[SP]J’ai lu: Après la forêt de mangroves de Nadia Boehlen

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Après la forêt de mangroves de l’autrice suisse Nadia Boehlen que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 26 janvier 2024

4ème de couverture:

Dans ce nouveau recueil de nouvelles, Nadia Boehlen met en scène des femmes en quête d’elles-mêmes, qui rompent avec des schémas qui les empêchent de grandir ou surmontent des épreuves pour goûter mieux encore à la vie. Des femmes qui, pas à pas, franchissent les barrières que leur imposent leur condition ou le milieu qu’elles habitent. Tour à tour les textes empruntent des tournures plus impressionnistes, poétiques ou sociologiques tout en convoquant des auteurs qui nourrissent le cheminement des personnages.

Mon avis:

Des nouvelles qui se répondent entre elles (comme une sorte d’écho) même si elles ne sont directement liées et qui sont parsemées de références littéraires diverses et variées.

L’autrice sait saisir des petits morceaux du quotidien et analyser les petites mesquineries dont nous nous rendons toutes et tous coupables.

Des nouvelles profondément féministes qui abordent le sujet des différences, qu’elles soient sociales, sexuelles, raciales…

Ces textes sont un hymne à la liberté de se réaliser comme nous l’entendons et nous donnent également matière à réfléchir sur le regard (souvent jugeant ou scrutateur) que nous portons sur les autres. 

Oui, les femmes ont gagné en indépendance, songe-t-elle.

(…)

Mais tout se passe à présent comme s’il était normal qu’elles travaillent, assument leur indépendance financière, voire génèrent une partie substantielle du revenu familial, tout en portant encore l’essentiel des tâches éducatives et d’intérieur. En accédant aux études et à des emplois dignes de ce nom, elles ont en quelque sorte doublé la charge qui pèse sur elles. Dans les cours d’école, dans le regard la famille ou dans le regard social, et dans celui des hommes, c’est toujours d’elles qu’on attend qu’elles veillent sur les enfants ou à la bonne tenue de la maison. On s’attendrit d’un père qui passe une fois ou l’autre dans les préaux, mais on soupçonne vite une mère de ne pas en faire assez si elle n’y apparaît pas régulièrement.

Après la forêt de mangroves, extrait de la nouvelle « la balançoire », de Nadia Boehlen, pages 79-80.

Cet ouvrage confirme tout le bien que je pense de la plume de Nadia Boehlen qui sait si bien retranscrire les liens familiaux dans toute leur complexité. 

Un recueil qui nous invite à nous aimer comme nous sommes et à profiter de la vie!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Rytingur Hotel (collectif)

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Rytingur Hotelécrit par les auteurs suivants: Stéphanie Glassey, Fabrice Pittet, Estelle Tolliac, Olivier et Marie-Christine Horn.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 171 pages

Maison d’édition: Okama, collection HeYoKa

Date de parution (dans cette édition): 17 octobre 2022

4ème de couverture:

Il y a 16 ans. Un mystérieux incendie s’est déclaré dans une propriété laissant des jumeaux orphelins. Les pompiers et la police n’ont pas été en mesure de déterminer l’origine du désastre. Le seul objet retrouvé : une dague celtique datant du VIème siècle avant J.-C.

De nos jours. Les jumeaux se retrouvent pour célébrer ensemble leur dix-huitième anniversaire en partant en vacances. Après une longue journée de voyage, ils s’arrêtent dans un motel appelé Rýtingur Hotel.
La dague réapparaît… comme par magie.

Mon avis:

Il s’agit d’un recueil comprenant 5 nouvelles sur le même thème mais interprété différemment par 5 auteurs/autrices.

On y suit des jumeaux qui ont réchappé à l’incendie qui a coûté la vie à toute leur famille quand ils étaient petits, et auprès desquels on a retrouvé une dague antique qui disparaît peu après. Le jour de leurs 18 ans, la fameuse dague réapparaît et des événements étranges surviennent…

Si on peut saluer le fait que chaque nouvelle ait son propre univers, j’ai surtout accroché à la première (écrite par Stéphanie Glassey-Schwitter) et à la dernière (écrite par Marie-Christine Horn), qui étaient pour moi les plus abouties avec un vrai début et une fin bien définie. Les trois autres avaient à mon sens moins d’intérêt car plus fouillis même si certaines idées étaient vraiment bonnes. Le format court les a peut-être desservies, certaines nouvelles auraient gagnées à être développées sur plus de pages.

De plus, l’une des nouvelles parle d’une relation incestueuse entre frère et sœur (bien que consentie) et j’ai trouvé ce choix un peu malaisant mais ce n’est que mon ressenti…

Un recueil toutefois divertissant mais un peu inégal qui vise un public adolescent (mais pas que). 

Ma note: ♥♥♥

J’ai lu: Coeurs perdus en Atlantide de Stephen King

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Coeurs perdus en Atlantide de l’auteur Stephen King. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 600 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): mars 2001

4ème de couverture:

« Même s’il est difficile de le croire, les sixties ne sont pas imaginaires : ces années-là ont bel et bien existé. » En suivant le destin de Bobby Garfield et de Carol Gerber, de manière directe ou en filigrane, Stephen King rend un hommage bouleversant à l’enfance et à l’adolescence dans l’Amérique des années soixante, partagée entre bouillonnement culturel et guerre du Vietnam. Bobby et Carol, confrontés aux crapules de bas étage (des êtres venus de l’univers de La Tour Sombre) ou aux affres d’une jeunesse rebelle et révoltée par la guerre, apprennent douloureusement que le passage à l’âge adulte est dévastateur.

Avec Cœurs perdus en Atlantide, Stephen King atteint le sommet de son art. Roman magistral, très proche de la littérature générale, il n’en demeure pas moins l’un de ses plus terrifiants. Parce que l’horreur vécue est réelle et qu’elle a bouleversé le destin de toute une génération de jeunes Américains. Alors qu’il n’a plus rien à prouver, King s’affirme comme un auteur majeur de la littérature du XXe siècle. –Daniel Conrad

Mon avis:

Il faut tout d’abord savoir qu’il s’agit d’un recueil de nouvelles (dont 2 de plus de 200 pages) qui sont toutes liées par le fil conducteur du personnage de Carol, que l’on va suivre en alternance sur une quarantaine d’années.

Stephen King aborde le sujet de la perte de l’innocence mais aussi du passage à l’âge adulte, ses thèmes de prédilection.

De plus, il brosse un portrait sans fard ni complaisance des USA en pleine guerre du Vietnam et toute une génération de jeunes hommes sacrifiés pour cette cause.

Ceux qui en reviendront seront marqués à vie et ne pourront plus jamais vivre sans penser aux horreurs vues et vécues là-bas.

Bref, Cœurs perdus en Atlantide est une grande fresque sociétale qui nous plonge au cœur de la psyché humaine, analysant nos peurs les plus profondes.

J’ai regretté que la première histoire (Crapules de bas étage en manteau jaune) qui était celle qui m’avait le plus plu (un garçon rencontre un vieil homme qui semble venir d’un autre monde, et qui lui conseille des livres, l’amour de la littérature les liant d’une manière inextricable), ait une fin tellement ouverte qu’elle m’a vraiment frustrée. De plus, cette nouvelle prend place dans l’univers de la série « La Tour Sombre » que je n’ai malheureusement pas encore lue. Si vous avez l’avez déjà lue, vous relèverez très certainement des clins d’œil dans cette nouvelle qui m’ont bien entendu échappé. 

J’en attendais peut-être beaucoup mais j’ai passé tout de même un très bon moment de lecture malgré quelques bémols.

Ma note: ♥♥♥(♥)

J’ai lu: La souterraine de Sophie Marceau

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles et poèmes La souterraine de l’actrice et autrice Sophie Marceau

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la souterraine

Nombre de pages:  160 pages

Maison d’édition: Editions Seghers

Date de parution (dans cette édition): 4 mai 2023

4ème de couverture:

Les treize histoires et sept poèmes qui composent ce livre se répondent et se complètent : d’un décor à l’autre (plateaux de cinéma, jardins d’enfance, hôtels de luxe ou terrains vagues), les héroïnes (filles, jeunes femmes, amantes ou amoureuses, mères ou grands-mères) incarnent chacune à leur manière le sort d’être femme, qu’il s’exprime par un corps, un rôle, un héritage.

Au fil des récits, des fables, des fragments de vie, des poésies, il s’agit toujours de dévoiler un mystère, un secret, la part souterraine… Les mots s’insinuent comme il faut pour toucher ce qu’il y a à toucher, et dire ce qu’il y a à en dire. Avec finesse et intensité. Et c’est un plaisir de plonger dans ces textes – débordants d’imagination, de fantaisie, basculant souvent de l’observation la plus juste à une imprévisible drôlerie.

Mon avis: 

J’avoue avoir été assez déroutée par les courtes nouvelles qui composent ce recueil. On y aborde majoritairement le rapport au corps, le nôtre tout d’abord puis celui des autres. 

Cependant, si le sujet est intéressant et mérite qu’on s’y attarde, j’ai trouvé certaines histoires un peu confuses. En effet, j’avais parfois un peu de la peine à suivre le cheminement de pensées de l’autrice. 

Peut-être que ce n’était pas le bon moment pour moi, je ne sais pas.

La plume de Sophie Marceau est toutefois très belle, on sent qu’elle a une vraie âme de poète. D’ailleurs, ses poèmes sont vraiment bien écrits et particulièrement touchants. Je les ai lus à haute voix et j’ai trouvé qu’ils sonnaient merveilleusement bien. 

On sent qu’elle a mis beaucoup d’elle dedans.

Je vous méprise sourires faux et manipulateurs

Vous êtes la griffe des lâches et des avares

Vous êtes flattés d’être les pires

Et vous bouche dessine un cœur

La souterraine, de Sophie Marceau, page 76

Bref, une plume à découvrir et qui ne laissera certainement personne indifférent même si personnellement j’aurais préféré n’avoir que des poèmes car c’est ce que j’ai préféré dans la prose de l’autrice.

Ma note:  ♥♥(♥)

J’ai lu: Les dangers de fumer au lit de Mariana Enriquez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Les dangers de fumer au lit de l’autrice argentine Mariana Enriquez

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les dangers de fumer au lit

Nombre de pages: 240 pages

Maison d’édition: Editions du sous-sol

Date de parution (dans cette édition): 13 janvier 2023

4ème de couverture:

Peuplées d’adolescentes rebelles, d’étranges sorcières, de fantômes à la dérive et de femmes affamées, les douze histoires qui composent ce recueil manient avec brio les codes de l’horreur, tout en apportant au genre une voix radicalement moderne et poétique. Si elle fait preuve d’une grande tendresse envers ses personnages, souvent féminins, des êtres qui souffrent, qui ont peur, qui sont opprimés, Mariana Enriquez scrute les abîmes les plus profonds de l’âme humaine, explorant de son écriture à l’extraordinaire pouvoir évocateur les voies les plus souterraines de la sexualité, du fanatisme, des obsessions.

Mon avis: 

Ce recueil m’a tout d’abord attirée grâce à sa couverture particulière.

Les nouvelles, qui se disent horrifiques, sont surtout un mélange de légendes urbaines argentines et des histoires qui mettent légèrement froid dans le dos, mais sans plus.

J’avoue que je m’attendais à avoir beaucoup plus peur, même si toutes les histoires étaient globalement malaisantes.

Mention spéciale tout de même à la nouvelle le mirador que j’ai vraiment beaucoup aimée car la tension et le suspense sont vraiment bien maîtrisés. On y parle d’un hôtel dont le grenier est habité par un esprit….

Pour le reste, j’ai apprécié la plume de l’autrice (les descriptions des lieux sont très réussies!) mais j’ai trouvé que certaines nouvelles manquaient de rythme et de mordant. 

Ma note:  ♥♥

J’ai lu: Amok de Stefan Zweig

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Amok de l’auteur autrichien Stefan Zweig. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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Amok

Nombre de pages: 183 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 1966 sortie initiale en 1922

4ème de couverture:

Sur le pont du transatlantique qui doit le ramener de Calcutta en Europe, le narrateur est brusquement arraché à sa rêverie par la présence quasi fantomatique d’un autre passager, qui se décide, lors d’une seconde rencontre, à lui confier le secret qui le torture… « Amok […] est l’enfer de la passion au fond duquel se tord, brûlé, mais éclairé par les flammes de l’abîme, l’être essentiel, la vie cachée.»

Mon avis:

J’ai été totalement happée par la plume résolument moderne de Stefan Zweig dont je n’avais encore jamais rien lu. Quelle erreur!

Cet écrivain, décédé en 1942, a passé sa vie à écrire des livres sur des thèmes souvent boudés de la littérature de l’époque à savoir les femmes, les personnes porteuses de handicap, les maladies mentales, l’avortement, les violences conjugales… 

J’ai aimé ce recueil de nouvelles qui regroupe Amok (l’histoire d’un médecin obsédé jusqu’à la folie d’une femme mariée), lettre d’une inconnue (où un écrivain célèbre reçoit le courrier d’une femme complètement folle de lui et qui a vécu toute sa vie dans son ombre, sans qu’il ne s’en rende compte) et la ruelle au clair de lune (où un homme se confie à un autre à la faveur de la nuit lors d’une croisière).

Si l’amour et la folie sont les thèmes récurrents de ces trois courtes histoires, chacune à sa petite ambiance particulière.

La plume est fluide et comme dit plus haut, j’ai été estomaquée par les problématiques abordées dans ces histoires. Je pense que Stefan Zweig avait à cœur de disséquer les sentiments amoureux et savait pointer du doigt avec intelligence les faiblesses du genre humain. On sent néanmoins derrière ses mots une sorte de bienveillance, même si les nouvelles de cet ouvrage sont plutôt pessimistes.

Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans les livres de cet auteur talentueux, c’est en tout cas ce que personnellement je vais faire prochainement car j’ai fait l’acquisition de plusieurs de ses ouvrages. D’ailleurs, j’ai encore de longues heures de lecture devant moi car heureusement il a été très prolifique et tous ses livres me tentent énormément!

Et vous, avez-vous déjà lu Stefan Zweig ? Si oui, quel est votre livre préféré ?

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Storia – collectif

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Storia de 17 auteurs de thrillers. Les droits de ce livre sont reversés à l’association ELA pour le soutien aux enfants malades.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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storia

Nombre de pages: 409 pages

Maison d’édition: Hugo Poche

Date de parution (dans cette édition): 15 octobre 2020

4ème de couverture:

Blanche-Neige à Amsterdam, Pinocchio à Los Angeles, le Petit Chaperon rouge à Paris, Boucles d’Or qui tombe en panne là où elle aurait mieux fait de ne jamais s’arrêter, le Petit Bonhomme de pain d’épices en proie à un serial killer trop gourmand mais aussi Peau d’Âne, saint Nicolas, Poucet, Cendrillon et beaucoup d’autres : dix-sept auteurs de thrillers détournent les contes de fées, les légendes et les mythes de notre enfance au profit de l’association ELA.

Mon avis:

Moi qui ne suis pas particulièrement friande de nouvelles, je dois avouer que pour le coup j’ai trouvé la lecture de ce recueil vraiment agréable. En effet, même si certaines nouvelles sont clairement au-dessous (celle de Nicolas Beuglet ou de Christophe Dubourg par exemple), d’autres sortent vraiment du lot, comme la nouvelle « le joyeux Noël d’Otto » de Thomas Enger , « Dur à cuire » de Victor Guilbert ou encore « l’arbre de glace » de Mo Malo que j’ai vraiment trouvées bien menées. 

Globalement j’ai vraiment apprécié les plumes variées des auteurs et le changement de rythme entre chaque histoire. Le thème du recueil étant les contes, on retrouve parfois les mêmes histoires mais abordées différemment ce qui fait tout le sel de ces nouvelles.

J’ai aimé découvrir la plume d’auteurs dont je connaissais le nom mais pas le style. Je pense du coup me plonger (entre autres) dans les romans de Mo Malo prochainement 🙂 

Mon mari m’a offert l’opus 2022 donc je pense qu’il ne traînera pas trop longtemps dans ma pile à lire s’il est à la hauteur de son prédécesseur!! 

Ma note: ♥♥♥♥

[SP]J’ai lu: Au plus profond du moins profond de Christian Vellas

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Au plus profond du moins profond de l’auteur suisse Christian Vellas que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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au plus profond du moins profond

Nombre de pages: 134 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): mai 2022

4ème de couverture:

Sept nouvelles inspirées de vécus familiaux. Fictions bien sûr, mais la réalité n’est pas loin. Histoires qui effleurent la surface des choses, puis se prolongent vers la complexité des relations humaines ordinaires. Du moins profond au plus profond. Comment a-t-on réussi à partager un héritage entre dix enfants sans léser personne ? Comment accepter qu’à la suite d’une recherche généalogique, on découvre qu’un intrus porteur d’une maladie génétique rare avait pris la place d’un grand-père jusqu’ici reconnu ? Pourquoi une coupure de presse, relatant les méfaits d’un maniaque tondeur de fillettes, a-t-elle été conservée dans un dossier familial ? Sans oublier de rappeler l’exploit de cet aïeul qui tua un sanglier légendaire pour venger la pauvre chienne Diane…

Mon avis:

Ces 7 nouvelles (comme les 7 pêchés capitaux d’ailleurs) parlent surtout des vices humains.

On y aborde des thèmes variés comme l’argent, la famille, le deuil… même si finalement c’est surtout le rapport aux autres qui est évoqué. 

Au début les sujets mentionnés dans la 4ème de couverture me semblaient prometteurs et ces nouvelles pour le moins satiriques avaient tout pour me plaire. Je les ai appréciées et d’ailleurs j’ai lu le recueil (qui est très court c’est vrai) en une seule soirée mais j’ai trouvé que si certaines étaient bien équilibrées au niveau du rythme, d’autres étaient un peu longues (le partage, le sanglier des Noirettes) et m’ont laissée un peu sur ma faim.

Ma nouvelle préférée est sans aucun doute la toute première, qui donne son nom au recueil « au plus profond du moins profond ». 4 petites pages qui résument une vie et la fin tragique de celle-ci. Je l’ai vraiment trouvée percutante et plutôt drôle finalement. D’ailleurs les 7 nouvelles jouent sur le registre du tragi-comique. 

Bref, si vous aimez les nouvelles et les histoires « du terroir », ce livre est fait pour vous 😉 Pour ma part, je préfère tout de même le format « roman » et j’espère lire bientôt un texte plus long de cet auteur car j’ai trouvé sa plume fine et acérée vraiment intéressante.

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Si ça saigne de Stephen King

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Si ça saigne de l’auteur américain que l’on ne présente plus, Stephen King. Ce livre comprend 4 nouvelles totalement inédites dont une suite au roman l’outsider marquant le retour de ma chère enquêtrice Holly Gibney 🙂

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

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si ça saigne

Nombre de pages:  464 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 10 février 2021

4ème de couverture:

Les journalistes le savent : si ça saigne, l’info se vend. Et l’explosion d’une bombe au collège Albert Macready est du pain béni dans le monde des news en continu. Holly Gibney de l’agence de détectives Finders Keepers, travaille sur sa dernière enquête lorsqu’elle apprend l’effroyable nouvelle en allumant la télévision. Elle ne sait pas pourquoi, le journaliste qui couvre les événements attire son attention…
Quatre nouvelles magistrales, dont cette suite inédite au thriller L’Outsider, qui illustrent, une fois de plus, l’étendue du talent de Stephen King.

Mon avis:

Je dois avouer que si ce recueil de nouvelles n’avait pas contenu la suite inédite de l’Outsider (que j’avais adoré), je serais peut-être passé à côté de ces histoires savoureuses. En effet, le format « nouvelle » ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, je préfère largement quand une histoire prend le temps de bien se développer. Avec Stephen King, heureusement, je n’ai pas du tout eu le sentiment que les choses allaient trop vite. Bon, il faut dire aussi que ses nouvelles sont assez longues donc les récits peuvent prendre leur place sans que l’on ait l’impression d’être oppressés par le format trop court. Cela m’a donné envie de lire d’autres nouvelles de l’auteur!

Pour en revenir à nos moutons, comme je l’ai dit en début d’article, il y a 4 nouvelles dans ce recueil. L’une d’elle, « Si ça saigne » (la plus longue des 4 d’ailleurs) met en scène Holly Gibney, (que l’ont avait déjà rencontrée dans la trilogie Mr Mercedes puis dans l’Outsider, on dirait bien que le King en pince pour elle!) enquêtrice pleine de TOC mais tellement attachante de par ses peurs mais aussi pour son courage à toute épreuve. Holly fait toujours ce qui doit être fait, quel qu’en soit le prix. Quand il s’agit de rendre justice, elle oublie tout et fonce tête baissée. J’ai vraiment adoré cette nouvelle où un attentat est perpétré dans un collège et Holly suspecte une créature non humaine d’être là-derrière… glaçant!

J’ai vraiment adoré retrouver Holly et ses amis Jérôme et Barbara. J’espère que Stephen King leur écrira d’autres aventures !

Dans la première nouvelle, « le téléphone de M. Harrigan », on suit une jeune garçon qui gagne de l’argent de poche en faisant la lecture à un vieil homme riche de son village. Ils commencent à se lier d’amitié malgré la différence d’âge et le garçon, Craig, décide d’économiser pour offrir une iphone à M. Harrigan. 

Celui se pique vite au jeu et devient assez vite accro. Quand celui-ci décède, Craig pense faire une bonne action en lui glissant dans la veste son iphone afin qu’il soit enterré avec. Le jeune garçon va ensuite prendre l’habitude de faire régulièrement le numéro de son vieil ami pour entendre le son de sa voix sur le répondeur… et lui laisser des messages sur celui-ci…

J’ai vraiment trouvé cette nouvelles touchante et très intéressante également. On y voit l’attrait irrépressible qu’on peut avoir pour nos téléphones portables. Tout l’aspect paranormal est également très bien maîtrisé. 

Dans la seconde nouvelle, « la vie de Chuck », on commence l’histoire par la fin et on finit par le commencement. Sur un fond de fin du monde, on suit la vie de Chuck, un jeune homme qui, tout comme son grand-père avant lui, a des flash lui dévoilant le futur et surtout des images de sa propre mort. 

C’est la nouvelle que j’ai le moins aimée car je l’ai trouvé un peu décousue de par sa narration assez particulière. C’est tout de même bien entendu une très bonne histoire mais je l’ai trouvée un poil en dessous des 3 autres, même si sa construction est plus complexe. Je n’ai cependant pas pu m’empêcher de m’attacher à Chuck, prisonnier si on veut bien de son propre destin. 

Pour terminer, la 4ème nouvelle (oui la nouvelle No 3 étant « si ça saigne » dont je vous ai déjà parlé!), « Rat », est celle que j’ai préféré après la nouvelle donnant le titre au recueil. 

On y suit un prof, Drew, écrivain un peu raté qui n’a jamais réussi à percer dans le milieu littéraire, en quête d’inspiration, qui part s’isoler dans un chalet pour écrire son roman de la dernière chance. Dans ce chalet, il va faire la rencontre d’un rat (mais est-il bien réel?) qui va lui proposer un pacte: la vie d’un de ses proches contre la parution de son roman. 

J’ai trouvé l’ambiance de cette nouvelle glaçante à souhait c’est celle qui m’a fait le plus frissonner. Après être rentré de son séjour dans le chalet, Drew commence à avoir des hallucinations et des acouphènes, il entend à tout moment le mot « RAT » dans la bouche de son entourage, bref, il pète peu à peu les plombs. J’ai trouvé cette nouvelle angoissante et en même temps plutôt tragi-comique. Jusqu’où est-on prêts à aller pour réaliser nos rêves? Un régal!

Bref, 4 nouvelles qui valent le détour et qui confirment (comme s’il avait encore besoin de confirmer quoi que ce soit) le génie du King. Génialissime! 

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP] J’ai lu: La vérité sur le mensonge de Benedict Wells

Hello !

J’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine & Cie le recueil de nouvelles « La Vérité sur le Mensonge » de Benedict Wells, auteur dont je n’avais lu encore aucun livre bien que depuis quelques temps j’avais vu en librairie plusieurs de ses romans qui me donnaient bien envie !

la vérité sur le mensonge

 

Nombre de page: 220 pages

Date de parution: 12 septembre 2019

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Il s’agit là d’un recueil de 10 nouvelles qui ont plusieurs thèmes en commun:

  • la relation parent-enfant
  • le temps qui passe
  • la solitude
  • la nostalgie

Je ne vais pas vous faire un résumé de chacune des nouvelles (comme il s’agit justement de nouvelles, vous en faire le résumé vous raconterait déjà tout) mais je tenais tout de même à dire que j’ai eu un gros coup de cœur pour la nouvelle « la mouche » qui fait le parallèle entre une mouche en train de se noyer dans un verre de limonade et une femme qui a « gâché » sa vie à la consacrer aux autres sans prendre en compte ses propres désirs.

J’ai également beaucoup aimé « la muse »où l’on suit une jeune autrice qui fait la rencontre de sa muse, tombée du ciel tel un ange… et « la franchise (la vérité sur le mensonge) » où un producteur célèbre raconte à un journaliste qu’il a volé l’idée de Star Wars à George Lucas en empruntant un passage dans le temps qui lui a permis de revenir en 1973… J’ai vraiment apprécié cette incursion dans l’extraordinaire qu’a fait l’auteur avec certaines de ses nouvelles, cela donne un bon rythme à l’ensemble du recueil,un bon mélange entre le réel et l’irrationnel (« la promenade », « ping pong »).

Certaines nouvelles m’ont laissées un peu dubitative (« la pension », « la nuit des livres ») car trop courtes et pas assez abouties à mon sens même si la narration de l’auteur est toujours très agréable et les pages se tournent rapidement. L’idée de « la nuit des livres » était excellente mais j’ai été un peu déçue du dénouement.

Deux nouvelles (« la nuit des livres » et « l’émergence de la peur ») sont en fait des sortes de spin-off du livre « la fin de la solitude », un roman précédent de l’auteur. Je pense que celles-ci auraient eu plus d’impact sur moi si j’avais lu ce roman au préalable, même si d’après les notes de l’auteur ce n’est pas nécessaire.

Dans l’ensemble, je dois dire que la plume de Benedict Wells a su me séduire et je pense me procurer ses précédents romans (« la fin de la solitude » et « le dernier été », qui sont sortis au Livre de Poche) lors de mon prochain passage en librairie !

Ma note: ♥♥♥♥

Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP !