J’ai lu: Le sourire aux livres de Cynthia Kafka

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le sourire aux livres de l’autrice Cynthia Kafka.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 315 pages

Maison d’édition: Charleston

Date de parution (dans cette édition): avril 2023

4ème de couverture:

Carpe Diem. Sur la couverture du carnet qui abrite ses pensées, les mots en lettres brillantes narguent Alexia. À 14 ans, le temps où elle pouvait « cueillir le jour » lui semble très loin. Depuis l’accident de voiture qui lui a arraché sa mère, son beau-père et ses deux demi-frères, elle vit au fin fond de la Dordogne chez son père, Greg, qu’elle connaît à peine.

Quand ses copains d’école se rêvaient pompier ou footballeur, Greg n’avait déjà qu’une idée en tête : construire des cabanes dans les arbres. Un rêve d’éternel enfant qu’il est resté – alors comment pourrait-il en élever un, d’enfant, surtout cette adolescente carapacée dans son deuil et son malheur ?

Peut-être avec l’aide d’Ida, une retraitée au verbe haut, et de Solène, cette jeune femme solaire et bienveillante qui a la manie étrange de répertorier les boîtes à livres de France…

Un roman émouvant et lumineux porté par des personnages que tout oppose, mais qui vont apprendre à se découvrir, à se soutenir et à avancer ensemble.

Mon avis:

France, de nos jours.

Alexia a 14 ans et a perdu sa mère, son beau-père et ses deux demis frères dans un terrible accident de voiture.

Catapultée chez son père biologique qu’elle n’a presque jamais vu, elle va devoir apprendre à sourire à nouveau à la vie, malgré le deuil impossible et la tristesse qui l’étouffe, doublé à une sorte de complexe du survivant.

Continuer à vivre comme avant, c’est au-dessus de mes forces. Comment je pourrais être heureuse de regarder le soleil se lever en sachant qu’eux ne le verront plus jamais? Grandir alors que Paulot et Gaby auront éternellement sept ans? Sourire alors que c’est à cause de moi qu’ils se sont retrouvés sur la route au moment précis où un chauffard à décidé de terminer sa nuit dans leur bagnole? Comment accepter de vivre alors qu’ils sont morts?

Le sourire aux livres, de Cynthia Kafka, page 64

De son côté, son père, Grégoire, menuisier, doit s’acclimater à cette adolescente complètement renfermée sur elle-même et avec laquelle il peine à communiquer. Il marche sur des œufs et a l’impression de tout faire de travers.

Il a d’ailleurs engagé Ida, une sexagénaire fantasque et pleine de vie pour veiller sur Alexia lorsqu’il est au travail.

L’air de ne pas y toucher, celle-ci va réussir à entrer dans la bulle d’Alexia.

Puis c’est au tour de Solène – une jeune femme qui visite les boîtes à livres de France à vélo – de débarquer par hasard dans leurs vies. Cette dernière va réussir le miracle de rapprocher le père et la fille.

Un roman qui aborde le deuil et la résilience et qui montre que l’entraide entre êtres humains est primordiale et salutaire.

J’ai été touchée par les interactions entre les personnages et j’ai aimé la narration alternée entre les différents protagonistes. Les dialogues sonnent vrai, rien ne semble feint et c’est bien pour cela que l’autrice nous touche en plein cœur avec cette histoire.

Une pépite!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: à quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit? de Gaëlle Josse

Miss

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles à quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit? de l’autrice Gaëlle Josse.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 216 pages

Maison d’édition: Notab/Lia

Date de parution (dans cette édition): février 2024

4ème de couverture:

« Quelques éclats demeurent au milieu des heures profondes, en veille. Parfois une silhouette immobile se détache sur le rectangle éclairé. À quoi songent-ils, tous ceux que le sommeil fuit ? À quelle part de leur histoire, de leur mémoire, à quels absents parlent-ils en silence ?

C’est l’heure des aveux, des regrets, des impatiences, des souvenirs, de l’attente. Ce sont les heures où le cœur tremble, où les corps se souviennent, peau à peau avec la nuit. On ne triche plus. Ce sont les heures sentinelles de nos histoires, de nos petites victoires, de nos défaites.

Que racontent ces silhouettes silencieuses à la grande nuit bleue ? »

On rencontrera ici des femmes, des hommes, des couples, des enfants, portraits intenses de vies ordinaires, tous reflets de notre humanité et de nos vacillements.

à travers ces microfictions, Gaëlle Josse poursuit cette écoute ultrasensible de nos vies qu’elle nous offre de livre en livre, au plus juste des émotions qui les traversent.

Mon avis:

Ce livre est un recueil de cours moments de vie, des petits morceaux volés à des personnages desquels on ne sait pas grand chose mais que l’autrice arrive à nous rendre attachants en quelques phrases. Nous les rencontrons lors de leurs errances nocturnes, emplis de remords, de regrets, de tristesse et de mélancolie… mais aussi d’espoir. Ils traversent des déceptions amoureuses, des deuils ou encore des dépressions.

La plume de Gaëlle Josse est toute en délicatesse et en suggestion.

J’ai adoré découvrir tous ces destins, me sentant un peu voyeuse d’être pareillement dans la tête de ces gens, comme si j’entendais leur petite voix intérieure.

Des micro fictions sensibles sur des personnes ordinaires dans lesquelles chacun pourra se retrouver.

Un très beau recueil qui m’a profondément touchée.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Le bain et la douche froide de Mélanie Richoz

Miss

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Le bain et la douche froide de l’autrice Mélanie Richoz.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 124 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 2018

4ème de couverture:

« Elle fait des va-et-vient le long de la petite plage, sans pouvoir s’arrêter. Elle essaie de rester calme. 

Elle est eau, elle est douceur.

Mais rage à l’intérieur. Torrent.

Pendant que sa voix sourit dans le combiné, 

pendant que sa voix d’ingénue ment, 

elle pleure. « 

Vingt-quatre nouvelles cruelles d’humanité.

Mon avis:

Comme à son habitude, la plume de Mélanie Richoz va droit au but, avec des phrases courtes et des mots toujours soigneusement choisis.

L’autrice nous livre là des nouvelles très brèves mais percutantes qui abordent frontalement des sujets comme l’inceste, le harcèlement, l’adultère ou encore l’homophobie.

Des nouvelles d’apparence légères mais qui présentent toutes un petit côté cruel et malaisant.

Des textes qui m’ont touchée, comme tout ce que crée cette autrice incroyable !

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: L’inconnue du portrait de Camille de Peretti

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’inconnue du portrait de l’autrice Camille de Peretti.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 350 pages

Maison d’édition:  Calmann-Lévy

Date de parution (dans cette édition): 3 janvier 2024

4ème de couverture:

Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d’une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.
Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l’histoire mouvementée de son portrait.

Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l’Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants. Une fresque magistrale où se mêlent secrets de familles, succès éclatants, amours contrariées, disparitions et drames retentissants.

Mon avis:

Dans ce roman passionnant et foisonnant, nous allons suivre la vie d’un homme au fil des décennies. Un personnage devenu immensément riche mais qu’on sent hanté par ses démons. Né pauvre en Autriche mais plein de ressources, il embarquera pour New York et se fera remarquer en spéculant en bourse. La rencontre avec la femme de sa vie, issue d’une riche famille, sera la cerise sur le gâteau de son ascension sociale.

Nous allons également suivre le destin malheureux d’une jeune femme de basse extraction qui, enceinte du fils de ses patrons chez qui elle officie comme femme de ménage, est forcée de fuir. Muse d’un jour du fameux peintre Gustav Klimt, elle ne vivra que pour assurer à son fils une vie meilleure.

Un roman qui se lit comme un livre d’enquête, où nous devons remettre les pièces du puzzle à leur place.

J’ai aimé la construction particulière de ce roman alternant entre les différentes époques. De 1900 à nos jours, il retrace les destins entrecroisés d’une mère et son fils (puis les enfants de celui-ci) tout en nous dévoilant peu à peu un terrible secret familial.

Un ouvrage brillant et impossible à lâcher. À découvrir de toute urgence!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Les sœurs de Montmorts de Jérôme Loubry

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les soeurs de Montmorts de l’auteur Jérôme Loubry.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 416 pages

Maison d’édition: Le Livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 4 janvier 2023

4ème de couverture:

Novembre 2021. Julien Perrault vient d’être nommé chef de la police de Montmorts, village isolé desservi par une unique route. Alors qu’il s’imaginait atterrir au bout du monde, il découvre un endroit cossu, des rues d’une propreté immaculée, un système de surveillance dernier cri.
Mais quelque chose détonne dans cette atmosphère trop calme. Est-ce la silhouette menaçante de la montagne des Morts qui surplombe le village ? Les voix et les superstitions qui hantent les habitants ? Les décès violents qui jalonnent l’histoire des lieux ?

Dans la lignée des Refuges, ce thriller stupéfiant vous fera douter de vos certitudes à chaque page. Un nouveau coup de maître.

Mon avis:

France, de nos jours.

Julien est un jeune policier qui a été muté dans la petite ville de Montmorts. Arrivé sur place, il comprend que le rythme de travail ne sera pas très soutenu, tant la ville, gérée par son maire et mécène M. de Thionville, semble paisible. Aucun dossier en suspens, aucun fait divers depuis des mois. Du moins, aucun depuis la mort accidentelle de son prédécesseur sur la route sortant de Montmorts.

Cependant, peu après, des personnes commencent à se suicider, après avoir vraisemblablement entendu des voix les incitant à passer à l’acte. Ces morts font remonter à la surface les superstitions et croyances anciennes de la petite bourgade. En effet, Montmorts avait été le théâtre d’une chasse aux sorcières impitoyable et celles-ci avaient été jetées du haut de la montagne surplombant la ville. Depuis, des légendes disent le lieu maudit.

Lorsque d’autres habitants commencent à avoir des visions et/ou entendre des voix, y compris lui-même, Julien et ses nouveaux collègues Sarah et Franck vont devoir fouiller dans le passé de Montmorts pour trouver des éléments de réponse tangibles et plus terre à terre.

Une intrigue à tiroirs comme sait si bien les écrire Jérôme Loubry ☺️J’ai été bluffée par le dénouement de l’histoire et j’ai aimé avoir la réponse à toutes mes questions.

Une réussite!

Ma note: ♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Ce qu’il reste de tout ça de Fanny Desarzens

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Ce qu’il reste de tout ça de l’autrice suisse Fanny Desarzens que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 2 septembre 2024

4ème de couverture:

« Ça fait comme dans une file de gens, on est chargé par exemple d’un paquet et on le donne au suivant parce que c’est trop lourd. Ou au contraire c’est quelque chose de léger qu’on confie au creux de la main à celui qui suit, on referme les doigts sur la paume pour dire : prends-en soin. » Ce qu’il reste de tout ça met en lumière des gens apparemment sans histoire. Mais c’est justement cette banalité qui décuple la portée de leurs actes. Comme ces menues privations pour mettre à l’abri ceux qui leur succéderont. Un roman qui dit l’attention de toute une vie pour transmettre un bout de soi et léguer des possibles.

Mon avis:

Quel plaisir de retrouver la plume toute en délicatesse de Fanny Desarzens! J’ai dévoré ce troisième roman en une seule session lecture!

Cette fois-ci, l’autrice retrace la vie de plusieurs générations d’une même famille.

Leurs vies passent presque sans faire de bruit.

Des destins ordinaires mais dans lesquels chacun se retrouvera un peu.

Les parents font preuve de retenue envers leurs enfants, un comportement hérité de l’éducation stricte reçue de leurs propres parents, dont les actes d’amour étaient plus nombreux que les mots.

Dans son immobilité à elle et dans ses petits voyages à lui, ils ont créé leur place à eux. Une petite maison en dehors du village.

Ce qu’il reste de tout ça, de Fanny Desarzens, page 19

Un livre qui parle des liens fraternels et filiaux avec beaucoup de sensibilité.


C’est dans les petits gestes du quotidien qu’on comprend l’attachement que les membres de la famille ont les uns pour les autres.

J’ai trouvé très touchante la construction de ce roman. En effet, nous suivons les personnages sur des dizaines d’années et vivons avec eux les naissances, les disparitions…ce qui nous les rend plus familiers et proches.

Un ouvrage qui parle du temps qui s’écoule inexorablement et des générations qui laissent leur place aux suivantes, dans un cycle éternel et immuable.

Un très beau roman!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Venger Vicky de Catherine Rolland

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Venger Vicky de l’autrice suisse Catherine Rolland que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 236 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024

4ème de couverture:

Guillaume, médecin urgentiste dans un hôpital neuchâtelois, est appelé en intervention sur un homme qui a chuté dans les escaliers. En arrivant sur place, il découvre que la victime n’est autre qu’Yvan, son ami d’enfance, qui a poussé sa fille Vicky au suicide. Tiraillé entre son devoir de médecin et son amour de père, comment Guillaume va-t-il réagir ? Sa soif de vengeance l’emportera-t-elle sur sa mission de sauveteur ? Ce thriller psychologique implacable entrelace l’histoire de Vicky, jeune patineuse prodige, l’intervention d’urgence à laquelle participe son père et le quotidien de la mère, hantée par le geste de sa fille et par ses démons.

Mon avis:

Suisse, Canton de Neuchâtel, de nos jours.

Guillaume est médecin urgentiste à Neuchâtel et est appelé un soir d’hiver pour s’occuper d’un homme qui a chuté dans un escalier. Quelle n’est pas sa surprise quand il constate que l’accidenté n’est autre que l’ancien entraîneur de patinage artistique de sa fille Vicky, celui-là même qui l’a poussée au suicide!

Partagé entre désir de vengeance et son serment d’Hippocrate, il est face à un cruel et implacable dilemme.

De son côté, sa femme Céline s’enfonce peu à peu dans la dépression et peine à aller de l’avant, alors que leur fils aîné a plus que jamais besoin d’elle.

Un roman policier impossible à lâcher et brillamment construit, avec un final étonnant (bien que je me sois doutée de quelque chose). La plume de Catherine Rolland est entraînante et très fluide, j’ai lu ce livre en une seule session de lecture tant j’avais envie d’avoir le fin mot de l’histoire!

Mon petit cœur de maman s’est serré lorsque l’autrice raconte les séances d’entraînement (ou de torture, c’est selon) de Vicky, étoile montante du patinage artistique suisse. Sa rivalité avec son amie d’enfance m’a également peinée. On sent que Vicky est en souffrance et se noie dans ses angoisses, sans arriver à en parler à sa famille.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Guillaume, qui se plonge dans son travail pour ne pas trop penser au drame survenu 6 mois plus tôt. Il se sent coupable de ne pas avoir été assez présent pour Vicky.

Sa femme, quant à elle, a l’impression d’avoir échoué dans son rôle de mère et se reproche de ne pas avoir vu le mal-être de leur fille.

Un roman remarquable qui aborde des sujets délicats mais encore trop tristement d’actualité.

À lire de toute urgence!

Ma note: ♥♥♥♥♥

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: L’oiseau bleu d’Erzeroum de Ian Manook

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’oiseau bleu d’Erzeroum de l’auteur Ian Manook.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 640 pages

Maison d’édition:  Le livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 24 août 2022

4ème de couverture:

1915, non loin d’Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans, et sa petite sœur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs. Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves, les privant de leur liberté mais leur laissant la vie sauve.
Jusqu’à ce que l’Histoire, à nouveau, les précipite dans la tourmente. Séparées, propulsées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch survivront-elles aux guerres et aux trahisons de ce siècle cruel ? Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?

Mon avis:

Un roman inspiré de la vie des grands-parents de l’auteur et on sent que celui-ci est très impliqué par la bonne reconstitution de l’Histoire par la retranscription de faits réels bien qu’abominables. Son récit commence en 1915, près d’Erzeroum, en Arménie turque.

Nous allons y rencontrer Araxie et sa petite sœur Haïganouch,rescapées miraculeusement des massacres commis par les turques sur le peuple arménien.

Les jeunes filles vont être ballottées à plusieurs endroits avant d’embarquer sur un bateau pour la France où un travail leur sera trouvé.

Cependant, en Allemagne, un certain Hitler prend peu à peu le pouvoir et le monde va à nouveau basculer dans la terreur.

Un roman riche et foisonnant, passionnant de par sa narration et par les faits strictement historiques qu’il nous apprend. Ce livre est magnifique et terrible à la fois, nous montrant ce que l’humain peut faire de pire mais également ce qu’il peut faire de meilleur, quand l’entraide et l’empathie apportent de l’espoir et de la lumière au récit.
J’ai aimé suivre le destin de ces deux sœurs mais également de deux amis arméniens, Haïgaz et Agop, qui ont pris les armes pour défendre leur vie et se venger de leurs agresseurs.

Comment continuer à vivre quand votre famille a été massacrée devant vos yeux et que vous avez été témoin de tant d’horreur?
Fantastique fresque de tout ce qu’il se passe politiquement et militairement entre 1915 et 1939 en Turquie, France, Allemagne et Russie, l’auteur nous livre un témoignage essentiel de la souffrance endurée par le peuple arménien.

Un chef-d’œuvre littéraire et un énorme coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Un garçon qui court de Mélanie Richoz

Miss

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Un garçon qui court de l’autrice Mélanie Richoz.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 101 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 2016

4ème de couverture:

« Le raconter à qui, 

et comment,

et pourquoi?

Qui peut entendre ?

Frédéric adresse une dernière lettre à son ami Roger S., incarcéré depuis plusieurs mois.

Mon avis:

Frédéric est un jeune quadragénaire qui doit jongler entre sa relation nocive avec sa mère – trop envahissante – un secret de famille destructeur et le vide laissé par son père qui est parti un jour sans donner de nouvelles. Fada de course à pied, il utilise ce sport comme un exutoire à ses angoisses.

Plus jeune, son amitié avec Roger, un ami de famille de longue date qui a l’âge de son père et qui a – soi-disant – un don de voyance, l’aide à s’affirmer et à combler l’absence de figure paternelle. Il lui voue une admiration sans failles.

Cependant, lorsque Roger est incarcéré des années plus tard, Frédéric commence à lui adresser des lettres, comme une forme de thérapie.

Encore une fois, la plume de Mélanie Richoz n’a pas besoin de beaucoup de mots pour véhiculer des émotions fortes et nous plonge cette fois-ci dans l’enfer de l’emprise.

On s’attache très rapidement au narrateur, Frédéric, qu’on sent mal dans sa peau et peu sûr de lui, son statut de « petit » de la famille le cantonnant à un second rôle permanent. Peu à peu, il nous dévoile son passé, jusqu’au final bouleversant.

Un roman dramatique et puissant que l’on lit comme en apnée.

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Ceux qui s’aiment se laissent partir de Lisa Balavoine

Miss

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Ceux qui s’aiment se laissent partir de l’autrice Lisa Balavoine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 176 pages

Maison d’édition: folio

Date de parution (dans cette édition): février 2024

4ème de couverture:

« Est-ce qu’on peut éviter les peines, la mélancolie, ce qui se répète, tous ces chagrins qu’on se trimballe et qu’ensuite on se transmet, est-ce qu’on peut les remiser, sous des pulls trop grands, dans les bras d’un amour de passage ou dans les mots qu’on écrit, est-ce qu’on peut seulement faire comme si cela n’existait pas ? » Dans ce roman intime et fragmentaire, Lisa Balavoine raconte sa mère, cette femme insaisissable avec qui elle a grandi en huis clos. Une femme séparée, qui rêve d’amour fou, écoute en boucle des chansons tristes et déménage sans cesse, entraînant sa fille dans une vie tourmentée. Entre fascination et angoisse, l’enfant se débat auprès de cette figure parentale attachante, instable, qui s’abîme dans le chagrin, laissant ceux qui l’aiment impuissants. En choisissant de s’éloigner, la fille devenue mère ne cessera d’être rattrapée par les fantômes de son passé. Jusqu’à quand ?

Mon avis:

L’autrice revient sur son enfance puis sa vie d’adulte et nous raconte sa relation compliquée avec sa mère.

Divorcée, celle-ci était une mère lunatique, irresponsable, frivole et exclusive, peu impliquée dans son éducation mais qui déclamait que sa fille était toute sa vie.

Lisa Balavoine a grandi tant bien que mal auprès de cette mère qui ne fonctionnait qu’au chantage affectif et avec laquelle les rôles enfant-adulte étaient trop souvent inversés.

Un récit touchant sur une relation mère fille compliquée. On sent que l’autrice est très attachée à sa mère qu’elle admire mais de laquelle elle pense ne jamais être à la hauteur.

Comment devenir mère à son tour quand nous n’avons pas eu un modèle stable auquel se référer? Lisa Balavoine aura à cœur de ne pas reproduire les erreurs de sa maman.

Peut-être qu’on n’en finit jamais d’essayer de vivre. 

Ceux qui s’aiment se laissent partir, de Lisa Balavoine, page 14

Un récit mélancolique qui m’a fait découvrir la douce plume de l’autrice.

Ma note: ♥♥♥♥