J’ai lu: Hunger Games – La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur de Suzanne Collins

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Hunger Games – La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur de l’autrice Suzanne Collins. Il s’agit du préquel à la célèbre trilogie Hunger Games que j’avais adorée.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 672 pages

Maison d’édition: PKJ

Date de parution (dans cette édition): 19 octobre 2023

4ème de couverture:

Dévoré d’ambition
Poussé par la compétition
Il va découvrir que la soif de pouvoir a un prix

C’est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L’avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d’astuce et d’inventivité pour faire gagner sa candidate.
Mais le sort s’acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l’échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l’arène, ce sera un combat à mort.

Mon avis:

Quel plaisir de retrouver l’univers sans pitié de Panem, ses districts et son Capitole!

Dans ce roman, nous allons suivre l’ascension du jeune Coriolanus (oui il s’appelle vraiment comme ça 🤣) Snow, qui deviendra comme nous le savons déjà le fameux et redoutable président Snow.

Au début du roman, nous comprenons que sa famille est ruinée, il vit avec sa cousine Tigris et leur grand-mère après le décès de leurs parents. 

Il a été sélectionné pour être l’un des mentors d’un tribut du disctrict 12, Lucy Gray, jeune femme fantasque à la langue bien pendue dont la passion est le chant. Au départ, rien ne prédestinait Lucy à aller loin dans les Hunger Games, mais son ingéniosité couplée à celle de Coriolanus fera peut-être peser la balance en sa faveur au moment des combats dans l’arène des Hunger Games. Entre Lucy et Coriolanus se tisse peu à peu une relation entre attirance et répulsion, plus forte qu’eux. 

« Je ne possède rien que vous pourriez m’enlever. »

(Lucy Gray Baird)

Hunger Games, La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, de Suzanne Collins, page 43

Contre toute attente, je me suis attachée à ce personnage ambivalent, devant faire face à une lutte intérieure permanente: être fidèle au Capitole et arriver à redorer l’image de la famille Snow ou écouter son cœur et aider des personnes qui ne peuvent que ternir sa réputation?

Tiraillé entre ambition, trahison et sentiments, Corionalus est un personnage torturé que j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre. On a envie de le détester car on sait ce qu’il va devenir ensuite mais on n’y arrive jamais totalement car finalement il n’a pas été très aidé dans sa vie non plus. Tout ce qu’il a accompli, il l’a fait seul et à la sueur de son front. 

Bref, j’ai trouvé ce préquel très intéressant et j’ai aimé en savoir plus sur les différentes guerres et révoltes meurtrières entre les districts et le Capitole. Un univers foisonnant et intelligemment pensé par une autrice dont j’attends beaucoup des prochains ouvrages!

« La neige se pose toujours au sommet »! 

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Et toujours les forêts de Sandrine Collette

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Et toujours les forêts de l’autrice Sandrine Collette. J’ai reçu ce roman de la part de ma copine booksta Isabelle (@za_book) que je remercie pour cette magnifique découverte!

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 384 pages

Maison d’édition: Le Livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 6 janvier 2021

4ème de couverture:

Corentin, personne n’en voulait. De foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps. Quelque chose se prépare.
La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.

Mon avis:

Dans ce roman post apocalyptique, nous allons suivre Corentin, jeune homme solitaire qui devra faire face à la nature devenue hostile après un bouleversement climatique.

Il n’aura de cesse de vouloir retrouver sa grand-mère Augustine (qui l’a élevé car sa mère ne voulait pas de lui) qui habite en bordure de forêt.

Ce livre analyse avec brio les sentiments et tourments des êtres humains, en pointant du doigt leur cupidité, qui les mène à se faire la guerre plutôt que de s’entraider.

J’ai été très touchée par les protagonistes de ce roman qui, malgré leurs défauts, arrivent à s’en sortir tant bien que mal, faisant preuve de ressources insoupçonnées.

Attention: Certaines scènes étaient vraiment dures à lire et pourraient choquer les âmes les plus sensibles (rapports sexuels non consentis, violence etc).

Ce roman est assez pessimiste dans l’ensemble mais une lueur d’espoir subsiste malgré tout et j’ai trouvé que l’autrice maîtrisait parfaitement la description des différentes ambiances, décors (la nature est un personnage à elle toute seule) et émotions.

Il fallait vivre chaque jour comme s’il était le dernier – pas pour se faire peur, mais pour avoir le moins de regrets possible. De toute façon, il en resterait. De toute façon, la mort n’était jamais parfaite.

Et toujours les forêts, de Sandrine Collette, pages 260-261

J’ai lu les dernières pages en retenant mon souffle tant la tension était à son comble.

Je lirai avec plaisir les autres livres de l’autrice car j’ai trouvé sa manière d’aborder et développer son sujet très intéressante bien qu’un peu angoissante.

Un roman qui prend aux tripes, glaçant, dérangeant et addictif à la fois !

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Chien 51 de Laurent Gaudé

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Chien 51 de l’auteur Laurent Gaudé. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 304 pages

Maison d’édition: Actes Sud

Date de parution (dans cette édition): 17 août 2022

4ème de couverture:

C’est dans une salle sombre, au troisième étage d’une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits. Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l’opium, il peut enfin retrouver l’Athènes de sa jeunesse. Mais il y a bien longtemps que son pays n’existe plus. Désormais expatrié, Zem n’est plus qu’un vulgaire “chien”, un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s’est depuis longtemps retranché. Placé sous la tutelle d’une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investi­gation. Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence. Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l’urgence de la révolte et l’espérance d’un avenir sans compromis. Il a aimé. Et trahi.
Sous les ciels en furie d’une mégalopole privatisée, “Chien 51” se fait l’écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé. Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité.

Mon avis: 

Un roman sombre et poisseux comme je les aime! Il s’agit là du premier livre de cet auteur que je découvre et je dois dire que j’ai tout de suite accroché à son style de narration. Ce ne sera certainement pas le dernier Laurent Gaudé que je lirai 😉

Il s’agit là d’un polar dystopique où les pays qui n’arrivent plus à faire face à la crise économique sont racheté par une méga entreprise appelée GoldTex, qui souhaite donner « une seconde chance » à tous les habitants des pays rachetés. 

Zem est grec et a connu son pays libre puis son pays vendu et englobé dans une mégalopole totalitaire où les gens sont classés par zone. Zone 1 pour les gens riches et puissants, zone 2 pour les gens qui ont réussi (aisés, mais pas non plus super riches) et la zone 3 pour tous les autres, le fond du panier. De plus, une coupole protège des intempéries (pluies acides etc, charmant n’est-ce pas) les zones 1 et 2, laissant les habitants de la zone 3 à la merci des caprices de Dame Nature.

Zem va donc être engagé pour être flic dans la zone 3. Cependant, il va très vite être conforté à une série de crimes qu’il va devoir résoudre avec l’aide imposée d’une inspectrice de la zone 2, Salia. L’enquête qu’ils vont mener vont très vite les mettre sur la piste de politiciens véreux en pleine campagne électorale. Un jeu dangereux va alors commencer pour eux.

Après un début de collaboration pour le moins houleux, ces deux-là vont apprendre à travailler de concert et à se respecter mutuellement, même si Salia a pour l’habitude de traiter avec dédain les gens de la zone 3. Zem va lui montrer la réalité des choses et Salia, quant à elle, va lui prouver que les gens de la zone 2 ne sont pas que des pourris.

Chien 51 est un livre à part, un univers complet créé par l’auteur, qui donne presque le vertige tant il a réussi à y insuffler un peu de notre réalité mais également pas mal d’anticipation et un poil de science-fiction. Le mélange obtenu est un peu malaisant car finalement on se rend compte que parfois il suffirait de pas grand chose pour que notre société en arrive là.

J’ai trouvé que ce roman était une bonne réflexion sur le monde d’aujourd’hui et ce qu’il pourrait être demain. Les extrêmes sont toujours néfastes, on le voit dans cette histoire! De plus, il prouve que les aprioris sont mauvais et qu’il faut toujours donner une chance aux gens de faire leurs preuves et montrer leur valeur.

J’ai trouvé le héros, Zem, plutôt attachant, c’est un homme qui pleure ses racines disparues. Un homme blessé, qui a tout perdu mais qui décide envers et contre tout de continuer à vivre et à faire sa part, pour que justice soit faite. 

Un très bon roman original au style fluide, que je n’ai pas réussi à lâcher avant de le terminer tant j’avais envie de connaître le dénouement. 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: L’enfant de la prochaine aurore de Louis Erdrich

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’enfant de la prochaine aurore de l’autrice  Louise Erdrich.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

l'enfant de la prochaine aurore

Nombre de pages:  416 pages

Maison d’édition: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 6 janvier 2021

4ème de couverture:

Notre monde touche à sa fin. Dans le sillage d’une apocalypse biologique, l’évolution des espèces s’est brutalement arrêtée, et les États-Unis sont désormais sous la coupe d’un gouvernement religieux et totalitaire qui impose aux femmes enceintes de se signaler. C’est dans ce contexte que Cedar Hawk Songmaker, une jeune Indienne adoptée à la naissance par un couple de Blancs de Minneapolis, apprend qu’elle attend un enfant. Déterminée à protéger son bébé coûte que coûte, elle se lance dans une fuite éperdue, espérant trouver un lieu sûr où se réfugier. Se sachant menacée, elle se lance dans une fuite éperdue, déterminée à protéger son bébé coûte que coûte.

Renouvelant de manière saisissante  l’univers de l’auteure de LaRose et Dans le silence du vent, le nouveau roman de Louise Erdrich nous entraîne bien au-delà de la fiction, dans un futur effrayant où les notions de liberté et de procréation sont des armes politiques. En écho à La Servante écarlate de Margaret Atwood, ce récit aux allures de fable orwellienne nous rappelle la puissance de l’imagination, clé d’interprétation d’un réel qui nous dépasse.

Mon avis:

Il s’agit là d’une sorte de dystopie où notre monde est en péril par le manque de fertilité des femmes. En effet, peu d’enfants naissent « normaux » et les femmes enceintes sont vivement recherchées et enfermées dans des hôpitaux pour qu’on s’empare de leurs nouveaux-nés. 

Cedar Hawk Songmaker est une jeune femme – adoptée quand elle était toute petite – à la recherche de ses parents biologiques pour pouvoir en apprendre plus sur ses origines amérindiennes. Elle est enceinte et le fait de devenir bientôt maman lui donne encore plus envie de comprendre ses racines et les raisons qui ont poussé ses « vrais » parents à la donner à l’adoption. Elle ressent un urgent et vif besoin d’appartenance, le besoin de se rattacher à ses racines.

Alors quand le monde commence à tourner au chaos et que les femmes enceintes sont pourchassées, Cedar s’enfuit et part à la recherche de ses origines. 

Le roman est narré par Cedar, par le prisme d’un journal intime adressé à son bébé. 

J’ai trouvé cette narration très rythmée et j’ai aimé la façon qu’à Cedar de s’exprimer. Elle ne comprend pas tout de suite la gravité de la situation et pense qu’en se cachant cela lui permettra d’échapper aux autorités. 

J’ai adoré ce livre car il parle d’amitié, de famille, d’amour filial et de courage. 

Louis Erdrich a su mêler aventure, roman familial et dystopie tout en parlant très bien des déviances humaines. Dès qu’il y a de l’argent en jeu, les gens sont prêts à vendre leurs voisins. Elle brosse un portrait très noir de la société telle qu’elle pourrait l’être, tout en faisant des parallèle avec notre actualité.

« Cedar.

– Oui ?

– Est-ce que tu t’es fait vacciner?

– Evidemment. A dix-huit ans. Pour toi, ne pas se faire vacciner était une attitude de classe. Si les grands bourgeois aux idées délirantes peuvent se permettre de céder à leur paranoïa, c’est parce que les masses s’exposent aux prétendus dangers de la vaccination. »

Elle fait mine de ne pas entendre ce qu’elle aurait d’habitude qualifié chez moi de comportement odieux, et reste plantée là sous le coup du soulagement. 

« Tu ne me l’as jamais dit!

– Ben, pfou, je ne voulais pas te mettre en colère. 

– Ah mon coeur, je suis tellement contente. Je suis tellement soulagée. »

(…)

« tu devrais te faire piquer contre le tétanos. Le vaccin agit pendant dix ans. C’est une sale façon de mourir. 

– Oui, oui, Cedar, c’est promis, quoique je ne pense pas qu’attraper le tétanos devienne le problème numéro un. 

– Le choléra, alors?

– Non, la reproduction. »

L’enfant de la prochaine aurore de Louise Erdrich, pages 98-99

De plus, cette société pas si lointaine de la nôtre où les femmes ne sont plus maîtresses de leur corps, on où instrumentalise leur corps, fait penser par bien des aspects à la Servante Ecarlate de Margaret Atwood, bien que je ne l’aie pas encore lu. 

Cedar, portée par l’amour qu’elle porte déjà à son bébé fait preuve d’un courage et d’une férocité sans égale quand elle sent que la vie de son (futur) enfant est menacée. 

Cedar est une jeune femme attachante, intelligente et maline. Elle aime beaucoup ses parents adoptifs et apprécie que ceux-ci ne lui aient jamais menti sur ses vraies origines. 

Louis Erdrich a su rendre tous les personnages, même secondaires, attachants. On a envie qu’ils s’en sortent.

Ce roman est plutôt pessimiste sur l’avenir tout en délivrant tout de même un faible message d’espoir. Je dois avouer que la fin m’a surprise mais elle est dans l’ordre des choses.

Un roman qui fait réfléchir à l’avenir de notre planète et à notre avenir … angoissant mais essentiel.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Bilan de mes lectures du mois de juin 2017

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de juin 2017!

Les résumés et les images ont été pris sur Amazon sauf pour Sultana, le résumé est la 4ème de couverture du roman.

On continue sur la lancée d’avril et mai avec là encore de très belles lectures, 3 coups de coeurs sur 4 lectures 🙂

Livres lus durant le mois : 4

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de coeur !

La passe-miroir tome 2 – les disparus du Clairdelune – Christelle Dabos

Nombre de pages: 560 pages

Editeur: Gallimard Jeunesse

Date de parution (dans cette édition): 29 octobre 2015

Résumé: 

Officiellement introduite à la cour comme Vice-conteuse, Ophélie découvre les mondanités d’un univers où complots et tensions politiques sont à l’ uvre derrière les belles apparences. Entre l’arrivée de sa famille au Pôle et les exigences de Farouk, elle n’a d’autre choix que de s’appuyer sur Thorn, son énigmatique fiancé. Quand des nobles disparaissent les uns après les autres, la liseuse d’Anima doit user de ses talents pour mener l’enquête. Une mission qui va l’entraîner beaucoup plus loin que prévu, au c ur d’une vérité plus redoutable que tout ce à quoi elle s’était préparée…

Mon avis: 

J’étais heureuse de retrouver Ophélie dans ce 2ème tome et je l’ai trouvée beaucoup plus mature et moins nunuche que dans le permier tome. Les personnages commencent vraiment à s’étoffer, auparavant on n’arrivait pas tellement à s’attacher à Thorn mais dans ce tome je l’ai trouvé très touchant et bien plus intéressant. Les décors imaginés par Christelle Dabos sont géniaux, avec ses descriptions on a vraiment l’impression d’y être. J’aime cette série (je ne sais pas si le 3ème tome – qui est déjà en ma possession –  est le dernier) car elle est vraiment innovante et ne ressemble à rien d’existant. L’ambiance est de plus en plus sombre à mesure que les secrets des uns et des autres sont percés à jour ! Une vraie réussite !

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Sultana – Jean P. Sasson (présenté par Betty Mahmoody)

Nombre de pages: 307 pages

Editeur: Fixot

Date de parution (dans cette édition):1er janvier 1994

Résumé: 

Journaliste et écrivain, Jean P. Sasson a longtemps vécu en Arabie Saoudite. C’est au printemps 1983 qu’elle fait la connaissance d’une princesse de la famille royale. Avec les années, la confiance mutuelle des deux femmes se transforme en amitié profonde. en 1988, « Sultana » (c’est le surnom qu’elle s’est donné pour protéger son anonymat) demande à Jean de raconter son histoire afin d’être son porte-parole et celui des femmes de son pays.

« Au coeur d’un pays soumis à la domination des rois, je suis une princesse »… L’histoire vraie de Sultana, princesse saoudienne, est un conte des Mille et Une Nuits devenu cauchemar. A l’ombre des palais dorés, les larmes coulent chaque jour: larmes de l’humiliation, du viol, de la torture – larmes de femmes que l’on lapide et que l’on tue. Au risque de sa vie, Sultana, la première, a rompu le silence au nom de la souffrance de ses soeurs, les femmes derrière le voile.

Mon avis: 

Je ne peux pas dire que j’ai apprécié ce récit car je trouve toujours un peu délicat de dire qu’on a aimé un témoignage qui relate des faits terribles. Néanmoins, j’ai trouvé le récit de cette princesse d’Arabie Saoudite passionnant et très intéressant. Il est également triste de se dire que finalement le statut des femmes n’a pas évolué dans ce pays et dans bien d’autres depuis toutes ces années. J’ai trouvé Sultana très courageuse de s’opposer à la polygamie et à essayer de sauver une jeune femme destinée à mourir car elle avait eu le tort d’aimer un homme alors qu’elle n’était pas mariée. Certains passages sont dérangeants, difficiles à lire car sous l’horreur de la situation on sait qu’il s’agit du quotidien de la plupart des femmes des pays musulmans et dans bien d’autres encore. Sultana est une privilégiée, appartenant à la famille royale donc riche et vivant dans de magnifiques palais.Elle est protégée par son puissant père qui l’adore et qui lui passe pas mal de ses caprices … Je n’ose imaginer le destin des femmes de plus basse caste, celles qui n’ont rien et qui doivent payer de leur sang la folie des hommes. Ce genre de lecture donne encore plus envie de se battre chaque jour pour l’égalité hommes-femmes partout dans le monde.

Ma note: ♥♥♥

 

Playground – Lars Kepler

Nombre de pages: 406 pages

Editeur: Actes Sud

Date de parution (dans cette édition): 29 avril 2017

Résumé: 

Lors d’une mission de l’Otan dans le Nord du Kosovo, le lieutenant Jasmine Pascal-Anderson est grièvement blessée. Son coeur s’arrête pendant près de quarante secondes avant que les médecins ne parviennent à la réanimer. A son réveil, elle est persuadée d’avoir vu l’antichambre de la mort ― une étrange ville portuaire évoquant la Chine ancestrale. Un monde sans foi ni loi sur le-quel un gang fait régner la terreur pour s’emparer des « visas » des nouveaux arrivants, seuls viatiques permettant d’espérer un retour à la vie. Des années plus tard, quand son fils de cinq ans doit subir une opération délicate nécessitant un arrêt cardiaque, Jasmine sait que le petit garçon n’en réchappera pas s’il se rend tout seul dans l’au-delà. Une solution radicale s’impose : provoquer chez elle un coma artificiel et l’accompagner de l’autre côté. Mais une fois réunis dans la salle d’attente entre vie et mort, mère et fils vont devoir affronter de terribles mercenaires sur le playground―véritable théâtre des horreurs. Puisant dans les méandres de la mythologie chinoise, Lars Kepler est de retour avec un thriller surnaturel qui met aux prises l’amour filial avec la perversité humaine. L’homme serait-il fondamentalement voyeur, attiré par le spectacle macabre de la souffrance d’autrui ? Sur le playground en tout cas, les spectateurs assoiffés d’ultraviolence veulent en avoir pour leur argent.

Mon avis: 

Ce livre m’a empêché de dormir durant les 3 jours où je l’ai dévoré !! Dès que je le posais l’histoire continuait dans ma tête, ne me laissant aucun repos! Je pense que c’est la première fois que je ressens un tel stress en lisant un roman. Je suppose que le fait que le roman raconte l’histoire d’une maman ayant fait une NDE (Near Death Experience) et ayant vu ce qu’il se passe « après » et qui veut accompagner et protéger son fils – dont le coeur doit être arrêté dans le cadre d’une opération vitale – dans l’antichambre de la mort m’a passionnée, étant moi-même maman d’une petite fille et très maman-louve. Ce livre vous retourne le cerveau, vous fait douter de tout ce qu’on peut  déjà savoir (enfin, qui sait quoi que ce soit sur la vie après la mort après tout?) ou ce qu’on pense déjà savoir sur l’au-delà. Un roman haletant, dérangeant, brillant.

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

Lontano – Jean-Christophe Grangé

Nombre de pages: 800 pages

Editeur: Albin Michel

Date de parution (dans cette édition): 9 septembre 2015

Résumé: 

Le père est le premier flic de France.
Le fils aîné bosse à la Crime. Le cadet règne sur les marchés financiers.
La petite soeur tapine dans les palaces. Chez les Morvan, la haine fait office de ciment familial. Pourtant, quand l’Homme-Clou, le tueur mythique des années 70, ressurgit des limbes africaines, le clan doit se tenir les coudes.
Sur fond d’intrigues financières, de trafics miniers, de magie yombé et de barbouzeries sinistres, les Morvan vont affronter un assassin hors norme, qui défie les lois du temps et de l’espace. Ils vont surtout faire face à bien pire : leurs propres démons.
Les Atrides réglaient leurs comptes dans un bain de sang. Les Morvan enfouissent leurs morts sous les ors de la République.

Mon avis: 

J’étais heureuse de retrouver le style fluide de Jean-Christophe Grangé dans ce premier tome de son dyptique africain. L’intrigue est prenante, on est tout de suite plongé dans l’histoire et dans l’horreur. La famille Morvan est attachante à sa façon, avec ses failles et ses faiblesses sous la puissance apparente. J’ai surtout adoré le personnsage d’Erwan, le grand frère protecteur. J’ai hâte de connaître la suite de cette histoire, car c’est sûr, la boîte de Pandore vient juste de s’ouvrir pour la famille Morvan !

Ma note: ♥♥♥♥♥

Et voilà c’est tout pour mes lectures du mois de juin!  J’ai très hâte de lire le 3ème tome de la Passe-Miroir ainsi que la suite de Lontano (Congo Requiem), tous les deux m’attendent tranquillement dans ma pile à lire 🙂  je vous retrouve très vite pour vous parler de mes lectures du mois de juillet 🙂

A bientôt !!