J’ai lu: Coeurs perdus en Atlantide de Stephen King

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Coeurs perdus en Atlantide de l’auteur Stephen King. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 600 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): mars 2001

4ème de couverture:

« Même s’il est difficile de le croire, les sixties ne sont pas imaginaires : ces années-là ont bel et bien existé. » En suivant le destin de Bobby Garfield et de Carol Gerber, de manière directe ou en filigrane, Stephen King rend un hommage bouleversant à l’enfance et à l’adolescence dans l’Amérique des années soixante, partagée entre bouillonnement culturel et guerre du Vietnam. Bobby et Carol, confrontés aux crapules de bas étage (des êtres venus de l’univers de La Tour Sombre) ou aux affres d’une jeunesse rebelle et révoltée par la guerre, apprennent douloureusement que le passage à l’âge adulte est dévastateur.

Avec Cœurs perdus en Atlantide, Stephen King atteint le sommet de son art. Roman magistral, très proche de la littérature générale, il n’en demeure pas moins l’un de ses plus terrifiants. Parce que l’horreur vécue est réelle et qu’elle a bouleversé le destin de toute une génération de jeunes Américains. Alors qu’il n’a plus rien à prouver, King s’affirme comme un auteur majeur de la littérature du XXe siècle. –Daniel Conrad

Mon avis:

Il faut tout d’abord savoir qu’il s’agit d’un recueil de nouvelles (dont 2 de plus de 200 pages) qui sont toutes liées par le fil conducteur du personnage de Carol, que l’on va suivre en alternance sur une quarantaine d’années.

Stephen King aborde le sujet de la perte de l’innocence mais aussi du passage à l’âge adulte, ses thèmes de prédilection.

De plus, il brosse un portrait sans fard ni complaisance des USA en pleine guerre du Vietnam et toute une génération de jeunes hommes sacrifiés pour cette cause.

Ceux qui en reviendront seront marqués à vie et ne pourront plus jamais vivre sans penser aux horreurs vues et vécues là-bas.

Bref, Cœurs perdus en Atlantide est une grande fresque sociétale qui nous plonge au cœur de la psyché humaine, analysant nos peurs les plus profondes.

J’ai regretté que la première histoire (Crapules de bas étage en manteau jaune) qui était celle qui m’avait le plus plu (un garçon rencontre un vieil homme qui semble venir d’un autre monde, et qui lui conseille des livres, l’amour de la littérature les liant d’une manière inextricable), ait une fin tellement ouverte qu’elle m’a vraiment frustrée. De plus, cette nouvelle prend place dans l’univers de la série « La Tour Sombre » que je n’ai malheureusement pas encore lue. Si vous avez l’avez déjà lue, vous relèverez très certainement des clins d’œil dans cette nouvelle qui m’ont bien entendu échappé. 

J’en attendais peut-être beaucoup mais j’ai passé tout de même un très bon moment de lecture malgré quelques bémols.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: Après de Stephen King

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Après de l’auteur Stephen King.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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après

Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 3 novembre 2021

4ème de couverture:

Grandir, c’est parfois affronter les démons qui vous hantent.

Jamie n’est pas un enfant comme les autres : il a le pouvoir de parler avec les morts. Mais si ce don extraordinaire n’a pas de prix, il peut lui coûter cher. C’est ce que Jamie va découvrir lorsqu’une inspectrice de la police de New York lui demande son aide pour traquer un tueur qui menace de frapper… depuis sa tombe.

Obsédant et émouvant, le nouveau roman de Stephen King nous parle d’innocence perdue et des combats qu’il faut mener pour résister au mal.

Mon avis: 

Je suis un peu restée dubitative en refermant ce livre. 

Si j’ai passé un excellent moment de lecture comme à chaque fois que je lis un livre de Stephen King, j’ai trouvé que ce roman manquait de peps et d’horreur. 

On nous annonce dès le début qu’il s’agit d’un roman d’épouvante et finalement, je n’ai pas trouvé qu’il s’y passait grand chose. 

Le scénario était prometteur pourtant. Un enfant qui peut voir les morts aide la police à résoudre des enquêtes, tout en étant poursuivi par une entité malfaisante. A aucun moment je n’ai eu peur, contrairement à la plupart des romans de Stephen King. Et si en soi cela ne m’a pas dérangée de ne pas avoir peur (je suis très froussarde), j’aurais préféré que cela bouge un peu plus car tout était un peu « mou » à mon goût, malgré un final qui bougeait un poil plus mais qui n’a pas su me convaincre. 

Jamie est un garçon qu’on a plutôt envie de plaindre bien que lui vive très bien son don, sans en avoir peur. Là où le bât blesse, c’est quand tout son entourage se sert de lui pour accéder à des informations sur les personnes mortes. Cela m’a fait de la peine pour lui. J’ai trouvé l’idée que ce soit lui le narrateur bien pensée de la part de l’auteur. Cela apporte de la proximité et on se met à hauteur d’enfant. 

Bref, comme dans tous les livres de Stephen King, le style est fluide et le pitch de départ vraiment alléchant mais j’ai toutefois trouvé  ce roman en-dessous de ses précédents. J’espère que Billy Summers ou Contes de fées, les deux derniers parus,  m’emballeront davantage.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: L’institut de Stephen King

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’institut de l’auteur Stephen King. (qu’on ne présente plus!)

 ♥ = Bof bof, à éviter

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l'institut

Nombre de pages: 598 pages

Maison d’édition: Albin Michel (France Loisirs Editions de Noyelles)

Date de parution (dans cette édition): janvier 2020

4ème de couverture:

En pleine nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent dans la maison de Luke Ellis, un surdoué de douze ans, tuent ses parents et le kidnappent. Quand le jeune garçon se réveille, à l’Institut, la chambre où il se trouve est semblable à la sienne – si ce n’est l’absence de fenêtre. Dans le couloir, d’autres portes cachent d’autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques. Que font-ils là ? Qu’attend-on d’eux ? Et pourquoi ne cherchent-ils pas à s’enfuir ?
L’Institut nous entraîne dans un monde totalitaire… qui ressemble étrangement au nôtre.

Mon avis:

J’ai trouvé ce roman un peu long à démarrer et je lui ai trouvé certaines longueurs. 

Mais quand même, quelle claque que cette fin! J’ai vraiment été emportée dans cette histoire d’enfants avec des potentiels de télékinésie ou télépathie. Je me suis attachée à eux, j’ai souffert avec eux. 

J’ai pleuré, à plusieurs reprises. L’auteur n’épargne pas ses personnages et encore moins les enfants, ce qui a déchiré mon petit cœur de maman.

Certes, je comprends que ce roman n’a pas eu autant de critiques élogieuses que d’autres de Stephen King car il est plus lent et globalement moins violent (quoique) que ses autres romans.

Cependant, j’ai trouvé que le sujet était bien exploité, même si parfois je me demande si raconter toute l’histoire du gardien de nuit au début apportait vraiment quelque chose au récit.

L’Institut – le lieu où sont amenés les enfants enlevés – est glauque à souhait et semble être un condensé de toutes les peurs enfantines. L’enfermement, l’étouffement, l’isolement, le manque d’amour.

Bref, j’ai passé un très bon moment de lecture avec L’Institut, qui reste pour moi – malgré quelques petites faiblesses – un très bon King 🙂

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Si ça saigne de Stephen King

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Si ça saigne de l’auteur américain que l’on ne présente plus, Stephen King. Ce livre comprend 4 nouvelles totalement inédites dont une suite au roman l’outsider marquant le retour de ma chère enquêtrice Holly Gibney 🙂

 ♥ = Bof bof, à éviter

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si ça saigne

Nombre de pages:  464 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 10 février 2021

4ème de couverture:

Les journalistes le savent : si ça saigne, l’info se vend. Et l’explosion d’une bombe au collège Albert Macready est du pain béni dans le monde des news en continu. Holly Gibney de l’agence de détectives Finders Keepers, travaille sur sa dernière enquête lorsqu’elle apprend l’effroyable nouvelle en allumant la télévision. Elle ne sait pas pourquoi, le journaliste qui couvre les événements attire son attention…
Quatre nouvelles magistrales, dont cette suite inédite au thriller L’Outsider, qui illustrent, une fois de plus, l’étendue du talent de Stephen King.

Mon avis:

Je dois avouer que si ce recueil de nouvelles n’avait pas contenu la suite inédite de l’Outsider (que j’avais adoré), je serais peut-être passé à côté de ces histoires savoureuses. En effet, le format « nouvelle » ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, je préfère largement quand une histoire prend le temps de bien se développer. Avec Stephen King, heureusement, je n’ai pas du tout eu le sentiment que les choses allaient trop vite. Bon, il faut dire aussi que ses nouvelles sont assez longues donc les récits peuvent prendre leur place sans que l’on ait l’impression d’être oppressés par le format trop court. Cela m’a donné envie de lire d’autres nouvelles de l’auteur!

Pour en revenir à nos moutons, comme je l’ai dit en début d’article, il y a 4 nouvelles dans ce recueil. L’une d’elle, « Si ça saigne » (la plus longue des 4 d’ailleurs) met en scène Holly Gibney, (que l’ont avait déjà rencontrée dans la trilogie Mr Mercedes puis dans l’Outsider, on dirait bien que le King en pince pour elle!) enquêtrice pleine de TOC mais tellement attachante de par ses peurs mais aussi pour son courage à toute épreuve. Holly fait toujours ce qui doit être fait, quel qu’en soit le prix. Quand il s’agit de rendre justice, elle oublie tout et fonce tête baissée. J’ai vraiment adoré cette nouvelle où un attentat est perpétré dans un collège et Holly suspecte une créature non humaine d’être là-derrière… glaçant!

J’ai vraiment adoré retrouver Holly et ses amis Jérôme et Barbara. J’espère que Stephen King leur écrira d’autres aventures !

Dans la première nouvelle, « le téléphone de M. Harrigan », on suit une jeune garçon qui gagne de l’argent de poche en faisant la lecture à un vieil homme riche de son village. Ils commencent à se lier d’amitié malgré la différence d’âge et le garçon, Craig, décide d’économiser pour offrir une iphone à M. Harrigan. 

Celui se pique vite au jeu et devient assez vite accro. Quand celui-ci décède, Craig pense faire une bonne action en lui glissant dans la veste son iphone afin qu’il soit enterré avec. Le jeune garçon va ensuite prendre l’habitude de faire régulièrement le numéro de son vieil ami pour entendre le son de sa voix sur le répondeur… et lui laisser des messages sur celui-ci…

J’ai vraiment trouvé cette nouvelles touchante et très intéressante également. On y voit l’attrait irrépressible qu’on peut avoir pour nos téléphones portables. Tout l’aspect paranormal est également très bien maîtrisé. 

Dans la seconde nouvelle, « la vie de Chuck », on commence l’histoire par la fin et on finit par le commencement. Sur un fond de fin du monde, on suit la vie de Chuck, un jeune homme qui, tout comme son grand-père avant lui, a des flash lui dévoilant le futur et surtout des images de sa propre mort. 

C’est la nouvelle que j’ai le moins aimée car je l’ai trouvé un peu décousue de par sa narration assez particulière. C’est tout de même bien entendu une très bonne histoire mais je l’ai trouvée un poil en dessous des 3 autres, même si sa construction est plus complexe. Je n’ai cependant pas pu m’empêcher de m’attacher à Chuck, prisonnier si on veut bien de son propre destin. 

Pour terminer, la 4ème nouvelle (oui la nouvelle No 3 étant « si ça saigne » dont je vous ai déjà parlé!), « Rat », est celle que j’ai préféré après la nouvelle donnant le titre au recueil. 

On y suit un prof, Drew, écrivain un peu raté qui n’a jamais réussi à percer dans le milieu littéraire, en quête d’inspiration, qui part s’isoler dans un chalet pour écrire son roman de la dernière chance. Dans ce chalet, il va faire la rencontre d’un rat (mais est-il bien réel?) qui va lui proposer un pacte: la vie d’un de ses proches contre la parution de son roman. 

J’ai trouvé l’ambiance de cette nouvelle glaçante à souhait c’est celle qui m’a fait le plus frissonner. Après être rentré de son séjour dans le chalet, Drew commence à avoir des hallucinations et des acouphènes, il entend à tout moment le mot « RAT » dans la bouche de son entourage, bref, il pète peu à peu les plombs. J’ai trouvé cette nouvelle angoissante et en même temps plutôt tragi-comique. Jusqu’où est-on prêts à aller pour réaliser nos rêves? Un régal!

Bref, 4 nouvelles qui valent le détour et qui confirment (comme s’il avait encore besoin de confirmer quoi que ce soit) le génie du King. Génialissime! 

Ma note: ♥♥♥♥♥


Bilan de mes lectures des mois de mars et avril 2021

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter (enfin!) mes lectures des mois de mars et avril 2021. Comme j’ai beaucoup de retard dans ces bilans-ci et que j’ai déjà parlé de presque tous les romans lus, je voulais juste vous faire un petit point sur les bds/mangas lus ces deux derniers mois!

Toutes les images proviennent de mon instagram.

Mars 2021

Romans lus durant le mois: 9 (dont 3 SP et 1 emprunt bibliothèque)

Mangas lus durant le mois : 4

Bandes dessinées lues durant le mois: 3

bilan mars 2021

Vous pouvez déjà retrouver sur le blog tous les articles consacrés aux romans lus durant le mois de mars 2021. 

Côté bandes dessinées, j’ai lu le dernier tome paru (le 23) des aventures de Nelson le diablotin « totalement ingérable » de Bertschy, Plutôt léger mais trop drôle, j’apprécie cette collection que je me réjouis de faire découvrir à mes filles 🙂

Dans un registre plus sérieux, j’ai lu Blanc autour de Lupano et Fert, un roman graphique sur le racisme auquel doit faire face une enseignante blanche souhaitant n’ouvrir son école qu’à des fillettes noires pour leur éviter des brimades en classes  » mixtes ». Cependant, cela aura l’effet contraire et tout va vite dégénérer. Menaces, agressions, incendies… Un portrait triste et pourtant réaliste de la vie des noirs et de ceux qui voulaient les aider aux Etats-Unis en 1832. J’ai adoré le dessin qui accentue les émotions des textes. Une pépite!

J’ai également beaucoup aimé découvrir Le siècle d’Emma de Fanny Vaucher et Eric Burnand. On y suit donc Emma, suissesse née début 1900 et qui va s’émanciper au fil des années…. On suit également sa fille, sa petite-fille, son neveu.. dans des destins et des trajectoires différentes, ils dessinent une Suisse multiculturelle qui a beaucoup changé en une centaine d’année, jusqu’à la loi sur le vote des femmes en 1971. A découvrir si cette période vous intéresse!

J’ai lu également pas mal de mangas: Le tome 18 de Promised Neverland de Kaiu Shirai, la fin se précise !! Toutes les pièces du puzzle se mettent en place et j’avoue adorer les personnalités de tous les héros 🙂 Surtout Ray ♥ 

J’ai lu également le tome 4 de la petite faiseuse de livres de Mia. Maïn, plus attachante que jamais et de plus en plus malade, arrive enfin à produire du papier avec l’aide de son ami Lutz. C’est le début du commerce pour eux et l’histoire s’accélère! Un manga que j’ai beaucoup de plaisir à lire en amoureuse des livres que je suis.

J’ai également commencé une nouvelle série manga, Les carnets de l’apothicaires de Natsu Hyuuga où l’on suit une jeune femme, Mao Mao, arrachée à la rue pour servir à la cour de l’empereur chinois. Là-bas, elle va vite être remarquée pour ses talents de soigneuse et deviendra goûteuse de l’une des concubines de l’empereur… des dessins magnifiques et une histoire riche et intéressante, je dis oui ! Un gros coup de coeur !

J’ai également continué la série l’atelier des sorciers de Kamome Shirahama avec le tome 4, où les intentions de la confrérie du capuchon deviennent de plus en plus claires, faire du mal aux apprentis sorciers ou les faire travailler pour leur cause ! Tous les apprentis devront faire preuve de beaucoup de courage pour se sortir des pièges mis sur leur passage. On commence à avoir beaucoup d’action et ce n’est pas pour me déplaire ! Après quelques tomes de mise en place, nous voilà au cœur de l’histoire et j’ai hâte de commencer le tome 5 !

Avril 2021

Romans lus durant le mois: 7 (dont 1 SP et 1 emprunt bibliothèque)

Mangas lus durant le mois: 1

Bandes dessinées lues durant le mois: 3

bilan avril 2021la familia grande

Là encore, vous avez déjà eu presque toutes les chroniques de mes lectures du mois d’avril en article individuel, à part La familia grande de Camille Kouchner, l’histoire de sa famille et des abus dont a été victime son frère jumeau par leur beau-père. Dur à lire et plutôt choquant… je vous en reparlerai prochainement!

J’ai également lu le 3ème tome de Mortal Instruments, la cité de verre, de Cassandra Clare et je dois avouer avoir été heureuse de retrouver les personnages de cette saga. Clary prend de plus en plus d’assurances en ces pouvoirs de chasseuse d’ombres et va devoir s’impliquer énormément pour sauver la vie de ceux qu’elle aime.. Un tome très important de cette série et qui marque la fin d’un cycle et le début d’un autre! J’ai déjà commencé le tome 4 😉

Le dernier roman dont je ne vous ai pas encore parlé est Le dernier message de Nicolas Beuglet, une nouvelle série commencé par l’auteur, avec une nouvelle enquêtrice, Grace. J’ai beaucoup aimé son personnage un peu mystérieux et cette intrigue était à la hauteur de ses deux premiers romans (l’île du diable m’avait un peu déçue je l’avoue), Le cri et Complot. Je vous en reparlerai également bientôt plus en détail. 

Côté bandes dessinées, j’ai lu Peau d’homme de Hubert, dont j’avais lu la trilogie « Beauté » en début d’année. Ici on suit une jeune femme, Bianca, destinée à un mariage arrangé avec un jeune homme, Giovanni dont elle ne connaît rien. Héritant par sa marraine d’une « peau d’homme » lui permettant de se déguiser et de se faire passer pour un garçon qui se nomme Lorenzo, elle va se rapprocher de son promis afin de pouvoir apprendre à le connaître. Comme dans Beauté, Peau d’homme se passe dans le passé, au moment de la Renaissance, mais en Italie cette fois-ci.  J’ai beaucoup aimé l’histoire qui m’a beaucoup touchée. Dans cette bande dessinées on parle de sexualité et plus spécialement d’homosexualité, qui était plus que tabou à cette époque. Un bijou!

J’ai bien évidemment lu le dernier Guy Delisle, Chroniques de Jeunesse. Guy Delisle est un écrivain que j’apprécie énormément. Ses dessins ne sont pas forcément mes préférés (à l’image de Riad Sattouf) mais j’aime beaucoup son travail, son humour et sa façon de raconter les choses. Là on le suit dans son job d’été à la fabrique de papier où est employé son père. Une plongée dans le grand bain du travail en équipe et les réalités de la vie pour lui qui ne rêve que de pouvoir vivre de sa passion (le dessin)…  J’espère qu’il écrira une suite pour nous raconter ses débuts en temps que dessinateur!

Le dernier roman graphique que j’ai lu est Ne m’oublie pas d’Alix Garin. On y suit une jeune femme qui décide de faire sortir sa grand-mère atteinte d’Alzheimer de son EMS afin de l’emmener revoir sa maison d’enfance comme elle le réclame souvent. Une jolie histoire sur les souvenirs que l’on peut avoir des gens qu’on aime et la tristesse quand ces personnes ne se souviennent plus de nous. Un roman graphique tendre et triste à la fois. 

Et puis côté manga j’ai lu le tome 19 de The promised Neverland de Kaiu Shirai qui est l’avant-dernier de la série !! La tension est à son comble pour Emma et ses amis… arriveront ils à faire ployer les monstres et à stopper l’exploitation des fermes d’enfants servant de bétail à ces derniers ? J’ai vraiment trop hâte d’être en juin pour avoir entre mes mains l’ultime tome de cette série que j’ai trouvée formidable!

Et vous, qu’avez-vous lu le mois passé?

A tout bientôt 🙂

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J’ai lu: L’Outsider de Stephen King

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’Outsider de l’auteur Stephen King. Ce roman prend chronologiquement place après la trilogie « Mr Mercedes » et on y retrouve le personnage (que j’avais adoré) de Holly Gibney.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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l'outsider

Nombre de pages: 576 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 30 janvier 2019

4ème de couverture:

Le corps martyrisé d’un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l’un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l’équipe locale de baseball, professeur d’anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses d’ADN ne laissent aucun doute. Dossier classé. À un détail près : Terry Maitland a un alibi en béton. Et des preuves tout aussi irréfutables que les preuves qui l’accusent.
Qui se cache derrière ce citoyen au-dessus de tout soupçon ?

Mon avis:

Si vous me suivez depuis un moment, vous savez sans doute que j’avais beaucoup aimé la trilogie « Mr Mercedes » que j’avais trouvé intéressante, intelligente et flippante en même temps. Ici, on retrouve ces trois ingrédients, avec une pointe de plus de paranormal. 

J’ai vraiment aimé l’ambiance de ce roman. Nauséabonde et angoissante comme tout bon livre de Stephen King qui se se respecte. 

Au tout début de l’histoire, on retrouve le cadavre mutilé d’un jeune garçon et tout incrimine Terry Maitland, l’entraîneur de l’équipe de baseball locale, homme respecté et aimé de tout. Cependant, même s’il a un bon alibi, plusieurs témoins l’ont vus de leur propres yeux dans la région où a été retrouvé le cadavre, les habits couverts de sang. 

Peu à peu, ceux qui mènent l’enquête vont se confronter à un cas de conscience. Alors que la culpabilité de Terry est évidente et qu’ils se sont empressés de l’arrêter (devant toute la ville qui plus est) et de le jeter en prison, son alibi l’est tout autant. De ce fait, les enquêteurs vont commencer à se poser des questions et vont devoir se rendre à l’évidence : peut-être qu’il y a un peu de paranormal là-derrière.

J’ai bien aimé  l’inspecteur Ralph Anderson que j’ai trouvé plutôt intéressant. En effet, même s’il était assez sûr de lui à la base, il se remet aussi en question (même s’il lui faut un peu de temps). Sa femme n’hésite pas à lui remettre les idées en place et elle fait preuve d’un grande courage tout au long de l’histoire.

Quand l’avocat de Terry Maitland, Howie Gold, s’en mêle et que même le détective privé qu’il a engagé, Alec Pelley, revient bredouille et que toutes les pistes possibles ont été exploitées, décidés à faire la lumière sur cette affaire et de ne négliger aucune piste pouvant les mener vers la vérité, ils font appel à Holly Gibney (qu’on avait rencontrée dans la trilogie Mr Mercedes comme je l’ai déjà écrit au début de cet article).  Holly est une femme angoissée, pleine de manies et phobies en tous genres mais elle est hyper attachante et surtout super intelligente. Elle est une sorte de détective privée et même si elle s’est plus ou moins spécialisée dans la recherche d’animaux de compagnie disparus, elle a une certaine affinité pour les cas sortant de l’ordinaire. 

J’ai vraiment aimé toute la brochette de personnages que nous a inventé Stephen King dans ce roman. On se surprend à tous bien les aimer et à souhaiter qu’il ne leur arrive rien (ce qui ne sera pas le cas pour tous comme vous pouvez bien vous en douter, on est chez Stephen King pas dans un roman d’amour).  

J’ai apprécié le clin d’œil que fait Stephen King à Harlan Coben, Terry Maitland assistant à l’une de ses conférences (c’est même son alibi 😉 ).

Par ailleurs, j’ai vraiment été passionnée par l’intrigue fouillée et tangible de ce roman. Il s’agit bien entendu d’un thriller horrifique, mais j’ai également trouvé que d’autres thèmes sont abordés qui ne sont pas moins importants: La différence, les remords, le deuil.

Même si l’auteur nous laisse avec quelques questions sans réponse à la fin du roman, je n’ai pas trouvé cela dérangeant. De plus, vous pouvez retrouver Holly Gibney dans une nouvelle du recueil qui vient de sortir « Si ça saigne » qui est apparemment une suite à l’Outsider. Je l’ai commencée donc je vous en reparlerai bientôt 😉

Mais pour en revenir à l’Outsider….

Un roman qui a su autant me faire frissonner que rire et essuyer une petite larme. J’ai aimé chaque chapitre et je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Un pavé que j’ai dévoré!

Chapeau Mr King !

Ma note: ♥♥♥♥♥


Bilan de mes lectures du mois de février 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de février 2020.

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 10

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Rage – à l’école de l’enfer – Stephen King (Richard Bachman)

Nombre de pages: 249 pages

Editeur: J’ai lu

Date de parution (dans cette édition): 4 janvier 1999

Résumé: 

Un beau jour de mai, Charlie Decker, lycéen, est demandé au bureau du principal, qui discute avec lui de son agression sur un professeur qu’il a gravement blessé deux mois auparavant. Charlie provoque volontairement le principal, qui lui promet le renvoi. Avant de revenir en classe, Charlie prend un pistolet dans son casier, auquel il met le feu, et tue sans préavis sa professeur de mathématiques, Madame Underwood, prenant le reste de sa classe en otage. L’alerte au feu est déclenchée et Charlie tue un autre professeur venu voir ce qui se passait. Alors que la police arrive sur les lieux, Charlie commence une sorte de psychothérapie de groupe avec les autres élèves, parlant de son passé et notamment de ses rapports avec un père abusif et poussant les autres à confesser des secrets ou des expériences qu’ils gardaient pour eux. La plupart des lycéens retenus, sauf Ted Jones, commencent alors à se prêter au jeu, présentant les symptômes du syndrome de Stockholm.

Mon avis: 

On assiste impuissants à la montée en puissance de la violence dans la tête de cet adolescent instable. On sait qu’à un moment ça va déraper, reste juste à savoir quand. La fin m’a quand même dérangée car finalement en plus d’avoir tué des professeurs, il détruit la vie d’au moins 2 de ces camarades de classe en faisant participer les autres élèves. Ce roman se lit très vite mais ne m’a pas particulièrement plu, tant dans le fond que la forme.

Ma note:

 

Comme des bleus – Marie Talvat et Alex Laloue

Nombre de pages: 320 pages

Editeur: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 11 avril 2019

Résumé: 

Paris, novembre 2016. Une scène de crime à écœurer le plus rompu des flics… Une jeune femme a été méthodiquement éventrée. Arsène Galien, dernière recrue du 36, vit là sa première affaire d’importance. Et tout serait plus simple si la voisine de la victime, une jeune journaliste en herbe, n’était pas si craquante… Outre un désir palpable, ces deux-là partagent ce sentiment d’imposture propre à leur génération, celle qu’on appelle « Y », et une certaine propension à faire du zèle. De quoi embrouiller toute l’enquête, tête baissée dans tous les pièges – comme des bleu….

Mon avis: 

J’avais vraiment hâte de découvrir la plume de Marie Talvat que je suis depuis de nombreuses années via sa chaîne YouTube. Alors si le roman se lit très rapidement et le style est plaisant, j’ai trouvé la romance beaucoup trop présente dans l’histoire, reléguant le crime au second voire 3ème plan. Pauvre victime ! Finalement elle n’est qu’un prétexte pour le rapprochement des deux héros de l’histoire. Bon au moins on aura compris à force qu’on nous le répète que les deux héros sont beaux et ne pensent qu’à l’un et l’autre. Bref, la fin est retombée comme un soufflé et j’ai vraiment eu l’impression qu’on m’a vendu une (pas trop bonne) romance sous le couvert d’un thriller. Je suis déçue !

Ma note:

 

Sur la route de Madison – Robert James Walker

Nombre de pages: 192 pages

Editeur: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 29 août 2011

Résumé: 

Francesca Johnson, fermière de l’Iowa, était seule cette semaine-là ; son mari et ses enfants s’étaient rendus en ville pour la foire agricole. Sa rencontre avec Robert Kincaid, écrivain-reporter qui photographiait les ponts du comté de Madison, eut lieu au cours de l’été 1965. Dès leur premier regard, ils surent qu’ils étaient faits l’un pour l’autre de toute éternité. Ils ne disposaient que de quelques jours pour se connaître, s’aimer et vivre une vie entière de passion silencieuse, avide et sans espoir.

Mon avis: 

Il s’agit là d’un classique de la littérature, surtout connu pour son adaptation cinématographique. Je n’avais pas vu le film et je ne savais rien de l’histoire avant d’ouvrir ce livre. C’est une jolie histoire d’amour mais rien qui ne me laissera un souvenir impérissable. Je trouve dommage qu’ils n’aient pas eu le courage de vivre leur amour au grand jour et décident de vivre leur vie séparés, alors qu’il s’était trouvés…. une jolie romance !

Ma note:

 

Marie d’en haut – Agnès Ledig

Nombre de pages: 320 pages

Editeur: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 7 juin 2012

Résumé: 

À 30 ans, Marie a un caractère bien trempé et de la ressource. Lorsque Olivier, lieutenant de gendarmerie, débarque chez elle sans prévenir pour une enquête de routine, elle n’hésite pas à le ligoter pour lui faire comprendre explicitement qu’il n’est pas le bienvenu.
Mais cette carapace de femme forte dissimule ses fêlures. C’est grâce à Antoine, son meilleur ami, et Suzie, sa fille, que Marie trouve un sens à sa vie.
Et contre toute attente, Olivier va rejoindre le trio. Entre lui et Antoine, la guerre est déclarée. L’enjeu ? Le cœur de Marie.

Mon avis: 

Un joli roman (comme tous les livres de cette auteure) qu’on lit d’une traite. J’ai aimé le personnage de femme forte de Marie et tous les protagonistes sont attachants. J’ai trouvé ce roman moins triste que les autres que j’avais déjà lus de cette auteure (pars avec lui etc.) et je dois dire que j’en était contente ! L’émotion était quand même là mais pas la boule dans la gorge à chaque tournant de page ! Un vrai roman feel good comme je les aime, j’aimerais tellement avoir un meilleur ami comme Antoine !! 🙂

Ma note:

 

En finir avec Eddy Bellegueule – Edouard Louis

Nombre de pages: 216 pages

Editeur: Points

Date de parution (dans cette édition): 2015

Résumé: 

En vérité, l’insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n’a été que seconde. Car avant de m’insurger contre le monde de mon enfance, c’est le monde de mon enfance qui s’est insurgé contre moi. Je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.

Mon avis: 

Bon et bien je dois dire que j’avais acheté ce livre car il avait fait pas mal de bruit à sa sortie. On y suit le jeune Eddy Bellegueule et ses déboires avec les filles, les garçons et son appartenance à la classe moyenne dont il aimerait s’extraire. Un roman sur l’acceptation de soi et le mal-être adolescent. Je pense que l’auteur s’est largement si pas complètement inspiré de sa vie pour écrire ce roman et cela se ressent. Le livre se lit très vite, j’aimerais vraiment découvrir la plume de l’auteur dans un auteur registre, moins personnel peut-être, car j’ai vraiment apprécié son style sans chichis:)

Ma note: ♥♥

 

La Chambre des Merveilles – Julien Sandrel

Nombre de pages: 312 pages

Editeur: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 27 mars 2019

Résumé: 

Louis a douze ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose, sûrement encore à son travail. Alors il part avec son skate, fâché et déçu, et traverse la rue à toute vitesse. Un camion le percute de plein fouet. Le pronostic est sombre.
Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a répertorié toutes les expériences qu’il aimerait vivre un jour : la liste de ses « merveilles ». Thelma prend une décision : une par une, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Et les lui raconter. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut-être que ça l’aidera à revenir. Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans…

Mon avis: 

En tant que maman, je dois dire qu’il a été difficile à des moments de lire ce roman. Dès les premières pages on est plongés dans le désespoir d’une mère solo qui doit jongler entre sa vie professionnelle où elle doit toujours en faire plus que les autres (et plus que les hommes en l’occurrence) et l’éducation de son fils préadolescent à qui il arrive un grave accident. J’ai aimé le fait que la jeune femme envoie ensuite tout balader pour se consacrer à son fils et à l’accomplissement des rêves de celui-ci afin de pour pouvoir lui raconter. Cependant, j’ai trouvé le roman un poil court et la fin m’a déçue car je n’ai pas vraiment ressenti l’émotion que j’aurais dû normalement ressentir 😦 je m’attendais à autre chose ! j’ai bien aimé ma lecture mais ce n’est malheureusement pas un coup de cœur.

Ma note: ♥(♥)

 

Sorcières – la puissance invaincue des femmes – Mona Chollet

Nombre de pages: 240 pages

Editeur: Zones

Date de parution (dans cette édition): 13 septembre 2018

Résumé: 

Tremblez, les sorcières reviennent ! disait un slogan féministe des années 1970. Image repoussoir, représentation misogyne héritée des procès et des bûchers des grandes chasses de la Renaissance, la sorcière peut pourtant, affirme Mona Chollet, servir pour les femmes d’aujourd’hui de figure d’une puissance positive, affranchie de toutes les dominations.

Qu’elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l’Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?
Ce livre en explore trois et examine ce qu’il en reste aujourd’hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante –; puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant –; puisque l’époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée – devenue, et restée depuis, un objet d’horreur.
Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s’est développé alors tant à l’égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.

Mon avis: 

J’ai adoré ce documentaire sur les persécutions que les femmes ont subis et continuent à subir à travers les âges, j’ai reconnu encore beaucoup de pratiques toujours en cours aujourd’hui. Ce livre devrait être mis dans toutes les mains (surtout celle des hommes) afin de contrer ce patriarcat qui a fait son temps. Deux mots : Girl Power !

Ma note: ♥♥

 

Ambre – Maxime Chattam

Nombre de pages: 192 pages

Editeur: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 9 mai 2018

Résumé: 

Ambre Caldero vit dans un mobil-home au milieu  des bois. Sa mère n’est jamais là, préférant fuir.
Son beau-père ne s’intéresse qu’au bowling. Mais elle  a la lecture. Chaque page est une petite victoire  sur la réalité, chaque roman, une nouvelle vie  qui lui redonne de l’espoir.
Lorsque Ambre comprend qu’elle est la seule  à s’intéresser aux étranges disparitions qui frappent Carson Mills, son meilleur allié devient son pire ennemi. L’explication de tous ces mystères serait-elle fantastique ? Ou son imagination lui jouerait-elle  des tours ?

Histoire inédite, Ambre révèle le passé d’un personnage devenu célèbre à travers la saga Autre-Monde, dont ce texte constitue une parfaite introduction.

Mon avis: 

J’étais heureuse de retrouver l’un des trois personnages principaux d’Autre-Monde, série que j’avais adorée ! Il est vrai qu’on en savait moins sur Ambre que sur les deux autres protagonistes, du coup je trouve que c’est un bon complément à la saga. J’étais sûre qu’Ambre venait d’une famille aisée et plutôt des quartiers chics et en fait pas du tout, elle vit dans une caravane avec sa mètre dépassée par les événements et un beau-père plus que douteux. De plus, le parallèle intelligent qu’a fait Maxime Chattam entre le « monstre » que voit Ambre et son beau-père, vu comme un prédateur susceptible d’abuser d’elle est très bien maîtrisé. De plus, la recette des ventes de ce roman était reversée à l’UNICEF, donc que demande le peuple ? Bravo M. Chattam pour ce beau geste !

Ma note:

 

L’Affaire Louise Carter – Xavier Pietri [SP]

Nombre de pages: 268 pages

Editeur: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 16 janvier 2020

Résumé: 

Que se joue-t-il dans la vente d’une maison de famille ?
Entre fantômes et souvenirs, une poésie de la mémoire et de la métamorphose.

Tristan, jeune expatrié aux États-Unis, est de retour en France pour profiter d’un dernier été à l’Alabrena, la maison de sa famille. Il le sait, il lui sera difficile de s’en séparer. Mais, cet été-là, c’est tout l’univers qui semble être contrarié…
Tout commence avec Jehan, énigmatique visiteur qui distille d’étonnantes révélations sur la maison et ressuscite des conversations surprenantes avec Germain, le grand-père que Tristan n’a pas connu. Puis voilà que Tristan est nommé exécuteur testamentaire de Louise Carter. Mais qui est cette femme dont il n’a jamais entendu parler et qui, pourtant, semble attirer plus d’un curieux ?
Xavier Pietri explore avec finesse la mémoire des lieux, comme un incroyable espace où revisiter nos vies, et nous parle ainsi du pouvoir de la transformation. Car ce qui rassemble tous ces personnages, au fond, c’est leur capacité à se réinventer.

Mon avis: 

Vous trouverez juste ici mon avis complet sur ce livre !

Ma note: ♥(♥)

 

Un(e)Secte – Maxime Chattam

Nombre de pages: 480 pages

Editeur: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 30 octobre 2019

Résumé: 

Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s’organiser ?
Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.

Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d’une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s’entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.

Des montagnes de Los Angeles aux bas-fonds de New York, un thriller implacable et documenté qui va vous démanger.

Mon avis: 

J’avais dernièrement adoré « le signal » de Maxime Chattam, après avoir été déçue par plusieurs de ses autres romans (le coma des mortels surtout) alors que j’avais toujours été très fan de son style. J’espérais donc encore tomber sous le charme de la plume de l’auteur et me faire emporter dans un page turner implacable. Et bien je dois vous dire que ça a été le cas vu que j’ai dévoré ce roman en 2-3 jours à peine. Le thème (des insectes tueurs) donne envie de se gratter partout durant la lecture mais impossible de lâcher le roman avant la fin. J’ai aimé les deux protagonistes et j’espère les revoir dans un autre roman de l’auteur. J’ai trouvé chouette que pour la première fois dans un roman de cet auteur le héros soit homosexuel, cela change un peu du schéma habituel ! Un thriller palpitant où on ne s’ennuie pas une seule seconde !

Ma note: ♥♥

 

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de février !!

Et vous, qu’avez-vous lu ? 

A bientôt !

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Bilan de mes lectures du mois de novembre 2018

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de novembre 2018!

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 5

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Ma fille – Jane Shemilt

Nombre de pages: 457 pages

Editeur: France Loisirs (Cherche-Midi)

Date de parution (dans cette édition): 21 avril 2016

Résumé: 

Que savons-nous vraiment de nos enfants ?

Jenny est médecin, mariée à un neurochirurgien célèbre. Ensemble, ils ont élevé trois superbes enfants. Un soir, la plus jeune, Naomi, 15 ans, ne rentre pas à la maison. Les recherches lancées à travers tout le pays restent vaines. L’adolescente a disparu. La famille est brisée.

Plus d’un an a passé et les pires scénarios envisagés – enlèvement, assassinat – semblent de moins en moins plausibles. L’enquête s’essouffle… Cependant, Jenny, désespérée et obsessionnelle, n’a pas renoncé. Elle continue à chercher. Elle sent qu’elle ne retrouvera pas sa fille si elle ne sait pas tout de sa vie. Mais faut-il vraiment vouloir tout savoir de ceux qui nous sont le plus proche ? Car les vérités qu’elle va découvrir sont loin d’être celles auxquelles elle s’attendait.

Mon avis: 

Une adolescente disparaît dans une famille d’apparence parfaite. Peu à peu, la mère va faire sa petite enquête et découvrir des choses qu’elle n’aurait jamais cru possibles concernant sa fille. J’ai eu de la peine à m’attacher aux personnages de cette histoire, la haine que porte finalement la fille à ses parents n’est pas vraiment explicable… j’ai été déçue par ce roman que je n’ai pas trouvé très intéressant car l’auteure se sert de ficelles vues et revues ce qui m’a un peu laissée sur ma faim.

Ma note: ♥♥

 

Helena – Jérémy Fel

Nombre de pages: 732 pages

Editeur: Rivages

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2018

Résumé: 

Kansas, un été plus chaud qu’à l’ordinaire. Une décapotable rouge fonce sur l’Interstate. Du sang coule dans un abattoir désaffecté. Une présence terrifiante sort de l’ombre. Des adolescents veulent changer de vie. Des hurlements s’échappent d’une cave. Des rêves de gloire naissent, d’autres se brisent. La jeune Hayley se prépare pour un tournoi de golf en hommage à sa mère trop tôt disparue. Norma, seule avec ses trois enfants dans une maison perdue au milieu des champs, essaie tant bien que mal de maintenir l’équilibre familial. Quant à Tommy, dix-sept ans, il ne parvient à atténuer sa propre souffrance qu’en l’infligeant à d’autres… Tous trois se retrouvent piégés, chacun à sa manière, dans un engrenage infernal d’où ils tenteront par tous les moyens de s’extirper. Quitte à risquer le pire. Et il y a Helena… Jusqu’où une mère peut-elle aller pour protéger ses enfants lorsqu’ils commettent l’irréparable ? Après Les Loups à leur porte, Jeremy Fel aborde cette vertigineuse question dans une grande fresque virtuose aux allures de thriller psychologique.

Mon avis: 

J’attendais beaucoup de ce roman car j’avais lu de nombreuses critiques élogieuses à son sujet. J’ai vraiment apprécié ma lecture, même si certains personnages ont vraiment des réactions exagérées à certains moments, certains passages sont clairement dérangeants (mais ce n’est pas pour me déplaire, vous savez que j’adoooooore les romans bien noirs). De plus, je n’ai pas trop compris pourquoi le roman s’appelle Héléna alors que ce n’est pas du tout l’un des personnages principal du roman.. ou alors je suis passée complètement à côté de quelque chose 😉 l’auteur a un peu un style à la Stephen King (la folie de certains personnages), ce qui n’était pas pour me déplaire. J’ai aimé le fait que les chapitres soient vus à chaque fois du point de vue d’un autre protagoniste. Un chouette roman que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire, mais pas un coup de coeur malheureusement !

Ma note: ♥♥♥♥

 

Vers la beauté – David Foenkinos

Nombre de pages: 223 pages

Editeur: Gallimard

Date de parution (dans cette édition): 22 mars 2018

Résumé: 

Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au musée d’Orsay. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu’il vient d’éprouver. Pour survivre, cet homme n’a trouvé qu’un remède, se tourner vers la beauté. Derrière son secret, on comprendra qu’il y a un autre destin, celui d’une jeune femme, Camille, hantée par un drame.

Mon avis: 

J’avais beaucoup aimé les deux derniers romans de David Foenkinos du coup quand celu-ci est sorti je me suis empressée de l’acheter. Alors bon, le sujet est grave et triste mais je n’ai pas aimé la façon dont l’auteur l’a amené. Son principal protagoniste ne fait que s’appitoyer sur lui-même alors que ce n’est pas lui la victime. De plus, je n’ai pas compris certains de ses comportements. Il devient gardien de musée pour se faire oublier mais ensuite ne peut pas s’empêcher de ramener sa fraise auprès du guide dudit musée… de plus, je trouve qu’il tombe très vite (trop vite?) sous le charme de la directrice du musée, et c’est réciproque, quelle coïncidence, là du coup, il oublie son chagrin… ! Bref, toutes ces choses ont fait que je suis passée à côté du message que voulais certainement faire passer l’auteur… dommage !

Ma note: ♥♥♥

 

Un monde à portée de main – Maylis de Kerangal

Nombre de pages: 285 pages

Editeur: Verticales

Date de parution (dans cette édition): 16 août 2018

Résumé: 

« Paula s’avance lentement vers les plaques de marbre, pose sa paume à plat sur La paroi, mais au lieu du froid glacial de la pierre, c’est le grain de la peinture qu’elle éprouve. Elle s’approche tout près, regarde : c’est bien une image. Etonnée, elle se tourne vers les boiseries et recommence, recule puis avance, touche, comme si elle jouait à faire disparaître puis à faire revenir l’illusion initiale, progresse le long du mur, de plus en plus troublée tandis qu’elle passe les colonnes de pierre, les arches sculptées, les chapiteaux et les moulures, les stucs, atteint la fenêtre, prête à se pencher au-dehors, certaine qu’un autre monde se tient là, juste derrière, à portée de main, et partout son tâtonnement lui renvoie de la peinture. Une fois parvenue devant la mésange arrêtée sur sa branche, elle s’immobilise, allonge le bras dans l’aube rose, glisse ses doigts entre les plumes de l’oiseau, et tend l’oreille dans le feuillage. »

Mon avis: 

Là encore, comme pour le roman « Vers la beauté » de David Foenkinos, il s’agit d’art. Mais de peinture de reproduction d’oeuvres ou de décors de théâtre, etc. L’histoire de ces 3 amis était sans grand intérêt, certains passages étaient intéressants (la formation à certaines techniques de peinture, même si certaines données étaient un peu trop pointues, et sans grand intérêt pour l’histoire finalement). Ceci mis à part, il y a certes une histoire d’amour, mais rien non plus de bien folichon. Pour moi, il y avait beaucoup trop de descriptions, j’avais presque envie de sauter des passages…. Un roman qui ne m’a pas touchée, mais qui était tout de même très bien écrit, l’auteure sait choisir parfaitement ses mots mais pour moi, malheureusement, ça n’a pas suffit !

Ma note: ♥♥(♥)

 

Cujo – Stephen King

Nombre de pages: 442 pages

Editeur: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 22 février 2006

Résumé: 

Cujo est un saint-bernard de cent kilos, le meilleur ami de Brett Camber, qui a dix ans. Un jour, Cujo chasse un lapin qui se réfugie dans une sorte de petite grotte souterraine habitée par des chauves-souris. Ce qui va arriver à Cujo et à ceux qui auront le malheur de l’approcher constitue le sujet du roman le plus terrifiant que Stephen King ait jamais écrit. Brett et ses parents, leur voisin Vic Trenton et sa femme Donna, un couple en crise, Tad, leur petit garçon, en proie depuis des semaines à des terreurs nocturnes : tous vont être précipités dans un véritable typhon d’épouvante, un cauchemar nommé Cujo… Publié il y a vingt-cinq ans, Cujo reste une des oeuvres majeures de Stephen King, et un classique de l’épouvante.

Mon avis: 

Après avoir lu quelques livres dans la même veine que Stephen King, j’avais envie de lire un livre du King que je n’avais pas encore lu et j’ai trouvé celui-ci dans ma pile à lire. J’ai trouvé l’intrigue un peu longue à démarrer, avec de longues descriptions qui n’étaient pas forcément ni intéressantes ni importantes pour l’histoire… J’ai trouvé également que certains aspects de l’histoire n’étaient pas vraiment clairs (finalement, qu’est-ce qui faisait s’ouvrir l’armoire dans la chambre du petit garçon ?). En tant que Maman, j’ai évidemment trouvé la fin horrible et dérangeante… un bon roman cependant, mais pas l’un de mes préférés de cet auteur mythique. Une chose est sûre, après avoir lu ce roman, vous laisserez un six-pack d’eau dans votre coffre de voiture !

Ma note: ♥♥♥♥

 

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de novembre ! 

On se retrouve tout prochainement pour le bilan de mes lectures du mois de décembre ainsi qu’un TAG concernant mes lectures en 2018 🙂 

Et vous, que lisez-vous ? 

Bisous !

Bilan de mes lectures du mois de mai 2018

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de mai 2018! 

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 7

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Congo Requiem (Lontano tome 2) – Jean-Christophe Grangé

Nombre de pages: 736 pages

Editeur: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 4 mai 2016

Résumé: 

On ne choisit pas sa famille mais le diable a choisi son clan.

Alors que Grégoire et Erwan traquent la vérité,jusqu’à Lontano, au coeur des ténèbres africaines, Loïc et Gaëlle affrontent un nouveau tueur à Florence et à Paris.

Sans le savoir, ils ont tous rendez-vous avec le même ennemi. L’ Homme-Clou.

Chez les Morvan, tous les chemins mènent en enfer.

Mon avis: 

Je ne peux pas vous en raconter trop étant donné qu’il s’agit d’une suite (je n’aimerais pas vous spoiler), mais j’ai aimé retrouver les personnages qu’on avait commencé à connaître dans Lontano. Dans ce roman, la parfaite petite famille Morvan vole en éclats et toutes les vérités (même les plus sombres) sortent enfin. Comme d’habitude avec cet auteur, on est directement happés dans le récit et on ne peut plus lâcher le livre avant de l’avoir terminé ! J’ai aimé qu’une partie de l’intrigue se passe en Afrique et plus particulièrement au Congo, on voyage beaucoup plus que dans le premier tome! Par contre, j’ai trouvé la fin un peu bâclée, un peu « facile »… mais je ne peux pas vous dire plus malheureusement, il faudra vous en faire votre propre idée! Mais si on ne tient pas compte des 3 derniers chapitres, je peux dire que j’ai vraiment apprécié ma lecture 🙂

Ma note: ♥♥♥♥

 

Le passeur (tome 1) – Lois Lowry

Nombre de pages: 224 pages

Editeur: Ecole des Loisirs

Date de parution (dans cette édition): 1994

Résumé: 

 

Mon avis: 

Tout d’abord, je tient à préciser que je ne savais pas du tout qu’il s’agissait d’un premier tome, car ne possédant pas les autres, je ne suis pas sûre que je l’aurais lu (en fait j’en ai un peu marre des séries et je m’étais dit qu’un bon « one shot » ça allait bien passer). Au fur et à mesure de l’avancement de l’histoire, je me disais : ben je sais pas comment ça va pouvoir se terminer vu qu’il reste très peu de page et tellement de questions ouvertes encore! Et bien voilà, en fait ce premier tome, qui est vraiment un tome de mise en situation, nous présente Jonas, qui vit dans un monde aux tonalités de gris, où l’égalité fait loi et où les vieilles personnes ou les malades sont « élargis » du village. Mais comme il est désigné par le conseil pour être le conservateur de la mémoire de la communauté (secte?), il comment à voir des souvenirs d’un monde qu’il n’a jamais connu, il perçoit les couleurs et voit des paysages inconnus pour lui. Son petit monde bien rangé et sans surprise éclate alors en mille morceaux quand il découvre l’envers du décor… J’ai bien aimé ce premier tome, il s’agit clairement d’une dystopie, un peu à la « Divergente », avec des gens qui ne peuvent pas vraiment choisir leur destin et doivent se conformer aux ordres qu’ils reçoivent. Je suis curieuse de mettre la main sur les tomes d’après car ce roman m’a fait pas mal réfléchir sur le monde dans lequel on vit …

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

Les mémoires d’un chat – Hiro Arikawa

Nombre de pages: 336 pages

Editeur: Actes Sud

Date de parution (dans cette édition): 7 juin 2017

Résumé: 

Un chat de gouttière au franc-parler et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d’un immeuble de Tokyo. Pour rien au monde il ne troquerait sa liberté contre le confort d’un foyer. Mais le jour où une voiture le percute, il est contraint d’accepter l’aide de Satoru, un locataire de l’immeuble, qui le soigne, lui attribue un nom – Nana – et lui offre la perspective d’une cohabitation durable. Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Anxieux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers d’anciens camarades d’études, disséminés aux quatre coins du Japon. Commence alors pour les deux compères une série de voyages et de retrouvailles qui sont pour Nana autant d’occasions de découvrir le passé de Satoru et de nous révéler – à sa manière féline – maints aspects de la société japonaise. Prenant et surprenant, profond et plein d’humour, Les Mémoires d’un chat est un beau roman sur l’adoption, l’amitié, et la force des liens qui unissent l’homme et l’animal.

Mon avis: 

Il s’agit d’un livre pour lequel j’ai eu tout d’abord un coup de cœur pour la couverture présentant un chat à l’air très jovial. Je l’ai acheté en librairie, par hasard, sans le connaître, et (fait très rare!) je l’ai commencé tout de suite. (c’est dire!) Dans ce roman, on suit la vie d’un chat, Nana (qui veut dire « 7 » en japonais), recueilli blessé par un jeune homme et qui va peu à peu s’attacher à son nouveau maître. Quand celui-ci décide de se séparer de Nana, un périple en monospace peut commencer, où le jeune homme fait escale chez ses amis d’enfance perdus de vue (on nous raconte alors comme ils se sont rencontrés) pour leur proposer de garder son chat… J’ai souri, j’ai ri, j’ai pleuré, ce roman m’a fait passer par toutes les émotions. Ce récit est poétique, poignant et vraiment bien écrit. Pour ma part, il s’agit pour le moment de ma plus belle lecture de cette année 2018.

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Jardin d’été – Abigail Seran

Nombre de pages: 208 pages

Editeur: Editions Luce Wilquin

Date de parution (dans cette édition): 18 avril 2017

Résumé: 

Élé et Charles, couple de jeunes retraités, accueillent leurs petits-enfants pour un mois de vacances. Pour la première fois, ils sont tous là, les jumeaux londoniens John et June et Iris, la fille d’Agathe, mère angoissée à l’idée de laisser son enfant chez ses parents. Une famille, comme un mobile, maintenue en harmonie grâce au rôle et à la position de chacun. Alors, quand au coeur de cet été bourguignon le passé refait surface, le fragile équilibre est mis à mal. Ce roman polyphonique suit cette tribu un mois de juillet pas comme les autres. Celui où les non-dits se lèvent et où l’histoire personnelle de chacun se révèle, se transforme à la lumière d’une donnée trop longtemps escamotée.

Mon avis: 

J’ai rencontré un peu par hasard l’auteure (qui est valaisanne) au salon du livre de Genève cette année (merci à l’auteur Nicolas Feuz de nous avoir présentées :-)!) Du coup, j’ai eu envie de découvrir sa plume et j’en suis bien contente ! L’écriture est fluide, les dialogues sonnent juste et les personnages sont attachants. Dans ce roman, on rencontre deux grands-parents qui accueillent pour l’été leurs 3 petits-enfants. Mais voilà, l’été est long pour les jeunes gens…(et pourtant ils ne mesurent pas la chance d’aller en vacances dans un lieu si joli et d’avoir de si chouettes grands-parents!!) l’auteure sait bien décrire la langueur qui s’empare de tous les membres de la famille au fil de cet été …Tout est calme jusqu’au moment où l’une des petites filles découvre que sa grand-maman cache un secret ! Une histoire de famille touchante, même si dans ma tête j’avais imaginé une autre fin! Une auteure dont je suis curieuse de lire les autres livres !

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

Aussi libres qu’un rêve – Manon Fargetton

Nombre de pages: 264 pages

Editeur: Castelmore

Date de parution (dans cette édition): 19 avril 2017

Résumé: 

En cette fin de XXIe siècle, la loi des Dates de naissance régit l’accès aux métiers. Né en janvier, vous avez accès au métier de vos rêves : acteur, chanteur, tout est possible. Né en décembre, préparez-vous à racler le fond de l’océan et à plonger les mains dans des algues gluantes ! Minöa et Silnëi sont soeurs jumelles, nées à quelques minutes d’ntervalle la nuit du 31 décembre. La première à 23 h 58 et la seconde à 0 h 17 ! La tyrannie des Dates de naissance leur promet des destins radicalement différents, mais cela ne les empêchera pas d’unir leurs forces pour combattre l’injustice et l’ordre établi, aidées par Kléano, le chanteur rebelle d’un groupe de rock.

Mon avis: 

Le résumé m’a tout de suite donné envie, ce monde où votre mois de naissance va définir votre métier et ce que vous allez faire de votre vie est super intéressant. On y suit des jumelles qui sont nées avec quelques minutes de différence mais l’une le 31 décembre et l’autre le 1er janvier. Forcément, le destin choisit pour chacune d’elle ne leur correspond pas et quand elles rencontrent d’autres personnes dans leur cas, la révolte gronde. Cette dystopie est intéressante mais je dois dire que le sujet aurait mérité deux tomes de plus. En effet, je trouve la fin un peu bâclée, je pense que l’intrigue aurait pu être un peu plus développée. J’ai cependant un très bon moment de lecture, même si j’ai préférée la plume de l’auteure dans le registre Fantasy.

Ma note: ♥♥♥

 

Fin de ronde (Mr Mercedes tome 3) – Stephen King

Nombre de pages: 432 pages

Editeur: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 8 mars 2017

Résumé: 

Dans la chambre 217 de l’hôpital Kiner Memorial, Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, gît dans un état végétatif depuis sept ans, soumis aux expérimentations du docteur Babineau.

Mais derrière son rictus douloureux et son regard fixe, Brady est bien vivant. Et capable de commettre un nouveau carnage sans même quitter son lit. Sa première pensée est pour Bill Hodges, son plus vieil ennemi…

Mon avis: 

J’ai un peu enchaîné les deux derniers tomes de cette trilogie initiée par Mr Mercedes, j’avais tellement envie de connaître la suite ! Et bien, je n’ai vraiment pas été déçue car l’intrigue tient vraiment bien la route et Brady est encore plus cruel que dans les tomes précédents. J’adore toujours autant la construction des romans de Stephen King, sa façon de passer d’un personnage à l’autre sans jamais nous perdre en route et en nous tenant toujours en haleine ! En tout cas j’ai été heureuse de retrouver tous les protagonistes, Bill Hodges, le flic à la retraite et ses « coéquipiers » Jérome et surtout Holly, pleine de T.O.C. et surtout géniale de par son intelligence et son dévouement envers ses amis. Je quitte à regret cette trilogie et j’espère que le King continuera à nous faire frémir, rire et pleurer dans ses romans encore longtemps.

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Ma femme de ta vie – Carla Guelfenbein 

Nombre de pages: 297 pages

Editeur:  Actes Sud – Babel

Date de parution (dans cette édition): 1er juin 2009

Résumé: 

Ils sont deux amis, jeunes, beaux, idéalistes et désespérés, que Londres réunit dans les années 1980. Entre Theo, étudiant anglais en sociologie, et Antonio, auréolé de sa gloire d’exilé chilien, l’attraction est immédiate. Ils refont le monde au rythme des mélodies envoûtantes de Joan Baez ou Bob Marley ; l’engagement politique de l’un contre la dictature exacerbe la soif de liberté de l’autre – une liberté bridée par les austères années Thatcher. Ils sont frères d’armes, qui se sont juré une loyauté à la vie et à la mort. L’irruption de la belle Clara aura raison de leur promesse. S’ensuivent quinze ans de silence ; Theo court après ses chimères. Correspondant de guerre, il arpente camps de réfugiés et villes dévastées, quand, un jour, Antonio, devenu le mari de Clara, l’invite au Chili pour le mettre à nouveau face à face avec la femme de sa vie.

Mon avis: 

Dans ce roman on rencontre deux amis, Antonio et Theo qui tombent amoureux de la même femme, Clara. Elle-même n’est pas vraiment sûre de qui elle aime… un trio amoureux sur fond de révolution chilienne qui m’a pour le moins ennuyée. J’ai trouvé certains passages très longs et finalement l’intrigue n’est pas très intéressante. J’ai eu de la peine à m’identifier aux personnages….Je n’ai pas du tout aimé le personnage de Clara…Du coup, je crois que je suis passée complètement à côté de ce roman ! Dommage…

Ma note: ♥♥

Et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois de mai 2018, je vais essayer de vite taper l’article des romans lus en juin !

Et vous, vous lisez quoi en ce moment ?

Bisous !

Bilan de mes lectures du mois d’avril 2018

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois d’avril 2018

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon.

Livres lus durant le mois : 7

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

Les (♥) représentent les demis 

Feed – tome 1 – Mira Grant

Nombre de pages: 683 pages

Editeur: Folio

Date de parution (dans cette édition): 30 octobre 2014

Résumé: 

Lorsque le virus s’est propagé, en 2014, tout le monde a cru à une blague, alors que ça pouvait aussi bien être la fin du monde. Aujourd’hui, en 2039, chacun a appris à éviter les zones infectées et les rassemblements publics. Mais lorsqu’il s’agit de suivre la campagne pour les présidentielles aux Etats-Unis, certains, comme les blogueurs Georgia et Shaun Mason, au nom de la vérité, sont prêts à affronter le danger : les meetings, les hordes de journalistes et d’agents chargés d’assurer la sécurité des candidats… Autant de risques de se retrouver en présence d’un infecté, face à face avec un zombie. Feed est à la fois un roman d’horreur, une fable grinçante sur le journalisme et la politique, une ode à la culture geek, un thriller conspirationniste haletant… et bien plus encore !

Mon avis: 

Comment vous dire combien ce livre m’a bouleversée, ce monde postapocalyptique et totalement différent du monde que l’on connait actuellement est tellement bien décrit qu’on s’y croirait… ce monde dominé par la peur et où les rapports humains sont réduits au minimum, les gens préférant se cacher derrière leurs écrans plutôt que de risquer de se faire infecter par ce virus qui transforme tous les humains en zombie après leur mort… Les bloggers sont devenus les nouveaux journalistes, les seuls qui osent dénoncer les dérives des hommes politiques qui profitent de la situation et de la peur ambiante pour monter leurs campagnes présidentielles. Dans ce roman, nous suivons donc 3 bloggeurs, adolescents, courageux et très malins qui sont choisi pour suivre la campagne présidentielle d’un sénateur. A mesure que la campagne bat son plein, plus ils commencent à prendre des risques et des accidents surviennent. Un roman palpitant, intelligent, qui fait réfléchir sur notre société actuelle accro aux réseaux sociaux. Une pure merveille ! J’ai hâte de lire les tomes 2 et 3 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Les ravagé(e)s – Louise Mey

Nombre de pages: 425 pages

Editeur: Fleuve

Date de parution (dans cette édition): 12 mai 2016

Résumé: 

Andréa est une silhouette chancelante après un énième samedi soir alcoolisé. Ses amies ont prolongé la fête, les taxis ont déserté la place, le vide a empli l’espace et on a qu’une envie, ici et maintenant : faire passer le temps plus vite. Mais pas le choix. Il s’agit d’être pragmatique : mettre un pied devant l’autre, entendre le bruit de ses pas en triple exemplaire et trouver ça normal, fixer la lumière, un point de civilisation. Ne pas tomber.

Pourtant, cette nuit-là ne ressemble pas aux autres. La tête collée au bitume, dans l’urine et la poussière, Andréa a mal.

Alex est flic et mère célibataire. Elle officie aux crimes et délits sexuels d’un commissariat du nord de Paris. Chaque jour, elle voit défiler les plaintes pour viol, harcèlement, atteinte à la pudeur. L’ambiance est à l’anesthésie générale et il faut parfois lutter pour continuer à compatir. Ses parades pour éviter de sombrer : la bière, sa fille et les statistiques.

Sauf quand deux affaires viennent perturber la donne.

Mon avis: 

Ce roman policier dont les victimes de viol sont des hommes pointe le doigt les inégalités de traitement entre les hommes et les femmes. Même si le thème de ce livre est original, je trouve que le fond de l’histoire est un peu creux et la fin m’a vraiment déçue. Finalement cela pointe juste que homme/femme, quand nous sommes bourreaux nous ne valons pas mieux que les autres. Bref, je n’ai pas réussi à m’identifier au personnage de la policière que j’ai trouvée très froide. J’avais lu de bonnes critiques et j’attendais que le sujet soit plus fouillé et pas seulement que l’auteure nous balance les chiffres des statistiques des viols en France. A un moment je me suis demandée si j’étais en train de lire un vrai roman ou si je lisais un documentaire. Dommage car le sujet était intéressant, mais la façon de l’aborder pour le moins maladroite à mon sens. Sinon le roman se lit bien et j’ai beaucoup aimé le personnage du collègue (masculin) de l’héroïne qui est pour sa part beaucoup plus attachant que cette dernière.

Ma note: ♥♥(♥)

 

Carnets noirs (Mr Mercedes 2)- Stephen King 

Nombre de pages: 426 pages

Editeur: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 2 mars 2016

Résumé: 

En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.

Après Misery, King renoue avec un de ses thèmes de prédilection : l’obsession d’un fan. Dans ce formidable roman noir où l’on retrouve les protagonistes de Mr. Mercedes (prix Edgar 2015), il rend un superbe hommage au pouvoir de la fiction, capable de susciter chez le lecteur le meilleur… ou le pire.

Mon avis: 

En grande passionnée de lecture (depuis toujours), je ne pouvais qu’aimer ce roman qui commence par le meurtre d’un auteur par une petite frappe qui veut s’emparer de ses écrits non publiés… mais on est dans un Stephen King et rien ne se passe jamais comme c’était prévu ! On retrouve dans ce roman les protagonistes (et surtout le flic à la retraite Bill Hodges) du roman Mr Mercedes puisqu’il se place chronologiquement directement après celui-ci, même si comme d’habitude Stephen King aime bien nous balader dans le présent et le futur.  L’intrigue est super bien construite, le suspens est présent jusqu’au bout… Il m’a autant plu que le premier tome de cette trilogie (qui se termine par Fin de Ronde – que je suis en train de lire au moment où je vous écris). Du grand King !

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

La fille de Brooklyn – Guillaume Musso

Nombre de pages: 464 pages

Editeur: XO Editions

Date de parution (dans cette édition): 24 mars 2016

Résumé: 

Je me souviens très bien de cet instant. Nous étions face à la mer.
L’horizon scintillait. C’est là qu’Anna m’a demandé :

 » Si j’avais commis le pire,
m’aimerais-tu malgré tout ? « 

Vous auriez répondu quoi, vous ?
Anna était la femme de ma vie. Nous devions nous marier dans trois semaines. Bien sûr que je l’aimerais quoi qu’elle ait pu faire.
Du moins, c’est ce que je croyais, mais elle a fouillé dans son sac d’une main fébrile, et m’a tendu une photo.
– C’est moi qui ai fait ça.
Abasourdi, j’ai contemplé son secret et j’ai su que nos vies venaient de basculer pour toujours.
Sous le choc, je me suis levé et je suis parti sans un mot.
Lorsque je suis revenu, il était trop tard : Anna avait disparu.
Et depuis, je la cherche.

Mon avis: 

Même si certaines situations sont assez invraisemblables (le héros du roman, Raphaël, prévoit de se marier avec « la femme de sa vie » qu’il ne connait que depuis 6 mois et dont il ne connait rien du passé….), je me suis vite pris au jeu de ce roman, qui a su me surprendre. Comme tous les romans de cet auteur, on le lit très vite, comme une série télé haletante dont on enchaîne les épisodes. J’ai cependant trouvé la fin un peu décevante (je ne peux pas vous en dire plus sous peine de vous spoiler) car un peu trop facile et rapide. On se dit, tout ça pour ça ? Bref j’ai passé un bon moment de lecture – l’intrigue est vraiment chouette – mais je pense que l’auteur peut faire beaucoup mieux 🙂

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

Arrête avec tes mensonges – Philippe Besson

Nombre de pages: 159 pages

Editeur: 10/18

Date de parution (dans cette édition): 4 janvier 2018

Résumé: 

Quand j’étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter :  » Arrête avec tes mensonges.  » J’inventais si bien les histoires, paraît-il, qu’elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J’ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
Aujourd’hui, voilà que j’obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
Autant prévenir d’emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même.
Un amour immense et tenu secret.
Qui a fini par me rattraper.

Mon avis: 

Ce roman, qui n’en est pas vraiment un, raconte un pan de la vie de l’auteur. Il y parle de son amour de jeunesse, un jeune homme qui n’assumait pas totalement son homosexualité (contrairement à lui). J’ai trouvé ce récit émouvant et vraiment bien écrit. Je pense que l’auteur s’est vraiment livré avec ce livre et on le ressent. Reste toujours un petit doute: vérité ou mensonge ?Une jolie découverte !

Ma note: ♥♥♥(♥)

 

Chanson douce – Leïla Slimani

Nombre de pages: 227 pages

Editeur: (France Loisirs) 

Date de parution (dans cette édition): 18 août 2016

Résumé: 

Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l’affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu’au drame. À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c’est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l’amour et de l’éducation, des rapports de domination et d’argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.

Mon avis: 

Bien sûr, en lisant la première page du livre, on sait déjà comment tout finira, on sent pointer le drame tout au long de ce roman. Et même si on sent la tension sous-jacente qui monte de plus en plus, on ne peut s’empêcher de lire, même si la fin est horrible, même si le geste de la nounou est le pire au monde. Ce roman parle d’infanticide bien sûr mais également de la solitude, de la précarité et du besoin des mères d’être « plus que ça », de se réaliser hors du cadre familiale également. Un roman qui m’a bouleversée, en tant que maman bien sûr mais tout simplement en tant que femme. Un chef d’oeuvre qui mérite bien les prix qu’il a reçu.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

 

Ilmoran – l’avènement du guerrier – tome 1 de la trilogie massaï – Nicolas Feuz

Nombre de pages: 361 pages

Editeur: The BookEdition

Date de parution (dans cette édition): 1er février 2013

Résumé: 

Premier volet de la « trilogie massaï », ILMORAN, l’avènement du guerrier, conduit le jeune inspecteur de la brigade des stupéfiants Michaël « Mike » Donner des rives du lac de Neuchâtel – petite ville estudiantine suisse, calme et paisible au pied du Jura – jusqu’au coeur le plus secret du Kenya, du littoral paradisiaque et perdu du sud-ouest de Mombasa à la célèbre réserve du Massaï Mara, dans une enquête sur une série de meurtres sordides, qui le mènera aux confins de la noirceur de l’âme humaine et aux portes de la folie.

Mon avis: 

J’étais impatiente de lire la suite des aventures du policier neuchâtelois Michaël Donner, après avoir lu les préquels Emorata et Eunoto (cliquez sur les noms pour accéder à leur revue!) ! Ilmoran est donc chronologiquement la 3ème aventure de Donner mais le premier roman écrit par Nicolas Feuz (les deux préquels ont été écrit après coup). J’ai aimé cette première aventure, l’intrigue est complexe et la fin est horrible à souhait, on ne sait pas comment Michaël Donner pourra s’en sortir (psychologiquement parlant). J’ai trouvé le récit bien construit et on est tout de suite happés par l’histoire. J’ai cependant relevé 3 petites incohérences par rapport aux préquels (j’en ai discuté avec l’auteur et il m’a dit que cela sera corrigé lors d’une prochaine réédition de la trilogie massaï). Un premier roman brillant… les livres d’après n’ont fait que confirmer le talent inné de l’auteur pour les thrillers bien noirs…. je suis impatiente de lire le second tome de cette trilogie (Ilayok) qui m’attend déjà dans ma pal 🙂

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

et voilà, c’est tout pour mes lectures du mois d’avril 🙂

Et vous, vous lisez quoi en ce moment ? 

bisous !