J’ai lu: Ciao Bella de Serena Giuliano

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Ciao Bella de l’autrice Serena Giuliano.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 261 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): juin 2020

4ème de couverture:

Anna a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l’autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé… Pour affronter sa deuxième grossesse, elle décide d’aller voir une psy.
Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d’humour des morceaux de vie. L’occasion de replonger dans le pays de son enfance, l’Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu’à sa nonna chérie. C’est toute son histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux…
À quel point l’enfance détermine-t-elle une vie d’adulte ? Peut-on pardonner l’impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir meilleur ?

Mon avis:

Anna est enceinte de son deuxième enfant après une première grossesse dont l’accouchement s’était révélé traumatique, son fils étant né grand prématuré.

Nous allons donc suivre Anna à travers ses rendez-vous chez sa psychologue, où elle expose ses peurs, ses manies et ses phobies.

Elle lui raconte son enfance déracinée quand sa mère a décidé de prendre ses deux filles et de quitter leur Italie natale pour fuir un mari violent. C’est d’ailleurs suite aux scènes desquelles elle a été un témoin involontaire que ses angoisses ont commencées.

En France, elle rencontre à la fin de l’adolescence son grand amour, Adel, qui deviendra ensuite son mari et le père de ses deux enfants. Il sera son point de repère dans la tourmente, l’appui stable sur lequel elle s’appuie au quotidien, quand elle panique et qu’elle a juste envie de s’enfouir sous sa couette.

Anna va commencer à écrire et finira par créer un blog qui tourne autour de la maternité et qui se révélera être un magnifique exutoire et une forme de thérapie. Il lui permettra également de voir qu’elle n’est pas la seule à être légèrement névrosée dès qu’il s’agit de ses enfants.

J’ai dévoré ce roman d’une traite un après-midi de déprime et je dois dire qu’il m’a fait beaucoup de bien.

On ressent clairement que Serena Giuliano a mis beaucoup d’elle dans le personnage d’Anna, ayant elle-même commencé à écrire sur un blog et une page Facebook dédiés en grande partie à la parentalité et que je suivais avec plaisir (les cacadeaux de la fête des mères étant toujours restés dans ma mémoire – j’en ris encore).

Bref, j’ai aimé retrouver la plume de l’autrice! C’est drôle, bien écrit, avec cette petite touche de réalisme et de drame qui fait qu’on aime instantanément son double de papier.

Un roman à lire lorsque vous avez le moral dans les chaussettes. Effet thérapeutique assuré!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Miss Alabama et ses petits secrets de l’autrice Fannie Flagg.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 7 mai 2015

4ème de couverture:

Birmingham, États-Unis. Ex-Miss Alabama, Maggie Fortenberry a pris une grande décision : elle va mettre fin à ses jours. Elle n’est ni malade ni déprimée, son travail dans une petite agence immobilière est plutôt agréable, mais elle a trouvé malgré tout seize bonnes raisons d’en finir, la principale étant peut-être que, à 60 ans, elle pense avoir connu le meilleur de la vie.
Maggie a donc arrêté la date de sa mort et se consacre désormais en toute discrétion à en régler les détails.
Or, peu de temps avant de passer à l’acte, Maggie est invitée par une collègue, Brenda, à un spectacle de derviches tourneurs. La représentation étant dans moins d’une semaine, elle décide, pour faire plaisir à Brenda, de retarder l’ultime échéance.
Elle est alors loin de se douter combien les jours à venir vont être riches en secrets dévoilés et en événements imprévus, lesquels vont lui montrer que l’existence a encore beaucoup plus à lui offrir qu’elle ne le croyait.

Mon avis:

Maggie, ancienne miss Alabama de 60 ans, est fatiguée de sa vie.

Travaillant comme agente immobilière, elle peine à voir le positif dans sa vie et se sent seule et vide, malgré ses collègues de travail qu’elle adore dont Brenda, qui au fil des années est même devenue sa meilleure amie.

Maggie planifie minutieusement son suicide lorsque des événements inattendus bouleversent tous ses plans… et vont peut-être même même redonner un sens à sa vie.

Ce roman questionne notre rapport au bonheur, au vieillissement et au deuil. C’est également un hymne à l’amitié et à l’importance de s’entourer des bonnes personnes.

De plus, il nous rappelle de croire en nos rêves, même s’ils nous semblent inaccessibles.

Un livre drôle et grave à la fois, truffé de personnages attachants qui ont besoin d’une seconde chance pour se rendre compte de la valeur de leur vie.

Ce n’est pas mon roman préféré de l’autrice mais j’ai passé un très chouette moment de lecture !

Ma note: ♥♥♥(♥)


J’ai lu: Alabama 1963 de Ludovic Manchette et Christian Niemiec

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Alabama 1963 du duo d’auteurs Ludovic Manchette et Christian Niemiec.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 352 pages

Maison d’édition:  Pocket

Date de parution (dans cette édition): 7 octobre 2021

4ème de couverture:

Birmingham, Alabama, 1963. Le corps sans vie d’une fillette noire est retrouvé. La police s’en préoccupe de loin. Mais voilà que d’autres petites filles noires disparaissent…
Bud Larkin, détective privé bougon, alcoolique et raciste, accepte d’enquêter pour le père de la première victime.
Adela Cobb, femme de ménage noire, jeune veuve et mère de famille, s’interroge :  » Les petites filles, ça disparaît pas comme ça… « 
Deux êtres que tout oppose. A priori.

Mon avis:

Des petites filles noires sont retrouvées mortes et l’indifférence crasse de la police révolte les parents des victimes qui réclament justice.

Évidemment, si les jeunes filles disparues avaient été blanches, les choses auraient bougé beaucoup plus rapidement…

Les parents d’une des enfants vont faire appel à un détective privé blanc, Bud, ancien flic et alcoolique notoire.

Celui-ci, malgré sa méfiance envers les personnes de couleur, va toutefois accepter d’enquêter, aidé par Adela, sa femme de ménage noire. Elle se révèle être une alliée de choix pour enquêter à ses côtés, les personnes de sa communauté lui faisant plus facilement confiance.

J’ai adoré le personnage d’Adela, mère célibataire qui ne se plaint jamais et qui continue ses ménages chez des riches blancs qui – pour la plupart – la méprise de par sa couleur de peau.

À son contact, le bourru Bud va peu à peu changer et se rendre compte des inégalités noirs-blancs, ce qui va lui ouvrir les yeux et le révolter.

Un roman trépidant qui nous replonge dans les années terribles de la ségrégation, un an avant que celle-ci soit enfin abolie. En toile de fond, nous revivons les années Kennedy, qui avait fait souffler un vent d’espoir, jusqu’à son assassinat.

La menace des fanatiques du Ku Klux Klan plane au-dessus de la tête de nos protagonistes. L’ambiance devient au fil des pages de plus en plus électrique et on sent peu a peu la tension monter.

Chacun devra mettre ses préjugés de côté pour avancer et mettre la main sur le(s) coupable(s).

Un roman passionnant qui m’a tenue en haleine jusqu’à la toute fin! Un coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: De tes nouvelles d’Agnès Ledig

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman De tes nouvelles de l’autrice Agnès Ledig.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 352 pages

Maison d’édition:  Pocket

Date de parution (dans cette édition): septembre 2018

4ème de couverture:

Anna-Nina, pétillante et légère, est une petite fille en forme de trait d’union. Entre Éric, son père, et Valentine, qui les a accueillis quelques mois plus tôt, un soir d’orage et de détresse.
Maintenant que les peurs et les peines de chacun ont été en partie apprivoisées, une famille se construit, jour après jour, au rythme des saisons.
Un grain de sable pourrait cependant enrayer les rouages de cet avenir harmonieux et longtemps désiré…

Mon avis:

France, de nos jours.

Anna-Nina est une petite fille qui vit seule avec son père, Eric, dans une roulotte. Un soir d’orage, ils vont être accueillis par Valentine, une maîtresse d’école qui possède un grand domaine.

Ils décident de se donner une chance de rester, d’autant plus que Valentine a de suite eu un coup de foudre pour Eric et donc littéralement devant l’adorable et intrépide Anna-Nina.

Valentine vit avec Gustave, un vieil homme qu’elle considère comme son grand-père. Tous ensemble, ils formeront une une sorte de famille choisie où chaque membre a quelque chose à apprendre de l’autre.

Ce roman parle de transmission, ce que nous donnons en héritage à nos enfants et pourquoi certains schémas se répètent au fil des générations d’une même famille.

L’autrice aborde l’amour sous toutes ses formes, qu’il soit amoureux, filial ou amical. Elle parle également avec délicatesse le sujet du deuil et des choix de vie que l’on peut faire, nous ouvrant des portes et en fermant d’autres.

Un roman choral où la bienveillance est à l’honneur, ces âmes blessées vont se retrouver et s’aider mutuellement à panser leurs blessures.

Agnès Ledig a le don pour parler de destins de personnes comme les autres, auxquelles nous pouvons aisément nous identifier, sur un fond rural propre à ses romans.

Cependant, je dois avouer avoir eu de la peine à m’attacher réellement aux personnages, notamment Valentine que j’ai trouvée un peu trop indécise sentimentalement parlant, ce que je comprends d’un coté mais qui m’a également agacée 😅

Je continuerai toutefois à lire cette autrice dont la plume fluide se lit toute seule et me fait toujours passer un bon moment de lecture.

Ma note: ♥♥♥


J’ai lu: Le syndrome du spaghetti de Marie Vareille

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le syndrome du spaghetti de l’autrice Marie Vareille. 

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Nombre de pages: 309 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): janvier 2024

4ème de couverture:

Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.
À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps.
Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n’auraient jamais dû se revoir.
Pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider à se relever.
Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées.

Mon avis: 

Tarny-sur-Seine, France.

Léa est une ado de 15 ans passionnée de basketball, sport auquel elle excelle et dans lequel elle veut faire carrière.

Coachée par son père, son destin semble tout tracé.

Après un drame qui va ébranler toutes ses certitudes, elle va devoir chercher le bonheur dans les petites choses du quotidien.

Quand elle rencontre Anthony dans une banlieue défavorisée de sa petite ville, elle se sent immédiatement attirée par son caractère calme et rassurant.

Passionnée tout comme elle par le basket, ils ont finalement plus de points communs qu’il ne le pensent au premier abord, malgré leurs vies bien différentes. J’ai aimé leur relation que j’ai trouvé belle sans virer dans le gnangnan et qui n’est pas le centre du roman.

Un roman poignant qui parle d’une maladie génétique très méconnue, le syndrome de Marfan.

La mère de Léa m’a énormément touchée également car elle fait de son mieux pour protéger sa fille mais ne récolte en retour que colère et soucis supplémentaires.

C’est un roman très personnel que nous livre là Marie Vareille et certains passages m’ont arraché des larmes.

Un magnifique roman et un énorme coup de coeur.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: La mère parfaite d’Aimee Molloy

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La mère parfaite de l’autrice Aimee Molloy. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 19 mars 2020

4ème de couverture:

Nell, Francie, Winnie et Colette font partie des  » Mères de mai « , un groupe de femmes ayant toutes accouché le même mois. Devenues amies pendant leur grossesse, elles se retrouvent régulièrement pour échanger sur leur quotidien, pour sortir un peu, se changer les idées.
Le soir du 4 juillet, elles se retrouvent autour d’un verre. Leur vie bascule lorsque Winnie rentre chez elle et découvre un berceau vide. Face à l’inefficacité de la police Nell, Francie et Colette décident de mener leur propre enquête, prêtes à tout pour retrouver le nouveau-né. Sans imaginer, ni mesurer un instant tout ce qui va être bouleversé. Leurs vies, en apparence si parfaites, deviennent le centre de toutes les attentions…

Mon avis:

Alors qu’un groupe de jeunes mamans décident de ressortir pour la première fois sans enfant (et sans conjoint), le bébé de Winnie disparaît.

Entre mensonges et dissimulations, toutes ces jeunes femmes ont un secret qu’elles se sont bien gardé de partager avec les autres.

L’autrice aborde le thème de la maternité et surtout de ses dérives et injonctions qui font que de plus en plus de jeunes mamans (et papas) se sentent dépassées et pas à la hauteur.

J’ai apprécié que les copines de Winnie ne la laissent pas tomber, faisant preuve d’une sororité assez rare pour être mentionnée.

En effet, même si tout la désigne comme responsable de la disparition de son fils, ses amies Colette, Francie et Nell vont essayer coûte que coûte de découvrir la vérité et innocenter Winnie.

Un roman très bien construit qui se dévore et dont le dénouement inattendu – mais tombé un peu de nulle part je l’avoue – a su me surprendre.

Ma note: ♥♥♥(♥)


J’ai lu: Le Cercle de Bernard Minier

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le Cercle de l’auteur Bernard Minier. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages: 800 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 14 novembre 2013

4ème de couverture:

Un coup de fil surgi du passé, un e-mail énigmatique, qui signe peut-être le retour du plus retors des serial-killers, précipitent le commandant Martin Servaz dans une enquête dangereuse, la plus personnelle de sa vie. Un professeur de civilisation antique assassiné, un éleveur de chiens dévoré par ses animaux… Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest, et son cercle d’étudiants réunissant l’élite de la région ? Confronté à un univers terrifiant de perversité, Servaz va rouvrir d’anciennes et terribles blessures et faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.

Mon avis:

Il s’agit du second volet des enquêtes de Martin Servaz (après « glacé » que j’avais adoré!), bien que vous puissiez tout-à-fait lire ce livre sans avoir lu le précédent car l’auteur « résume » un peu ce qu’il se passe dans « glacé ».

C’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé le commandant Martin Servaz et son équipe pour une enquête qui pourrait bien remuer le passé de Martin et de ses amis d’enfance.

Une prof de fac où est justement inscrite la fille de notre héros est retrouvée noyée dans sa baignoire. Crime passionnel, vengeance, serial killer? Les potentiels coupables ne manquent pas…

En parallèle, tout porte à croire que Julian Hirtmann, le serial killer qui obsède Servaz (depuis leur rencontre dans Glacé) est de retour pour s’en prendre à ses proches. Ce qu’il a de plus précieux au monde.

Martin Servaz est un personnage intéressant car il n’est pas un « superflic » invincible, il a des défauts et des failles et c’est bien ce qui le rend si attachant. C’est un peu le « mec d’à côté ». De plus, sa relation avec sa fille est plus développée dans cet opus-ci et j’ai aimé suivre Margot, qui n’hésite pas à prendre des risques pour faire avancer l’enquête de son père.

La vérité sera bien plus complexe qu’il n’y parait et Martin Servaz apprendra à ses dépends que les apparences sont souvent trompeuses.

Un polar à l’intrigue menée tambour battant et brillamment maîtrisée.

Un excellent thriller impossible à lâcher malgré ses 780 pages et j’ai déjà hâte de lire la suite, « nuit », que j’ai mis dans ma pile à lire du mois de juillet!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Les déracinés de Catherine Bardon

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman les déracinés de l’autrice Catherine Bardon. Il s’agit du premier tome (bien qu’il puisse se lire seul) d’une grande saga familiale inspirée de faits réels.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 768 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 7 mars 2019

4ème de couverture:

Almah et Wilhelm se rencontrent dans la Vienne brillante des années 1930. Après l’Anschluss, le climat de plus en plus hostile aux juifs les pousse à quitter leur ville natale avant qu’il ne soit trop tard. Perdus sur les routes de l’exil, ils tirent leur force de l’amour qu’ils se portent : puissant, invincible, ou presque. Ils n’ont d’autre choix que de partir en République dominicaine, où le dictateur promet 100 000 visas aux juifs d’Europe. Là, tout est à construire et les colons retroussent leurs manches. Pour bâtir, en plein cœur de la jungle hostile, plus qu’une colonie : une famille, un avenir. Quelque chose qui ressemble à la vie, peut-être au bonheur…

Mon avis:

J’ai adoré ce roman qui aborde un aspect peu connu de la Seconde Guerre Mondiale : l’accueil du peuple juif en République Dominicaine, où ils fonderont des villages « exemples », sensés redorer la réputation peu reluisante du dictateur Trujillo.

Nous allons suivre Almah et Wilhelm, un couple autrichien obligé de fuir leur pays pour sauver leur vie et celle de leur fils.

Abandonnant leur passé derrière eux, ils vont entamer un long périple qui les emmènera en Suisse, au Portugal puis aux USA, pour finir par rallier l’île qui accepte encore des immigrants.

En effet, beaucoup de pays avaient atteints leur « quota » et ne délivraient plus de visas.

Roman historique bénéficiant de recherches solides et approfondies (cette édition collector est d’ailleurs agrémentée de nombreuses photographies), c’est également un récit dont les protagonistes ont été très largement inspirés d’une histoire vraie.

J’ai été emportée par l’écriture de l’autrice qui sait conter les faits d’une manière passionnante bien que factuelle. J’ai aimé suivre Almah et Will dans leur nouvelle vie même si on ressent que le poids de leur passé et de leur histoire est parfois une charge trop lourde à porter. 

On prétend que l’âme des morts survit aussi longtemps que quelqu’un est capable de prononcer leur nom. Je prononcerai les leurs en silence chaque jour de ma vie.

Les déracinés, de Catherine Bardon, page 566.

Cependant, l’espoir, le bonheur et la joie existent encore au milieu de l’horreur et ils font preuve d’une résilience à toute épreuve, en restant soudés et en mettant un point d’honneur à voir le bon côté des choses.

Les déracinés est un petit pavé que j’ai dévoré et dont j’ai quitté les personnages à regret.

Je pense me procurer très vite la suite!! Un coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Noël à la petite boulangerie de Jenny Colgan

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Noël à la petite boulangerie de l’autrice Jenny Colgan

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 368 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 8 novembre 2018

4ème de couverture:

Maisons en pain d’épice, brioches aux fruits confits, feuilletés au miel… À l’approche des fêtes de fin d’année, Polly est débordée ! Accaparée par sa petite boulangerie, la jeune femme ne souhaite qu’une chose : passer un réveillon romantique avec Huckle, bien au chaud dans leur grand phare.
Mais les bourrasques qui balaient la petite île de Mount Polbearne pourraient bien emporter les doux rêves de Polly et faire resurgir du passé des souvenirs qu’elle croyait enfouis à jamais… Entre mensonges, surprises et trahisons, Noël s’annonce finalement très mouvementé !

Mon avis:

Noël à la petite boulangerie est le troisième (et dernier?) tome des aventures de Polly et de son fidèle (et adorable)macareux Neil. J’ai adoré ce tome-ci tout comme j’avais adoré les deux premiers.

Cette fois-ci, Polly devra aider à sauver le refuge aux macareux qui manque de fonds et prendre une décision quant à son avenir avec son chéri: est-elle prête pour le mariage et (encore plus effrayant) pour avoir des enfants (en veut-elle pour commencer)? De plus, elle devra épauler son amie Kerensa qui a fait une grosse bêtise et rencontrer enfin un membre de sa famille… 

Des personnages tellement « normaux » et attachants, des rebondissements à foison et une ambiance cosy ont fait de ce roman un moment de détente qui m’a fait du bien dans le rush des dernières semaines avant les fêtes.

Jenny Colgan a un don pour écrire des histoires qui nous touchent sans virer gnangnan. J’aime le fait qu’elle aborde sans virer au drame des sujets toujours bien pensés et qui pourront concerner un grand nombre de personnes.

Un roman qui m’a fait passer un chouette moment de lecture, parfait à lire bien emmitouflé.e avec une tasse de thé à proximité 🙂

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Stardust de Léonora Miano

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Stardust de l’autrice camerounaise Léonora Miano.

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 220 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): août 2023

4ème de couverture:

« Lasse de l’errance en couple, elle avait préféré se débrouiller seule. Impossible de rester auprès d’un garçon qui ne parvenait pas à devenir un homme. En une fraction de seconde, elle avait décidé de sauter sans filet. C’était le seul moyen d’empêcher la haine de s’installer là où il n’y avait déjà plus de respect. Elle avait emmené Bliss, serrant contre son cœur la plus belle part de lui. Alors qu’un soleil pâle s’apprêtait à trouer les nuages, Louise avait dit : Je pars avec la petite. Pas un mot de plus. »

Écrit il y a plus de vingt ans, ce roman relate la période au cours de laquelle Léonora Miano, jeune mère de 23 ans sans domicile ni titre de séjour, fut accueillie avec sa fille dans un centre de réinsertion et d’hébergement d’urgence du 19e arrondissement de Paris. 

Mon avis:

Ce roman parle d’une jeune femme, Louise, mais on comprend très vite que l’autrice nous raconte une période très difficile de sa propre vie.

Sous couvert de l’histoire de Louise, Léonora Miano va nous raconter son arrivée en France avec son petit ami, la découverte de sa grossesse puis son départ avec sa fille Bliss quand elle s’est rendue compte qu’elle ne pouvait pas compter sur son homme. 

Va alors commencer pour elle le parcours du combattant pour trouver un logement et vivre de manière décente. Comment avouer à sa grand-mère, restée au Cameroun, – à qui elle écrit régulièrement – , qu’elle est loin d’avoir la vie rêvée qu’elle pensait avoir en quittant son pays ?

Cette jeune maman va être confrontée à la misère la plus crasse et n’aura de cesse de garder – par fierté – la tête hors de l’eau.  Pour vivre dignement avec sa fille et lui transmettre de belles valeurs.

Ce livre retranscrit très bien les problèmes que rencontrent les personnes qui n’ont rien et qui son tributaires des administrations ou d’associations pour savoir si elles auront un toit au-dessus de leur tête le jour d’après. La violence de la précarité. 

Léonora Miano nous conte cette partie de sa vie avec beaucoup de tact et j’ai apprécié sa plume que j’ai trouvée plutôt percutante et très lucide. J’ai cependant trouvé que tous les passages dans les centres sociaux étaient un peu lents, ce qui cassait un peu le rythme du roman. De plus, le fait que l’écriture de Léonora Miano soit assez hachée, presque chirurgicale de par sa précision dans la retranscription des faits a un peu enlevé le côté émotionnel que je pensais y trouver.

De plus, pour ma part, j’aurais voulu suivre plus longtemps Louise et sa fille Bliss et j’ai trouvé dommage qu’on ne sache pas vraiment comme cela allait se terminer pour elles.

Un beau roman néanmoins sur une femme courageuse et inspirante. Je lirai avec plaisir d’autres romans de l’autrice car sa plume était vraiment très belle, malgré le sujet difficile abordé.

Ma note: ♥♥♥(♥)