J’ai lu: La petite fille du passage Ronce d’Esther Senot

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit La petite fille du passage Ronce d’Esther Senot écrit avec Isabelle Ernot, historienne.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

la petite fille du passage ronce

Nombre de pages: 192 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 28 avril 2021

4ème de couverture:

« Promets-moi de dire au monde ce que des hommes ont été capables de faire à d’autres  ». Telle a été l’espérance formulée par Fanny quelques heures avant son assassinat dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau. Aujourd’hui, sa jeune sœur Esther tient sa promesse.
Dans les années 1930, sa famille fuyant l’antisémitisme polonais, migre vers la France et s’installe passage Ronce, quartier de Belleville. C’est là qu’Esther grandit avec ses cinq frères et sa sœur, dans ce quartier populaire, avec ses marchés, ses rues poussiéreuses, ses échoppes de cordonniers et de tailleurs. Une existence modeste mais heureuse qui bascule en mai 1940. Il y a d’abord l’arrestation de son frère Marcel puis celle de Samuel, envoyé à Drancy. La rafle du Vel d’Hiv les 16 et 17 juillet 1942 est un coup de hache. Esther ne reverra jamais ses parents. Elle se réfugie chez une gardienne, réussit à gagner la zone libre, revient à Paris où elle est finalement arrêtée lors d’un contrôle d’identité puis internée au camp de Drancy. Birkenau  : Esther est rasée, tatouée, on lui assigne une baraque, un kommando. L’enfer commence  : le travail forcé, le froid, la promiscuité, les coups, la maladie, la faim. Et la mort, partout.
Soixante-quinze ans après la libération des camps, Esther continue de faire vivre la mémoire des siens et d’honorer la promesse faite à sa sœur. La Petite fille du passage ronce est ce récit, mais aussi un projet historique et littéraire différent. Avec la complicité d’Isabelle Ernot, il s’ouvre comme un diptyque : le témoignage est suivi par un dialogue avec les disparus, par des lettres, à sa sœur Fanny et à sa mère Gela, ou encore lors d’une déambulation sur son chemin d’écolière entre Ménilmontant et Belleville. Le récit revient sans cesse vers ce passage Ronce, disparu, qui n’existe plus qu’ici  : en cette stèle de mots, vivace et émouvante.

Mon avis: 

La petite fille du passage Ronce est un témoignage poignant et puissant d’une survivante de la Seconde Guerre Mondiale. 

Le phrasé est particulier, on a l’impression d’entendre sa voix quand on lit ses mots et cela rend le tout encore plus bouleversant. 

Depuis la montée du nazisme et le début de la guerre, elle raconte comment les choses ont imperceptiblement changé au fil des mois, tel un piège se refermant sur sa famille et les autres Juifs établis en France, les empêchant de fuir à temps.

Esther Senot n’est pas une femme de lettres mais elle a dédié sa vie à témoigner dans les écoles de son vécu et de l’horreur qui a décimé sa famille. C’est grâce à l’aide de l’historienne Isabelle Ernot qu’elle a pu mettre sur papier son histoire comme héritage mémoriel. 

Durant trois ans, je me suis battue pour survivre. Je me répétais: « Tu es jeune, tu dois vivre, tu vas vivre! »

J’ai survécu et puis j’ai voulu mourir. 

La petite fille du passage Ronce, d’Esther Senot, page 11

Le livre est parsemé de photos d’époque qui donnent encore plus d’impact aux mots. En effet, comment ces personnes souriantes, qui croquaient la vie à pleine dents, on pu être effacées du tableau si rapidement et d’une façon si effroyable par les SS ? Comment survit-on au massacre de notre famille?

Esther Senot est une survivante mais surtout c’est une femme courageuse qui, enfant, avait fait une promesse à sa sœur Fanny, décédée dans les camps. La promesse – si elle s’en sortait – de témoigner et de raconter leur histoire. Pour ne jamais oublier.

Promesse tenue.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: La carte postale d’Anne Berest

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La carte postale de l’autrice Anne Berest. 

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la carte postale

Nombre de pages: 512 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 18 août 2021

4ème de couverture:

C’était en janvier 2003.
Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque.

Mon avis: 

Un roman à tiroirs dont j’ai aimé découvrir les secrets.

L’autrice part d’un fait réel – sa maman a reçu un jour une carte postale anonyme mentionnant 4 noms de personnes disparues pendant la seconde guerre mondiale – pour remonter le temps et enquêter sur ses ancêtres et plus particulièrement sur les membres de sa famille qui ont été tués lors de la Shoah. 

Ce livre bénéficie d’une construction vraiment intéressante; On alterne passé et présent et peu à peu on arrive à remonter le temps et à comprendre – avec l’autrice – ce qui est arrivé à Ephraïm, Emma, Noemie et Jacques, les prénoms mentionnés sur la fameuse carte postale.

L’histoire est tragique et d’autant plus poignante parce qu’elle est vraie, certains passages sont vraiment émouvants et durs à lire. J’ai été émue aux larmes bien des fois. 

Chaque semaine, M. Brians, le maire des Forges, doit envoyer une liste à la Préfecture de l’Eure. Une liste qui s’intitule: « Juifs existants à ce jour sur la commune ».

Ce jour-là, monsieur le maire écrit, en s’appliquant de son écriture ronde et joliment calligraphiée, avec la satisfaction du travail bien fait:

« Néant. »

La carte postale, d’Anne Berest, page 197

Puis vient la recherche par les rescapés de la guerre des membres de leur famille, attente insupportable et interminable où l’espoir essaie d’annihiler la raison. « Ils sont forcément vivants… » et puis, le désespoir quand on comprend qu’on est seul, que de notre famille il ne reste rien, que l’horreur est survenue et que plus rien ne sera jamais comme avant. Puis vient le temps également du sentiment de culpabilité des survivants.. pourquoi eux ont-ils survécu et les autres ont-ils succombés ?

Sur la base des souvenirs de sa maman et des documents qu’elle a pu trouver avec cette dernière, Anne Berest tisse le fil d’une histoire hors du commun, d’une famille bien partie dans la vie et dont les membres étaient promis au succès et dont l’élan a été brisé net. Un arbre généalogique saccagé et piétiné par des esprits malades qui avaient décidé que les Juifs devaient être exterminés.

L’autrice se questionne beaucoup sur son statut de juive, elle qui ne s’est jamais vraiment définie ou même considéré comme telle. On sent à travers ses mots le chamboulement qu’a été pour elle la découverte de la vérité sur sa famille, marquée bien malgré elle par le sceau du malheur.

Un livre puissant,  bouleversant et passionnant.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Chef de Gautier Battistella

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Chef de l’auteur Gautier Battistella, en lice pour le prix du Festival du LÀC 2023.

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chef

Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 2 mars 2022

4ème de couverture:

Les Promesses, trois étoiles au Guide et une clientèle venue de Singapour, Dubaï ou San Francisco. Un succès retentissant confirmé par le sacre du patron, Paul Renoir, 62 ans, tout juste élu « meilleur chef du monde » par ses pairs. Jusqu’à ce lundi matin, où l’on découvre son corps et le fusil de chasse avec lequel il a mis fin à ses jours. Stupeur. Le monde de la gastronomie est en deuil. Pourquoi ce cuisinier exceptionnel a-t-il choisi d’en finir ?
Juste avant sa mort, une équipe de Netflix était venue tourner un portrait de Renoir. Souvenirs de famille, origine de sa vocation, étapes de son ascension : son récit cache peut-être le secret de son suicide. A moins qu’il ne faille le chercher dans la bataille qui fait rage autour de son héritage. Entre sa veuve, Natalia, le sous-chef Christophe, son fils Mathias et Albinoni, le concurrent sans scrupule, les tensions s’exacerbent. Confrontés au décès soudain de l’ogre, prétendants au trône, conspirations et joute des egos vont se révéler.
Chef, c’est aussi l’histoire de la cuisine française depuis la Seconde Guerre mondiale. Paul a tout appris de sa grand-mère, une amie d’Eugénie Brazier, l’emblématique « mère lyonnaise ». Les femmes ont inventé la gastronomie, avant que les hommes ne se l’approprient et ne la rendent célèbre. Aux côtés des Bocuse, Loiseau ou Ducasse, Paul Renoir accompagne la naissance de la Nouvelle Cuisine dans les années 1970, prémisses à la starisation actuelle des chefs.
Premier grand roman consacré à la cuisine française, Chef peint l’exigence d’un monde macho, violent, où la drogue, l’alcool et le sexe sont souvent les seuls moyens de tenir. En contrepoint, il donne à voir la complicité des brigades et la conscience d’exercer un métier d’artisan et de passion. Un livre de chair et de sang et le portrait d’hommes simples, acharnés à réinventer la magie, la beauté, l’excellence.

Mon avis: 

Je n’avais aucune idée de comment cela se passe dans les cuisines d’un grand restaurant, ma seule référence étant Ratatouille, vous voyez le niveau. 😉

Le sujet d’ailleurs, à la base, ne m’intéresse pas particulièrement. J’aime bien manger mais les grands restaurants, très peu pour moi, je préfère de loin une brasserie conviviale et sans prétention 😉 Je ne connais donc rien au monde de la gastronomie et encore moins au monde des restaurants étoilés.

Pourtant, ce roman a su me passionner pour la grande cuisine et ce qu’il se se passe dans ses coulisses.

On y suit donc Paul Renoir, Chef étoilé à qui tout réussit, mais qui se donne la mort, le jour où Netflix débarque pour filmer un documentaire sur sa vie son œuvre.

Après ce tragique événement, on va rembobiner la bande de l’enregistrement qu’avait fait Paul Renoir comme base du documentaire Netflix et revenir sur sa jeunesse et ses premières années en tant que Chef. 

J’ai trouvé le personnage de Paul Renoir très attachant. Sa façon de se raconter, de vouloir toujours le meilleur tout en gardant une touche plus traditionnelle, un homme proche de ses racines et fier de sa grand-mère qui lui a donné le goût de la cuisine et du travail bien fait.

Un homme exigeant avec ses équipes mais également avec lui-même, s’imposant un rythme de forçat. 

J’ai aimé le fait que l’auteur pointe du doigt la pression dont sont victimes les chefs des grands restaurants, pression qui souvent d’ailleurs a mené des grands noms jusqu’au suicide, car ils ne supportent pas qu’une étoile leur échappe ou tout simplement car une fois qu’on a atteint le sommet, on ne peut plus que redescendre, ce qui est impensable pour eux. Autant mourir au faîte de sa gloire.

On suit également en parallèle l’équipe de cuisine de Paul Renoir après l’annonce de son suicide. Chaque membre réagit d’une manière différente à ce deuil car chacun avait une relation bien particulière avec le « patron ». Chacun d’entre eux a été d’une certaine manière « sauvé » par Paul Renoir, c’est pourquoi ils lui doivent tous beaucoup et n’hésitent pas à se mouiller pour faire perdurer l’enseigne du restaurant et lui faire garder ses étoiles et sa renommée. 

Un roman bouleversant dont on n’a pas assez entendu parler à mon sens. 

Après avoir refermé ce livre, vous ne regarderez plus jamais le métier de cuisinier comme avant (et vous aurez faim, aussi).

Amer et doux à la fois, un chef d’œuvre à savourer.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de l’autrice Maria Larrea. Il s’agit de son premier roman.

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les gens de Bilbao naissent où ils veulent

Nombre de pages: 224 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 17 août 2022

4ème de couverture:

Tout commence en Espagne. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu’elle confie aux jésuites. Plus tard, en Galice, une femme accouche d’une fille qu’elle abandonne aux sœurs d’un couvent. Les deux orphelins connaissent la misère et Franco mais se rencontrent, se marient, partent à Paris. La Galicienne devient femme de ménage, le Basque gardien du théâtre de la Michodière. Ils auront un enfant, Maria. C’est notre narratrice. A vingt-sept ans, celle-ci croyait s’être arrachée à ses origines: la loge de ses parents, la violence de Julian et les silences de Victoria. Mais un tirage de tarot va renverser son existence et l’obliger à replonger dans le passé des siens. Pour comprendre de qui elle est la fille, elle devra enquêter et revenir là oÙ tout a débuté, à Bilbao, où naissent les secrets. 

Etourdissant de style, d’énergie et de vie, ce premier roman mené tambour battant nous embarque instantanément. Avec maestria, Maria Larrea y recompose pièce par pièce le visage de sa famille et le puzzle de sa mémoire. On court et rit et pleure ensemble. Une écrivaine est née.

Mon avis:

J’ai tout de suite été attirée par ce roman de la rentrée littéraire 2022 car son titre m’a intriguée.

La plume de l’autrice est brute, incisive. Drôle aussi, souvent, malgré elle.

J’ai aimé sa façon de raconter les choses. Il est marqué « roman » sur la couverture mais je sais que ce livre est autobiographique et qu’il raconte la vie des parents de l’autrice puis sa naissance à elle et sa vie jusqu’à ses 27 ans. 

J’ai été extrêmement touchée par l’histoire de Maria Larrea, sa recherche de la vérité, son envie de savoir exactement d’où elle vient.

Je pense qu’à sa place j’aurais également remué ciel et terre pour avoir le fin mot de l’histoire, de [mon] histoire.

Ce livre raconte ses racines, on sent tout l’amour qu’elle ressent pour ses parents que la vie a malmené, le respect qu’elle a pour eux mais aussi la colère. 

Un livre qui traite également de la filiation, peut-on devenir mère (ou père) à son tour si on ignore d’où l’on vient vraiment ?

Que peut-on transmettre à nos enfants quand on ignore tout de nos origines?

Une histoire belle et émouvante retranscrite par une plume juste et qui touche droit au cœur, ce roman est une perle de la rentrée littéraire!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Bye Bye Blondie de Virginie Despentes

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Bye Bye Blondie de l’autrice Virginie Despentes qui trainait depuis bien trop longtemps dans ma pile à lire 😉 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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bye bye blondie

Nombre de pages:  342 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 18 août 2004

4ème de couverture:

« Une fille qu’on rencontre en HP n’est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison contre toutes les évidences,
il pensait que c’était ça l’amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu’ils arrivent sur l’autre rive, sains et saufs. Mais ils réussissent juste à s’entraîner au fond. Il est temps de renoncer… »
Gloria a été internée en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette « prolo » y a rencontré Éric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu’elle ; ils se sont aimés comme on s’aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, à nouveau, leurs chemins se croisent.
Portrait d’une femme blessée aux prises avec ses démons, traversée des années punk, chronique d’un amour naufragé, Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes.

Mon avis:

J’ai été de suite embarquée dans cette histoire, moi qui craignait un peu la plume de cette autrice dont j’avais beaucoup entendu parler mais sans jamais oser me lancer. 

Et bien j’ai été très agréablement surprise par cette histoire où l’on suit Gloria, jeune femme perdue, extrême dans toutes ses réactions, alcoolique et psychotique, qui retrouve des années après son premier amour Eric, qui entretemps, a fait fortune en devenant une star de la télévision. 

J’ai été touchée par la détresse de Gloria. On sent qu’elle a envie d’y croire encore malgré tout. De croire au prince charmant. De se sentir spéciale pour quelqu’un. Que quelqu’un croie en elle et ne la voit pas juste comme une looseuse alcolo qui n’a rien su faire de sa vie. 

C’est une jeune femme à fleur de peau, qui a tendance à laisser sa colère dicter toute sa vie. Il s’agit pourtant d’une personne intelligente mais qui se retrouve malgré elle victime d’un cercle vicieux d’autodestruction. Quand elle retrouve sa lucidité elle se dégoûte et recommence à boire… et à agir de manière impulsive et inconsidérée. C’est plus fort qu’elle.

Eric, de son côté, est une homme qui a réussi sa vie même si finalement la célébrité l’a laissé plutôt esseulé. Il n’a pas vraiment d’amis et sait que la plupart de ses connaissances ne seraient plus là s’il ne devait plus être célèbre. Il est plutôt secret. Retrouver Gloria des années après leur séparation est comme un bol d’air frais pour lui, même si Gloria n’est pas facile à vivre. Il veut prendre soin d’elle et qu’elle sorte de sa spirale infernale de violences en tous genres. 

J’ai aimé les personnages de ce roman que j’ai trouvés très attachants, leur rugosité les rends vrais. La plume est fluide, les mots bien choisis. C’est un roman dans lequel on plonge et qu’on ne peut refermer qu’après l’avoir terminé. Un hymne au passage à l’âge adulte et aux choix de vie que l’on peut faire durant ses années déterminantes…. ce roman nous apprend qu’il n’est – en principe – jamais trop tard pour changer son destin.

Une histoire triste et touchante qui m’a donné envie de lire d’autres livres de cette autrice!

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Le dernier secret de Solenn de Royer

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit le dernier secret de l’autrice Solenn de Royer. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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le dernier secret

Nombre de pages:  416 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 6 octobre 2021

4ème de couverture:

En 1988, Claire rencontre François Mitterrand.
Elle est étudiante en droit, il est président de la République.
Cinquante ans de vie les séparent.
Ils s’aimeront à huis-clos, jusqu’à la fin, en 1996.
Voici révélé le dernier secret du grand président.
A la fois récit amoureux et histoire d’un règne, ce livre exceptionnel mêle portraits, dialogues, souvenirs, déjeuners à l’Elysée, soirées, lectures, promenades sur les quais de la Seine, carnets, temps volé au temps.
Dans une langue magnifique et pure, au plus proche de ces deux êtres, comme un grand tableau au Louvre où se dessinent amour et mort, Solenn de Royer nous offre des pages intimes et politiques, qu’à votre tour vous n’oublierez jamais.

Mon avis:

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours été assez fascinée par les anciens présidents, ceux qui étaient en place quand j’étais petite. 

Dans ce récit, on suit donc Claire (prénom fictif), étudiante en droit et qui est pour le moins obsédée par le président de la République François Mitterrand. C’est une jeune femme à peine sortie de l’adolescence – bien que majeure – et lui est un homme déjà vieux. Elle fait tout pour le croiser et qu’il s’intéresse à elle. Elle s’impose peu à peu dans sa vie (pour son plus grand plaisir car comment ne pas être flatté de l’intérêt que peut nous porter une jeune femme de 20 ans quand on en a 50 de plus?). 

Ils ont des conversations interminables sur pleins de sujet. Une complicité intergénérationnelle pour le moins exceptionnelle. J’ai trouvé assez fou la facilité avec laquelle le président peut prendre du temps dans son emploi du temps chargé pour ses diverses maîtresses, il arrive toujours à se rendre disponible, au téléphone notamment, il prend tous les jours le temps de téléphoner à Claire. 

« Dire je t’aime, c’est une promesse. Je ne peux pas t’en faire. »

Le dernier secret, de Solenn de Royer, page 149

J’ai trouvé très belle la retranscription de leurs échanges. On sent leur attachement mutuel. Un amour plutôt sage charnellement mais très passionnelle à l’écrit et à l’oral. Claire a toujours besoin d’être rassurée, elle cherche un peu la figure du père qui va veiller sur elle et la cajoler. Elle rêve de grandes déclarations d’amour alors qu’il la couvre tous les jours –  en prenant du temps pour elle – de preuves d’amour. 

J’ai trouvé Claire plutôt autocentrée et un peu égoïste. Jamais elle n’a une pensée pour la femme de François Mitterrand. De plus, elle est jalouse de son autre maîtresse, Anne Pingeot, l’amour de sa vie. 

Je pense qu’elle est subjuguée par le pouvoir que représente le président et se sent valorisée d’être aimée par un homme de sa trempe. François Mitterrand, quant à lui, est également rassuré dans son rôle de mâle dominant en ayant plusieurs femmes bien plus jeunes que lui qui se pâment d’amour pour lui. J’ai aimé les scènes qu’ils passent ensemble chez elle, incognito, dans la plus grande simplicité, lui qui est habitué aux grands restaurants et à ce qu’on lui déroule le tapis rouge. Je pense que ça le changeait et lui faisait du bien, Claire le reposait dans un sens, même si son énergie le fatiguait également énormément. Elle le coupait de son rôle de président.

Ce livre se lit très rapidement et l’écriture est agréable.  Je n’ai cependant pas pu m’empêcher d’être un peu choquée par l’écart d’âge. Evidemment, il n’y a pas d’âge pour s’aimer mais quand même, comment tomber amoureuse d’un homme de cet âge quand on la petite vingtaine ? Comment peut-on se projeter dans une histoire d’amour dont on sait la durée limitée et sans vrai avenir commun possible ? Tout cet aspect-là est très romanesque finalement. Claire est totalement fascinée et subjuguée par François Mitterrand. Elle mendie presque son attention.

Une belle histoire d’amour, bien que triste, qui m’a fait envie de lire « Lettres à Anne » de François Mitterrand (même si je ne me suis pas encore lancée!) car ce président amateur de bonne littérature et à la culture immense m’a donné envie d’en savoir plus sur lui 🙂

 

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Les jours heureux d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les jours heureux de l’autrice Adélaïde de Clermont-Tonnerre, dont j’avais beaucoup aimé « le dernier des nôtres » il y a quelques années.

 ♥ = Bof bof, à éviter 

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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les jours heureux

Nombre de pages: 448 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 5 mai 2021

4ème de couverture:

«  Edouard Vian et Laure Brankovic ont formé puis déformé pendant trente ans le couple le plus terrible et le plus célèbre du cinéma européen. Ils se sont mariés trois mois avant ma naissance. Ils ont divorcé quand j’avais un an. Se sont remariés quand j’en avais cinq et se sont à nouveau séparés pour mes quinze ans. Ils ont signé leur dernier divorce la veille de mes vingt-cinq ans. Entre temps ils ont fait une trentaine de film ensemble et un seul enfant  : moi. A eux deux ils ont créé une sorte de légende, lui à la réalisation, elle au scénario. Moi… c’est une autre histoire.  »
 
Ainsi commence une ronde, où des héros fantasques et attachants jouent, se cachent, s’aiment, des marches du festival de Cannes aux studios hollywoodiens, de Paris à New York et de la Grèce au Mexique, avant d’être percutés par les secousses de la grande histoire…
 
A leur côté, dans les rues de la capitale, sur un plateau de tournage au sommet des Alpes, des amis, des amants, des femmes venues du passé. Mais aussi une maladie qui chemine, et bien des énigmes. Tout mot est réplique. Tout personnage porte un masque. Et chacun aime la vie, imparfaite mais follement vécue. 
 
Un talent romanesque tendre et magnifique.

Mon avis:

Dans ce roman, on suit Oscar, jeune homme (entre 25 et 30 ans il me semble) un peu pris en sandwich et en otage par ses parents, couple emblématique du cinéma français. Comment se faire sa place quand on a des parents si hors du commun ? C’est l’un des thèmes du roman, mais pas que (ça serait trop simple).

Ce roman interroge notre rapport à nos parents, doit-on être au courant de tout, participer à tout en temps qu’enfant?

Oscar est très attaché à ses deux parents, qu’il trouve remarquables. Il les envie un peu aussi et leur en veut aussi parfois de l’obliger à vivre dans leur ombre (même s’ils ne s’en rendent même pas compte). Il espère lui aussi vivre une telle romance.

J’ai adoré tous les personnages de ce roman, auxquels je me suis très vite attachée. Les dialogues sont savoureux et l’autrice sait vraiment faire prendre vie à ses protagonistes. C’est un roman qui pourrait être très facilement adapté au cinéma tant il est riche visuellement. 

Au tout début du roman, la mère d’Oscar lui confie qu’elle est atteinte d’une maladie incurable et qu’il doit garder ce secret pour lui, n’en parler à son père sous aucun prétexte. Le jeune homme est détruit par cette nouvelle et désespéré de ne pouvoir en parler à personne, de ne pas pouvoir partager sa peine. Mais il respecte la décision de sa mère car il sait qu’elle est trop fière pour se montrer affaiblie, elle qui a toujours mené sa vie et sa carrière d’une poigne de fer. 

Même si ses parents continuent de se quitter et de se remettre ensemble, même s’ils ont des amants entre deux, ils se vouent un amour inconditionnel et ne peuvent vivre longtemps l’un sans l’autre, tant l’avis de l’autre est essentiel. 

J’ai aimé suivre Laure et Edouard (les parents d’Oscar), même si le roman tourne bien évidemment autour d’Oscar. 

Oscar est une jeune homme intelligent, sensible, qui se pose beaucoup de questions sur la vie et l’amour. Il est très respectueux avec les femmes. 

Les chapitres sont courts ce qui fait qu’on les enchaîne sans voir le temps passer 🙂 

Bref, un gros coup de coeur pour ma part pour cette tranche de vie pas conventionnelle de ces personnages que j’ai quitté à regret. Un roman drôle et poignant à la fois, une réflexion sur notre relation avec nos parents. Terriblement bien écrit et incroyablement bon. Ne laissez pas passer cette pépite!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Lettre d’amour sans le dire d’Amanda Sthers

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Lettre d’amour sans le dire d’Amanda Sthers.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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lettre d'amour sans le dire

Nombre de pages: 140 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 3 juin 2020

4ème de couverture:

Alice a 48 ans, c’est une femme empêchée, prisonnière d’elle-même, de ses peurs, de ses souvenir douloureux (origines modestes, native de Cambrai, séduite et abandonnée, fille-mère, chassée de chez elle, cabossée par des hommes qui l’ont toujours forcée ou ne l’ont jamais aimée). Ancienne professeur de français, elle vit dans ses rêves et dans les livres auprès de sa fille, richement mariée et qui l’a installée près d’elle, à Paris.
Tout change un beau jour lorsque, ayant fait halte dans un salon de thé, Alice est révélée à elle-même par un masseur japonais d’une délicatesse absolue qui la réconcilie avec son corps et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur.
Cet homme devient le centre de son existence  : elle apprend le japonais, lit les classiques nippons afin de se rapprocher de lui. Enfin, par l’imaginaire, Alice vit sa première véritable histoire d’amour. Pendant une année entière, elle revient se faire masser sans jamais lui signifier ses sentiments, persuadée par quelques signes, quelques gestes infimes qu’ils sont réciproques.
Le jour où elle maitrise assez la langue pour lui dire enfin ce qu’elle ressent, l’homme a disparu…
D’où la lettre qu’elle lui adresse, qui lui parviendra peut-être, dans laquelle elle se raconte et avoue son amour. Tendre, sensuelle, cette lettre est le roman que nous avons entre les mains  : l’histoire d’un éveil. Ce qu’Alice n’a pas dit, elle l’écrit magnifiquement. Prête, enfin, à vivre sa vie.

Mon avis:

C’est ma Maman qui m’a conseillé ce livre et me l’a emprunté à la bibliothèque où elle travaille 😉 

Il s’agit d’un roman sous forme de lettres qu’une femme (Alice) qui n’a plus vraiment de raison de vivre depuis que sa fille est sortie du nid écrit à un masseur japonais qu’elle a rencontré par un étrange concours de circonstances dans un salon de thé.

Peu à peu, son corps endormi depuis si longtemps réagit sous les doigts experts de ce masseur et elle commence à tomber sous son charme, lui qui ne parle même pas Français. 

Elle commence donc à lui écrire des lettres où elle lui raconte sa vie, ses malheurs, sa tristesse mais également ses espoirs et désirs les plus secrets. Des lettres qu’elle ne poste jamais.

De son côté à lui, toujours discret et professionnel, on ne sait pas trop ce qu’il pense d’elle, même si certains petits indices pourraient nous laisser croire qu’il n’est pas forcément indifférent aux charmes d’Alice.

Ce roman est une perle de sensibilité et de délicatesse. Une ode à l’amour et à la sensualité. 

Un roman court mais puissant.

Une jolie découverte ! Merci Maman 😉

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Une farouche liberté – Gisèle Halimi avec Annick Cojean

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre une farouche liberté de Gisèle Halimi avec Annick Cojean.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

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Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Grasset

Date de parution (dans cette édition): 19 août 2020

4ème de couverture:

Soixante-dix ans de combats. Soixante-dix ans de passion et d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et toujours, la volonté de transmettre aux nouvelles générations le flambeau de la révolte. Parce que l’égalité entre hommes et femmes est loin d’être acquise. Et parce que naître femme reste une malédiction dans la plupart des pays du monde.

Avec son amie Annick Cojean, l’avocate la plus célèbre de France revient sur les épisodes marquants de son parcours rebelle. Son enfance en Tunisie dans une famille juive modeste; son refus d’un destin assigné par son genre et son rêve ardent de devenir avocate; sa défense indéfectible des militants des indépendances tunisienne et algérienne soumis à la torture; son association, « choisir la cause des femmes »; et bien sûr ses grands combats pour l’avortement, la répression du viol, la parité.

la dernière grande héroïne féministe aura vécu une vie de pionnière, insoumise et passionnée. D’une farouche liberté.

Mon avis:

Comment ne pas adorer le récit de Gisèle Halimi, interviewée par Annick Cojean, dans ce (trop court!) recueil où pour ma part j’ai pris connaissance de tout ce que cette grande dame avait accompli pour la cause des femmes.

Indignée depuis l’enfance par la différence de traitement que l’on réserve aux filles par rapport aux garçons, elle a très vite à cœur d’essayer – de toutes ses forces – de rétablir un peu l’équilibre en se battant sans relâche dans le cadre de son métier d’avocate.

Comment se fait-il que cette injustice majeure qui touche un être sur deux sur la planète ne soulève pas une vague de protestation? Un peu partout dans le monde, les peuples opprimés finissent par se révolter de leurs oppresseurs; et les esclaves par se libérer. Alors? Pourquoi la cause des femmes ne mobilise-t-elle pas davantage? Qu’attendent les femmes pour se lever et pour crier « assez! »?

Elle a beaucoup œuvré pour le droit à l’avortement et a créé une association « choisir la cause des femmes ». En bref, c’est une femme qui n’avait pas peur de dire ce qu’elle pensait et d’aller au bout de ses idées. Mère de 3 enfants, elle a réussi l’exploit de concilier sa vie de famille avec la vie professionnelle dont elle avait rêvé, sans compromis. Un exemple à suivre!

J’ai trouvé les mots de Gisèle Halimi retranscrits par Annick Cojean d’une justesse incroyable et d’une lucidité folle. Nous pouvons toutes, à notre échelle, donner un coup de pouce à la cause des femmes. En se soutenant, en ne nous critiquant par entre nous. En encourageant les femmes qui arrivent à atteindre leurs objectifs. Et en éduquant nos enfants (si on en a) dans l’égalité la plus totale et surtout dans le respect l’un de l’autre. Cela paraît utopique je sais mais j’espère qu’on y arrivera un jour!

Gisèle Halimi était une très grande Dame, malheureusement décédée le 28 juillet 2020, juste avant la parution du livre. Un livre à mettre entre toutes les mains (masculines et féminines), afin que l’on n’oublie pas que les droits des femmes ont les premiers à être remis en question un peu partout dans le monde et ce encore plus en temps de crise.

Et je tiens également à ajouter qu’être féministe ne veut pas dire que nous faisons preuve de misandrie mais juste que nous défendons nos droits!  Le jour où les femmes seront traitées à l’égale de l’homme, nous aurons fait un grand pas dans l’évolution!

Ma note: ♥♥♥♥♥

Bilan de mes lectures du mois d’octobre 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois d’octobre 2020.

Toutes les images proviennent de mon instagram.

Romans lus durant le mois : 7 dont 2 SP

Mangas lus durant le mois: 5

Bandes dessinées lues durant le mois: 1

Le mois d’octobre était un un peu placé sous le signe « Girl Power » car que de femmes fortes et inspirante il y avait dans les livres lus le mois dernier comme dans le fabuleux une farouche liberté sur la vie de Gisèle Halimi interviewée par Annick Cojean,  Un magnifique livre sur le combat de cette femme pour faire valoir le droit des femmes. Des droits pour lesquels aujourd’hui encore nous devons nous battre car rien n’est jamais acquis. Ce livre devrait être lu dans les écoles!

Dans Liv Maria, Julia Kerninon nous emmène en voyage avec une héroïne libre et terrassée par un terrible secret. Une jolie découverte!

J’avais beaucoup entendu parler de Miracle de Solène Bakowski mais je dois avouer avoir été déçue par le dénouement de l’histoire mais je vous en reparlerai plus en détail dans l’article qui lui sera dédié.

Une déception avec Les soeurs de Fall River de Sarah Schmidt que j’ai trouvé un peu longuet et ennuyant.

Gros coup de coeur avec le dernier Marc Voltenauer, Les protégés de Sainte Kinga dont je vous avais parlé juste ici, un fantastique roman sur une prise d’otage dans les mines de sel de Bex .. Un roman à tiroirs qui nous fait passer par toutes les émotions !

J’ai également adoré le premier roman de Sarah Baud, une fille hors pères dont je vous avais parlé juste ici que j’ai trouvé haletant et passionnant. Vivement le prochain!

Et pour terminer avec les romans, j’ai bien évidemment adoré la conclusion de la trilogie du « chien » de Patrick Bauwen. Il fait encore une fois très fort avec l’heure du diable car il arrive à nous fournir un final cohérent et intelligent. Chapeau!

Niveau mangas, j’ai rattrapé mon retard dans Gran Blue Fantasy de Cocho, une jolie épopée où l’amitié et l’entraide sont au coeur de tout. Pas un chef d’œuvre mais j’aime beaucoup tout de même !Apparemment il y a un jeu vidéo qui reprend l’univers du manga ou est-ce le contraire ? A vrai dire je n’en sais rien!

Comme d’habitude, j’ai été ravie de lire un nouveau tome de Bride Stories de Kaoru Mori car les dessins sont vraiment somptueux et les personnages toujours autant touchants.

Bien entendu, j’ai foncé sur le tome 16 de The Promised Neverland de Kaiu Shirai. C’est sombre et machiavélique à souhait 🙂 c’est vraiment une chouette série qui me tient réellement en haleine entre chaque tome!

Pour terminer, j’ai également lu la nouvelle BD de Margaux Motin, Le printemps suivant qui est un tome 1 (vent lointain). Si j’ai adoré retrouver les jolis dessins de Margaux Motin et son petit grain de folie, j’ai finalement trouvé le fond de cette BD assez triste et j’espère que le ton sera plus humoristique dans le second tome. En effet, cela change énormément de ce à quoi l’autrice nous avait habitués (il s’agit surtout d’une histoire complète et non de gags par page comme dans ses livres précédents) et je dois avouer avoir été pour le moins déstabilisée ! J’ai quand même énormément apprécié ma lecture même si je ne m’attendais pas à ça.

Et vous, qu’avez-vous lu le mois passé?

A tout bientôt 🙂

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