J’ai lu: Dewey de Vicki Myron

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Dewey de l’autrice Vicki Myron, avec la collaboration de Bret Witter

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Dewey

Nombre de pages: 320 pages

Maison d’édition: pocket

Date de parution (dans cette édition): 20 juin 2013

4ème de couverture:

Par un matin d’hiver, Vicki Myron, attirée par des cris déchirants, découvre un chaton frigorifié dans la boîte aux lettres de la bibliothèque où elle travaille. Après l’avoir réchauffé, Vicki et ses collègues, conquis, décident de l’adopter. Dewey deviendra vite la mascotte de la bibliothèque et l’emblème de la ville de Spencer. Pendant 19 ans, Dewey, grand amateur de cheesebugers, d’ailes de poulet et fan de télévision, va révolutionner cette petite ville. Il va apprendre à sourire aux enfants handicapés, attendrir les hommes d’affaires… et devenir le chouchou des médias, au point que les télévisionss du monde entier viendront le filmer. Vicki Myron, la bibliothécaire qui a partagé sa vie, nous raconte l’aventure extraordinaire de ce chat hors du commun.

Mon avis:

J’ai trouvé très touchant le récit de cette bibliothécaire, Vicki Myron, qui recueille un matin d’hiver un petit chat abandonné dans la boîte aux lettres de la bibliothèque de Spencer, où elle travaille. 

Elle va l’appeler Dewey Readmore Books. Ce chat, un mâle roux qui deviendra un grand matou par la suite, va très vite et très bien s’acclimater à sa nouvelle demeure. Il va également très vite trouver toutes les cachettes et les recoins de la bibliothèque pour jouer avec (ou rendre chèvres) les bibliothécaires, toutes raides dingues de lui. 

Bien entendu, ce chat va devenir une mascotte dans sa ville et même à plus grande échelle dans l’Etat et d’une manière nationale. 

C’est vrai que Dewey est un chat adorable, très câlin, qui sait s’adapter aux besoin des gens qui viennent le voir. Il est une présence réconfortante et très appréciés des petits et des grands, des bien portants comme des personnes dont la santé est fragile ou en situation de handicap. Dewey, comme tous les chats, ne fait pas de différence entre les personnes. Il sait se faire voir et caresser par les personnes qui en ont besoin. 

J’ai aimé toutes parties qui parlent du chat, j’ai trouvé son histoire très touchante, on sent que Vicki Myron était vraiment très attachée à lui, elle le considère comme un membre de sa famille. 

Cependant, j’ai trouvé que même si cela sert à décrire la situation économique de la ville au moment X, il y avait un peu trop de passages retraçant la vie et l’évolution de la ville. Finalement, même si cela faisait sens, j’ai trouvé que cet aspect-là était un peu trop présent dans le livre. Personnellement, j’étais surtout intéressée par les aventures de Dewey et peu par le déclin de certaines boutiques ou l’apparition de certaines usines dans la ville de Spencer. 

Vicki est également très attachante, jeune mère célibataire qui fait de son mieux pour travailler et s’occuper de sa fille, sans pour autant négliger son nouveau petit pensionnaire. Dewey va également lui donner une leçon d’humanité et va lui apporter beaucoup plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer en l’adoptant. 

« Personne ne comprit ce que j’avais traversé au cours de ces deux années, personne sauf Dewey. Lui semblait savoir que l’amour était constant, mais qu’on pouvait l’élever à un niveau supérieur quand c’était vraiment important. »

Dewey, de Vicki Myron, page 222

La fin m’a (sans surprise) laissée en larmes et j’ai trouvé que ce roman était une belle leçon de vie donnée par ce gentil félin. (qui en plus, est roux comme mon chat – voir photo 😉 ) Malgré quelques longueurs, cette histoire est un petit coup de cœur pour moi.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre la petite boulangerie du bout du monde de l’autrice britannique Jenny Colgan.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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la petite boulangerie du bout du monde

Nombre de pages: 512 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 7 janvier 2016

4ème de couverture:

Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…

Mon avis:

Je savais plus ou moins à quoi m’attendre en commençant ce roman. Une jeune femme qui quitte tout pour ouvrir (rayez les mentions inutiles) une librairie/une boulangerie/un salon de beauté…. on sait tous comment l’histoire va se dérouler!

Là il s’agit donc (comme le titre l’indique) d’une boulangerie – mais pas tout à fait! 

En effet, Polly décide de s’installer sur une île des Cornouailles, par choix financier car elle n’a plus un sous vaillant (qui dit encore ça !?)après la faillite de son entreprise et vivre dans ce village portuaire coûte bien moins cher que Plymouth.

Une fois installée chez une vieille femme acariâtre, propriétaire de la boulangerie du village, elle va faire la connaissance de marins mignons et d’un apiculteur américain plutôt canon, le tout en gardant toujours contact avec sa meilleure amie Kerensa, jeune femme magnifique à qui tout réussit (sauf les relations amoureuses). Là-bas, elle montrera ses talents de boulangère, faisant de l’ombre à sa logeuse qui voit d’un très mauvais œil cette petite jeune qui essaie de prendre sa place.

Même si certains aspects du roman étaient un peu cliché, j’ai eu un petit coup de cœur pour cette histoire (d’autant plus que j’étais en vacances au bord de la mer et du coup j’étais un peu dans l’ambiance). Polly est plutôt attachante, jeune femme un peu paumée qui essaie de reprendre sa vie en main, même si elle se trompe parfois. Les dialogues sont vraiment savoureux et je dois dire que l’autrice a le don pour créer une galerie de personnages hauts en couleur. Je n’ai pas trouvé l’héroïne nunuche et même si la fin est un peu téléphonée, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir le fin mot de l’histoire. 

C’est un roman qui fait du bien et qui donne le sourire.

Ce n’est cependant pas une simple histoire d’amitié et d’amour, on y trouve aussi des actes de courage et des deuils à surmonter, ce qui rend le tout vraiment plus profond qu’une simple romance et lui ôte un côté linéaire qui aurait pu être ennuyant.

J’ai vraiment hâte de retrouver Polly dans les deux tomes suivants; « une saison à la petite boulangerie » et  « un Noël à la petite boulangerie » que je vais essayer de lire d’ici à la fin de l’année.

Un bonbon à savourer ! 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Quelque part avant l’enfer de Niko Tackian

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre Quelque part avant l’enfer de l’auteur Niko Tackian.

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quelque part avant l'enfer

Nombre de pages:  352 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 8 mars 2018

4ème de couverture:

Une matinée comme les autres. Après avoir déposé son fils à l’école, Anna s’engage sur le boulevard sans remarquer le semi-remorque lancé à pleine vitesse. C’est le choc. Le tunnel. La musique des sphères. Mais, au seuil de la lumière, une silhouette s’interpose. Un homme, petit et barbu, la prévient :  » Je vais te tuer. « 
Miraculeusement revenue d’entre les morts, Anna reprend ses marques, peu à peu. Or une présence semble partout suivre ses pas, semant dans Paris des cadavres de femmes. Il l’a prévenue : elle sera la dernière…

Mon avis:

Un thriller mêlant action et psychologie qui m’a tenue en haleine du début à la fin!

J’ai découvert pour la première fois la plume de Niko Tackian et j’avoue avoir été séduite par sa façon de nous mettre directement dans l’ambiance. 

C’est angoissant, poisseux, on sent qu’il va arriver des bricoles à l’héroïne… 

J’ai aimé le personnage de Anna, perdue entre cauchemars et réalité. Elle est partagée entre le besoin de comprendre ce qui lui arrive et l’envie de continuer sa petite vie comme avant, tout en étant irrésistiblement attirée par la noirceur qui l’entoure depuis son accident.

J’ai aimé les interactions avec les autres personnages, sa relation avec son mari qui se détériore au fil des jours, même s’ils essaient de préserver les apparences pour leur fils. Le doute ensuite, qui s’insinue dans la tête d’Anna. Si elle n’était pas folle ? Si tout cela était vrai? Si elle et sa famille étaient vraiment en danger ? Elle va essayer de mener sa propre enquête pour comprendre ce qui lui arrive et pourquoi on lui en veut ainsi.

Son mari, quant à lui, est un personnage assez énigmatique, j’ai eu beaucoup de peine à le cerner même si je pense que ses sentiments pour Anna sont sincères et qu’il a vraiment envie qu’elle aille mieux. L’auteur souffle le chaud et le froid pour nous embrouiller et qu’on n’arrive pas à comprendre qui sont les « gentils » est qui sont les « méchants » de l’histoire. 

Le personnage du flic, Zed, est également très intéressant psychologiquement parlant. Il ne se démonte jamais, fait preuve d’un sang froid et d’une maîtrise parfaite de son corps et de ses émotions, bien que cette enquête dépasse largement tout ce dont il a déjà eu à traiter dans sa carrière.

Un roman qui a su me surprendre avec une fin pas du tout téléphonée. 

Un rythme effréné et un final à couper le souffle. J’ai déjà hâte de lire les autres livres de cet auteur!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Incarnation de Daniel Easterman

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Incarnation de l’auteur Daniel Easterman, qui traînait dans ma pile à lire depuis au moins 10 ans 😀 J’ai pensé que c’était une lecture parfaite pour les vacances et j’ai eu raison car il était assez passionnant! 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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incarnation

Nombre de pages: 666 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 21 avril 2000

4ème de couverture:

Dans une province indienne reculée, et dans le plus grand secret, trois agents du M16 interrogent Tursun, douze ans. Son histoire, extraordinaire, les impressionne assez pour qu’ils le rapatrient d’urgence en Grande-Bretagne. Tursun prétend être la réincarnation de Matthew Hyde, un espion britannique disparu lors d’une mission en Chine. Le gamin connaît les moindres détails de la vie de l’Anglais, et le prouve. Il est surtout en mesure de révéler à David Laing, le meilleur ami de Hyde, les terribles découvertes faites par ce dernier avant de mourir : en un lieu inconnu, des savants chinois sont en train de mettre au point, pour le compte de l’Irak, une nouvelle arme destructrice…

Mon avis:

J’ai eu au premier abord un peu de mal à me mettre dans l’histoire car il y a beaucoup de noms à retenir, on passe rapidement d’un endroit à l’autre et beaucoup de personnages sont introduits en même temps et je me suis sentie un peu perdue. 

Cependant, très vite, l’intrigue se recentre sur David Laing, un agent des services secrets anglais qui en enquêtant sur la mort mystérieuse (et louche) de son ami Matthew Hyde, espion lui aussi, va tomber sur un complot militaire mondial. Dans sa quête de la vérité, il va tomber sur Nabila, jeune femme faisant partie d’une minorité persécutée et qui va l’aider à mener à bien sa mission. Nabila est une femme forte, cultivée, intelligente et qui va plus d’une fois tirer David d’un mauvais pas.

Le rythme est effréné et j’ai trouvé intéressant d’en apprendre plus sur les différentes ethnies chinoises et leurs religions. 

L’auteur se perd un peu dans les différents personnages et leurs travers et même si c’est utile pour mieux appréhender leurs caractères, j’ai trouvé que ce roman souffrait de quelques longueurs qui auraient pu être évitées. 

D’ailleurs, Daniel Easterman ne doit pas trop s’attacher à ses personnages car il n’hésite pas à les faire disparaître à tour de bras, il ne ménage pas ses lecteurs!

Sur un fond de fiction on sent que l’auteur a tout de même voulu faire passer un message de tolérance. J’ai senti qu’il devait bien connaître les régions décrites car ses descriptions sont très précises.

J’ai trouvé la fin assez précipitée et les héros un peu trop « chanceux » pour être vraiment crédibles. Mais la fin proposée m’a quand même plu 🙂

C’est un bon roman d’espionnage avec un soupçon d’aventure (et un peu d’amour), un genre que j’avais un peu laissé de côté mais j’avoue qu’il m’a donné envie de renouer avec ce genre d’histoires palpitantes!

 

Ma note: ♥♥♥(♥)


J’ai lu: Une famille presque normale de M. T. Edvardsson

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une famille presque normale de l’auteur M. T.  Edvarsson que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Pocket dans le cadre du prix des nouvelles voix du polar Pocket 2021, concours pour lequel j’ai eu la chance d’être choisie pour faire partie du jury :-). C’est d’ailleurs ce roman qui a gagné le prix dans la catégorie roman étranger. Bravo !

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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une famille presque normale

Nombre de pages: 624 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 15 octobre 2020

4ème de couverture:

Une famille suédoise tout ce qu’il y a de normal, ces Sandell…
Le père, pasteur. La mère, avocate. Une fille de 19 ans, bosseuse, qui rêve de voyages au long cours.
Le samedi, on file au cinéma. Le dimanche, en forêt. Ils trient leurs déchets, n’oublient jamais leur clignotant, rendent toujours à temps leurs livres à la bibliothèque.
Normale en apparence, du moins, comme toutes les familles qu’un meurtre sordide s’apprête à faire basculer dans l’horreur…

Mon avis:

Ce roman est scindé en trois parties contées à tour de rôle par le père, la mère et la fille de la famille Sandell. 

Tous trois racontent la même histoire, mais de leur point de vue, avec à chaque fois des éléments en plus qui font à la fin que le puzzle de l’intrigue est complété. 

Un homme est retrouvé mort et très vite, Stella, la fille, est suspectée du meurtre. Commence alors un chassé-croisé pour comprendre ce qu’il s’est passé. 

Ses parents, Adam et Ulrika, ne peuvent pas croire qu’elle soit coupable, il y a forcément un malentendu, un complot.

Cette famille qui donnait l’apparence d’être presque parfaite, le père pasteur, la mère avocate… Et pourtant ce n’était pas la réalité car on découvre très vite que Stella n’est pas vraiment la fille parfaite dont ses parents avaient rêvé. Elle est colérique, violente parfois et sujette à des crises difficiles à gérer. Leur quotidien est souvent pénible et la famille manque globalement de communication, chacun s’enferme un peu dans sa bulle. 

J’ai aimé avoir les différents avis des protagonistes, connaître le pourquoi du comment de leurs actes, le père qui va tout mettre en œuvre pour désigner un(e) autre coupable en agissant de manière inconsidérée et la mère qui va plutôt tout faire pour innocenter sa fille, quitte à être hors-la-loi.

Ce roman met en exergue le fait qu’on ne sait jamais vraiment ce qu’il se passe chez les autres, malgré une apparence parfaite. Les gens qui n’ont jamais un mot plus haut que l’autre en société cachent souvent des tempéraments bien plus agités dans la sphère privée.

Le père et la mère vont également découvrir un aspect de leur moitié dont ils ignoraient tout. Adam est bien moins mesuré qu’il n’en a l’air et se maîtrise difficilement dès que sa famille est mise en cause. Ulrika, quant à elle, se réfugie dans le travail et se met en mode « maman-louve » pour protéger sa fille, que celle-ci soit coupable ou non. Elle est d’ailleurs la seule qui ne serait pas vraiment étonnée si Stella était coupable mais elle ne la laisse pas tomber pour autant. Elle se sent d’ailleurs coupable de n’avoir pas su voir la détresse de sa fille, de n’avoir pas assez parlé avec elle. Elle a l’impression d’avoir raté son éducation. Encore la fameuse culpabilité des mères 😉

Adam, lui, perd plus facilement les pédales, il n’a rien vu arriver, rien compris. Dans sa tête, sa fille est passée de petite fille à jeune femme accusée de meurtre et lui vit toujours dans le monde des Bisounours. Il tombe des nues.

C’est également la descente aux enfers de toute la famille, car Stella est très vite incarcérée et malgré le fait que ses parents clament son innocence, ils sont très vite pointés du doigt et évités, même par leurs amis. 

Bref, j’ai vraiment aimé le fait qu’on se focalise vraiment sur les réactions des membres de la famille et leurs interactions. L’enquête en devient même un peu secondaire.

Ce roman est une petite brique de plus de 600 pages mais je l’ai dévoré en deux jours à peine. 

Inutile donc de vous dire que c’est sur ce roman que mon choix s’était porté pour le prix des nouvelles voix du polar pour la catégorie roman étranger et j’avoue avoir été ravie d’apprendre qu’il avait gagné le prix 🙂 

C’est vraiment mérité car l’intrigue est menée d’une main de maître de bout en bout et tout est clair comme de l’eau de roche à la fin du roman, fin que je n’avais pas vue arriver. 

Chapeau!

 

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Pour seul refuge de Vincent Ortis

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Pour seul refuge de l’auteur Vincent Ortis que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Pocket dans le cadre du prix des nouvelles voix du polar Pocket 2021, concours pour lequel j’ai eu la chance d’être choisie pour faire partie du jury 🙂 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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pour seul refuge

Nombre de pages: 368 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 15 octobre 2020

4ème de couverture:

De la neige à perte de vue, une ourse affamée, pas une habitation à des kilomètres à la ronde. Seuls, perdus dans les immensités sauvages du Montana, à plus de deux mille mètres d’altitude, deux hommes se font face : un jeune Indien, accusé de viol avec tortures, et le juge qui l’a condamné. Chacun possède la moitié des informations qui pourraient les sauver. Ensemble, ils s’entretueront. Séparés, ils mourront.

Mon avis:

J’ai trouvé ce roman très machiavélique, bien pensé et original. 

J’avoue qu’il n’est pas dans mes habitudes de lire des romans qui se passent en hiver en plein été mais on va dire que cela m’a rafraîchit 🙂 

La première partie du roman se passe en huis-clos dans une cabane de montagne, éloignée de tout et coupée du monde par de grosses tombées de neige où un homme séquestre un juge. Ensuite, celui-ci est mis avec un jeune homme d’origine indienne, accusé de viol sur des jeunes filles. Le mec qui les séquestre les lâche ensuite dans la nature, à la merci du froid et d’une ourse qui n’attend qu’une chose, faire bombance avec deux petits humains bien appétissants. Là, ils devront s’entraider… ou mourir de froid (ou de faim). Ils feront connaissance et devront apprendre à se faire confiance (ou pas haha).

J’ai trouvé la construction du roman ingénieuse, difficile de trop vous en dire sans vous spoiler l’intrigue et j’ai été surprise par la fin que j’ai trouvée plutôt étonnante et atypique. Toutes les réponses à nos questions sont données, j’aime quand c’est le cas. A la fin il n’y plus de zones d’ombres dans le récit et j’avoue apprécier quand l’auteur prend la peine de tout nous expliquer. 

Une histoire de vengeance, de folie, de rédemption, d’une certaine idée de la justice, aussi. 

Un roman qui interroge sur les chances que chacun d’entre nous a dès le départ dans la vie.  Quelles sont les chances pour des enfants maltraités, de ne pas répéter les erreurs de leurs parents ? De devenir meilleurs ? 

Une approche intéressante des préjugés qu’on peut avoir sur les personnes venant d’un milieu défavorisé. 

Le seul défaut est que j’ai trouvé la partie « rencontre » du juge et du jeune Indien finalement un peu courte. On suit donc beaucoup plus le juge quand il est séquestré dans la cabane et je pense que ces passages auraient pu être écourtés même s’ils étaient très fluides et utiles pour l’histoire. 

J’avoue que j’avais voté pour ce roman pour le prix des nouvelles voix du polar car j’ai trouvé que les thèmes abordés étaient vraiment bien amenés et m’ont fait réfléchir. L’ambiance est glaçante à souhait et j’ai retenu mon souffle une bonne partie du roman, tant le dérapage était proche à chaque page. La folie guette à chaque paragraphe et n’est jamais bien loin. Vincent Ortis souffle le chaud et le froid au fil des chapitres et je serais curieuse de découvrir son nouveau roman (« patiente ») car j’ai vraiment apprécié sa plume.

Un excellent thriller et un auteur prometteur!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


J’ai lu: Le pensionnat des innocentes d’Angela Marsons

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le pensionnat des innocentes de l’autrice Angela Marsons que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Pocket dans le cadre du prix des nouvelles voix du polar Pocket 2021, concours pour lequel j’ai eu la chance d’être choisie pour faire partie du jury 🙂 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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le pensionnat des innocentes

Nombre de pages: 464 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 12 novembre 2020

4ème de couverture:

Avant de mourir, Teresa Wyatt a juste eu le temps de croiser le regard de son agresseur et de le reconnaître. Mais aussi de comprendre qu’il était trop tard… Pour elle, mais aussi pour ses amis, les cinq du pacte de Crestwood, liés par un secret. Un sombre secret que l’inspectrice Kim Stone va devoir déterrer pour rendre justice aux innocentes oubliées. Bienvenue au Pays noir, dans une région engloutie par la désindustrialisation, le chômage et le charbon, là où tout n’est que poussière…

Mon avis:

C’est drôle (ou pas d’ailleurs) car j’avais déjà ce roman dans ma pile à lire, mais en grand format « avant-première » de chez France Loisirs et ce depuis au moins 3-4 ans je pense. Ce roman a fait long pour sortir au format poche !

J’étais néanmoins contente de devoir le sortir enfin de ma pile à lire et de devoir le lire rapidement pour le prix des nouvelles voix du polar. 

J’ai aimé l’ambiance très sombre et plutôt austère de ce roman. On sent tout de suite qu’il s’est passé des trucs pas très clairs dans ce fameux pensionnat de Crestwood. 

Le personnage de Kim Stone m’a beaucoup plu également, que j’ai trouvée plutôt badass, hors des sentiers battus. On sent qu’elle est toujours à deux doigts d’outrepasser les règles et la loi. J’ai aimé son côté bourru mais également son grand cœur. De plus, j’ai apprécié les conversations parfois farfelues avec son coéquipier (cœur avec les doigts sur lui d’ailleurs). J’ai trouvé leur relation plutôt touchante.

Cependant, j’ai trouvé que ce roman était un peu linéaire et manquait de rebondissements. En effet, on suit des fouilles où des squelettes sont mis au jour et des meurtres liés à Crestwood sont commis en même temps. Mais globalement, j’ai trouvé que le roman manquait peut-être un peu de rythme, même s’il se lisait super bien. 

Certaines de mes interrogations concernant certains meurtres sont restées sans réponse et j’avoue avoir toujours un peu de peine avec ça !

J’ai trouvé néanmoins que c’était un bon roman, avec des personnages attachants pour lesquels on tremble à plusieurs reprise et des thèmes plutôt atypiques et intéressants (on y aborde différents types de maladies, entre autres). Je serais contente de lire d’autres intrigues avec l’inspectrice Kim Stone, je pense que son personnage mériterait d’être encore plus développé! 🙂

Bref, un polar plutôt efficace auquel il manquait un poil d’action et de cohérence afin qu’il soit parfait. (Ce n’est que mon humble avis!)

Ma note: ♥♥♥(♥)


J’ai lu: Et avec votre esprit… d’Alexis Laipsker

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Et avec votre esprit… de l’auteur Alexis Laipsker que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Pocket dans le cadre du prix des nouvelles voix du polar Pocket 2021, concours pour lequel j’ai eu la chance d’être choisie pour faire partie du jury 🙂 Edit du 09.09.2021: Ce roman a d’ailleurs gagné le prix *Nouvelles voix du Polar* pour la catégorie roman francophone 🙂 Bravo à Alexis Laipsker!

 ♥ = Bof bof, à éviter

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et avec votre esprit

Nombre de pages: 464 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 4 mars 2021

4ème de couverture:

Appelée d’urgence à l’Institut des sciences de Strasbourg à la suite de la découverte du cadavre atrocement mutilé du prix Nobel de chimie, la commissaire Pourson se retrouve confrontée à une scène de crime aussi sanglante qu’énigmatique…
Au même moment, dans la région lyonnaise, le lieutenant Vairne, connu pour ses méthodes peu orthodoxes et son obsession des probabilités mathématiques, doit enquêter sur la disparition d’un éminent physicien. Mais chaque nouvel indice épaissit le mystère autour de cette affaire et le convainc peu à peu d’une conspiration sans précédent.
Quelle probabilité pour que ces deux affaires soient liées ? Une certitude, Pourson et Vairne vont devoir s’allier pour le découvrir.

Mon avis:

Une fois n’est pas coutume, j’ai lu les livres d’un auteur dans le désordre (même s’il s’agit de deux one shot) car j’avais lu il y a quelques mois le mangeur d’âmes que j’avais beaucoup aimé donc j’étais ravie de recevoir son premier roman dans le cadre du prix des nouvelles voix du polar Pocket 2021.

Cela commençait super bien, avec un scientifique qui se fait arracher le cerveau et une enquête sur d’autres scientifiques qui disparaissent tour à tour. Je dois dire que le synopsis envoyait du lourd!

J’ai beaucoup aimé le personnage du lieutenant Vairne, que j’ai trouvé amusant avec sa manie de toujours calculer les probabilités, comme un joueur de poker. Il est également d’une grande intelligence et fait preuve de beaucoup d’humour.

J’ai cependant regretté que fatalement il se passe quelque chose avec sa collègue féminine. J’avoue que j’aurais préféré éviter ce petit cliché des collègues qui tombent amoureux. En plus, l’auteur insiste un peu lourdement sur le fait qu’elle est vraiment très belle. Physiquement on en sait par contre très peu sur le protagoniste masculin il me semble (ou alors ça ne m’a pas marquée). J’ai cependant apprécié que plusieurs femmes soient haut-placées dans la Police dans ce roman 🙂

L’intrigue est plaisante, les chapitres se lisent tous seuls, j’aime vraiment beaucoup l’écriture super fluide d’Alexis Laispker. 

Quant à la résolution de l’enquête (que je ne vous révèlerai pas bien entendu), je l’ai trouvée un peu « facile » et certaines interrogations que j’avais n’ont pas eu une réponse vraiment satisfaisante. De plus, certains passages sont restés un peu flous pour moi. Mais c’est aussi peut-être parce que je lis beaucoup de polars et de ce fait suis peut-être un peu moins facile à surprendre.

J’avoue être un peu dure dans ma critique mais  j’attendais un final en apothéose et ça n’a malheureusement pas été le cas, même si j’ai vraiment adoré ma lecture. J’ai dévoré ce roman en deux jours. Pas un coup de cœur, mais ça n’est pas passé loin 🙂 

D’ailleurs, l’auteur s’est nettement amélioré dans son second roman, que j’ai trouvé en tous points plus cohérent, même si j’espère revoir le lieutenant Vairne dans l’un de ses prochains romans ! Une plume à suivre!

 

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: L’horizon à l’envers de Marc Levy

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman l’horizon à l’envers de l’auteur Marc Levy, auteur que l’on ne présente plus!

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l'horizon à l'envers

Nombre de pages: 416 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): février 2017

4ème de couverture:

Sera-t-il un jour possible que notre mémoire, nos sentiments, notre conscience, soient enregistrés sur un ordinateur et transférés dans un autre corps ? Hope, Josh et Luke, trois étudiants en neurosciences, travaillent au projet Neurolink. Quand la tragédie vient frapper ce trio d’apprentis sorciers, ils n’hésitent pas longtemps à vouloir mettre leur théorie en pratique. Des laboratoires secrets de l’université de Boston jusqu’à un phare perdu au bout d’une île, s’engage une course effrénée pour défier la mort.
Il n’est pas d’horizon qu’un grand amour ne puisse repousser…

Émouvant, mystérieux, plein d’humour et d’amour, un roman sur la vie et la mort, au dénouement inoubliable.

Mon avis:

J’ai parfois été déçue par les romans de Marc Levy (même si dernièrement, je trouve qu’il se réinvente vraiment!) et du coup je ne savais pas tellement à quoi m’attendre avec ce roman qui de prime abord devait me plaire. Bizarrement, c’est un livre dont je n’avais jamais entendu parler. 

On y suit donc 3 jeunes chercheurs en neurosciences, Hope, Josh et Luke. 

Je ne vous spoile rien en vous disant que tout de suite, Josh et Hope vont tomber amoureux. 

Quand ils apprennent que Hope est atteinte d’un mal incurable, ils vont essayer de mettre en pratique la théorie selon laquelle ils pourraient enregistrer leurs souvenirs et conscience sur un clé USB pour la transmettre à une tierce personne. 

Une façon d’être éternel, en quelque sorte. 

Je dois avouer que le thème assez complexe abordé m’a pas mal passionnée mais surtout j’ai adoré les dialogues entre les personnages et chacun d’eux est super attachant. 

Hope, pleine de vie et très amoureuse de Josh, qui doit essayer d’accepter le fait que son père ait refait sa vie après le décès de sa maman.  Hope dont l’avenir se teinte en noir quand elle apprend qu’elle est condamnée par une tumeur au cerveau mais qui va essayer de vivre les derniers jours de sa vie sans penser trop au lendemain.

Josh, son amoureux, essaie de donner le change et de rester fort pour elle. Il veut rendre les derniers mois de sa bien aimée les plus magiques possibles. Josh n’est pas un élève très discipliné mais il est cependant la tête pensante du groupe. 

Luke, de son côté, essaie d’étouffer ses sentiments pour Hope car il ne veut pas perdre son meilleur ami. Il est également super intelligent mais bien plus posé et responsable que Josh. Il les voit tellement heureux ensemble qu’il n’est pas vraiment jaloux au fond mais il aimerait trouver lui aussi la perle rare.

J’ai vraiment aimé la construction de ce roman que j’ai trouvée vraiment bien pensée. 

Marc Levy prouve encore une fois qu’il est passé maître dans les romans qui nous font sortir de notre quotidien pour nous offrir des histoires qui font rêver. L’horizon à l’envers fait partie des livres intemporels, une magnifique histoire d’amour que je classe au niveau de « love story » d’Erich Segal ou encore « un jour » de David Nicholls.

Magique!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Une putain d’histoire de Bernard Minier (Cold Winter Challenge)

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une putain d’histoire de Bernard Minier.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 600 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): 12 mai 2016

4ème de couverture:

Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une  » putain d’histoire « .
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…

Mon avis:

Ce roman est un one shot et n’a rien à voir avec la série des « Martin Servaz » de l’auteur.

Je me suis complètement fait retourner le cerveau par ce roman où l’auteur nous lance sur plusieurs pistes différentes. 

L’ambiance du roman est glaciale, à l’image de l’eau qui entoure l’archipel où se passe le roman. 

Henry, jeune homme de 17 ans, effondré par la mort de sa petite amie, va tout mettre en œuvre pour retrouver le ou les coupable(s). J’ai aimé l’enquête menée par Henry et ses copains, un peu à la manière du club des 5… mais en plus violent 😉

Peu à peu, les langues se délient et le vernis parfait de certaines personnes commence à se craqueler. Sur Glass Island, les gens ont peur que leurs petits secrets honteux soient dévoilés. 

Tout accuse Henry, qui est le dernier à avoir vu la victime vivante. Jeune homme introverti, un peu mystérieux et adopté par un couple d’homosexuelles, on sent que sa famille à l’habitude de déménager relativement souvent mais on ne sait pas pourquoi.. pour fuir qui, quoi ? Eux qui pensait que le passé était derrière eux en venant sur cette île vont en avoir pour leurs frais…

Le rythme est haletant et on sent dès le début que quelque chose « cloche » sans réussir à mettre le doigt dessus. Le malaise grandit de page en page. 

Comme pour tous les thrillers, je trouve toujours l’exercice de l’avis toujours un peu compliqué car j’ai toujours peur de vous donner trop de pistes menant au dénouement donc je vais m’arrêter là 😉

J’ai apprécié ce roman et ai été surprise par la fin même si celle-ci m’a rendue pour le moins mal à l’aise car je l’ai trouvée dérangeante. Une vraie claque !

Cependant, j’adore toujours autant la plume de Bernard Minier que j’avais découverte avec « Glacé » et me réjouis d’ailleurs de retrouver Martin Servaz dans ses nouvelles aventures car j’avoue avoir préféré « glacé » à « une putain d’histoire ».

Ma note: ♥♥♥♥