J’ai lu: Dans la forêt des larmes de Glendy Vanderah

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Dans la forêt des larmes de l’autrice américaine Glendy Vanderah. Il s’agit de son second roman après Là où les arbres rencontrent les étoiles qui avaient été un gros coup de coeur pour moi.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 592 pages

Maison d’édition: Charleston

Date de parution (dans cette édition): 29 août 2023

4ème de couverture:

Du plus loin qu’elle s’en souvienne, Ellis a toujours trouvé refuge dans la Forêt Sauvage : un lieu magique caché derrière le massif de mûres qui borde le terrain des mobil-homes où elle a grandi. Dans cet îlot de verdure, le bruissement des feuillages et le murmure apaisant du ruisseau devenaient ses confidents les jours où sa mère buvait trop.

Aussi est-ce tout naturellement qu’elle se réfugie au milieu des arbres quinze ans plus tard, accompagnée de ses jumeaux de quatre ans et de son bébé, Viola, le jour où elle découvre l’infidélité de son mari. Mais le croassement des corbeaux, l’agitation de ses garçons et son tumulte intérieur lui font commettre l’irréparable. Au moment du départ, elle oublie sur le parking la nacelle où dort sa fille. À son retour, Viola a disparu, comme avalée par la forêt.

Rongée par la culpabilité, Ellis entame un long exil au coeur du bois pour se reconstruire. Car même si elle lui a enlevé son enfant, la nature est le seul remède qu’elle ait jamais connu…

Dans la grande tradition du nature writing, un roman envoûtant et magnétique traversé par les thèmes universels de la résilience et du pardon.

Mon avis:

Comme pour le roman précédent de l’autrice, j’ai été de suite entraînée par sa plume et son univers très riche.

Les personnages sont attachants au possible, ils sont complexes et vraiment bien pensés. 

Dans ce roman, nous allons suivre Ellis, une jeune maman de jumeaux de 4 ans et d’une petite fille de quelques mois, qui, après une ballade en forêt avec ses enfants (pour le moins éprouvante psychologiquement avec leurs disputes incessantes) va oublier – au moment d’installer les enfants dans la voiture – le landau de son bébé sur le parking. Se rendant compte de l’absence de sa fille, elle va de suite faire demi tour. Mais le landau contenant le bébé a disparu et la vie d’Ellis va s’effondrer… Suite à ce drame, elle ne se sentira plus capable ni légitime de s’occuper de ses jumeaux de 4 ans et quitte tout (son mari, ses enfants et sa maison bien entendu) pour vivre dans le plus grand dénuement, dans la nature, qui a toujours été un refuge pour elle et source d’apaisement. Ellis est une femme qui n’a pas eue une enfance facile et n’a pas bénéficié de l’amour de sa mère, qui était alcoolique et qui ne se souciait pas d’elle. De ce fait, quand elle se retrouve à son tour dans la situation de « l’abandonnatrice » (même si c’était involontaire) Ellis ne supporte pas de voir le reflet de sa mère en elle et ne veut pas répéter le même schéma.

Entre culpabilité et désespoir, elle va prendre mauvaises décisions sur mauvaises décisions, prise dans une spirale d‘autodestruction, comme pour se punir d’une faute dont elle n’est pas réellement la coupable. Dans la forêt, elle va tomber sur Keith, un garde forestier au grand cœur mais va également faire de mauvaises rencontres qui vont lui faire frôler la mort.

En parallèle, nous suivons la vie d’une enfant, Raven, élevée par sa mère au beau milieu de la forêt. Isolée, n’ayant aucun contact avec l’extérieur, sa vie va être bouleversée le jour où 3 garçons vont venir se baigner dans la rivière qui jouxte leur propriété. Raven va alors sentir le poids de la solitude peser sur ses épaules et va formuler l’envie d’être scolarisée comme tous les enfants de son âge afin de voir tous les jours ses nouveaux amis.

J’ai adoré suivre ces deux axes narratifs qui donnaient un bon rythme à l’histoire.

Ce roman parle de pardon, de rédemption. Il aborde également les thèmes plutôt délicats de la dépression et des addictions aux médicaments et à l’alcool. On y parle également des familles dysfonctionnelles (avec la jeunesse d’Ellis) et des liens familiaux, qu’ils soient de sang ou non. Ce livre est un hymne à la nature et à la liberté, mais aussi et surtout un grand roman d’amour, l’amour d’une mère pour ses enfants.

Comme dans « Là où les arbres rencontrent les étoiles », j’ai trouvé l’écriture de Glendy Vanderah très belle, ses descriptions de la nature et des émotions humaines sont toujours parfaitement décrites, elle utilise à chaque fois les bons mots aux bons endroits, pour nous tenir en haleine mais également pour nous prendre aux tripes. 

Dans la forêt de larmes est une petite brique de presque 600 pages que j’ai dévorée en quelques sessions de lecture tant j’ai été happée par cette histoire si émouvante, qui m’a fait penser bien des fois à la plume de Joyce Maynard (et vous savez comme je tiens cette dernière en très haute estime!) de par la capacité de l’autrice à imaginer des personnages auxquels nous pouvons nous identifier et pour lesquels on se fait du souci durant tout le livre ou encore aux romans de Pete Fromm de par sa facilité à personnifier la nature pour en faire une protagoniste clé de l’histoire, rendant le tout poignant au possible.

Un roman éblouissant qui restera longtemps dans ma mémoire!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Une prière pour les cimes timides de Becky Chambers

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une prière pour les cimes timides de l’autrice Becky Chambers. Il s’agit du tome 2 de sa série « Histoires de Moine et de Robot ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 120 pages

Maison d’édition: L’Atalante

Date de parution (dans cette édition): 9 mars 2023

4ème de couverture:

Omphale et Dex quittent la nature sauvage et arrivent sur les terres humaines. A chaque étape, le robot prend conscience que sa tâche sera bien plus compliquée qu’il ne le pensait. A sa question « de quoi avez-vous besoin ?  » , il y a tant de réponses, et souvent aucune. Le simple fait de venir la poser ne change-t-il pas la paix que l’humanité a su trouver ? Au fil de cette déambulation, l’amitié entre Dex et Omphale ne faiblit pas, au point même de supplanter mission et frustrations. 

Mon avis: 

Le tome 1 était vraiment un tome de mise en situation où on découvrait cette dystopie originale dans laquelle un.e moine du thé faisait la rencontre d’un robot « sauvage », c’est à dire un robot qui s’est éloigné du monde des hommes.

Dans ce second tome, Froeur Dex et le robot Omphale vont faire encore mieux connaissance. De plus, Froeur Dex va emmener Omphale rencontrer d’autres êtres humains dans différents villages afin qu’il puisse mieux les étudier. 

Le ton est alternativement sérieux ou humoristique et j’ai vraiment apprécié les discussions presque philosophiques entre lea moine et le robot. Omphale est vraiment un personnage hors du commun. Il porte en très haute estime les humains, les traitant avec bienveillance malgré leurs travers. Froeur Dex est plus réservé quant au genre humain, il est plus prompt à la critique et veille à ce qu’Omphale soit bien traité partout.

« (…) Notre mode de vie nous montre combien le monde est confortable. Simplifier notre vie, ça rend les petits conforts encore plus appréciables. Sans un tempête hivernale qui abat un mur branlant, on n’apprécie pas pleinement ses murs bien isolés. On ne connait pas vraiment le goût des fraises si on n’attend pas six mois qu’elles aient mûri. Ailleurs, ils croulent sous les petits luxes, mais ils ne comprennent pas que les seuls plaisirs nécessaires sont un ventre plein, un toit solide et de la compagnie. Le reste, le monde nous le fournit tout seul. »

Une prière pour les cimes timides, de Becky Chambers, pages 78-79

J’ai adoré ce deuxième tome (mais un petit peu moins que le premier) même s’il n’avait pas le bénéfice de la nouveauté et de la surprise qu’avait pu avoir le premier. Becky Chambers arrive à nous emmener avec elle dans ce voyage qui fait réfléchir tout en se gardant bien d’être trop moralisatrice.

Salvateur.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

J’ai lu: Un psaume pour les recyclés sauvages de Becky Chambers

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Un psaume pour les recyclés sauvages de l’autrice Becky Chambers. Il s’agit d’un tome 1.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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un psaume pour les recyclés sauvages

Nombre de pages: 136 pages

Maison d’édition: L’Atalante

Date de parution (dans cette édition): 15 septembre 2022

4ème de couverture:

Voilà des siècles, les robots de Panga ont accédé à la conscience et lâché leurs outils ; voilà des siècles, ils sont partis ensemble dans la forêt, et nul ne les a jamais revus ; voilà des siècles qu’ils se sont fondus dans les mythes de l’humanité. Un jour, la vie de Dex, moine de thé, est bouleversée par l’arrivée d’un robot qui, fidèle à une très vieille promesse, vient prendre des nouvelles. Il a une question à poser, et ne rejoindra les siens qu’une fois satisfait de la réponse. La question : « De quoi les gens ont-ils besoin ?  » Mais la réponse dépend de la personne à qui on parle et de comment on pose la question. La nouvelle série de Becky Chambers s’interroge : Dans un monde où les gens ne manquent de rien, à quoi sert d’avoir toujours plus ?

Mon avis: 

Un roman court par la forme mais dont le fond est vraiment riche en enseignement et fait réfléchir sur notre manière de vivre et de consommer. 

L’histoire prend place dans un futur hypothétique où les robots  – précédemment exploités dans les usines humaines – sont redevenus sauvages et n’ont plus de contact avec les humains. 

On suit Froeur Dex, un(e) moine qui décide de changer d’orientation et de devenir moine du thé itinérant (ce qui équivaut à être psy et à faire boire un thé à ses patients tout en les faisant parler). Iel part donc sur les routes avec sa petite roulotte et fait la connaissance impromptue d’un certain Omphale, un robot « sauvage » hyper curieux qui lui pose beaucoup de questions sur les mœurs des êtres humains.

S’en va suivre des échanges vraiment savoureux entre les deux protagonistes, soit un robot fait en pièces recyclés d’autres robots et de Dex, qui est un individu non genré (d’où la contraction de Soeur et Frère en Froeur). Au début je me suis dit que cela me gênerait de ne pas savoir le genre de Dex (j’aime bien m’imaginer les personnages) mais finalement pas du tout, le propos est ailleurs et connaître son sexe ou celui auquel iel se rattache n’a finalement aucune espèce d’incidence sur l’histoire.

C’est un roman qui fait cogiter mais sans être moralisateur. On y parle du sens de la vie, de la surconsommation mais aussi de la dépression et de la solitude. De notre place dans le monde également.  J’ai particulièrement apprécié les deux personnages principaux que sont Dex et Omphale, leurs discussions sont vraiment passionnantes et on sent qu’ils ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre. Je dois toutefois avouer que j’ai une petite préférence pour le personnage d’Omphale, ce robot à l’humour ravageur qui aime bien tout tourner en dérision, même si parfois il fait preuve d’une naïveté touchante.

Vous, vous avez choisi la mort. Vous n’y étiez pas obligés. Vous pourriez avoir la vie éternelle. Mais vous avez choisi l’impermanence. Les humains n’ont pas choisi, et nous passons notre vie à essayer de l’accepter.

Un psaume pour les recyclés sauvages, de Becky Chambers, page 128

Bref, un roman que j’ai dévoré et adoré et dont j’ai d’ailleurs acheté ce mois sa suite, Une prière pour les cimes timides. Je pense lire ce second tome tout prochainement tant j’ai envie de retrouver ces deux improbables amis.

L’écriture de Becky Chambers est vraiment belle et poétique – bien que très moderne – et vraiment enveloppante. On se sent bien dans l’univers qu’elle a créé. J’ai trouvé cette histoire apaisante et je dois dire que de nos jours c’est exactement ce à quoi j’aspire quand j’ouvre un livre.

Une pépite à découvrir de toute urgence!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: La panthère des neiges de Sylvain Tesson

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La panthère des neiges de l’auteur Sylvain Tesson. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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la panthère des neiges

Nombre de pages: 192 pages

Maison d’édition: folio

Date de parution (dans cette édition): 12 août 2021

4ème de couverture:

« – Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J’y retourne cet hiver, je t’emmène. – Qui est-ce ? – La panthère des neiges. Une ombre magique ! – Je pensais qu’elle avait disparu, dis-je. – C’est ce qu’elle fait croire. « Sylvain Tesson, invité par le photographe animalier Vincent Munier, parcourt le Tibet oriental. Il apprend l’art de l’affût dans l’hiver et le silence. L’espoir et la tension affleurent. Et si la bête ne se montrait pas ?

Mon avis:

J’avais entendu beaucoup de bien de ce roman et j’avoue que j’avais hâte de me lancer enfin dans un roman de Sylvain Tesson. J’ai jeté mon dévolu sur la panthère des neiges car à mes yeux elle représente la quintessence de l’animal sauvage et mystérieux.

Si l’auteur nous parle bien entendu de cette fameuse panthère des neiges, il aborde également le thème de la bêtise des hommes qui détruisent tout sur leur passage, annihilant toute vie sauvage. Cependant, je dois avouer que je n’ai pas toujours adhéré au style choisi.

Notamment, je dois quand même vous dire que certaines tournures de phrases m’ont un peu étonnée, comme celle-ci qui ouvre la première partie du roman: « Comme les monitrices tyroliennes, la panthère des neiges fait l’amour dans des paysages blancs. » En effet, je ne vois pas trop le rapport avec la panthère et j’ai trouvé ce parallèle un peu maladroit et pas vraiment drôle. Bon c’est peut-être moi aussi hein. Sinon, je trouve que l’auteur a un sens certain de l’autodérision et arrive à s’oublier pour sublimer son sujet.

J’ai aimé les descriptions des paysages, je pensais que la plume de Sylvain Tesson serait plus contemplative et je dois dire qu’il y  avait un juste mélange de contemplation et de pensées jetées en vrac, redonnant du rythme au récit.

On pouvait s’échiner à explorer le monde et passer à côté du vivant.

La panthère des neiges, de Sylvain Tesson, page 51

Bref, j’ai aimé voyager au Tibet pour en apprendre plus sur la panthère de neiges et j’ai aimé les anecdotes portant sur l’expédition menée par le photographe animalier Vincent Munier. Celui-ci fait montre d’une patience infinie envers Sylvain Tesson qui n’est pas vraiment préparé pour affronter le froid et la charge qu’il doit porter dans son dos, il le reconnait d’ailleurs lui-même.

Un roman passionnant malgré quelques petites faiblesses dont je ne lui tiendrai pas trop rigueur d’un auteur qui aborde des thèmes inédits et méconnus. Je lirai avec plaisir d’autres livres de sa plume à l’occasion.

Ma note: ♥♥♥♥

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J’ai lu: Manuel de survie à l’usage des jeunes filles de Mick Kitson (Cold Winter Challenge)

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Manuel de survie à l’usage des jeunes filles  de Mick Kitson.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 256 pages

Maison d’édition: Anne-Marie Métailié

Date de parution (dans cette édition): 30 août 2018

4ème de couverture:

Que font deux gamines en plein hiver dans une des plus sauvages forêts des Highlands, à des kilomètres de la première ville ?

Sal a préparé leur fuite pendant plus d’un an, acheté une boussole, un couteau de chasse et une trousse de premiers secours sur Amazon, étudié le Guide de survie des forces spéciales et fait des recherches sur YouTube. Elle sait construire un abri et allumer un feu, chasser à la carabine. Elle est capable de tout pour protéger Peppa, sa petite sœur.

Dans le silence et la beauté absolue des Highlands, Sal raconte, elle parle de leur mère désarmée devant la vie, de Robert le salaud, de la tendresse de la sorcière attirée par l’odeur du feu de bois, mais surtout de son amour extraordinaire pour cette sœur rigolote qui aime les gros mots et faire la course avec les lapins.

Mon avis:

Ce roman, grave et drôle à la fois, m’a vraiment beaucoup plu. On y suit deux sœurs qui se sont échappées de leur maison pour fuir leur beau-père abusif et leur mère alcoolique qui ne fait rien pour les protéger.

Sal, l’aînée, prend donc sa petite soeur chéri, Peppa, sous sous aile et elles partent se construire un camp au milieu de la forêt. J’ai beaucoup aimé toute la phase de construction de leur abris. L’auteur nous décrit toutes  les étapes pour l’établissement du camp mais également comment attraper des écureuils et comment les préparer pour les manger, ce qui rend tout le récit très réel. 

J’ai été bluffée par la ressource dont fait preuve Sal, qui ne se laisse jamais décourager. Elle aime profondément sa soeur et ne laissera rien ni personne lui faire du mal. Sal fait toujours passer les besoins de Peppa avant les siens, quitte à ne pas avoir assez à manger pour elle-même. Elle a eu l’habitude dès très jeune de s’occuper d’elle, leur mère étant pour le moins irresponsable. 

Cependant, les deux sœurs n’en veulent pas à leur mère et ont pour but d’aller la rechercher et vivre dans la forêt avec elle …

J’ai adoré la relation entre les deux sœurs et leurs discussions vraiment savoureuses. Peppa adore taquiner sa grande soeur mais on ressent également son amour et son admiration pour elle

Un magnifique livre sur le pouvoir de résilience et la volonté d’être libre en s’affranchissant du monde des adultes. 

Un très beau roman sur la nature et les liens fraternels et assurément une plume à suivre!

Ma note: ♥♥♥♥♥