[SP]J’ai lu: Se construire par l’échec de Bernard Wirz et Sergei Ashwanden

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du documentaire/témoignage Se construire par l’échec écrit à 4 mains par Bernard Wirz et Sergei Ashwanden que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages:  224 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 13 octobre 2023

4ème de couverture:

Dépasser ses limites, vivre pleinement ses émotions, faire fi de l’adversité, ne jamais baisser les bras… tel est le credo de Sergei Aschwanden, figure du judo helvétique et international dont le palmarès en ferait pâlir plus d’un. Il livre ici sa compréhension du monde et des autres, fortement inspirée par son passé de sportif professionnel. Car la pratique du judo a façonné son caractère, lui inculquant la combativité, le respect d’autrui, l’opiniâtreté, le goût du travail bien fait. Comme point d’orgue de son parcours exceptionnel, la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Pékin, en 2008, après deux échecs : une victoire qui prouve que tout est possible à qui sait persévérer. Fort de sa connaissance fine des budo et de leur philosophie, Bernard Wirz apporte son éclairage au lecteur néophyte, inscrivant la pensée et le parcours du champion dans la grande histoire des arts martiaux. Au fil des pages se tisse un dialogue entre deux hommes unis par une même passion. Comment les enseignements du judo, fil rouge de leur existence et de cet ouvrage, s’appliquent-ils à la vie de tous les jours ? Qu’apporte le sport de haut niveau, avec le niveau d’exigence qu’il implique, à celui qui le pratique ou le pratiquait ?

Mon avis:

Je ne connaissais pas grand chose au monde du Judo et j’ai aimé en savoir plus sur ce sport où avoir un mental d’acier est primordial.

Ancien champion olympique, Sergei Ashwanden nous raconte comment il s’est toujours servi de ses échecs pour rebondir et s’améliorer, que ce soit dans le sport ou dans sa vie privée.

De son côté, Bernard Wirz entrecoupe le récit de Sergei en nous expliquant plus en détails certaines règles sportives ou en nous précisant certaines choses qui nous aide à mieux appréhender ce témoignage. Tous les rites et les traditions autour de ce sport sont assez fascinants. 

Le seul petit bémol est que je pensais que l’ouvrage allait aborder plus en surface la vie de Sergei et plus se focaliser sur son mental et ses conseils pour surmonter les épreuves mais finalement on parle quand même beaucoup de sa carrière.

J’ai trouvé néanmoins ce livre très intéressant et même si je ne suis pas sportive, certaines règles de vie me seront utiles au quotidien pour voir les choses du bon côté! Sergei Ashwanden est définitivement une personne très inspirante! 

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: L’égérie rebelle de Franz Liszt d’Ann Bandle

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de la biographie romancée L’égérie rebelle de Franz Liszt de l’autrice Ann Bandle que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  264 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 31 octobre 2023

4ème de couverture:

Sublime, intelligente et cultivée, Marie d’Agoult figure parmi les femmes les plus admirées du Tout-Paris. La fine fleur de l’aristocratie se presse dans son salon où le bel esprit du romantisme brille sous l’éclat de la verve de Sainte-Beuve, d’Eugène Sue, d’Alfred de Vigny… Mariée au comte d’Agoult, mère de deux fillettes, elle a tout, sauf le bonheur absolu… Un jeune pianiste de génie, Franz Liszt, va exaucer son rêve d’ »amour inconditionnel » longtemps caressé. Très ardent, très exalté, très pieux, il illumine la morosité de ses jours, lui insuffle sa passion : « Vous n’êtes pas la femme qu’il me faut, vous êtes la femme que je veux. » Elle sera sa muse, son égérie, la mère de ses enfants, mais aussi l’incomprise. Lors de leurs pérégrinations, ils sillonnent les sommets des Alpes suisses avant de s’installer, confiants, à Genève. Ce couple peu conventionnel et décrié fuira les regards hostiles pour les terres chaudes et fécondes de l’Italie, tout en fréquentant abondamment écrivains et artistes. Chopin, George Sand, Lamartine, Victor Hugo, Rossini, Hortense Allart, Ingres, Sainte-Beuve, Bartolini parmi d’autres croisent leur chemin. Mais au-delà de l’effervescence passionnelle et des nombreux chassés-croisés, Marie d’Agoult parviendra-t-elle à donner un sens à sa vie ?

Mon avis:

Les événements se passent à partir de décembre 1832 et nous font voyager sans temps mort entre la France, la Suisse, l’Italie et l’Autriche. L’autrice va nous raconter l’histoire d’amour passionnelle et pour le moins inconvenante entre le talentueux et prometteur jeune pianiste Franz Liszt et la comtesse Marie d’Agoult, femme de la haute bourgeoisie française, mariée et mère de deux enfants. C’est elle la narratrice de cette biographie romancée.

Après avoir eu un coup de foudre réciproque, Marie d’Agoult et Franz Liszt vont décider de s’enfuir ensemble et de vivre de la musique de Franz, malgré les qu’en-dira-t-on. Mais plus qu’une histoire d’amour et d’adultère, c’est surtout l’histoire d’un homme et une femme qui ne peuvent vivre longtemps ensemble sans se déchirer mais ne peuvent se résoudre à vivre l’un sans l’autre.

Marie est subjuguée par son jeune amant et devient très vite jalouse à l’excès, elle qui a tout quitté pour lui ne comprend pas que lui ne change pas plus pour elle. De plus, elle a beaucoup plus à perdre que lui dans cette histoire. En effet, elle perd sa réputation, sa richesse et son titre de noblesse.

De son côté, Franz est pour le moins grisé par son succès et aspire à profiter un peu des plaisirs que la vie lui offre, même s’il revient toujours auprès de sa bien aimée. Peu à peu, le ressentiment de Marie prend le pas sur son amour et elle reproche de plus en plus souvent ses absences à Franz.

Il ne subissait aucune des contrariétés auxquelles je faisais face. Il n’avait aucun passé à regretter, aucune famille délaissée, aucun privilège perdu, alors que mon esprit était hanté par mes abandons, lourds sacrifices dont je ne parvenais pas à me défaire. 

L’égérie rebelle de Franz Liszt, d’Anne Bandle, page 112

J’ai adoré ce roman historique qui m’en a appris beaucoup sur ce pianiste que je ne connaissais que de nom, mais j’ignorais qu’il avait côtoyé des grands noms comme George Sand, Chopin ou encore Berlioz et Dumas. 

Un livre passionnant et merveilleusement documenté, écrit comme un récit d’aventure et porté par la très belle plume d’une autrice que je découvre avec ce titre et dont je suivrai de très près les prochaines parutions!

Ma note: ♥♥♥♥♥

 

 


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Ces gens-là de Béatrice Riand

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du livre Ces gens-là de l’autrice Béatrice Riand que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

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Nombre de pages:  146 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 13 octobre 2023

4ème de couverture:

« Elle ne sourit pas, non, elle a le regard obscur de ceux qui en ont trop vu, elle s’évade pour fuir les souffrances qui ricanent au loin. Le petit frère ne se tient pas à ses côtés, il a dû s’échapper, on doit le chercher, elle ne sait pas encore que le petit frère aime le vent plus que la terre. Qu’il ne faut jamais quitter sa main. Elle ne sourit pas, voyez, elle est ailleurs et sa menotte se ferme au monde. Elle est petite, si petite, elle est le temps des jeux et des rires, le temps de la balançoire et de la peur de tomber. Juste cela, pas plus, la peur de tomber d’une balançoire qui s’envole. » L’inceste est un tueur en série, qui sévit dans la plus grande impunité parce que ses victimes ne le dénoncent pas dans le délai légal imparti. C’est bien de cela dont il est ici question. Du temps qu’il faut à « ces gens-là » pour s’éloigner du cri et renouer avec la parole. La plume compatissante de Béatrice Riand livre ici leur récit comme autant de courts romans. Elle rend ainsi lisible l’innommable, parce que la diffusion de témoignages sur l’inceste est une cruelle nécessité. Il est plus que temps en effet d’empoigner par les cornes ce diable qui assassine nos enfants.

Mon avis:

Ce livre aborde le thème ô combien tabou mais qu’il ne faut plus taire (car il est nécessaire que les victimes puissent en parler pour se reconstruire): l’inceste.

Dans chaque chapitre, l’autrice va nous raconter tour à tour l’histoire de plusieurs victimes mais également d’un agresseur ou encore d’une personne accusée à tort.

J’ai apprécié que l’autrice raconte ces histoires sous différents prismes. Certains passages sont vraiment durs à lire et j’ai souvent eu le cœur serré à la lecture de ce livre. En tant que maman, il a été difficile pour moi de lire ces histoires d’enfances fracassées.

Il ne sait quelle est sa véritable identité sexuelle. Parce que se construire dans l’abus vous l’interdit. Parce que ce gamin n’a pas connu de modèle auquel s’identifier positivement, entre une mère qui s’absente et un père qui le viole. La femme n’existe pas et l’homme est brutal. En lequel de ces adultes dès lors se reconnaître, sur lequel s’appuyer, il ne sait pas. Et choisit le silence, encore. Il choisit toujours le silence, souvenez-vous. Même lorsqu’il s’agit de dialoguer avec soi-même. 

Ces gens-là, de Béatrice Riand, page 29

Avec des mots toujours choisis soigneusement et sans détailler les sévices subits ce qui aurait été du voyeurisme, Béatrice Riand nous livre là un ouvrage essentiel pour que les enfants victimes d’abus sexuels dans le cadre familial soient enfin entendus. 

Ma note: n/a


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Autoédition de Cédric Comtesse

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Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Autoédition de l’auteur suisse Cédric Comtesse que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

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Nombre de pages:  123 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 17 novembre 2023

4ème de couverture:

Monsieur K. est ce qu’on pourrait appeler un écrivain du dimanche. Bibliothécaire dans une petite université de province, il consacre son temps libre à la lecture et à l’écriture de romans qui lui permettent de s’évader de son quotidien aliénant et de la vacuité de son existence. Collectionnant les tentatives et cumulant les refus d’édition, il s’apprête à déclarer forfait. Or un tragique concours de circonstances lui donne l’occasion inespérée de réaliser son rêve le plus fou : devenir un romancier célèbre. Alors prêt à tout pour assouvir son désir de notoriété et se faire une place dans un microcosme littéraire sans pitié, monsieur K. révèle une noirceur insoupçonnée. Jusqu’où ira-t-il pour la gloire littéraire ? Autoédition est une plongée inquiétante dans la psyché d’un écrivain raté au sein d’un monde littéraire et académique en proie aux mutations idéologiques de notre temps.

Mon avis:

Dans ce court roman, nous allons suivre un bibliothécaire qui se rêve écrivain et qui commettra le pire pour se voir enfin publié … un roman tragi-comique où on ne s’ennuie pas une seconde et qui nous pose la question suivante: Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour assouvir votre désir le plus profond ?

La plume de Cédric Comtesse est fluide et j’ai dévoré ce livre en une session de lecture. J’ai aimé entrer dans la tête de ce bibliothécaire un peu frapadingue qui pense être talentueux alors qu’il est plutôt médiocre. Le voir s’enfoncer dans ses délires est très drôle et en même temps un peu inquiétant. On comprend vite qu’il pourrait aller très loin – beaucoup trop loin – pour arriver à ses fins.

Ce roman aborde également le thème des livres à succès, ces livres écrits par des romanciers connus et qui se vendent comme des petits pains, quelle que soit leur qualité, porté simplement par la notoriété de leur auteur. On y parle également des phénomènes de mode dans la littérature et des auteurs qui essaient de plagier les idées des romans à succès en déclinant la même histoire à l’infini, en changeant simplement le contexte.

Un roman caustique à souhait et parfaitement jubilatoire.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

[SP] J’ai lu: Le cadavre du 25 et Les Inconnus de Central Park de Laurence Burger

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler des romans Le cadavre du 25 et Les inconnus de Central Park de l’autrice et avocate suisse Laurence Burger que j’ai eu la chance de recevoir des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 368 pages & 308 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): septembre 2021 & septembre 2023

4ème de couverture du Cadavre du 25:

François Gaudard, inspecteur de police à Monaco, ne s’attendait pas à découvrir un sac mortuaire alors qu’il procédait au séquestre d’un coffre-fort d’une importante banque italienne du Rocher. Sac mortuaire qui plus est occupé par un cadavre ! Alors qu’elle ne fait que commencer, l’enquête va se trouver rapidement prise dans les méandres financiers de sociétés licencieuses. Entre affaire de dopage, escort-girl, lutte contre le blanchiment, trafics divers entre Genève et Miami, et exploits sportifs, les héros, deux policiers dont les existences ne cessent de se croiser, se confrontent à des malfaiteurs d’origine aussi diverses que des membres de cartels sud-américains et des banquiers douteux, qui n’hésiteront pas à faire couler le sang pour défendre leurs méfaits.

Mon avis:

Un sac contenant un cadavre est retrouvé dans le coffre d’une banque à Monaco. L’inspecteur monégasque François Gaudard, aidé de son frère jumeau Olivier, hacker de talent, et de Rose McGawn, inspectrice à Scotland Yard (qu’il a rencontré dans le premier livre de l’autrice, « les noyées du rocher », que je n’ai pas encore lu), va vite se rendre compte que des recels en tous genres, magouilles et abus de pouvoir font la loi sur le Rocher. La réputation des banques en prend un coup!

J’ai adoré les chapitres courts qui donnent un sentiment d’urgence au roman et les événements qui s’enchaînent sans temps mort. C’est un roman que je verrais vraiment bien adapté en série télé tant l’écriture de Laurence Burger s’y prêterait bien. 

L’intrigue se passe entre Monaco, Miami, Londres et Genève et ces changements de lieux donnent encore plus de rythme au roman. On sent que l’autrice connaît ces lieux qui sont bien décrits.

Les personnages sont attachants (Olivier!!) et malgré la multitude d’intervenants, on arrive à se rappeler d’eux (et il y a un index des noms au début du roman, ce qui peut aider en cas de doute).

Les dialogues sont bien écrits et sont plausibles, tout sonne vrai. Je suis ravie d’avoir découvert cette autrice talentueuse qui sait inventer des histoires qui tiennent la route et qui sont bien développées. Aucune question ne reste sans réponse et c’est quelque chose que j’apprécie énormément dans les polars.

Un roman addictif que je ne peux que vous inviter à lire si vous aimez les polars bien ficelés!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)

 

4ème de couverture de Les Inconnus de Central Park:

New York, 4h du matin. L’inspectrice Rose McGawn est réveillée, en pleine forme, prérogative du décalage horaire. Sous ses yeux s’étend la masse sombre de Central Park, mer d’arbres à peine éclairée par de rares réverbères. Son regard est attiré par trois silhouettes qui se dirigent vers le parc. L’une d’elles semble soutenue par les deux autres. Mais déjà, elles disparaissent sous le couvert touffu des feuillus. Occupée à la préparation d’un procès dans lequel elle et son acolyte, l’inspecteur François Gaudard, doivent témoigner, Rose oublie cette vision nocturne jusqu’au jour où ces évènements lui reviennent en mémoire après la lecture d’un article du New York Times relatant la découverte d’un cadavre dans Central Park. Y a-t-il un lien avec ce qu’elle a observé ? Il ne lui en faut pas plus pour se lancer dans une enquête haletante qui l’entraînera des beaux quartiers de l’Upper West Side à Harlem, de Chinatown aux Hamptons, en passant par Washington et Miami, sur fond d’intrigue politique.

Mon avis:

L’intrigue prend directement place après Le cadavre du 25 (d’ailleurs il vaut mieux lire ce dernier avant pour bien appréhender l’histoire) et nous allons suivre Rose et François qui vont devoir témoigner lors d’un procès à New-York.

Bien entendu, sur place, ils vont se retrouver mêlés à une enquête qui touche les hautes sphères politiques et plus particulièrement les minorités musulmanes turcophones en Chine, les Ouïghours, qui sont encore et toujours persécutées. 

J’ai d’ailleurs aimé que l’autrice aborde ce sujet très engagé qui m’en a appris pas mal sur cette cause. J’avoue apprécier quand les romanciers mêlent des sujets d’actualité à leur intrigue et Laurce Burger excelle à cet exercice. 

Impossible de trop vous en dire de peur de vous dévoiler des éléments importants mais je dois dire que j’ai beaucoup aimé la plume de Laurence Burger et le fait qu’on sent qu’elle sait de quoi elle parle, étant elle-même avocate et spécialiste en droit suisse mais également en droit européen et américain.

Tout est cohérent, bien documenté et tient la route, pour moi c’est une réussite! (Il ne me reste plus qu’à lire le tout premier tome évoqué plus haut (Les noyées du Rocher) !!)

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ces SP!

[SP]J’ai lu: Une ascension de Pauline Desnuelles

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Une ascension de l’autrice suisse Pauline Desnuelles que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. Ce livre a été retenu dans le sélection des livres pressentis pour le prix du Festival du LÀC.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  186 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 25 août 2023

4ème de couverture:

« Encore quelques centaines de mètres et nous y voici, nous y sommes. Le sommet du Mont-Blanc. Tout en haut. On ne peut pas aller plus haut à moins de marcher dans l’ozone.  » Marguette Bouvier a été la première femme à descendre le Mont-Blanc à ski. Présence spectrale, elle raconte sa vie à Aurore, une journaliste qui mène des recherches sur elle et traverse un deuil blanc, après la disparition de son mari dans une avalanche. Entre tristesse et colère, Aurore se frotte à d’autres corps, ouvre les yeux sur son mariage bancal et découvre ses propres forces en affrontant la montagne. Une ascension intérieure. Ce roman polyphonique dépeint avec délicatesse le cheminement d’une femme vers sa liberté.

Mon avis:

Un roman très touchant sur une femme, Aurore, qui vit seule avec sa fille adolescente, Laure, après la disparition de son mari en montagne. Comment faire le deuil d’un amour que l’on a toujours mis sur un piédestal et continuer à vivre ?

Cependant, quand la personne aimée vient à manquer, le vernis de perfection commence à se craqueler et elle se rend compte que cet amour n’était pas égalitaire, que l’être adulé prenait beaucoup mais ne donnait rien ou des miettes. Le ressentiment prend peu à peu le pas sur la tristesse.

En effet, Aurore se rend compte qu’elle a sacrifié beaucoup en devenant mère, sa carrière montante de journaliste et sa liberté, alors que son mari lui, n’a rien modifié dans ses petites habitudes et continue à s’éclipser pour aller en montagne, seul ou avec des amis. De plus, son mari ne lui parlait pas toujours bien et la rabaissait assez souvent en bon pervers narcissique qu’il était. Elle vivait dans le déni de cette réalité mais son décès soudain met tous ces éléments en exergue. 

Tout dans ses mots, son attitude, m’accusait de ne pas être plus débrouillarde, plus bricoleuse, plus sportive, de ne pas être championne de ski. Pourtant il n’aurait pas support de vivre avec une femme puissante qui affronte la montagne, grimpe et skie aussi bien que lui, elle eût été sa rivale. Il voulait que je sois sage, sexy et sage, et que je l’admire surtout. Que je prenne peu de place mais qu’il soit fier de moi. Sois asservie, mais forte et autonome. Son double discours.

Une ascension, de Pauline Desnuelles, pages 137-138

Un magnifique roman sur le deuil – sous toutes ses formes – et la résilience. L’écriture de Pauline Desnuelles est vraiment très belle et j’ai surligné de nombreux passages qui ont résonnés en moi.

La narration s’alterne entre Aurore et sa fille Laure et j’ai aimé ces croisements de point de vue. 

En parallèle, nous suivons également Marguette Bouvier, en 1929, jeune femme déterminée et persévérante qui veut être la première femme à descendre le Mont-Blanc à ski. Faisant fi des des médisants, elle va aller au bout de son idée et tout donner pour arriver à ses fins. Aurore va s’intéresser à son destin extraordinaire pour un article qu’elle doit écrire.

La plume de Pauline Desnuelles va droit au but et sait nous toucher en plein cœur. Ses phrases sont plutôt courtes et ses mots toujours soigneusement sélectionnés. 

Les personnages sont attachants et tout sonne parfaitement juste et vrai.

Ce livre est une ode à la liberté et la volonté d’exister pour soi-même et pas seulement par ou pour les autres. Il dénonce également les relations malsaines et met en avant des héroïnes fortes et inspirantes.

Une plume à suivre de très très près !

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

[SP] J’ai lu: Dormez en Peilz d’Emmanuelle Robert

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Dormez en Peilz de l’autrice suisse Emmanuelle Robert. Ce roman se passe directement après les événements survenus dans le roman précédent de l’autrice, Malatraix.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 442 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2023

4ème de couverture:

Mai 2021. Après un hiver compliqué, la Suisse romande se rue vers les plans d’eau. Plongeuse expérimentée, Fabienne Corboz s’attaque au record de profondeur dans le Léman. Mais rien ne se passe comme prévu. Alors qu’un notable disparaît mystérieusement de son paddle au large de l’île de Peilz, des secrets remontent à la surface. Et si cette disparition cachait une vengeance ? À qui le tour ?

Dans son deuxième roman, Emmanuelle Robert quitte les sentiers de montagne pour les profondeurs lacustres et celles, insondables, des âmes humaines. Aidés par la police du lac, Antigona Abimi, Max Kander et leurs collègues enquêtent en eaux troubles. Qui sait quelle part d’eux-mêmes ils y laisseront ?

Après Malatraix (mention spéciale du jury du Festival international du Film alpin des Diablerets 2022), Dormez en Peilz plonge au cœur du Léman, ce lac de légende aussi splendide que dangereux.

Une descente en apnée dont vous ressortirez à bout de souffle.

Mon avis:

Si vous n’avez pas encore lu Malatraix, je vous conseille de le lire avant d’entamer celui-ci, ce second roman faisant assez régulièrement références aux événements survenus dans le premier (ce qui pourrait éventuellement vous spoiler si vous aviez envie de lire Malatraix plus tard).

Quel plaisir de retrouver les personnages du premier tome!

Cette fois-ci, l’autrice nous immerge (au propre comme au figuré) dans le domaine de la plongée, sport au cours duquel des meurtres sordides sont commis. 

Comme dans le roman précédent de l’autrice, le rythme est soutenu, sans temps mort. le fait que les chapitres soient courts contribuent vraiment à faire de ce roman un vrai page-turner.

J’ai toutefois été chiffonnée par quelques petits défauts: En effet, j’ai constaté qu’un des personnages changeait de nom de famille au cours du roman ce que j’ai trouvé pour le moins étrange. J’ai également soulevé des tics de langage un peu redondants de la part de certains personnages (comme le flic neuchâtelois qui entrecoupe toutes ses phrases de « qué?! ») ou encore la jeune voisine de l’enquêtrice Soledad Gimmelfarb qui parle soudainement comme une petite racaille, à coup de « ouais frère », ce que j’ai trouvé un peu agaçant et cassait le rythme des dialogues. (mais ce n’est que mon ressenti)

En parlant de Soledad, je l’ai trouvée très en retrait dans ce tome, les enquêteurs principaux étant pour le coup plutôt Max Kander (son binôme) et Antigona Abimi, que j’ai trouvée bien plus attachante dans ce second tome. Les personnages d’ailleurs sont bien construits et l’autrice arrive à leur donner de la substance, chose que j’apprécie énormément. 

On y suit aussi beaucoup Fabienne Corboz, une femme aisée donc le mari est en cavale, qui pratique la plongée de manière plutôt assidue et rêve de devenir la nouvelle détentrice du record de profondeur dans le lac Léman. Cette femme, si sûre d’elle en apparence, est pourtant très dépendante du regard des autres – des hommes notamment. Un personnage complexe que j’ai bien aimé! 

J’ai également apprécié toutes les histoires secondaires imbriquées dans l’histoire principale, qui laissent à présager que nous reverrons peut-être les protagonistes (je l’espère en tout cas). Bref, comme pour Malatraix, j’ai passé un chouette moment de lecture avec cette enquête bien ficelée et j’ai aimé en apprendre plus sur la plongée en apnée.

Trigger Warning: L’autrice aborde dans ce roman le thème des abus sexuels et les répercussions que ceux-ci ont sur les victimes durant toute leur vie.

Pour résumer, un roman qui se dévore, une plume fluide, pas exempte de défauts mais qui fonctionne vraiment bien! Je lirai avec plaisir les prochains ouvrages d’Emmanuelle Robert.

Vous ne regarderez plus jamais le lac Léman du même œil!

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Nani de Mélanie Richoz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Nani de l’autrice suisse Mélanie Richoz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages:  168 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2023

4ème de couverture:

« Comme si chaque détail exige d’être évoqué, revécu, pour se désagréger dans la vase avec les cellules meurtries de ce corps.
Son corps.
Épuisé, souillé, appartenant plus à sa progéniture et à son mari qu’à elle-même, ce corps nourricier. Objet. Torture. Étranger.
Ce corps déjà mort. »

Mon avis:

Un roman court mais percutant sur le thème des violences conjugales.

Ce roman relate le quotidien d’une famille albanaise venue s’installer en Suisse. Nous suivons plus particulièrement Albina, la mère de famille, battue, humiliée et abusée par son mari de manière quotidienne et qui essaie coûte que coûte de garder la tête hors de l’eau, pour ses 5 enfants. Elle doit également supporter la méchanceté de ses beaux-parents, en particulier de sa belle-mère qui ne cesse de la rabrouer et de la rabaisser pour des broutilles.

Elle ne travaille pas, ses papiers sont tenus sous clé par son mari. Elle n’a rien à elle, est surveillée jour et nuit. A part ses enfants – qui eux se sont bien intégrés en Suisse – qu’elle adore et qui sont sa raison de vivre et de se lever chaque jour, elle n’a droit à aucun plaisir dans la vie et se sent très seule et isolée.

Tout de suite, on est pris d’affection pour cette femme courageuse, qui ne sait pas comment se défaire de la situation dans laquelle elle est prise au piège. Ne parlant pas le Français, elle peine à se confier à des personnes qu’elle pourrait croiser à la laverie.

Un jour pourtant, et en cachette de son mari et de ses beaux-parents, elle va trouver un emploi de femme de ménage chez une dame cultivée et qui prend à coeur de sortir Albina de cette inextricable situation. 

La plume de Mélanie Richoz est belle, juste, les phrases sont courtes mais sont toujours porteuses de beaucoup de poids, d’un sens profond. 

Comme dans Mouches, son précédent roman, qui a avait été un énorme coup de coeur, on ne peut pas ressortir indemne de cette lecture, impossible de ne pas être chamboulés par cette histoire.

Sa parole aurait-elle autant de valeur et de poids que celle d’un homme?

Nani, page 49, de Mélanie Richoz

Nani est un roman qui gagne en puissance au fil des pages et même dans ses silences.

Ce livre traite d’un sujet dont on entend pas encore assez parler et pour lequel il faudrait que beaucoup de choses soient mises en place afin de protéger les victimes de leurs bourreaux.

Un roman qui redonne une voix à celles qui n’arrivent pas à se faire entendre.

Un ouvrage essentiel et marquant, qu’on lit comme en apnée.

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Slatkine l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Malatraix d’Emmanuelle Robert

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Malatraix de l’autrice suisse Emmanuelle Robert. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 491 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): Décembre 2021

4ème de couverture:

Septembre 2020 : une sportive fait une chute accidentelle en courant de Montreux aux Rochers-de-Naye. Accidentelle,  vraiment ? Une ombre plane sur les sentiers de montagne, mettant en émoi la communauté des adeptes de l’ultra-endurance. Mais qui les croira ? Aline, journaliste au chômage, veut comprendre et se risque sur les pas de sa soeur disparue.
Entre deux vagues de Covid-19, de fêtes clandestines en courses annulées, des destins basculent ; des non-dits éclatent au grand jour ; des femmes et des hommes se défient, se séduisent et se font rattraper par leur passé.

Scrutant la complexité des appartenances et des liens, Malatraix sonde ses personnages jusque dans leurs vérités les plus intimes,  explosant quelques clichés au passage.
Sur fond d’enquête policière, le roman déroule une intrigue haletante dans un univers inexploré par le polar, le trail, au cœur des somptueux paysages des Préalpes.
Un thriller à vous faire passer le goût des balades solitaires en montagne.

Mon avis:

Des coureurs et promeneurs sont victimes d’étranges accidents en montagne, ce qui attire l’attention de la police et plus particulièrement de Soledad Gimmelfarb, une inspectrice de police touchée de près par ces morts car ce sont des personnes qu’elle côtoyait dans sa vie privée.

Quand les meurtres se multiplient et qu’un homme riche bien connu de la région est retrouvé mystérieusement mort chez lui, la panique s’empare de la population et les forces de l’ordre sont vite dépassées par les événements. 

Emmanuelle Robert a su créer une ambiance angoissante où le danger guette à chaque détour de chemin. Il y a beaucoup de personnages (j’avais d’ailleurs parfois un peu de la peine à m’y retrouver) et j’ai trouvé que l’autrice était parfois impitoyable avec eux 😉 Le seul défaut que j’ai trouvé à ce roman est la pléthore d’histoires « d’amour » qui – c’est mon avis – n’apportent pas toujours quelque chose à l’intrigue.

Les protagonistes ont tous des petits travers et l’autrice arrive très bien à capter les petites mesquineries du quotidien, que ce soit entre voisins, entre amis ou au travail. 

Le style d’écriture est sans fioritures et va droit au but. Les chapitres sont très courts ce qui contribue au sentiment d’urgence qui s’empare de nous à la lecture de ce roman.

De plus, Emmanuelle Robert place son intrigue en pleine pandémie de Covid-19 et évoque les différents confinements et ouvertures/fermetures successives des commerces/restaurants, ce qui donne un sentiment de proximité avec les personnages et les événements. Ce mélange de fiction et de non fiction fonctionne très bien.

Une intrigue bien menée et un suspense haletant maîtrisé de bout en bout fond de ce roman une très belle découverte. Plus qu’un thriller, il s’agit avant tout d’un roman de mœurs. 

Je suis d’ailleurs en train de lire Dormez en Peilz, qui prend place directement à la suite des événements décrits dans Malatraix et pour le moment, je suis ravie de ma lecture!

Ma note: ♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: La pêche mystérieuse d’Anne Noschis

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La pêche mystérieuse de l’autrice Anne Noschis que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

la pêche mystérieuse

Nombre de pages: 266 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 5 mai 2023

4ème de couverture:

En 1477, Genève est un noeud financier grâce à ses foires et ses banques. Gouvernée par un prince-évêque, l’opulente cité aiguise les appétits des Suisses, vainqueurs des Guerres de Bourgogne et puissance militaire du temps. Non contents d’occuper le Pays de Vaud, les Confédérés menacent d’attaquer et de piller la ville. Pour garantir son intégrité, l’évêque promet d’acquitter une énorme rançon ; la population renâcle, tarde à payer l’impôt. Sur fond de crise intérieure, les pêcheurs de Saint- Gervais font une curieuse découverte dans leurs filets. Antoinaz de Blonay, fille bâtarde et cavalière intrépide, mène l’enquête, hautement périlleuse, au vu des parties en présence. Basée sur des documents d’archives, La Pêche mystérieuse fait la part belle au célèbre tableau de Conrad Witz, La Pêche miraculeuse. Elle mêle traque policière, intrigue à rebondissements et histoire d’une âme. Fresque inédite et inattendue de Genève et des cantons suisses à la fin du XVe siècle dans un Moyen Age crépusculaire, jubilatoire et sulfureux.

Mon avis: 

Un meurtre à élucider et des joyaux qui ont disparu, l’intrigue de base avait déjà tout pour me plaire!

Je n’avais jamais lu de romans d’Anne Noschis et je dois dire que sa plume est étonnamment fluide pour dire qu’elle mêle histoire et enquête dans un même livre.

J’ai trouvé l’histoire vraiment intéressante et j’ai aimé retrouver dans le roman des lieux que je connais bien et qui font partie de l’histoire de la Suisse. Ce roman m’a également appris certains faits d’armes qui s’étaient passés en Suisse et dont j’ignorais tout. C’est ce qui fait le sel de la littérature, entretenir notre culture, tout en passant un moment de pur divertissement!

Antoinaz, l’héroïne, est une jeune femme qui se joue des codes et veut être libre de vivre comme elle l’entend, comme un homme. Son caractère effronté m’a beaucoup plu.

On trouve quelques scènes un peu osées dans ce roman mais abordées de manière très respectueuse pour les femmes (ainsi que pour les hommes), chose que j’ai appréciée. J’ai trouvé ces petits moments coquins plutôt rafraîchissants!

J’avais peur que le langage et les tournures de phrases « de l’époque » soient un frein à ma lecture mais pas du tout, je me suis très vite habituée à la façon de parler des protagonistes.

Un roman policier et historique captivant et envoûtant qui pourrait bien vous surprendre!

Ma note: ♥♥♥♥

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!