J’ai lu: L’oiseau bleu d’Erzeroum de Ian Manook

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman L’oiseau bleu d’Erzeroum de l’auteur Ian Manook.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 640 pages

Maison d’édition:  Le livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 24 août 2022

4ème de couverture:

1915, non loin d’Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans, et sa petite sœur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs. Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves, les privant de leur liberté mais leur laissant la vie sauve.
Jusqu’à ce que l’Histoire, à nouveau, les précipite dans la tourmente. Séparées, propulsées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch survivront-elles aux guerres et aux trahisons de ce siècle cruel ? Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?

Mon avis:

Un roman inspiré de la vie des grands-parents de l’auteur et on sent que celui-ci est très impliqué par la bonne reconstitution de l’Histoire par la retranscription de faits réels bien qu’abominables. Son récit commence en 1915, près d’Erzeroum, en Arménie turque.

Nous allons y rencontrer Araxie et sa petite sœur Haïganouch,rescapées miraculeusement des massacres commis par les turques sur le peuple arménien.

Les jeunes filles vont être ballottées à plusieurs endroits avant d’embarquer sur un bateau pour la France où un travail leur sera trouvé.

Cependant, en Allemagne, un certain Hitler prend peu à peu le pouvoir et le monde va à nouveau basculer dans la terreur.

Un roman riche et foisonnant, passionnant de par sa narration et par les faits strictement historiques qu’il nous apprend. Ce livre est magnifique et terrible à la fois, nous montrant ce que l’humain peut faire de pire mais également ce qu’il peut faire de meilleur, quand l’entraide et l’empathie apportent de l’espoir et de la lumière au récit.
J’ai aimé suivre le destin de ces deux sœurs mais également de deux amis arméniens, Haïgaz et Agop, qui ont pris les armes pour défendre leur vie et se venger de leurs agresseurs.

Comment continuer à vivre quand votre famille a été massacrée devant vos yeux et que vous avez été témoin de tant d’horreur?
Fantastique fresque de tout ce qu’il se passe politiquement et militairement entre 1915 et 1939 en Turquie, France, Allemagne et Russie, l’auteur nous livre un témoignage essentiel de la souffrance endurée par le peuple arménien.

Un chef-d’œuvre littéraire et un énorme coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Merci, Grazie, Thank you de Julien Sandrel

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Merci, Grazie, Thank you de l’auteur Julien Sandrel.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 360 pages

Maison d’édition:  Le livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 5 avril 2023

4ème de couverture:

Gina, charmante vieille dame d’origine italienne qui mène une existence modeste à Paris, joue chaque mois aux machines à sous. Et voilà qu’un jour, elle gagne. Et prend une folle décision : elle partagera cet argent avec des personnes qui ont joué un rôle dans sa vie et qu’elle n’a jamais pu remercier. En catimini, elle s’envole sur les traces de son passé…
Lorsque sa petite-fille Chloé découvre la « fugue » de sa grand-mère adorée vers New York, elle part à sa recherche, accompagnée par Olga, la meilleure amie de Gina, qui a le don pour les mettre dans des situations impossibles.
Commence pour les trois femmes un voyage riche en émotions fortes, entre fous rires et larmes, entre gratitude et transmission, rythmé par les secrets de Gina et les soubresauts d’une Histoire pas si lointaine.

Mon avis:

France, de nos jours. Nous allons suivre Gina, 85 ans, qui devient subitement riche après avoir gagné à un jeu de chance. Cette fortune soudaine lui avait été prédit 20 ans auparavant par une voyante, accompagné d’une seconde vision: la mort toquerait à sa porte peu après.

Gina va alors se fixer comme objectif de retrouver toutes les personnes qui lui ont apporté de l’aide ou à qui elle a fait du tort de près ou de loin dans sa vie, afin de les remercier ou de s’excuser en partageant ses gains avec elles.

Elle part donc du jour au lendemain seule, laissant juste un mot à sa meilleure amie Olga. Son pèlerinage la mènera de France en Italie en passant par New York.

Peu à peu, nous allons remonter le fil de la vie de Gina, fille d’immigrés italiens. En parallèle, nous allons suivre Chloé, sa petite fille, qui cache également un lourd secret. Celle-ci, aidée par Olga, va partir sur les traces de sa grand-mère et découvrir qu’elle ne la connaît pas aussi bien qu’elle le pensait.

Un roman touchant qui parle des racines et qui revient sur le sort malheureux des immigrés italiens qui ont été malmenés en France, pays dans lequel ils cherchaient une vie plus douce. Des actes violents qui ont souvent été effacés de l’Histoire.

J’ai aimé la relation entre Gina et Chloé et ai trouvé savoureux tous les autres personnages. Olga, l’amie fantasque de Gina, fumeuse de pétards à la langue bien pendue. Luther, un détective privé engagé par Gina pour retrouver des fragments de son passé, une jeune homme que la vie n’a pas épargné mais qui a décidé de voir toujours le positif en chaque chose.

Un roman choral aux nombreux rebondissements qui a su me garder en haleine du début à la fin.

Un ouvrage qui évoque également le (non-)désir de maternité des femmes et les sacrifices que cela peut parfois représenter pour elles.

Un coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Une belle vie de Virginie Grimaldi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une belle vie de l’autrice Virginie Grimaldi.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 384 pages

Maison d’édition:  Le livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2024

4ème de couverture:

Emma et Agathe Delorme ont grandi l’une contre l’autre, mais sont pourtant très différentes. La plus jeune, bordélique et ardente, a toujours pris toute la place dans le bain, dans la chambre et dans le cœur de sa grande sœur. Après cinq ans d’un silence inexpliqué, Emma donne rendez-vous à sa cadette dans la maison de vacances : Mima, leur grand-mère adorée, n’est plus. Il faut vider les lieux et faire le tri dans les souvenirs. Elles ont une semaine pour tout se dire et rattraper le temps perdu. Les sœurs Delorme parviendront-elles à réparer le passé ? Dans la beauté de cet été au Pays basque, où leur enfance cogne à la porte, résonne la force de leur histoire.

Mon avis:

Deux sœurs, Emma et Agathe, qui ont 5 ans de différence , vont se retrouver après de nombreuses années sans se voir pour des dernières vacances dans la maison de feue leur chère grand-maman, avant la vente de ladite maison, emplie de leurs souvenirs d’enfance.

Au fil des jours, elles vont se confier l’une à l’autre et se rapprocher malgré leurs différents. Des secrets ressurgissent et leur lien qui s’était distendu avec les années se resserre à nouveau.

Les chapitres alternent les points de vue d’Emma et Agathe, dans le présent mais également dans le passé pour nous aider à comprendre leur relation et leur vécu.

Ce roman m’a touchée car il aborde la force du lien entre sœurs (ou dans une fratrie en général). L’autrice dénonce également le mal que certains parents peuvent faire à leurs enfants en les maltraitant, leur laissant à vie des séquelles.

Emma a souffert d’être la grande car elle devait montrer l’exemple et s’était donné comme mission inconsciente de toujours prendre soin et protéger sa petite sœur, faisant toujours passer ses rêves et désirs au second plan.

Agathe, de son côté, en a assez d’être la petite qui n’arrive jamais à être à la hauteur de sa grande sœur qu’elle admire tant.

Petite sœur. C’est ce que je suis. Je suis née petite sœur, je mourrai petite sœur. Je suis intimement persuadée que la position dans la fratrie empreint, voire détermine, l’adulte que l’on devient. Je serais sans doute autre si j’avais été l’aînée. Le premier trace le sillage, remplit tout l’espace, aspire toute l’attention. Les parents penchés sur son existence, les inquiétudes qui l’entourent, la puissance des premières fois. Pour beaucoup, la famille naît au premier enfant. Les suivants l’agrandissent, lui la fonde. Il endosse une importance et une responsabilité que ne peuvent connaître ceux qui suivent. Eux débarquent dans un espace occupé. L’attention est déjà partagée, les inquiétudes allégées, les premières fois déjà éprouvées. Ils ont un modèle pour se construire, en fonction de ou en opposition à. Leur caractère se définit en réaction, en comparaison: ils font plus de bruit ou moins de vagues, sont plus ceci ou moins cela. J’ignore quelle place est la plus enviable. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. je sais juste que je suis la seconde, la dernière, la petite, celle d’après, et que je l’ai profondément, viscéralement, ressenti toute ma vie.

Une belle vie, de Virginie Grimaldi, pages 55-56.

Virginie Grimaldi arrive à chaque fois à inventer des personnages plus vrais que nature et leurs dialogues qui fusent font mouche à chaque fois. Un vrai bonheur de lecture!


De plus, j’ai aimé retrouver des clins d’œil aux autres romans de l’autrice.

Un livre qui a su bouleverser mon petit cœur de maman de deux filles qui ont elles aussi 5 ans d’écart. 

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Chère Mamie, tu vas rire… de Virginie Grimaldi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Chère Mamie, tu vas rire… de l’autrice Virginie Grimaldi. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 208 pages

Maison d’édition: le livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 22 novembre 2023

4ème de couverture:

Ce matin, la maîtresse nous a emmenés au musée à Bordeaux. C’était génial, enfin pas les peintures moches, mais de prendre le bus. Il y avait un cendrier argenté accroché au siège, et dedans j’ai trouvé un chewing-gum usagé. Je ne sais pas ce qui m’a pris, je l’ai attrapé et j’ai commencé à le malaxer comme de la pâte à modeler. J’ai fait une boule, un serpent, un coeur, puis j’ai fini par un chapeau. Un tout petit mignon chapeau vert. Ah ça, tu m’aurais vue, j’étais fière de moi avec mon tout petit mignon chapeau vert posé sur ma tête. Tu le savais, toi, que le seul moyen d’enlever le chewing-gum sur les cheveux, c’est de les couper ? Papa dit que je ressemble à un playmobil.
Gros bisous à toi et à papy.
Ginie

Mon avis:

Cet ouvrage est le troisième tome des compilations de petits mots agrémentés d’une photo que l’autrice écrit à sa Mamie.

Cette fois-ci, Virginie Grimaldi va remonter le fil de ses souvenirs et nous raconter des anecdotes qui lui sont arrivées au fil de sa vie avec la verve et l’humour qu’on lui connaît.

Elle n’a pas peur de se tourner au ridicule pour faire rire ses proches et j’avoue que ses textes ont été une bouffée d’air frais qui m’ont fait beaucoup de bien et m’ont fait pouffer de rire plus d’une fois. 😂

Tous les bénéfices de la vente de ce livre seront reversés à l’association « Les Maisons de Vincent » qui développe des lieux de vie adaptés pour adultes autistes. 

Un shot de bonne humeur !

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Tu comprendras quand tu seras plus grande de l’autrice Virginie Grimaldi

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 480 pages

Maison d’édition: Le Livre de poche 

Date de parution (dans cette édition): 3 mai 2017

4ème de couverture:

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…
Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.

Mon avis:

Julia, jeune psychologue effondrée par le décès soudain de son papa et déçue par le manque de soutien de son compagnon, décide de quitter Paris pour aller exercer son métier dans une maison de retraite près de Biarritz.

Là-bas, elle va apprendre à profiter à nouveau de la vie et à reprendre goût au bonheur, aidée par une belle brochette de retraités(ses patients) auxquels elle va s’attacher presque malgré elle.

Un roman tendre et doux, un vrai moment de réconfort qui véhicule de belles valeurs.

Un livre qui met en exergue les avantages du partage d’expériences intergénérationnelles.

L’autrice aborde les thèmes du deuil, de la vieillesse et de la résilience avec tact et humour sans jamais tomber dans le pathos.

– Un jour, nous aurons tous disparu, me dit Louise. Nous, vous, tous ceux que nous connaissons… Le soleil continuera à enchanter les gens, mais nous ne serons plus là. Le temps passe, et on passe avec. Il est souvent trop tard quand on se rend compte que l’on est passé à côté de sa vie.

Tu comprendras quand tu seras plus grande, de Virginie Grimaldi, pages 422-423

Un texte qui nous rappelle que la vie est courte et qu’il faut en profiter pour passer du temps à faire ce qu’on aime avec les gens qui comptent pour nous.

Une très belle surprise!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Tress de la mer Emeraude de Brandon Sanderson

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Tress de la mer Emeraude de l’auteur américain Brandon Sanderson. Il s’agit du premier *roman secret* (sur 4) qui a fait l’objet d’une campagne Kickstarter lors du Covid. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 656 pages

Maison d’édition: Le Livre de poche (édition reliée collector)

Date de parution (dans cette édition): 11 janvier 2023

4ème de couverture:

Il était une fois une fille qui vivait sur un rocher au milieu de l’océan. L’océan n’était pas du tout comme vous l’imaginez. 

D’ailleurs, le rocher non plus.

La fille, en revanche, était exactement comme vous l’imaginez. A condition que vous imaginiez une fille gentille, à la voix douce, passionnée par sa collecte de tasses à thé… 

Mon avis:

Tress est une jeune fille comme les autres, qui voue une passion aux tasses qu’elle collectionne et qui adore faire plaisir aux gens qui l’entourent.

Elle vit dans un monde peuplé de dangers sur une petite île entourée d’une mer de spores souvent mortels, ce qui la dissuade de vouloir en partir.

Cependant, le jour où le garçon qu’elle aime disparait, retenu prisonnier par une puissante sorcière, elle va prendre son courage à deux mains et embarque pour un périple truffé de rebondissements et de magie.

Au cours de ses péripéties, elle va rencontrer des personnages hauts en couleurs auxquels elle va s’attacher.

Bravant les obstacles qui se mettent en travers de son passage, Tress va mettre toute son ingéniosité et son intelligence au service de son objectif.

Arrivera-t-elle à traverser des mers plus dangereuses les unes que les autres afin de retrouver son amoureux ?

Tress est une héroïne que j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre tant son évolution (de jeune fille lambda un peu ennuyeuse à une jeune femme pleine de ressources et plutôt badass) est intéressante.

Un roman palpitant au narrateur farfelu mais néanmoins très drôle, qui nous fait vivre une magnifique aventure à bord du navire pirate Le Chant de la Corneille.

Une histoire au charme onirique très bien construite qui donne des envies de liberté!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Rien n’est noir de Claire Berest

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Rien n’est noir de l’autrice Claire Berest.

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Nombre de pages: 240 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): 30 septembre 2020

4ème de couverture:

« À force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter.

Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? »

Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila. Elle aime participer à des manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment et se rendre dans des fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.

Par-dessus tout, Frida aime Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.

Mon avis:

Ce roman met en lumière Frida Kahlo en tant qu’artiste mais surtout en tant que femme.

On y apprend la passion qu’elle a pour son mari Diego Rivera et sa douleur de ne pouvoir être mère, additionné à tous ses problèmes de santé suite à l’accident de bus qui a failli lui coûter la vie.

Entière dans tout ce qu’elle entreprend, Frida Kahlo est une femme blessée, une éternelle enfant qui sous ses airs bravaches a un énorme besoin de réconfort et de sécurité affective.

Elle est impulsive et n’hésite pas à dire ses quatre vérité à son mari qui la trompe effrontément. Diego Rivera restera le grand amour de sa vie, celui avec lequel elle a su révéler le meilleur d’elle-même comme peintre. Les drames qui jonchent sa vie seront l’inspiration principale de ses toiles.

– Le problème c’est que Diego veut être aimé du monde entier et du siècle.

– Et toi, Frida?

– Moi, je veux être aimée de Diego Rivera.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 153.

Un roman magnifiquement écrit qui m’a donné envie de me pencher sur les œuvres de cette immense artiste que la vie n’a pas épargnée mais qui ne se pose jamais en victime. 

Quelle différence entre l’amitié et l’amour? Il faut dire je t’aime quand on a le temps. Après on oublie, après on part, après on meurt.

Rien n’est noir, de Claire Berest, page 84.

Une très belle surprise.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Et toujours les forêts de Sandrine Collette

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Et toujours les forêts de l’autrice Sandrine Collette. J’ai reçu ce roman de la part de ma copine booksta Isabelle (@za_book) que je remercie pour cette magnifique découverte!

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 384 pages

Maison d’édition: Le Livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 6 janvier 2021

4ème de couverture:

Corentin, personne n’en voulait. De foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps. Quelque chose se prépare.
La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.

Mon avis:

Dans ce roman post apocalyptique, nous allons suivre Corentin, jeune homme solitaire qui devra faire face à la nature devenue hostile après un bouleversement climatique.

Il n’aura de cesse de vouloir retrouver sa grand-mère Augustine (qui l’a élevé car sa mère ne voulait pas de lui) qui habite en bordure de forêt.

Ce livre analyse avec brio les sentiments et tourments des êtres humains, en pointant du doigt leur cupidité, qui les mène à se faire la guerre plutôt que de s’entraider.

J’ai été très touchée par les protagonistes de ce roman qui, malgré leurs défauts, arrivent à s’en sortir tant bien que mal, faisant preuve de ressources insoupçonnées.

Attention: Certaines scènes étaient vraiment dures à lire et pourraient choquer les âmes les plus sensibles (rapports sexuels non consentis, violence etc).

Ce roman est assez pessimiste dans l’ensemble mais une lueur d’espoir subsiste malgré tout et j’ai trouvé que l’autrice maîtrisait parfaitement la description des différentes ambiances, décors (la nature est un personnage à elle toute seule) et émotions.

Il fallait vivre chaque jour comme s’il était le dernier – pas pour se faire peur, mais pour avoir le moins de regrets possible. De toute façon, il en resterait. De toute façon, la mort n’était jamais parfaite.

Et toujours les forêts, de Sandrine Collette, pages 260-261

J’ai lu les dernières pages en retenant mon souffle tant la tension était à son comble.

Je lirai avec plaisir les autres livres de l’autrice car j’ai trouvé sa manière d’aborder et développer son sujet très intéressante bien qu’un peu angoissante.

Un roman qui prend aux tripes, glaçant, dérangeant et addictif à la fois !

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Eden de Monica Sabolo

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Eden de l’autrice Monica Sabolo.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 279 pages

Maison d’édition: Le Livre de Poche

Date de parution (dans cette édition): janvier 2021

4ème de couverture:

« Un esprit de la forêt. Voilà ce qu’elle avait vu. Quand on lui demandait, avec douceur, puis d’une voix de plus en plus tendue, pressante, s’il ne s’agissait pas plutôt de Lucy – Lucy, quinze ans, blonde, un mètre soixante-cinq, short en jean, disparue depuis deux jours –, quand on lui demandait si elle n’avait pas vu Lucy, elle répondait en secouant la tête : “Non, non, c’était un esprit, l’esprit de la forêt.” »

Dans une région reculée du monde, à la lisière d’une forêt menacée de destruction, grandit Nita, qui rêve d’ailleurs. Jusqu’au jour où elle croise Lucy, une jeune fille venue de la ville. Solitaire, aimantant malgré elle les garçons du lycée, celle-ci s’aventure dans les bois.

Mon avis:

Dans ce roman au style plutôt particulier, nous allons suivre Nita, adolescente dont la voisine du même âge, Lucy, est retrouvée prostrée dans la forêt, visiblement victime d’une agression.

Toute l’ambiance du livre est un peu nébuleuse, poisseuse, un peu malsaine.

Cette forêt mystérieuse, qui est un personnage à elle toute seule, où des choses se passent la nuit et où des gens disparaissent, fait froid dans le dos. Même si j’ai trouvé le rythme de l’histoire un peu lent à certains moments, je me suis laissée envoûter par cette histoire où légendes, rites ancestraux et réalité se mêlent pour ne plus faire qu’un.

Peut-être que rien ne ressemble plus à la mort que l’instant où l’on s’apprête à naître.

Eden, de Monica Sabolo, page 151

L’autrice aborde des thèmes forts comme le racisme et les agressions sexuelles. C’est un roman plutôt violent de par les sujets abordés et il pourrait choquer les plus sensibles. On sent que Monica Sabolo dénonce la situation inextricable où se trouve Nita et ses amies.

La jeune femme est partagée entre sa soif de justice et l’envie de rentrer dans les cases d’une jeune femme bien rangée. C’est un personnage complexe et difficile à appréhender tant ses réactions sont imprévisibles. 

J’ai été séduite par la plume de Monica Sabolo que j’avais déjà beaucoup aimée dans le roman Summer. Elle sait retranscrire en très peu de mots des ambiances et des paysages et je trouve cela pour le moins fascinant.  

Un roman féministe que j’ai eu du plaisir à découvrir!

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Une folie meurtrière de P.D. James

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une folie meurtrière de l’autrice P.D. James.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 315 pages

Maison d’édition: Le livre de poche

Date de parution (dans cette édition): 1988

4ème de couverture:

Miss Bolam, la directrice administrative de la clinique Steen, centre de psychothérapie des beaux quartiers de Londres, a été assassinée dans la salle des archives médicales. On la trouve au milieu des dossiers éparpillés, un burin en plein coeur et, sur la poitrine, une monstrueuse sculpture fétiche… Le commissaire Dalgliesh se fait, par son amour du détail, le complice de P.D. James et de son écriture stratégique pour créer le coup de théâtre de la révélation finale. La plus froide raison se laisse entraîner dans l’engrenage de la folie la plus meurtrière…

Mon avis: 

Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman de P.D. James et j’avoue que pour les vacances j’avais bien envie de lire une relique de ma pile à lire et renouer avec les romans policiers (ce qui change des thrillers).

Dans ce roman, se passant dans un centre de psychothérapie de Londres, nous suivons les employés dudit centre qui sont tous considérés comme suspects lorsque la directrice administrative est retrouvée assassinée. 

Comme vous l’avez donc deviné, il s’agit donc d’un huis-clos ou peu s’en faut. 

L’inspecteur fétiche de P. D. James, Adam Dalgliesh, va donc devoir interroger tous les employés et peu à peu comprendre les mobiles de chacun. 

Je pense que le point faible de ce livre est que le rythme est relativement lent et la multitude de personnages intervenant dans l’histoire fait que j’ai été plus d’une fois perdue au milieu de tous ces noms et prénoms à retenir. 

L’autrice réussit néanmoins à tisser une intrigue qui tient la route, bien que j’avais plus ou moins deviné la finalité de l’enquête. Cependant, j’ai tout de même eu du plaisir à retrouver la plume résolument moderne de l’autrice de par les sujets qu’elle aborde (la sexualité, la santé mentale, la précarité..). N’oublions pas que ce roman a été publié en 1963, l’autrice avait 43 ans. 

Rien que pour les thèmes plutôt culottés abordés, ce roman vaut la peine d’être découvert car plus qu’un roman policier, il s’agit surtout d’une critique acerbe de la bonne société londonienne, emplie de faux-semblants.

Ma note:  ♥♥♥