narcissique. Que s’est-il réellement passé trois ans auparavant ? Cass dit-elle toute la vérité ?

Mon avis: 

J’ai trouvé ce roman agaçant à bien des titres. Déjà, l’attitude de la mère de famille était à la limite du soutenable tant elle est détestable. On la sent jalouse de ses filles et surtout d’Emma. Ensuite, je n’ai pas trop compris le personnage de la psychologue du FBI que j’ai trouvée également très bizarre de par son extrême fragilité, pas tellement compatible avec son métier il me semble. L’intrigue est cependant intéressante même si je me doutais un peu de la fin qui est bien tordue. Ce livre n’a pas été un coup de coeur mais je lirai tout de même les autres romans de l’auteure car j’avais adoré « tout n’est pas perdu » qui était à mon sens bien mieux construit avec des personnages avec plus de substance.

Ma note: ♥♥

 

La jeune fille et la nuit – Guillaume Musso

Nombre de pages: 440 pages

Editeur: Calmann-Lévy

Date de parution (dans cette édition): 24 avril 2018

Résumé: 

Côte d’Azur – Hiver 1992
Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien
Personne ne la reverra jamais.

Côte d’Azur – Printemps 2017
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du
lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment.

Mon avis: 

Un thriller vraiment bien ficelé qui m’aura vraiment passionnée ! J’ai adoré ce roman à tiroirs, où on revit alternativement les souvenirs de tous les protagonistes jusqu’à découvrir la glaçante vérité. Tous les romans de Guillaume Musso ne se valent pas mais celui-ci est vraiment au-dessus du lot. J’ai vraiment été surprise par le final, ce qui n’arrive pas très souvent! A découvrir !

Ma note: ♥♥♥

 

Une douce lueur de malveillance – Dan Chaon 

Nombre de pages: 544 pages

Editeur: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2018

Résumé: 

« Nous n’arrêtons pas de nous raconter des histoires sur nous-mêmes. Mais nous ne pouvons maîtriser ces histoires. Les événements de notre vie ont une signification parce que nous choisissons de leur en donner une. »

Tel pourrait être le mantra de Dustin Tillman, psychologue dans la banlieue de Cleveland. Ce quadragénaire, marié et père de deux adolescents, mène une vie somme toute banale lorsqu’il apprend que son frère adoptif, Rusty, vient d’être libéré de prison. C’est sur son témoignage que, trente ans plus tôt, celui-ci a été condamné à perpétuité pour le meurtre de leurs parents et de deux proches. Maintenant que des tests ADN innocentent son frère, Dustin s’attend au pire.

Au même moment, l’un de ses patients, un policier en congé longue maladie, lui fait part de son obsession pour une étrange affaire : la disparition de plusieurs étudiants des environs retrouvés noyés, y voyant la marque d’un serial killer. Pour échapper à sa vie personnelle, Dustin se laisse peu à peu entraîner dans une enquête périlleuse, au risque de franchir les limites que lui impose son rôle de thérapeute.

Plongée dans les ténèbres, celles d’un homme submergé par ses propres contradictions et les failles de sa mémoire, Une douce lueur de malveillance est un livre virtuose et vénéneux. Une écriture glaçante, une inventivité littéraire qui bouscule les structures du roman contemporain : rarement un écrivain aura su explorer le mystère de l’identité avec un réalisme aussi obsédant.

Mon avis: 

Ce roman m’a un peu dérangée car on y suit un psychologue lui-même plutôt instable psychiquement suite au décès de sa femme. On revit ses souvenirs de jeunesse, où il avait accusé son demi-frère du meurtre de ses parents. A la libération de celui-ci, tout remonte  à la surface et il commence à tourner la boule, influencé par l’un de ses patients, un ex-flic psychotique. C’est un roman dont l’atmosphère est étouffante, on sent pointer le drame dès les premières pages. On revit les souvenirs de jeunesse du personnage principal mais on ne sait jamais trop si c’est réel ou imaginé. Le plus jeune fils du psychologue se drogue pour oublier que sa vie est un désastre et le fils ainé essaie de faire bonne figure à l’université pour contrebalancer tout cela… L’écriture est nerveuse et reflète bien l’état mental des protagonistes. On suit également alternativement les différents personnages afin d’avoir leur point de vue. J’ai aimé le style d’écriture mais ce livre m’a laissé un arrière-goût de malaise … exactement l’effet recherché par l’auteur j’imagine !

Ma note: ♥♥

 

Les choses humaines – Karine Tuil

Nombre de pages: 352 pages

Editeur: Gallimard

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2019

Résumé: 

Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au coeur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?

Mon avis: 

Une famille bourgeoise et aisée dont le fils est accusé de viol par une jeune fille voit sa vie basculer dans l’horreur des tribunaux et de la honte en un instant. Ce roman est bien d’actualité avec le mouvement « me too ». L’auteure a bien décrit cette famille a qui tout réussi, qui a de l’argent, des carrières florissantes et un fils beau et intelligent qui va intégrer une grande université aux USA. Ce conte de fées va prendre fin avec l’accusation de viol et leur vie va voler en éclats. Malgré leur volonté de sauvegarder les apparences et malgré le fait que leur fils clame son innocence, le doute s’immisce dans leur esprit, insidieux et destructeur. Un roman très bien écrit et qui me donne envie de lire d’autres livres de cette auteure !

Ma note: ♥♥♥

 

Et soudain tout change – Gilles Legardinier

Nombre de pages: 416 pages

Editeur: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 5 mars 2015

Résumé: 

Pour sa dernière année de lycée, Camille a enfin la chance d’avoir ses meilleurs amis dans sa classe. Avec sa complice de toujours, Léa, avec Axel, Léo, Marie et leur joyeuse bande, la jeune fille découvre ce qui fait la vie.
À quelques mois du bac, tous se demandent encore quel chemin ils vont prendre. Ils ignorent qu’avant l’été, le destin va leur en faire vivre plus que dans toute une vie… Du meilleur au pire, avec l’énergie délirante et l’intensité de leur âge, entre espoirs démesurés, convictions et doutes, ils vont expérimenter, partager et se battre. Il faut souvent traverser le pire pour vivre le meilleur

Mon avis: 

J’avais bien ce roman avec moi dans ma valise de maternité et je n’avais aucune idée de son sujet. Finalement, je ne suis pas sûre que c’était le choix le plus judicieux de la terre, sachant qu’il s’agit d’une bande d’adolescents qui découvrent l’amour et doivent faire face à la douleur de la perte d’une être cher. Evidemment, avec les émotions à fleur de peau, j’ai pleuré comme une madeleine à plusieurs reprises ! Ce que je peux vous dire, c’est que si vous aimez les romans d’amitié, avec une bande de copains attachants, ce roman est pour vous. Il est écrit admirablement bien à la première personne car c’est Camille, une jeune fille, la narratrice. J’ai trouvé super la manière que l’auteur (un homme donc) a réussi à se glisser dans la peau et les émotions d’une adolescente sans que cela sonne faux. Après avoir refermé ce livre, on a encore plus envie de profiter de la vie et surtout de passer du temps avec les gens qu’on aime. J’ai vraiment passé un magnifique moment de lecture.

Ma note: ♥♥♥♥

 

Toute la mer dans un coquillage – Marie Javet

Nombre de pages:  272 pages

Editeur: Solar

Date de parution (dans cette édition): 11 juin 2020

Résumé: 

Après avoir tout plaqué à Paris, Claire, trentenaire célibataire, tente un retour aux sources dans le Midi, et s’offre un nouveau départ grâce au minimalisme… Un roman de développement qui donne envie d’alléger et de simplifier sa vie pour laisser la place à l’essentiel et retrouver le goût des bonheurs simples.

A 35 ans, Claire est responsable éditoriale dans une grande maison d’édition où elle est sur le point d’être nommée directrice de collection. Célibataire, elle profite des distractions de la vie parisienne et papillonne sur les applis de rencontre, en espérant y trouver le grand amour. Le jour où elle apprend que sa collègue et meilleure amie est promue à sa place, son monde s’écroule. En faisant le bilan de son existence, Claire se rend compte que son métier ne lui apporte plus satisfaction et que sa vie sentimentale est un véritable fiasco.

Elle décide alors de tout plaquer à Paris, pour tenter un nouveau départ. Sans filet ni objectif établi, avec seulement une valise contenant ses effets personnels, elle retourne dans le Midi, là où vit sa mère, Anne-Lise, avec laquelle elle a maintenu un contact lointain et sporadique. En débarquant à l’improviste chez celle-ci, elle retrouve une femme souffrant d’une véritable pathologie, le syndrome de Diogène, qui la pousse à acheter compulsivement, à accumuler et garder tout ce qu’elle a acquis dans sa vie.

Les retrouvailles sont conflictuelles. N’ayant pas d’autres points de chute, Claire trouve son exutoire à travers de longues balades en bord de mer où elle se sent petit à petit revivre… Jusqu’au jour où elle découvre qu’un secret de famille est à la racine du mal-être de sa mère et de leurs relations compliquées. Elle décide alors de faire le grand ménage dans sa vie, entamant un processus de désencombrement. Tout y passe : d’abord les choses matérielles, mais aussi les relations toxiques et les pensées négatives. A mesure qu’elle s’en déleste et simplifie sa vie, elle va croiser sur ce nouveau chemin des activités qui donnent un sens à sa vie, des gens authentiques, et qui sait ? peut-être aussi enfin l’amour…

Une belle leçon de minimalisme qui nous apprend que le bonheur est là, à notre portée, dans le bruit du va-et-vient des vagues, que l’essentiel peut tenir comme la mer dans un coquillage…

Mon avis: 

Vous pouvez retrouver mon avis complet juste ici 🙂

Ma note: ♥♥♥♥

 

Le loup des Cordeliers (tome 1) – Henri Loevenbruck

Nombre de pages: 560 pages

Editeur: XO

Date de parution (dans cette édition): 24 octobre 2019

Résumé: 

Mai 1789, un vent de révolte souffle sur Paris.

Gabriel Joly, jeune provincial ambitieux, monte à la capitale où il rêve de devenir le plus grand journaliste de son temps. un enquêteur déterminé à faire la lumière sur les mystères de cette période tourmentée.

Son premier défi : démasquer le Loup des Cordeliers, cet étrange justicier qui tient un loup en laisse et, la nuit, commet de sanglants assassinats pour protéger des femmes dans les rues de Paris…

Les investigations de Gabriel Joly le conduisent alors sur la route des grands acteurs de la Révolution qui commence : Danton, Desmoulins, Mirabeau, Robespierre, personnages dont on découvre l’ambition, le caractère, les plans secrets.

Alors que, le 14 juillet, un homme s’échappe discrètement de la Bastille, Gabriel Joly va-t-il découvrir l’identité véritable du Loup des Cordeliers, et mettre au jour l’un des plus grands complots de la Révolution française ?

Mon avis: 

J’avais adoré les autres romans de l’auteur et j’avais hâte de découvrir ce nouveau roman qui prend place durant la révolution française. J’ai trouvé l’intrigue passionnante et j’ai aimé en savoir plus sur la politique à cette période clé de l’histoire. Cependant, j’ai trouvé parfois que l’auteur allait un peu loin dans ses explications de la situation politique et j’avoue qu’il m’a parfois perdue un peu en route (il faut dire aussi qu’avec un bébé à la maison je suis assez fatiguée et j’ai un peu plus de mal à me concentrer haha 😉 ). J’ai donc trouvé (personnellement) que certains passages auraient pu être écourtés même si évidemment tous ces faits sont très intéressants et démontrent que l’auteur a vraiment décortiqué l’Histoire. J’ai adoré le personnage de Gabriel, jeune provincial qui rêve d’être journaliste à Paris. Son enthousiasme et parfois sa naïveté m’ont touchée. J’ai trouvé passionnante cette histoire de justicier qui sauve des femmes en détresse, accompagné d’un loup. Pour le coup j’ai vraiment trouvé ce roman féministe et cela fait du bien! Il s’agit cependant d’un premier tome et j’ai hâte de connaître la suite étant donné que l’auteur nous abandonne sur une scène d’un suspens insoutenable… L’auteur prouve encore une fois qu’il arrive à m’intéresser à n’importe quel sujet, après les motards (nous rêvions juste de liberté) et les services secrets (j’irai tuer pour vous) 😉

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de juin 2020:) et vous, vous avez lu quoi ?

A tout bientôt 🙂

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[SP] J’ai lu: Toute la mer dans un coquillage de Marie Javet

Hello tout le monde!

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du tout dernier roman de l’auteure Marie Javet, Toute la mer dans un coquillage, paru aux Editions Solar. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un polar mais bien d’un roman sur le thème du développement personnel et plus particulièrement de l’importance qu’on donne aux objets dans notre vie au détriment d’autres choses plus essentielles.

Je dois avouer que le résumé me tentait vraiment bien car je suis moi-même dans une démarche de minimalisme (j’en suis encore loin on est d’accord) mais j’essaie petit à petit de trier toutes mes possessions pour ne garder que ce qui me sert et me plaît réellement. Je pense notamment aux vêtements et au maquillage dont mes tiroirs débordent !! Et bien évidemment, certains livres que je conserve alors que je sais pertinemment que je ne vais pas les relire … mais bref, je m’égare (désolée!) et je vous parle de suite de ce fameux nouveau roman que j’ai donc emporté avec moi à la maternité (oui car j’ai accouché d’une petite Rebecca dimanche 14.06.2020 😉 ) et que j’ai dévoré en une journée 🙂

Nombre de pages: 256 pages

Editeur: Solar Editions

Date de parution: 11 juin 2020

Résumé:

Après avoir envoyé balader sa carrière dans une maison d’édition, Claire, jeune parisienne de 35 ans, décide de tout quitter et de partir retrouver sa mère dans le midi afin de se ressourcer et de se recentrer sur elle-même et les choses qui comptent réellement. Cependant, son retour ne se fera pas vraiment dans les conditions qu’elle imaginait …

Mon avis:

Comme dit plus haut, j’ai immédiatement été happée par cette histoire et je me suis identifiée à Claire à bien des égards.

Lassée par son travail qu’elle commence à trouver vide de sens et déçue par la trahison de sa soi-disant meilleure amie, Claire prend le minimum et part dans le midi.

Là-bas, elle va frapper à la porte de sa mère, pensant profiter de l’occasion pour renouer des liens distendus entre elles, même si elles n’ont jamais été très proches l’une de l’autre.

Sa mère ne l’accueille pas exactement à bras ouverts et sa maison est pleine à craquer d’objets en tous genres…elle a à peine la place d’accueillir sa fille dans tout son fouillis. Sa mère est dans l’accumulation maladive, au détriment de ses finances et de l’encombrement de son espace de vie. Tout le contraire de Claire qui aspire à plus de simplicité.

On voit bien là le parallèle entre le désordre qu’on peut avoir chez soi qui reflète le désordre qu’on peut avoir dans notre tête.

Claire fait d’ailleurs à plusieurs reprises références aux livres de développement personnel de Marie Kondo (la magie du rangement) et Dominique Loreau (l’art de l’essentiel), livres que j’ai également lus et qui m’ont pas mal inspirée.

Elle va faire la connaissance de personnages hauts en couleurs qui lui apprendront des choses sur sa famille (dont je ne vous dirai rien) mais également sur le sens de la vie et où mettre ses priorités. J’ai particulièrement apprécié la libraire, Eliane, qui veut profiter de sa lune de miel prolongée avec son mari Darius car elle sait qu’ils ne sont pas tous jeunes. Elle fait tout de suite confiance à Claire et l’encourage à suivre ses rêves. La promeneuse de la plage, Hélène, m’a également beaucoup touchée de par son histoire tragique. Cette femme courageuse fait preuve d’une incroyable résillience dans son malheur, elle est d’une grande aide pour Claire quand celle-ci est au plus mal. Toutes ces personnes bienveillantes entourent Claire et forment un cocon protecteur et salvateur autour d’elle. Elles lui permettent de comprendre qu’elle n’a pas besoin de l’approbation de sa mère pour être heureuse. Comme on dit, on choisit nos amis, pas notre famille!

Les dialogues sonnent justes et sont savoureux. J’ai vraiment apprécié Claire et sa façon de penser, j’avais l’impression de lire le journal intime d’une amie!

Ce n’est pas un simple roman feel-good, c’est vraiment un livre qui fait réfléchir sur les priorités qu’on donne aux choses dans notre vie. Revenir à l’essentiel et profiter des plaisirs simples que la vie nous offre, voilà le message que fait passer avec brio ce roman que j’ai vraiment adoré.

Marie Javet prouve avec ce roman qu’elle excelle dans tous les registres 🙂 J’ai déjà hâte d’avoir entre les mains son prochain roman!

Un roman parfait pour cet été… à offrir et surtout à s’offrir ! 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥

Un grand merci aux Editions Solar pour l’envoi de ce SP!

Bilan de mes lectures du mois de septembre 2018

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de septembre 2018! 

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 7

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Avant que l’ombre… – Marie Javet

Nombre de pages: 335 pages

Editeur: Plaisir de lire

Date de parution (dans cette édition): 31 août 2018

Résumé: 

Camille et sa fille Lucie décident d’émménager dans une bien curieuse maison…

Lorsque Camille, récemment veuve, cherche un nouveau toit pour elle et sa fille, elle est mystérieusement attirée par une maison dont les occupants cherchent une colocataire. En s’installant, elle plonge dans l’univers de ces artistes marqués par leur passé commun. Que se cache derrière leur bienveillance apparente ? Quel événement a bouleversé leurs vies ?
Ils étaient autrefois libres, non conventionnels, pleins d’illusions et découvraient l’amour, l’art, la vie en communauté. Ce passé complexe se compose de pièces de puzzle, qui s’emboîtent au fil des pages. À ces pièces vient s’ajouter la présence d’une mystérieuse Ombre qui plane sur leur existence. Les incidents se multiplient, mettant à mal l’harmonie de la villa et de ses locataires. D’une façon incontrôlable, la vérité refait surface, confrontant chacun à son passé. Mais qui est cette Ombre et pourquoi en veut-elle aux habitants de la maison ?

Qui donc est cette Ombre ? Quel secret partagent les habitants de la maison ? Découvrez ce roman plein de mystères, au coeur d’une maison qui n’a pas dévoilé tous ses secrets !

Mon avis: 

J’ai déjà dédié un article à ce livre (que j’ai adoré), je vous laisse donc découvrir mon avis juste ici

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Hate List – Jennifer Brown

Nombre de pages: 389 pages

Editeur: Livre de poche jeunesse

Date de parution (dans cette édition): 22 octobre 2014

Résumé: 

C’est elle qui a eu l’idée de la liste, mais elle n’a jamais voulu que quelqu’un meure. Valérie est effondrée après le drame survenu à son lycée. Son petit ami Nick a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu’ils avaient écrite pour s’amuser, et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants. Puis, Nick s’est suicidé. Mais Valérie, elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu’au matin où elle se lève, et quitte sa chambre pour retourner au lycée.

Mon avis: 

Valérie doit faire face à sa culpabilité après un massacre perpétré par son petit copain dans leur lycée à la suite duquel il s’est donné la mort, la laissant seule avec pleins de questions et de remords. En effet, il s’est basé sur la « hate list » qu’elle avait créée, où elle écrivait le nom de toutes les personnes qu’elle n’aimait pas ou qui lui avait fait du mal d’une manière ou d’une autre. J’ai aimé suivre le cheminement de sa pensée, son courage et ses failles. Elle se sent responsable et en même temps elle se sent victime aussi. Ce livre est difficile à lire à des moments (le sujet est horrible), mais le message délivré à la fin (le pardon) est plutôt positif. Un roman beaucoup plus percutant que 13 reasons why qui abordait également le thème du mal-être adolescent.

Ma note: ♥♥♥♥

 

Juste avant le bonheur – Agnès Ledig

Nombre de pages: 327 pages

Editeur: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 2 octobre 2014

Résumé: 

Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d’une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n’a pas l’habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend…

Mon avis: 

J’avais adoré « pars avec lui », donc j’avais de grandes attentes pour ce roman-ci ! L’histoire est émouvante, on s’attache très vite à cette jeune maman solo et à son petit bout. Même si certains passages sont un peu « trop beaux pour être vrai », on se fait très vite emporter dans le tourbillon d’émotions par lesquelles nous fait passer Agnès Ledig. Encore une fois, j’ai ri (un peu), souri (beaucoup) et pleuré (pas mal). Certains passages ont vraiment été dur à lire pour moi qui suis également maman. Un joli roman cependant, porteur d’un joli message d’espoir car on sait bien qu’après la pluie vient toujours le beau temps …

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

 

 

Nous rêvions juste de liberté – Henri Loevenbruck

Nombre de pages: 489 pages

Editeur: J’ai Lu

Date de parution (dans cette édition): 29 mars 2017

Résumé: 

«Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.» Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paie cher. Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Loevenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road-movie fraternel et exalté.

Mon avis: 

Quelle claque ! Au début, ce roman ne m’intéressait pas particulièrement de par son thème (les bikers). Cependant, au fil du récit, je me suis très vite attachée à Bohem et à sa bande de copains. On sait dès le début comment tout va se terminer (on commence le roman par la fin en fait) et plus on avance dans le roman et plus on sent le piège se refermer sur le principal protagoniste. La plume d’Henri Loevenbruck (dont c’est le premier livre que je lis, mais en tout pas le dernier!!) est fluide, juste, précise, incisive. Ce roman est une pépite que je ne peux que vous inviter à décvourir au plus vite. Un seul mot: magistral.

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

 

Le premier jour du reste de ma vie – Virginie Grimaldi

Nombre de pages: 330 pages

Editeur: Le livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 4 mai 2016

Résumé: 

Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari  : décoration de l’appartement, gâteaux, invités… Tout, y compris une surprise  : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris «  un aller simple pour ailleurs  ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin.
Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière pour faire le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde.
Mon avis: 

C’est le second livre de l’auteure que je lis et je dois dire que je l’ai trouvé un cran au-dessous de « il est grand temps de rallumer les étoiles », que j’avais vraiment adoré. Dans celui-ci, on suit 3 femmes qui décident de partir faire une croisière pour célibataires et qui commencent à tisser une amitié. Bien sûr, il y a aussi des histoires d’amour, bien sûr on s’y attendait, il y a un happy end mais finalement, n’est-ce pas tout ce qu’on demande à ce genre de roman Feel Good (oui on ne dit plus chick lit mais Feel Good, mais c’est sensiblement la même chose). J’ai passé tout de même un bon moment, même si j’ai trouvé que les personnages n’étaient pas très fouillés, finalement on en sait assez peu sur chacune des protagonistes, on reste un peu à la surface. Un chouette roman à lire au bord de l’eau (comme je l’ai fait cet été) pour se vider la tête!!

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

 

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee

Nombre de pages: 446 pages

Editeur: Le livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 23 août 2006

Résumé: 

Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis –, connut un tel succès.
Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C’est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique. Couronné par le prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde entier.

Mon avis: 

J’avais ce roman depuis de nombreuses années dans ma pal et je dois dire qu’il me faisait un peu peur, je ne saurais dire pourquoi ! Je pense que j’avais peur d’être déçue car ca été un best-seller à sa sortie ou alors j’avais peur que cela fasse vieillot et que je m’ennuie. Et bien, pas du tout ! L’écriture de Harper Lee est fluide et  moderne et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Le roman qui prend place dans les années 1930,est narré du point de vue de Scout, la fille d’Atticus Finch, un avocat qui a été désigné pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une femme Blanche. La famille doit alors faire face à des violences pour le père et des brimades pour les enfants. J’ai aimé la complicité entre Scout et son grand frère Jem, qui malgré leurs disputes restent solidaires. Comme le sujet, pourtant très grave, est abordé par Scout, on a vraiment son ressenti d’enfant et son sentiment d’injustice par rapport à la différence de traitement entre les Noirs et les Blancs. Finalement, ce roman est très actuel car même si des progrès ont été faits, on ne peut pas dire que tout le monde est égal, en est la preuve le mouvement « Black Lives Matter ». Un roman à mettre dans toute les mains et qui fait réfléchir. Il restera longtemps dans ma mémoire.

Ma note: ♥♥♥♥

 

 

Un appartement à Paris – Guillaume Musso

Nombre de pages: 464 pages

Editeur: XO Editions (France Loisirs)

Date de parution (dans cette édition): 

Résumé: 

Paris, un atelier d’artiste caché au fond d’une allée verdoyante.
Madeline l’a loué pour s’y reposer et s’isoler.
À la suite d’une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.

L’atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l’assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd’hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d’unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.

Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.

Guillaume Musso signe un thriller addictif et envoûtant porté par des personnages profondément humains.
Une plongée vertigineuse dans le monde mystérieux de la création.

Un homme, une femme, un secret…
Un appartement mystérieux au cœur de la ville dans laquelle tout peut arriver…

Mon avis: 

Une ancienne flic et un auteur de pièces de théâtre acariâtre louent par erreur la même maison à la même période et vont s’intéresser au destin du propriétaire de la maison, un talentueux peintre décédé une année auparavant dont les 3 derniers tableaux ont disparus. Ils vont dès lors se lancer dans une enquête et décortiquer la vie du peintre. J’ai trouvé que tout se passait un peu vite et que même si l’intrigue est intéressante, j’ai trouvé que la résolution de l’énigme était un peu facile et la fin m’a un peu laissée sur ma faim (haha). J’ai passé toutefois un bon moment de lecture même si je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages que j’ai trouvé plutôt froids… Je pense que c’est le genre de roman dont je ne me souviendrai plus dans quelques mois…

Ma note: ♥♥♥

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de septembre ! J’essaie de vous taper très rapidement mon article sur mes lectures du mois d’octobre !

Et vous, que lisez-vous en ce moment ? 

Bisous !

[SP] J’ai lu: Avant que l’Ombre… de Marie Javet

Coucou tout le monde,

J’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de Lire le dernier livre de l’auteure suisse Marie Javet; Avant que l’Ombre…

J’attendais beaucoup de ce second roman car le seul défaut que j’avais trouvé au livre précédent de l’auteure, la petite fille dans le miroir (ma revue ici), était que je l’avais trouvé trop court… J’avais donc eu l’impression qu’elle aurait pu développer encore plus certains aspects de l’histoire…

avant que l'ombre... Marie Javet

Cette fois-ci, le roman contient plus de pages (ce qui est bon signe) et le titre m’a tout de suite intriguée, car il s’agit également du titre de l’une des chansons de Mylène Farmer, tiré de l’album du même nom que j’adore.  Cela m’a tout de suite fait penser à l’amitié qui lie Marie Javet à Marc Voltenauer car lui aussi a fait référence à Mylène Farmer dans son dernier roman « Qui a tué Heidi » !

Bref, sans plus tarder, voici donc ma chronique de ce roman !

Nombre de pages: 337 pages

Editions: Plaisir de Lire

Date de sortie: 31 août 2018

Résumé:

Une jeune femme, Camille, récemment veuve et laissé dans la précarité avec sa fille Lucie (5 ans), cherche un logement et tombe sur une annonce de colocation avec des artistes sexagénaires. Elle a tout de suite un coup de coeur pour la maison et s’attache très vite à ses habitants. Mais l’Ombre rôde… et des secrets du passé vont refaire surface…  Et qu’est-il arrivé dans cette maison et à ses habitants ? Mais surtout, qui est l’Ombre ?

Mon avis:

Difficile de vraiment vous parler de ce livre sans vous spoiler, chose que – vous le savez si vous me suivez depuis un moment – j’évite scrupuleusement car je déteste moi-même me faire spoiler quand je lis des critiques de livres.

Tout ce que je peux vous dire est que les personnages de ce roman sont plutôt mystérieux, certains chapitres nous relatent le passé de chacun afin de compléter le puzzle et d’arriver par nous-même à la déduction (par exclusion) de qui est l’Ombre…

L’auteure nous fait donc faire des allers-retours entre la fin des années 70 et l’année 2015 où l’on retrouve Camile et sa fille. C’est cependant dans le passé que les choses les plus terribles surviennent. 

On ressent très fortement qu’il y a une épée de Damoclès suspendue au-dessus de chacun des peronnages, ce qui rend l’ambiance du roman oppressante et de plus en plus pesante au fil des pages. On sent qu’un drame va survenir…. mais quand?

Finalement, Camille est le personnage dont on sait le moins de choses… pour ma part, j’aurais voulu en savoir plus sur elle ! Mais on comprend au fil de la lecture que finalement ce n’est pas le personnage le plus important de l’histoire…

Comme dit plus haut, la majorité des événements marquants du roman se passent dans le passé, donc c’est là qu’il faut chercher les principaux protagonistes de l’histoire… 

Pour ma part, mes personnages préférés ont été Cerise, l’artise dévouée à ses amis, qui essaie de toujours rester positive, ainsi qu’Alistair, le poète, avec son flegme tout britannique. 

Marie Javet sait insuffler la juste dose de mystère dans son roman pour en faire un page-turner implacable.

J’ai aimé l’écriture fluide de l’auteure, les dialogues semblent réels et l’intrigue tient la route du début à la fin, on est très vite happés par le récit pour ne plus pouvoir le lâcher avant d’avoir eu le fin mot de l’histoire! Les personnages sont attachants et on espère à chaque page qu’il ne leur arrivera rien, on tremble pour eux !

Si j’avais assez vite trouvé qui était l’Ombre, je n’avais pas du tout imaginé le reste du dénouement et je dois dire que cela m’a beaucoup plu!

Inutile de préciser que j’ai dévoré ce livre en 2 jours !

Bref, vous l’aurez compris, j’ai passé un excellent moment de lecture et me réjouis d’ores et déjà de lire le 3ème roman de cette talentueuse auteure suisse 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥

Vous pouvez trouver ce roman dans toutes les bonnes librairies au prix indicatif de CHF 25.00 ou directement sur le site des éditions Plaisir de Lire (il est également disponible en ebook!)

Et vous, vous l’avez déjà lu ?

A bientôt 🙂

Je tiens à remercier les éditions Plaisir de Lire ainsi que Marie Javet pour l’envoi de ce service presse !

Bilan de mes lectures du mois de septembre 2017

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de septembre 2017!

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon sauf pour La petite fille dans le miroir de Marie Javet, le visuel ainsi que le résumé ont été pris sur le site payot.ch .

Livres lus durant le mois : 8

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

La petite fille dans le miroir – Marie Javet

Nombre de pages: 220 pages

Editeur: Plaisir de lire

Date de parution (dans cette édition): avril 2017

Résumé: 

June Lajoie, une auteure américaine de best-sellers, passe l’été dans un hôtel d’Interlaken, évitant tout contact social. Depuis longtemps, elle porte le poids d’un lourd secret.

Vingt ans plus tôt, Lizzie Willow, une jeune fille de bonne famille extrêmement riche, se libère du joug des convenances sociales le temps d’un été et vit une passion amoureuse, entre Montreux et Lausanne. Mais l’idylle tourne vite au drame…

Le passé et le présent se croisent, se mêlent et s’éclairent l’un l’autre, jusqu’au moment où une présence énigmatique dans un miroir révèle le regard d’une petite fille. Qu’essaie-t-elle de dire à June et Lizzie ? L’intrigue de ce roman au suspense bien ficelé permettra de le découvrir, page après page, jusqu’à un dénouement surprenant.

Mon avis: 

J’ai été réellement étonnée par ce roman car je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il comporte du fantastique et je dois dire que j’ai bien aimé me faire surprendre. Au fil des chapitres on reconstitue la vie de Judy et on s’y attache de plus en plus, jusqu’au moment où on apprend ce qu’elle a fait… la fin m’a beaucoup plu, ce roman fait réfléchir sur le fait de prendre ses responsabilités, quoi qu’il advienne. Un seul bémol pour ma part, la résolution de l’enquête concernant la petite fille dans le miroir est un peu rapide à mon goût. J’aurais peut-être souhaité que cet aspect-là de l’histoire soit plus développé (70-80 pages de plus peut-être ??). Une belle découverte, j’ai hâte de lire le prochain roman de cette auteure avec qui j’ai eu l’occasion de discuter à Gryon à la sortie du livre « qui a tué heidi? » de Marc Voltenauer. Pour la petite histoire, quand je suis arrivée vers la table à laquelle elle se tenait pour vendre et faire dédicacer son livre elle m’a dit « vous êtes Elodie non ? Je ne rappelle d’avoir discuté avec vous sur Facebook! » Et bien je peux vous dire que cela m’a fait super plaisir, elle doit voir tellement de personnes tant réellement que virtuellement que je me suis sentie privilégiée ! Je ne peux que vous conseiller ce roman 🙂

Ma note: ♥♥♥♥

 

Les garçons de l’été – Rebecca Lighieri

Nombre de pages: 448 pages

Editeur: P.O.L.

Date de parution (dans cette édition): 3 janvier 2017

Résumé: 

Zachée et Thadée, deux frères, étudiants brillants et surfeurs doués, déploient les charmes de leur jeunesse sous l’été sauvage de la Réunion. Mais l’été et la jeunesse ont une fin, et il arrive qu’elle survienne plus vite et plus tragiquement que prévu.

Mon avis: 

Ce livre raconte l’histoire d’une famille bourgeoise à qui tout réussi et qui tombe de plus en plus dans l’horreur suite à une morsure de requin qui coûtera une jambe au fils aîné. Quand le vernis se fend, on découvre que chaque membre de la famille a des failles et que le mal guette… J’ai adoré le début du livre, l’écriture est fluide et l’histoire passionnante. J’ai par contre détesté la fin, bâclée, invraisemblable et somme toute assez ridicule ! Je lui mets 3 étoiles mais si on avait enlevé les deux derniers chapitres il aurait très certainement mérité ses 5 étoiles!!

 

Ma note: ♥♥♥

 

Le vieil homme et la guerre (tome 1) – John Scalzi

Nombre de pages: 379 pages

Editeur: Milady SF

Date de parution (dans cette édition): 23 septembre 2016

Résumé: 

« J’ai fait deux choses le jour de mes soixante-quinze ans : je suis allé sur la tombe de ma femme. Puis je me suis engagé. » À soixante-quinze ans, l’âge requis, John Perry n’est pas le seul à intégrer les Forces de défense coloniale, billet pour les étoiles, mais sans retour. Rien ne le retient plus sur Terre. Combien d’années peut-il espérer vivre ? S’engager, c’est protéger l’expansion de l’humanité dans la Galaxie, retrouver une seconde jeunesse et, à l’issue du service, obtenir le statut de colon sur une planète nouvelle. Mais qu’advient-il réellement de ces recrues ?

Mon avis: 

Il s’agit d’un pur roman de science-fiction où les retraités partent dans l’espace pour défendre les colonies humaines contre les autres races peuplant l’univers. En participant à ce programme, les vieilles personnes sont « retapées » et retrouvent une nouvelle jeunesse, les transformant en machines à tuer surentraînées. Cependant, malgré le fait que la SF n’est pasp mon genre de prédilection, j’ai trouvé ce roman inventif et original, le personnage de John est très attachant (j’adore la façon que l’auteur le fait s’exprimer, on a l’impression de l’entendre vraiment parler), j’ai passé un excellent moment de lecture et je viens de voir qu’il y a deux suites que j’aurai beaucoup de plaisir à lire. On réfléchit également beaucoup sur la place de l’être humain dans le monde et la suprématie qu’il croit lui être due.

Ma note: ♥♥♥♥

 

Les suprêmes – Edward Kelsey Moore

Nombre de pages: 414 pages

Editeur: Actes Sud édition Babel

Date de parution (dans cette édition): 6 mai 2015

Résumé: 

Elles se sont rencontrées à la fin des années 1960 et ne se sont plus quittées : tout le monde les appelle «les Suprêmes», en référence au célèbre groupe de chanteuses des seventies. L’intrépide Odette converse avec les fantômes et soigne son cancer à la marijuana sur les conseils avisés de sa défunte mère, tandis que la sage Clarice endure les frasques de son volage époux pour gagner sa part de ciel. Toutes deux ont pris sous leur aile Barbara Jean, éternelle bombe sexuelle que l’existence n’a cessé de meurtrir. Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces trois irrésistibles quinquas afro-américaines se retrouvent tous les dimanches dans l’un des restaurants de leur petite ville de l’Indiana : entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se gavent de poulet frit en élaborant leurs stratégies de survie. Invitation à une lecture aussi décalée que féconde de la problématique raciale aux Etats-Unis, ce formidable roman de l’amitié et de la résilience s’affirme comme une exemplaire défense et illustration de l’humanisme conçu comme la plus réjouissante des insurrections.

Mon avis: 

Un très beau roman sur l’amitié de trois femmes depuis l’adolescence jusqu’à la retraite… On passe du passé au présent pour comprendre l’histoire et les antécédents de chacune et j’ai vraiment adoré chacun des personnages. Jusqu’à la fin on est tenu en haleine et jamais le soufflé ne redescend. Ce livre m’a fait du bien, j’étais à chaque fois ravie de retrouver les trois héroïnes.. un livre qui gagne à être connu !(ce livre a réussi à m’arracher des larmes c’est pourquoi il méritait amplement ses 5 coeurs 🙂 )

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Carnaval – Ray Celestin

Nombre de pages: 528 pages

Editeur: 10-18

Date de parution (dans cette édition):19 mai 2016

Résumé: 

Un thriller inspiré d’un fait divers survenu à La Nouvelle-Orléans en 1919, entre tensions raciales, corruption, vaudou, jazz et mafia

Lorsqu’en 1919 un tueur en série s’attaque aux habitants de La Nouvelle-Orléans en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l’agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D’Andrea, vont tenter de résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.

Mon avis: 

J’avais lu beaucoup de bien de ce roman et je dois dire que j’ai vraiment bien accroché avec cette histoire de serial killer opérant en Nouvelle Orléans. J’imaginais tout à fait l’ambiance dans ma tête tant les descriptions étaient bien détaillées (sans être ennuyantes). Ce livre aborde des sujets graves (racisme, pauvreté, mafia, etc.) ce qui n’est pas forcément le cas de tous les policiers/thrillers, ce que j’ai trouvé vraiment intéressant. Par contre, j’ai trouvé la fin un peu décevante mais lirai tout de même le prochain opus avec plaisir (vu que la fin laisse présager que d’autres enquête des mêmes protagonistes sont à prévoir) 🙂

Ma note: ♥♥♥♥

 

Un dimanche au bord de la piscine – Madeleine Wickham alias Sophie Kinsella

Nombre de pages: 352 pages

Editeur: Pocket (mon édition était un France Loisirs)

Date de parution (dans cette édition): octobre 2015

Résumé: 

C’est dimanche de baignade chez les Delaney. Comme tous les ans lorsque le soleil est haut et la piscine ouverte, tous les voisins de Melbrook sont invités à partager la plus belle propriété du coin. Une journée idyllique en perspective…
Mais tout à coup la petite Katie, 7 ans, chute du plongeoir. Direction l’hôpital. Si la fillette va bien, la belle harmonie a disparu. Les langues se délient, on accuse les parents, persifle sur leurs flirts respectifs, la piscine pas aux normes… Et tout le village de plonger en eaux troubles…

Mon avis: 

Très vite lu, très vite oublié ! Une chute d’une enfant sur un plongeoir, un couple qui se sépare et un amant avocat aux dents un peu trop longues et nous voilà pour 300 pages de « c’est de ta faute non de la tienne etc. » pour finalement revenir au point de départ. Pas forcément déplaisant à lire mais j’ai surtout trouvé que les personnages n’avaient aucune profondeur, on n’arrive pas à se mettre à leur place et à comprendre ce qu’il se passe dans leur tête, l’auteure ne fait que rester à la surface. Dommage.

Ma note: ♥♥

 

Retour à Little Wing – Nickolas Butler

Nombre de pages: 384 pages

Editeur: Points

Date de parution (dans cette édition): 20 août 2015

Résumé: 

Ils étaient quatre inséparables. Hank, Kip, Ronny et Lee. Les rois de la petite ville de Little Wing. À l’âge adulte, leurs chemins ont divergé. Certains sont restés et voudraient fuir. D’autres sont partis loin et ne pensent qu’à revenir. Tous sont en quête de quelque chose, du bonheur peut-être. Quoi qu’il arrive, Little Wing est leur port d’attache. C’est chez eux. Toujours, ils s’y retournent.

Mon avis: 

Un roman sur 4 amis d’enfance dont les chemins se séparent à l’âge adulte mais qui tentent tout de même de rester soudés et de s’entraider malgré leurs différents chemins de vie. J’ai aimé le fait que chaque chapitre soit raconté du point de vue de l’un des protagonistes, ainsi on a les différentes versions des histoires de chacun et on sait exactement ce que chacun pense des autres. Un beau roman qui m’a beaucoup émue sur la fin, pas un coup de coeur (mais de peu) mais un roman que je garderai précieusement dans ma bibliothèque.

Ma note: ♥♥♥♥

 

Les délices de Tokyo – Durian Sukegawa

Nombre de pages: 224 pages

Editeur: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 3 mai 2017

Résumé: 

« Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d’embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu’elle lui a fait partager.

Mon avis: 

Une petite merveille de délicatesse, je ne m’attendais vraiment pas à apprécier autant ce roman. Il ne s’y passe pas grand chose mais chaque dialogue, chaque description, est un régal. J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre et surtout le personnage de la veille femme (Tokue) qui réalise enfin son rêve de « travailler » dans une patisserie alors qu’elle a vécu toute sa vie en paria. Une pépite à découvrir!

Ma note: ♥♥♥♥

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de septembre 🙂 j’espère avoir le temps de vous taper l’article d’octobre rapidement 🙂

A bientôt !