[SP]J’ai lu: Le lac était noir de Gilles de Montmollin

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le lac était noir de l’auteur suisse Gilles de Montmollin que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions BSN Press – Okama. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  216 pages

Maison d’édition: BSN Press/Okama – collection Tenebris

Date de parution (dans cette édition): 13 mars 2024

4ème de couverture:

Romain, un jeune Français du Midi, débarque chez son ami Enzo pour des vacances en Suisse. Problème : celui- ci a disparu. À Neuchâtel, la veille au soir, avec trois autres passagers, il a embarqué sur un bateau pour Yverdon-les-Bains. Il n’y est jamais arrivé. La police avance l’hypothèse d’une explosion du moteur, mais, très vite, Romain a de bonnes raisons d’en douter.

Mon avis:

Nous allons suivre Romain, jeune Français qui décide de partir prendre quelques jours de vacances chez Enzo, un ami d’études, en Suisse, à Yverdon-les-Bains, au bord du lac de Neuchâtel. Quand Romain arrive sur place, il déchante très vite.

En effet, Enzo est porté disparu après une virée nocturne sur le lac. Il était accompagné de 3 autres personnes, dont la conseillère municipale d’Yverdon, son mari et une amie.

Cette amie est la mère de Clarisse, une jeune femme charmante qui cherche également à comprendre ce qui a bien pu arriver à sa mère et à ses compagnons. Clarisse et Romain vont faire connaissance et très vite sympathiser.

Ensemble, ils vont enquêter pour comprendre ce qui a bien pu se passer au cours de cette fameuse nuit, d’autant plus que les investigations de la police sont restées vaines et le bateau introuvable. Cependant, les mobiles pour faire du mal à l’une des personnes présente sur le bateau cette nuit-là se révèlent être multiples. Accident, vengeance…?

Clarisse et Romain vont rapidement se rendre compte qu’ils sont surveillés et peut-être même en danger…

Un thriller rondement mené qui se passe dans la région dans laquelle je vis et que je connais donc très bien, ce qui a donné encore plus de réalité à l’intrigue.

J’ai aimé la plume fluide de l’auteur et ses lignes de dialogues qui sonnent justes, j’avais l’impression d’entendre parler les personnages dans ma tête.

Un roman qui aborde – entre autres – la problématique de la pollution et de notre impact sur le réchauffement climatique par le biais de Clarisse qui est une fervente militante pour l’écologie et le climat.

Un roman que j’ai lu d’une seule traite tant le rythme est haletant et bien maîtrisé…jusqu’à la dernière ligne.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions BSN Press/OKAMA pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Le gouffre du cafard de Dunia Miralles

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le gouffre du cafard de l’autrice suisse Dunia Miralles

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 96 pages

Maison d’édition: BNS press, collection Uppercut

Date de parution (dans cette édition): Octobre 2023

4ème de couverture:

Dans les années 1970, en pays protestant, Concepción et ses camarades espagnols, italiens ou suisses en situation précaire, subissent des maltraitances en milieu scolaire. Une vingtaine d’années plus tard madame Krüger, qui écrit pour un journal paroissial, se rend chez Rose, une éminente spéléologue, afin de rédiger un article sur la dépollution des gouffres. La jeune femme lui propose de descendre avec elle dans une grotte. Au fil de leur progression dans les ténèbres, l’on découvrira les moments clés de la vie de la journaliste. Un voyage au cœur de la terre et dans les souterrains de l’âme.

Mon avis:

La collection Uppercut met à chaque fois en valeur une activité sportive et cette fois-ci la spéléologie est mise à l’honneur car nous y suivons Rose, en 1995, en Suisse, spéléologue qui va faire découvrir son métier à une retraitée qui écrit un article sur ce sujet pour le journal de sa paroisse.

En parallèle, nous allons remonter le temps dans les années 70 (toujours en Suisse) et suivre Concepciòn, jeune fille espagnole qui subit la maltraitance de sa maîtresse d’école raciste et les brimades qui en découlent de la part de ses camarades de classe.

Un roman qui met en exergue les différences de traitement entre élèves et la phobie scolaire qui peut en découler, pouvant mener l’enfant à la dépression voire même le pousser au suicide, s’il ne se sent pas assez entouré.

Elle ne se projette plus du tout dans l’avenir.

Rien de ce qu’elle voudrait n’est envisageable quand on nous jette dans les enfers de l’école. 

Le gouffre du cafard, de Dunia Miralles, page 56.

Nous allons donc suivre Rosa dans sa lente descente aux enfers qui semble ne jamais avoir de fin…certains passages m’ont vraiment retournée et m’ont fait mal au cœur pour elle.

Un court roman percutant et poignant, qui ne laissera personne indifférent.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


[SP]J’ai lu: Oul Le Porteur de pierres de Carmen Arévalo

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Oul Le Porteur de pierres de l’autrice suisse Carmen Arévalo que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions BSN Press – Okama. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  118 pages

Maison d’édition: BSN Press/Okama – collection HeYoKa

Date de parution (dans cette édition): Septembre 2023

4ème de couverture:

Oul, jeune animoïkis, se voit confier une mission qui l’oblige à quitter sa forêt natale. Accompagné d’une redoutable archère et de son compagnon imaginaire, cette créature sylvestre à l’apparence féline va traverser Övrigdomhan, ou l’Autre monte, en quête de pierres sacrées pour sauver les Orindis. Parviendra-t-il à savuer ces arbres protecteurs et empêcher l’avènement du maléfique Wargok le Cruel. La prophétie s’accomplira-t-elle? Oul est-il ce Porteur que tout le monde attend?
Partez à l’aventure avec ce héro peu commun dans le monde de Léa.

Mon avis:

Ce roman prend place avant les événements retracés dans le roman en épisodes Léa (dont je vous ai parlé plus tôt juste ici) et on y suit Oul, une jeune chat au pelage rose faisant partie de la tribu des Animoïkis.

Oul va devoir retrouver des pierres dans différents lieux du royaume afin de sauver les Orindis. Si j’ai aimé retrouver l’univers original où évolue Oul, j’ai trouvé la quête un peu trop linéaire et sans grands obstacles ni enjeux.

Bien évidemment, ceci s’explique par le fait que ce roman est adressé à un public plutôt jeune.

Je conseille néanmoins de lire Léa avant Oul le Porteur de pierres car sinon vous serez un peu perdu.e.s car le bestiaire et les différentes créatures y sont mieux détaillés que dans ce nouveau roman.

Par ailleurs, j’ai relevé plusieurs coquilles (des phrases à double, etc.) ce que j’ai trouvé dommage (bien que cela n’ait pas gâché mon expérience de lecture).

Oul est un héros plutôt naïf qui tombe dans tous les pièges mais que j’ai trouvé tout de même plutôt sympathique (en plus j’adore les chats). Toutefois, le livre Léa faisait mention des pouvoirs énormes des Animoïkis et là je n’ai pas vraiment eu l’impression qu’Oul était redoutable, au contraire. Sans ses compagnons, il est très vite perdu, ce que j’ai trouvé dommage. 

Je salue toutefois le travail et l’imagination de l’autrice qui a su créer un monde plutôt inédit, qui contient une faune, une flore et des habitants propres à lui.

Bref, vous l’aurez compris, sans être une mauvaise lecture j’ai trouvé l’intrigue de ce roman un peu simple. Comme dit plus haut, je n’étais tout simplement pas le public ciblé pour cet ouvrage mais il pourra sans aucun doute trouver son lectorat chez les plus jeunes.

Ma note: ♥♥


Un grand merci aux éditions BSN Press/OKAMA pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Sans raison de Marie-Christine Horn

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sans raison de l’autrice suisse Marie-Christine Horn que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions BSN Press – Okama. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  130 pages

Maison d’édition: BSN Press/Okama – collection Tenebris

Date de parution (dans cette édition): Septembre 2023

4ème de couverture:

Salvatore a été arrêté et jugé pour meurtre après avoir ouvert le feu sur une place de jeux, sans raison apparente. Ayant commis l’irréparable, il va être suivi et épaulé par le même système à la source de son acte désespéré. En parallèle, Margot, mère d’un enfant aujourd’hui adulte, doit quitter son logement pour défaut de paiement et trouve refuge dans un camping de résidents à l’année. Refusant de se plier aux règles, elle choisit de contourner ce système défectueux.
Les deux protagonistes se confronteront à leur réalité chaotique : l’un en prison, l’autre dans un camping. Arriveront-ils à trouver l’apaisement ? Les actes sans raison le sont-ils vraiment ?

Mon avis:

Dans ce roman, nous allons suivre principalement deux personnages: Salvatore, un homme qui, un jour, a pris son fusil FASS 90 (celui que les hommes peuvent garder chez eux après avoir fait l’armée en Suisse) et a tiré depuis sa fenêtre sur des enfants et leurs accompagnants sur une place de jeux. Il sera arrêté et mis en prison. 

D’un autre côté, nous allons rencontrer Margot, qui après avoir tout perdu trouve à se loger dans une caravane parquée dans un camping. La misère dans lequel elle doit vivre pourrait la faire vriller mais elle reste droite dans ses bottes, fière et combative. Elle va faire preuve d’une force de résilience sans pareille et va même être d’un grand soutien pour les autres habitants du camping. 

J’ai apprécié cette critique acerbe, lucide et sans fards du système social suisse qui plutôt que d’aider les gens dans le besoin les enfoncent encore plus dans la précarité. Il s’agit donc du récit de la descente aux enfers d’un homme que rien ne prédestinait à finir sa vie en prison et l’histoire d’une femme en quête d’une vie meilleure. Les deux ont eu de graves ennuis dans leur vie mais n’y réagissent pas de la même façon.

La prison à perpétuité n’existant pas en Suisse, il était nécessaire de penser à leur réinsertion, grâce à un programme d’upgrade en toutes matières susceptibles d’intéresser le bénéficiaire. Cours de langues, informatique, maths, quelle que soit la formation disponible en ligne, une personne en exécution de peine avait l’opportunité de la suivre et d’être salariée à cet effet selon le nombre d’heures qu’elle y consacrait. Morel regrettait souvent que ces services n’aient pas été fournis avant le délit. Peut-être ainsi les prisons ne seraient-elles pas autant surchargées. 

Sans raison, de Marie-Christine Horn, pages 80-81

J’ai été ravie de découvrir la plume de Marie-Christine Horn qui a su me toucher. L’autrice a le talent fou de rendre intéressantes les vies de tous les protagonistes, même les plus secondaires.

Le vrai danger, pourtant, naît au moment où les gens n’ont plus rien à perdre, et surtout par leur vie. 

Sans raison, de Marie-Christine Horn, page 114

Certaines personnes peuvent commettre des actes qui peuvent être considérés comme « sans raison » mais qui sont simplement le reflet de leur désespoir. Un livre qui pose des questions qui dérangent et j’avoue que cela m’a plu.

Un très beau roman qui a su me surprendre grâce à son sujet atypique et si bien traité et que j’ai quitté avec – étonnamment – le cœur empli d’espoir. 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions BSN Press/OKAMA pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Made in Korea de Laure Mi Hyun Croset

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Made in Korea de l’autrice Laure Mi Hyun Croset, que j’ai eu la chance de rencontrer au Salon littéraire Mauvais Genre à Onex (Suisse) au mois d’octobre.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 112 pages

Maison d’édition: BSN Press, Okama, collection Uppercut

Date de parution (dans cette édition): 24 août 2023

4ème de couverture:

Un jeune Français, enfant adopté, solitaire et apathique, passe son temps devant un écran d’ordinateur. Adepte de jeux vidéo et de junk food, il se soucie peu de sa santé, jusqu’au jour où il apprend qu’il a du diabète et qu’il doit modifier fondamentalement son hygiène de vie. Il décide alors de partir en Corée pour y pratiquer le taekwondo, bénéficier de la saine gastronomie de la péninsule et, par la même occasion, découvrir sa culture d’origine. Loin d’être une énième variante sur la quête identitaire d’un individu déraciné, ce roman réjouissant, à la fois mélancolique et tendre mais non dénué d’ironie, relate l’histoire d’une renaissance, sans faits glorieux ni émotions de pacotille.

Mon avis:

J’ai particulièrement apprécié ce roman court sur un jeune geek en surpoids à qui l’on a diagnostiqué du diabète et qui décide de partir quelques semaines dans son pays d’origine, la Corée du Sud, pour modifier ses habitudes alimentaires et son mode de vie bien trop sédentaire. La procrastination est si naturelle chez lui que cela rend le récit plutôt caustique.

Une fois en Corée, il va découvrir une culture dont il ignore (presque) tout et va sans même s’en rendre compte modifier sa manière de vivre, tout en s’ouvrant enfin au monde qui l’entoure et aux autres. Ce pays dans lequel il est né (même s’il n’en parle pas la langue, ayant été adopté à l’âge de 2 ans) l’apaise et lui correspond complètement. Il va même se mettre au Taekwondo, lui qui n’a plus fait de sport depuis qu’il a atteint l’âge adulte. Armé de sa détermination (mais avec quelques écarts) il va essayer de tenir ses bonnes résolutions qui sont de bouger plus et manger plus sainement.

Comment en était-il arrivé là, lui, qu’on appelait le gringalet quand il était enfant? Peut-être justement était-ce pour dissimuler cet Asiatique aux jambes maigres comme des baguettes de tambour qu’il avait englouti des sucreries en veux tu en voilà? Cela lui semblait paradoxal de vouloir disparaître en prenant plus d’espace, mais c’était la vérité. 

Made in Korea, de Laure Mi Huyn Croset, page 45

L’écriture de Laure Mi Huyn Croset est mordante à souhait et fait de ce roman une parfaite satyre sociale. Je suis heureuse d’avoir enfin découvert la plume de cette autrice hyper talentueuse (et très sympathique). De plus, réussir à faire tenir une matière aussi dense dans si peu de pages tient presque de l’exploit !

J’ai passé un excellent moment de lecture et ce roman m’a fait voyager dans un pays qui m’attire énormément!

Une perle à découvrir de toute urgence !

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: Les passeurs ou autres nouvelles de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du recueil de nouvelles Les Passeurs et autres nouvelles de l’auteur (qu’on ne présente plus) Nicolas Feuz et que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions OKAMA/BSN Press. Toutes les nouvelles qui composent ce livre ont déjà été publiées dans d’autres recueils de nouvelles ou dans la presse.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages:  206 pages

Maison d’édition: OKAMA/BSN Press, collection OKA’Poche Tenebris

Date de parution (dans cette édition): avril 2023

4ème de couverture:

Ce recueil de nouvelles et novellas du talentueux auteur Nicolas Feuz propose un éventail de courts, écrits dans différents genres littéraires. Il nous emmène sur les sentiers du polar, de la littérature fantastique et du gore dans cette nouvelle collection Oka’poche : Tenebris. Laissez-vous porter dans des univers étranges, parfois à vous glacer le sang. Que cela soit au cours d’une rencontre avec un mystérieux Anglais coiffé d’un chapeau melon, dans une ferme perdue en Oklahoma ou encore dans des bains thermaux singuliers, ces histoires ne vous laisseront pas de marbre.

Mon avis:

J’ai adoré le ton irrévérencieux de ces nouvelles où l’humour noir de l’auteur est omniprésent (et jubilatoire). On sent que Nicolas Feuz s’est beaucoup amusé en écrivant ces histoires,  l’auteur sachant toujours mettre le doigt sur la noirceur la plus crasse du genre humain.

C’est noir, sanglant, on y trouve des déviances sexuelles, des personnes qui se font massacrer. Ames sensibles s’abstenir.

Mes deux nouvelles préférées sont sans nul doute les deux plus longues (et peut-être les deux plus soft) soit celle qui a donné son titre au recueil, les passeurs, où l’on suit une famille suisse qui fait un road trip sur la route 66 et qui va devoir demander de l’aide dans une ferme où vivent trois personnes pour le moins inquiétantes…une histoire mystérieuse et un poil effrayante.

La seconde est « dernier Noël à Trapellun » qui parle d’un homme veuf et de son fils qui partent vider la maison de son père décédé dans le hameau de Trapellun. Tout aurait pu se passer de manière idyllique si le garçon ne commençait pas à avoir des visions et si les lieux ne changeaient pas tous seuls de configuration 😅 une nouvelle angoissante et impossible à lâcher! 

Aucune de ces nouvelles ne vous laissera indifférents. Vous passerez par toute la palette des émotions: le joie (un peu sadique c’est vrai), la peur, le dégoût… c’est là tout le talent de l’auteur.

Avec ce recueil de nouvelles, Nicolas Feuz montre une fois encore qu’il est capable d’écrire sur des sujets divers et variés et de créer des histoires qui tiennent la route, qu’elles soient longues ou courtes.

Chapeau bas!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions OKAMA/BSN PRESS pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Le big challenge d’Abigail Seran

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman le big challenge de l’autrice franco-suisse Abigail Seran.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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le big challenge

Nombre de pages:  96 pages

Maison d’édition: BSN Press

Date de parution (dans cette édition): 25 août 2022

4ème de couverture:

Nicolas, jeune quadra, papa et mari, après avoir constaté le chiffre indécent affiché sur la balance, calcule son IMC. Avec effroi, il se découvre largement en surpoids pour ne pas dire obèse. Il décide d’y remédier en secret et s’inscrit à un programme d’amaigrissement collectif peu élégamment intitulé «Le Big Challenge».

Mon avis:

J’ai bien entendu sauté sur ce nouveau roman (ou plutôt micro-roman) de l’autrice Abigail Seran dès sa sortie et je l’ai lu sitôt rentrée 😉 En effet, j’avais beaucoup aimé de sa plume « Une maison jaune » (2015) et « D’ici et d’ailleurs » (2020), donc j’étais très curieuse de découvrir son nouveau livre.

J’ai adoré suivre Nicolas, quadragénaire qui veut perdre du poids au mitan de sa vie. En effet, il veut être là pour voir grandir ses enfants et être en forme le plus longtemps possible. Il va alors se lancer un défi assez fou: participer à un challenge sportif sensé lui faire perdre du poids rapidement.

Commence alors une lutte de tous les instants pour Nicolas, plutôt bon vivant en temps normal.

Abigail Seran a su retranscrire parfaitement le dilemme qui se joue chaque jour dans la vie de Nicolas. Voir ses potes et faillir à son régime ou alors s’isoler un peu et réussir son challenge, même si son moral en prend un coup; c’est pour la bonne cause après tout.

Cette histoire se dévore comme un bon dessert (c’est un comble pour un livre sur les régimes) et m’a ravie en tous points. Les dialogues sont drôles et bien enlevés, les personnages ont l’air vraiment réalistes. Nicolas et sa femme, ça pourrait être nous, ou nos voisins, bref, des gens normaux, ce qui les rend d’autant plus attachants.

Savoureux!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: D’ici et d’ailleurs d’Abigail Seran

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman D’ici et d’ailleurs de l’autrice suisse Abigail Seran dont j’avais adoré une maison jaune.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 257 pages

Maison d’édition: BSN Press

Date de parution (dans cette édition): 26 novembre 2020

4ème de couverture:

« D’autorité, ma mère vint s’asseoir au fond de mon lit. Posture ancienne. Je repliai instinctivement mes jambes, me redressai et calai mon dos contre le mur. Réaction adolescente. Ma gestuelle suffit à ce qu’elle poursuive. 

– J’espère que tout se passera bien… »

Léanne devenue Léa se retrouve, trois semaines durant, coincée dans l’appartement de son enfance. Sa mission: rendre des visites quotidiennes à un vieil oncle qui divague, pose des questions étranges. Mise au défi de remonter le fil des mots, Léa s’élancera dans un voyage improbable sur les traces de son passés et de celui de son protégé. 

Mon avis:

J’ai été ravie de retrouver la plume sensible d’Abigail Séran dont le roman une maison jaune m’avait beaucoup touchée.

Cette fois-ci, on y suit Léanne, qui s’est rebaptisée Léa pour couper avec son passé, jeune femme à qui tout réussi dans la vie, à qui sa maman va demander de veiller sur son oncle (le frère de sa maman donc), pendant qu’elle part pour la première fois en vacances avec son amoureux. 

L’oncle de Léanne, Luc, est en maison de retraite et n’a plus vraiment toute sa tête. Cependant, il est habitué à avoir la visite de sa sœur tous les jours, c’est pourquoi Léanne devra la remplacer en son absence afin que le vieux Monsieur ne se sente pas abandonné. Alors qu’elle regrette déjà d’avoir accepté la requête de sa mère, elle va apprendre à connaître son oncle à travers ses écrits et sa passion pour l’Irlande, où il a vécu.

Elle découvre aussi toute une facette inédite de son oncle, et son histoire d’amour avec Niv, un mystère que Léanne tient à résoudre même si pour cela elle doit partir en Irlande sur les traces du passé de son oncle.

Peu à peu, elle descend de son piédestal de working girl pour apprendre à connaître et apprécier les amis de sa mère (Gloria sa voisine et son fils ado Nathan, etc.) et va découvrir tout un univers d’entraide et d’amitié dont elle ne soupçonnait pas l’existence, elle qui n’a plus qu’une amie dans sa vie, la (parfois trop) franche Nelle, qui trouve toujours un moment pour écouter ses péripéties et jérémiades  malgré une vie de famille bien remplie. 

J’ai beaucoup aimé l’évolution de Léanne au cours du roman, au début elle a honte de retourner dans l’appartement et la ville de son enfance mais finalement habiter chez sa maman lui fait comprendre combien celle-ci lui manque et combien elle l’aime. Elle se rend également compte qu’elle ne sait finalement plus grand chose de sa maman, car elle ne s’y intéressait pas et le regrette. 

J’ai beaucoup aimé  ce roman qui montre combien il est important de montrer de l’intérêt envers les gens qu’on aime et de leur dire qu’on les aime pendant qu’il est encore temps. L’important également des petites attentions du quotidien. Et plus que jamais, de la chance d’avoir un cercle d’amis aimant sur qui nous pouvons compter

Au début du roman, Léanne  juge assez durement ses anciens copains-copines d’école qui sont restées dans la ville de leur enfance (losers!) pour finalement peu à peu comprendre leurs choix et apprécier leur compagnie, surtout Adèle, qui tient une jolie boutique de vêtements et sait toujours lui remonter le moral.

Bon vous l’aurez compris, je ne peux vous en dire plus sans vous dévoiler des éléments importants de l’histoire mais j’ai vraiment apprécié ma lecture, j’ai dévoré ce livre en un rien de temps ! L’histoire est très belle, l’écriture fluide et moderne et l’intrigue passionnante 🙂 Ce roman m’a donné envie de visiter l’Irlande !

Ma note: ♥♥♥♥♥