J’ai lu: Le chant maléfique (le bureau des affaires occultes tome 4) d’Eric Fouassier

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le chant maléfique de l’auteur Eric Fouassier. Il s’agit du 4ème tome des aventures de l’inspecteur Valentin Verne et de son bureau des affaires occultes.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 416 pages

Maison d’édition:  Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2024

4ème de couverture:

Quelle créature funeste hante le bocage vendéen ? Que signifie ce chant maléfique qui retentit la nuit pour annoncer de singuliers trépas ? Les victimes étant des légitimistes, certains y voient la main des espions de Louis-Philippe qui cherchent à empêcher le retour de la branche aînée des Bourbons sur le trône de France. D’autres évoquent l’aloubi, ce passeur du diable qui glisse sur les marais dans sa barque de brume, à moins qu’il ne s’agisse d’une malédiction venue d’au-delà des mers, dont les exécutants seraient les adorateurs d’une mystérieuse déesse…

 

Rumeur ou réalité ? Qui croire ?

 

C’est dans ce climat d’extrême tension que l’inspecteur Valentin Verne quitte les bas-fonds parisiens pour une Vendée au bord de l’insurrection, laissant Aglaé aux prises avec une enquête bien plus complexe qu’il n’y paraît, puisque la jeune femme va y jouer son avenir au sein du fameux Bureau des affaires occultes.

Une nouvelle enquête de l’inspecteur Valentin Verne, le génial créateur du Bureau des affaires occultes, où la science flirte avec le vice et le crime.

Mon avis:

Paris, 1832.

J’ai retrouvé avec bonheur la plume d’Éric Fouassier et son inspecteur du bureau des affaires occultes Valentin Verne dans une nouvelle enquête mêlant politique et royauté (la mère d’Henri V souhaite mettre celui-ci sur le trône de France dont elle pense qu’il est le légitime héritier, en lieu et place du roi Louis-Philippe) mais également légendes et mythes arrivés tout droit des Indes.

L’ambiance de l’époque est bien retranscrite (en tout cas je l’imagine ainsi!!)et j’ai aimé le mélange – comme dans les tomes précédents – de faits historiques avérés et ceux sortis tout droit de l’imagination de l’auteur.

Valentin devra s’infiltrer dans le camp « ennemi » des légitimistes afin de découvrir qui se cache derrière les sordides assassinats perpétrés contre des personnes soutenant la cause et qui semblent être des meurtres ayant fait l’objet de rituels dédiés à Kâli, la déesse de la mort et de la purification. Vraie malédiction, simples crimes crapuleux ou coup monté afin de décourager les légitimistes ?

Valentin devra plus que jamais faire fonctionner sa matière grise et affûter son sens de l’observation.

De son côté, Aglaé n’est pas en reste et cherchera à innocenter le fiancé d’une amie, accusé de vol et du meurtre d’un riche gentilhomme. Dans ce tome-ci, le personnage d’Aglaé s’étoffe encore plus et j’ai aimé le fait qu’elle se sente de plus en plus légitime de faire partie de la police.

Un roman passionnant et haletant qui ravira les amateurs de romans d’enquêtes sur toile historique.

Je vous recommande bien sûr de lire la série dans l’ordre chronologique si vous ne l’avez pas encore commencée, cela vous permettra de mieux appréhender le passif des personnages.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: La maison aux pattes de poulet de GennaRose Nethercott

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La maison aux pattes de poulet de l’autrice GennaRose Nethercott

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 528 pages

Maison d’édition:  Albin Michel – collection imaginaire

Date de parution (dans cette édition): 31 janvier 2024

4ème de couverture:

Séparés depuis l’enfance, Bellatine et Isaac Yaga pensaient ne jamais se revoir. Mais lorsque tous deux apprennent qu’ils vont hériter leur grand-mère ukrainienne, frère et soeur acceptent de se rencontrer. Ils découvrent alors que leur legs n’est ni une propriété ni de l’argent, mais quelque chose de bien étrange : une maison intelligente juchée sur des pattes de poulet. Arrivée de Kyiv, foyer ancestral de la famille Yaga, l’isba est traquée par une entité maléfique : Ombrelongue, qui ne reculera devant aucun acte de violence pour détruire l’héritage de Baba Yaga.

Mon avis:

USA, de nos jours.
Bellatine et Isaac Yaga sont des frères et sœurs un peu particuliers, doués de pouvoirs qui sont tour à tour une chance ou une malédiction.

Un jour, ils héritent de leur mystérieuse grand-mère Baba Yaga d’une étrange maison intelligente montée sur des pattes de poulet. Cela marquera le début d’une folle épopée car Ombrelongue, une entité maléfique qui veut s’emparer de cette maison hors du commun, est à leurs trousses.

Un roman fantastique et original tiré des légendes russes où les deux (anti-) héros sont plutôt attachants. Ils ont parfois du mal à s’intégrer dans la société de par leurs différences mais n’aspirent qu’à vivre une vie normale et paisible.

L’imagination foisonnante de l’autrice nous embarque dès la première page dans un tourbillon d’aventures doublé d’un soupçon d’horreur. Si le roman souffre peut-être de quelques longueurs, on le lui pardonne aisément car tout est utile pour faire avancer l’intrigue ou comprendre le passé des personnages.

Une jolie découverte!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Kaddour de Rachida Brakni

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Kaddour de l’actrice et autrice Rachida Brakni.  

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Nombre de pages: 197 pages

Maison d’édition:  Stock

Date de parution (dans cette édition): 6 mars 2024

4ème de couverture:

« Au moment de la mort de mon père, m’est revenu comme un boomerang le texte La Place d’Annie Ernaux. Ce livre que j’ai découvert à l’âge de vingt-cinq ans m’avait bouleversée et avait trouvé une résonnance très forte en moi. Nos histoires, notre passé, nos trajectoires n’étaient pas les mêmes et pourtant un socle commun nous constituait. Celui fait d’une volonté farouche de s’extraire de sa condition sans jamais se couper de ses racines ni se renier.

De l’annonce de la mort de mon père, Kaddour, le 15 août 2020, à sa mise en terre six jours plus tard, mon deuil me paraît confisqué tant la maison ne désemplit pas d’un flot ininterrompu de visites. Ce sont aussi six jours de crainte tant la complexité de la situation liée au covid rend incertaine la possibilité que son corps puisse être rapatrié en Algérie comme il le souhaitait. Six jours durant lesquels je m’échappe pour convoquer nos souvenirs. Ce que je sais de son enfance misérable en Algérie, de son arrivée en France qu’il sillonnera au volant de son camion, jusqu’à la chute, corps meurtri. Mais aussi ce qu’il m’a transmis, le rapport à la terre, au langage, et aux livres.

J’ai dressé son portrait pour donner de la chair et sortir de l’anonymat ces hommes déracinés réduits à leur condition d’ouvriers, tiraillés entre deux pays. Et avant tout, j’ai voulu rendre hommage à l’homme sans qui je ne serais pas la femme que je suis. »

Mon avis:

Dans ce récit, l’autrice (et actrice) Rachida Brakni rend hommage à son père décédé et remonte le fil de sa vie d’immigré algérien, qui a quitté son pays d’origine pour la France, en quête d’une vie meilleure.

On sent l’émotion de Rachida Brakni à travers les lignes et tout l’amour qu’elle ressent pour son père.

Entre modernité et tradition, son père qu’elle pensait peut-être plus obtus, s’est finalement plutôt bien adapté à son pays d’adoption malgré le fait qu’il ne lisait ni n’écrivait le Français.

Comme tous les immigrés, il était perçu comme étranger dans son propre pays mais avait toujours rêvé de finir ses jours en Algérie.

Quant à ceux de là-bas qui te croient riche et qui te prennent pour une vache à lait qu’on peut traire indéfiniment, ils ne valent guère mieux mais ils bénéficient de ton indulgence, car oui, de fait, tu es plus riche qu’eux. Mais à quel prix?  Jamais tu ne t’es plaint, ils ne peuvent donc pas soupçonner les sacrifices concédés pour satisfaire chacun d’eux. 

Ton choix s’est fait entre le pire et le moindre mal.

Il n’existe pas de contrées pour les orphelins de l’émigration ni pour les rebuts de l’immigration. 

Kaddour, de Rachida Brakni, page 146.

La maladie en décide autrement et le condamne à finir ses jours en France, en pleine pandémie du Covid.

Va alors commencer pour sa famille une vrai parcours du combattant afin de faire rapatrier son corps sur la terre de ses ancêtres mais bien évidemment tout est très ralenti et compliqué en raison de la situation mondiale.

Un ouvrage sensible et lumineux qui m’a permis de découvrir la plume prometteuse de Rachida Brakni.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Ce que je sais de Monsieur Jacques de Leïla Bahsaïn

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Ce que je sais de Monsieur Jacques de l’autrice Leïla Bahsaïn.  

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Nombre de pages: 224 pages

Maison d’édition:  Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 3 janvier 2024

4ème de couverture:

Années 1990. Loula vient d’emménager dans un quartier de Marrakech où les enfants des familles aisées ne se mélangent pas aux « indigents ». Portée par les premiers émois de l’adolescence, elle noue des amitiés intenses et fait les quatre cent coups. Loula passe aussi des heures dans son appartement à regarder par le judas un curieux défilé. Ils sont très jeunes, ils sont beaux, ils sont pauvres. Tous vont chez monsieur Jacques, un Français qui a élu domicile à l’étage.

Envoûtée par la voix de Trabolta, prodige du conservatoire, animée par les lectures qui l’ouvrent au monde, Loula voit dans cet étrange ballet la révoltante expression de la violence des adultes qui ne tardera pas à la frapper au coeur.

Entre truculence et poésie, ce roman d’une grâce singulière dénonce avec une rare puissance évocatrice la chaîne des dominations dont les enfants sont les derniers maillons.

Mon avis:

1990. Loula est une jeune adolescente marocaine qui aime la musique classique, les livres et observer les gens qui l’entourent. Elle va nous raconter ses premiers émois amoureux mais également nous parler de la pauvreté dans son pays et du mauvais traitement plutôt généralisé et presque banalisé des enfants.

Surtout, elle va nous parler de son voisin français, Monsieur Jacques, qui a tous les jours la visite de jeunes garçons qu’il « aime » de beaucoup trop près. Cet homme la dégoûte et l’obsède, ne pouvant s’empêcher de l’épier et de faire fuir les jeunes personnes se présentant à sa porte, à la recherche d’argent facile.

Ce roman aborde le thème des viols non dénoncés et des abus sexuels sur mineurs dans une société qui préfère fermer les yeux plutôt que de confronter le coupable, d’autant plus si celui-ci a de l’argent.

L’amour et le corps sont les premiers territoires de la domination. Ce que nous prenons parfois pour de l’affection n’est qu’une proposition d’asservissement, sentiment qui renferme en lui le germe nocif qui éclot tôt ou tard et l’infeste. Domination des grandes puissances sur le tiers-monde, domination des riches sur les pauvres, domination des hommes sur les femmes, domination des adultes sur les enfants…

Ce que je sais de Monsieur Jacques, de Leïla Bahsaïn, page 208.

Sous ses airs « légers », ce roman parle de sujets très délicats et nous brosse un portrait sans fards de la réalité de la vie des enfants des cités à Marrakech, ville touristique où extrême pauvreté et richesse se côtoient dans un ballet indécent.

Ma note: ♥♥♥(♥)


J’ai lu: L’influenceur de Patrick Bauwen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’influenceur de l’un de mes auteurs de thrillers préférés,  Patrick Bauwen.

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Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 28 février 2024

4ème de couverture:

On lui avait promis la célébrité…

Elle va découvrir la peur.

Lisa, assistante médicale et chroniqueuse littéraire à ses heures perdues, sera bientôt la star des réseaux sociaux.

À condition de faire exactement ce qu’on lui demande.

 

Ascension fulgurante ou engrenage mortel ?

 

De Paris à Dubaï, un suspense implacable dans l’univers des influenceurs, ses illusions et ses ténèbres. Après les dérives de la télé-réalité dans L’OEil de Caine, prix Polar du Livre de Poche, Patrick Bauwen révèle crument l’envers du décor des réseaux sociaux. Une plongée au coeur de la manipulation.

Mon avis:

Un roman très bien construit qui aborde le sujet bien d’actualité des influenceurs.

Nous y suivons Lisa, une passionnée de lecture qui partage ses coups de cœur et ses états d’âme sur son compte bookstagram.

Un jour, on lui propose de signer un contrat pour augmenter considérablement le nombre de ses followers….

Dans un monde où les apparences sont trompeuses et souvent modifiées par des filtres, un roman qui raconte l’ascension puis la descente aux enfers d’une fille à qui on a offert le succès sur un plateau.

Patrick Bauwen retranscrit très bien cette course aux « like » et notre besoin presque maladif d’obtenir la reconnaissance et l’admiration de nos pairs.

Cependant, je dois avouer avoir trouvé l’intrigue un peu facile et j’avais deviné une bonne partie du dénouement avant la fin… dommage ! La plume de Patrick Bauwen reste toutefois diablement efficace et j’ai été ravie de retrouver sa « patte » dans ce roman impossible à lâcher.

Un thriller psychologique machiavélique qui confirme que l’auteur excelle dans l’art de mettre en place une intrigue addictive, comme peuvent l’être les réseaux sociaux.

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Lux de Maxime Chattam

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Lux de l’un de mes auteurs de thrillers préférés,  Maxime Chattam.

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Nombre de pages: 512 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 2 novembre 2023

4ème de couverture:

Les scientifiques comme les religieux ne peuvent expliquer ce qu’elle est ni d’où elle vient.
Elle va transformer pour toujours le quotidien du monde entier, en particulier l’existence d’une mère et de sa fille.
Tout en posant la question qui nous obsède tous… Nos vies ont-elles un sens ?

Un roman au suspense saisissant, hommage lumineux à Barjavel et à la littérature qui divertit, qui interroge.
Maxime Chattam comme vous ne l’avez jamais lu.

Mon avis:

Cette fois-ci, l’auteur s’éloigne du roman noir pour aller vers la lumière… 😛 

Dans un futur pas si lointain, les catastrophes climatiques s’enchaînent et une énorme boule lumineuse de provenance inconnue est découverte flottant dans le ciel, au large de l’océan Atlantique.

Tous les pays s’emballent et y vont de leur petite théorie. Présence extraterrestre? Présence divine? Ou juste la terre qui essaie de nous faire passer un message?

Au milieu de la tourmente, Zoé, écrivaine à succès et sa fille Romy vont être sélectionnées pour étudier cette sphère étrange à bord d’une base internationale postée juste en-dessous de celle-ci.

L’écriture était, à bien y réfléchir, un onanisme intellectuel, et donc un acte de jouissance personnel quel on conviait les autres. 

Lux, de Maxime Chattam, page 51.

Et si toutes les vérités n’étaient pas bonnes à savoir?

Le personnage de Zoé est particulièrement attachant. Partagée entre curiosité et peur, elle n’hésite pas à prendre tous les risques pour sa fille et faire émerger la vérité sur ce phénomène extraordinaire qui tient en haleine la planète entière.

Un roman surprenant et addictif, qui nous fait réfléchir (sans être moralisateur) sur notre rapport à la nature. C’est également une très bonne analyse des comportements des êtres humains quand ils se sentent en danger.

Comme à l’habitude de l’auteur, les chapitres sont courts et le rythme effréné. 

Un roman que j’ai eu de la peine à lâcher tant j’ai aimé son ambiance mystérieuse et je pense qu’il pourrait bien s’agir du livre le plus personnel de l’auteur. On sent qu’il a mis beaucoup de lui-même dans le personnel de Zoé (outre le fait qu’elle soit écrivaine)!

Une réussite!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Coeurs perdus en Atlantide de Stephen King

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Coeurs perdus en Atlantide de l’auteur Stephen King. 

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Nombre de pages: 600 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): mars 2001

4ème de couverture:

« Même s’il est difficile de le croire, les sixties ne sont pas imaginaires : ces années-là ont bel et bien existé. » En suivant le destin de Bobby Garfield et de Carol Gerber, de manière directe ou en filigrane, Stephen King rend un hommage bouleversant à l’enfance et à l’adolescence dans l’Amérique des années soixante, partagée entre bouillonnement culturel et guerre du Vietnam. Bobby et Carol, confrontés aux crapules de bas étage (des êtres venus de l’univers de La Tour Sombre) ou aux affres d’une jeunesse rebelle et révoltée par la guerre, apprennent douloureusement que le passage à l’âge adulte est dévastateur.

Avec Cœurs perdus en Atlantide, Stephen King atteint le sommet de son art. Roman magistral, très proche de la littérature générale, il n’en demeure pas moins l’un de ses plus terrifiants. Parce que l’horreur vécue est réelle et qu’elle a bouleversé le destin de toute une génération de jeunes Américains. Alors qu’il n’a plus rien à prouver, King s’affirme comme un auteur majeur de la littérature du XXe siècle. –Daniel Conrad

Mon avis:

Il faut tout d’abord savoir qu’il s’agit d’un recueil de nouvelles (dont 2 de plus de 200 pages) qui sont toutes liées par le fil conducteur du personnage de Carol, que l’on va suivre en alternance sur une quarantaine d’années.

Stephen King aborde le sujet de la perte de l’innocence mais aussi du passage à l’âge adulte, ses thèmes de prédilection.

De plus, il brosse un portrait sans fard ni complaisance des USA en pleine guerre du Vietnam et toute une génération de jeunes hommes sacrifiés pour cette cause.

Ceux qui en reviendront seront marqués à vie et ne pourront plus jamais vivre sans penser aux horreurs vues et vécues là-bas.

Bref, Cœurs perdus en Atlantide est une grande fresque sociétale qui nous plonge au cœur de la psyché humaine, analysant nos peurs les plus profondes.

J’ai regretté que la première histoire (Crapules de bas étage en manteau jaune) qui était celle qui m’avait le plus plu (un garçon rencontre un vieil homme qui semble venir d’un autre monde, et qui lui conseille des livres, l’amour de la littérature les liant d’une manière inextricable), ait une fin tellement ouverte qu’elle m’a vraiment frustrée. De plus, cette nouvelle prend place dans l’univers de la série « La Tour Sombre » que je n’ai malheureusement pas encore lue. Si vous avez l’avez déjà lue, vous relèverez très certainement des clins d’œil dans cette nouvelle qui m’ont bien entendu échappé. 

J’en attendais peut-être beaucoup mais j’ai passé tout de même un très bon moment de lecture malgré quelques bémols.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: La sentence de Louise Erdrich

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La sentence de l’autrice Louise Erdrich. J’avais beaucoup aimé ses deux précédents romans (surtout Celui qui veille) et était donc très curieuse de découvrir ce nouvel ouvrage.

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Nombre de pages: 421 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): Septembre 2023

4ème de couverture:

« Quand j’étais en prison, j’ai reçu un dictionnaire. Accompagné d’un petit mot : Voici le livre que j’emporterais sur une île déserte. Des livres, mon ancienne professeure m’en ferait parvenir d’autres, mais elle savait que celui-là s’avérerait d’un recours inépuisable. C’est le terme « sentence » que j’y ai cherché en premier. J’avais reçu la mienne, une impossible condamnation à soixante ans d’emprisonnement, de la bouche d’un juge qui croyait en l’au-delà. »

Après avoir bénéficié d’une libération conditionnelle, Tookie, une quadragénaire d’origine amérindienne, est embauchée par une petite librairie de Minneapolis. Lectrice passionnée, elle s’épanouit dans ce travail. Jusqu’à ce que l’esprit de Flora, une fidèle cliente récemment décédée, ne vienne hanter les rayonnages, mettant Tookie face à ses propres démons, dans une ville bientôt à feu et à sang après la mort de George Floyd, alors qu’une pandémie a mis le monde à l’arrêt…

On retrouve l’immense talent de conteuse d’une des plus grandes romancières américaines, prix Pulitzer 2021, dans ce roman qui se confronte aux fantômes de l’Amérique: le racisme et l’intolérance.

Mon avis:

L’autrice raconte le quotidien d’une femme amérindienne, Tookie, passionnée de livres et ex détenue, employée dans une librairie, et qui doit faire face à la crise du Covid, à l’explosion des violences policières envers les personnes de couleur et aux visites impromptues du fantôme d’une cliente décédée.

Ce roman – qui peut sembler un peu fouillis aux premiers abords – est une ode à la lecture, une vraie déclaration d’amour aux livres, déclarés « essentiels » lors de la pandémie.

On sent que l’autrice (qui est libraire) a mis beaucoup d’elle-même (peut-être encore plus que dans ses précédents romans) dans ce livre. Nous avons même droit à toute la liste des romans présents sur les étagères de la librairie, ce qui nous donne beaucoup de pistes de lectures pour approfondir les sujets abordés dans la sentence.

Des faits réels côtoient des éléments touchants au surnaturel, comme dans la plupart des romans de Louise Erdrich. J’ai adoré suivre Tookie et ses collègues et n’avais à chaque fois qu’une seule hâte: revenir à ma lecture ! Tookie n’est pas une femme lisse et parfaite et c’est justement ses défauts et ses manquements qui la rendent particulièrement attachante. C’est une femme crédule à qui la vie n’a pas au début pas fait trop de cadeaux mais qui – heureusement – va faire la connaissance de personnes qui sauront lui donner une nouvelle chance. Le couple qu’elle forme avec Pollux est touchant à souhait, sans verser dans la mièvrerie. 

On trouve dans les livres tout ce qu’il faut savoir, sauf l’essentiel.

La sentence, de Louise Erdrich, page 14

Un roman fantastiquement foisonnant, qui fait réfléchir et qu’on referme avec le sourire. Si vous aimez les livres (et ça doit être le cas, sinon que faites-vous sur mon blog haha), lisez ce roman, il vous donnera envie de flâner en librairie ou en bibliothèque pour découvrir les autres titres recommandés par Louise Erdrich !

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Après de Stephen King

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Après de l’auteur Stephen King.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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après

Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 3 novembre 2021

4ème de couverture:

Grandir, c’est parfois affronter les démons qui vous hantent.

Jamie n’est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n’a pas de prix, il peut lui coûter cher. C’est ce que Jamie va découvrir lorsqu’une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe.

Obsédant et émouvant, le nouveau roman de Stephen King nous parle d’innocence perdue et des combats qu’il faut mener pour résister au mal.

Mon avis: 

Je suis un peu restée dubitative en refermant ce livre. 

Si j’ai passé un excellent moment de lecture comme à chaque fois que je lis un livre de Stephen King, j’ai trouvé que ce roman manquait de peps et d’horreur. 

On nous annonce dès le début qu’il s’agit d’un roman d’épouvante et finalement, je n’ai pas trouvé qu’il s’y passait grand chose. 

Le scénario était prometteur pourtant. Un enfant qui peut voir les morts aide la police à résoudre des enquêtes, tout en étant poursuivi par une entité malfaisante. A aucun moment je n’ai eu peur, contrairement à la plupart des romans de Stephen King. Et si en soi cela ne m’a pas dérangée de ne pas avoir peur (je suis très froussarde), j’aurais préféré que cela bouge un peu plus car tout était un peu « mou » à mon goût, malgré un final qui bougeait un poil plus mais qui n’a pas su me convaincre. 

Jamie est un garçon qu’on a plutôt envie de plaindre bien que lui vive très bien son don, sans en avoir peur. Là où le bât blesse, c’est quand tout son entourage se sert de lui pour accéder à des informations sur les personnes mortes. Cela m’a fait de la peine pour lui. J’ai trouvé l’idée que ce soit lui le narrateur bien pensée de la part de l’auteur. Cela apporte de la proximité et on se met à hauteur d’enfant. 

Bref, comme dans tous les livres de Stephen King, le style est fluide et le pitch de départ vraiment alléchant mais j’ai toutefois trouvé  ce roman en-dessous de ses précédents. J’espère que Billy Summers ou Contes de fées, les deux derniers parus,  m’emballeront davantage.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: La constance du prédateur de Maxime Chattam

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La constance du prédateur de l’un de mes auteurs fétiches, Maxime Chattam.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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la constance du prédateur

Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 2 novembre 2022

4ème de couverture:

Ils l’ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d’oiseau. Il n’a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu’il a laissées derrière lui. Jusqu’à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d’une mine abandonnée…

Plongez avec Ludivine Vancker dans le Département des Sciences du Comportement, les profilers, jusque dans l’âme d’un monstre.

Mon avis: 

Dans ce roman, on retrouve la noirceur habituelle présente dans tous les livres de Maxime Chattam. C’est sale, glauque et dérangeant à souhait.

Maxime Chattam a le chic pour bousculer les codes, aller toujours plus loin dans l’horreur.

Ce thriller est entraînant et impossible à lâcher. Maxime Chattam sait comment nous blouser et brouiller les pistes au fur et à mesure qu’elles nous apparaissent. On est happés et on en ressort comme sonnés.

Par contre, j’étais vraiment heureuse de retrouver Ludivine et toute son équipe, c’est un peu comme chausser des pantoufles, c’est rassurant de retrouver des personnages connus, même si après on prie que qu’il ne leur arrive rien! On la sent plus apaisée et plus maîtresse d’elle-même. J’ai aimé l’évolution qu’a donné Maxime Chattam à son héroïne. 

J’ai également remarqué que les personnages féminins étaient à l’honneur dans ce roman, elles sont fortes et courageuses, prêtes à en découdre.

Bref, une intrigue vraiment bien ficelée et qui m’a fait passer un excellent moment de lecture malgré quelques petites faiblesses à mon sens (des antagonistes un peu caricaturaux ou des situations un peu trop propices aux enquêteurs).

Un retour au thriller « classique » vraiment réussi après quelques romans s’acoquinant avec le fantastique (ce qui n’était d’ailleurs pas pour me déplaire non plus).

Un petit coup de cœur mais un coup de cœur quand même!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)