[SP]J’ai lu: Le Capitaine sur la falaise de Francisco Arenas Farauste

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le capitaine sur la falaise de l’auteur Francisco Arenas Farauste que j’ai eu la chance de recevoir de sa part. Il s’agit du dernier tome d’une trilogie (mais chaque tome peut se lire indépendamment) sur l’illusion et les illusions.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon Instagram.

Nombre de pages: 124 pages

Maison d’édition: 5 sens éditions

Date de parution (dans cette édition): 15 septembre 2024

4ème de couverture:

Écoutez, écoutez-moi…
 
Laissez-moi vous conter ma vie, découvrez une histoire inimaginable, comment j’ai traversé la guerre, comment j’ai rencontré l’amour. Dans ce roman, vous visiterez une île mystérieuse en Méditerranée, un territoire couvert de fleurs sauvages, survolé par des milliers d’oiseaux. Vous y ferez la connaissance d’un ange et avec moi, vous réaliserez que même lorsque toutes vos illusions semblent s’être évanouies, celles-ci ressurgissent, car le souvenir du merveilleux ne s’efface jamais. Dans l’Italie de la Deuxième Guerre mondiale, un capitaine venu du nord fait une rencontre incroyable qui bouleverse sa vie à jamais. Ce récit surprenant inspiré de faits réels vous fera franchir des portes que vous n’auriez jamais pensé traverser.
 

Mon avis:

Cet ouvrage est le 3ème et dernier tome d’un triptyque portant sur le thème de l’illusion, dont j’avais adoré les deux romans précédents soit « le comte foudroyé » et « nos plus beaux jours sont des mensonges ». ( vous trouverez mes avis sur Instagram et sur mon blog😊)

Cette fois-ci, nous allons suivre un vieil homme italien, ancien capitaine et poète, qui nous raconte sa vie mouvementée, au crépuscule de son existence.

La seconde guerre mondiale qui l’a transformé et son arrivée sur une petite île italienne, Alicudi, où il fera la connaissance de la très belle Angela, pourvue d’un don particulier et dont il tombe éperdument amoureux, au mépris de sa fiancée qui l’attend chez lui.

Ce roman narré à la première personne du singulier nous plonge dans les pensées d’un homme âgé, préoccupé par l’idée de laisser une trace de son passage sur terre. En nous parlant de son passé, il remue des souvenirs qu’on sent douloureux.

Francisco Arenas Farauste m’a encore une fois enchantée avec sa plume poétique et entraînante bien que je me sois cette fois moins identifiée au personnage principal. Cela ne m’a pas empêchée d’apprécier ce roman qui mérite d’être savouré pour en apprécier toutes les subtiles nuances et s’imprégner de l’ambiance particulière de l’histoire.

Vous savez, lorsqu’on visite une vieille maison abandonnée, on n’imagine jamais à quel point celle-ci fut confortable. A quel point le salon était luxueux. A quel point, par une chaude soirée d’août, la terrasse était agréable. Les rires d’enfants qui résonnaient si bien dans la cage d’escalier. Il en va de même pour nos proches. Nous oubliions que leurs mains furent douces, leurs bras si forts, leur esprit si vif. De toute cela, il ne demeure qu’un jardin en friche. 

Le capitaine sur la falaise, de Francisco Arenas Farause, pages 18-19.

L’auteur a un don pour tisser des intrigues fouillées en très peu de pages, ce que je trouve admirable.

Ce livre évoque les souvenirs et la nostalgie qu’ils provoquent en nous, le temps qui s’écoule inexorablement et les regrets que nous pouvons avoir. Une belle réflexion sur l’existence!

Un roman entre illusions et réalité qu’il vous faut découvrir ainsi que ses romans précédents – si ce n’est pas encore fait!😉 – qui sont tous des bijoux.

 

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci à Francisco Arenas Farauste pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Le trouble d’Anne-Frédérique Rochat

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Le trouble de l’autrice suisse Anne-Frédérique Rochat que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 142 pages

Maison d’édition: Slatkine 

Date de parution (dans cette édition): 22 août 2024

4ème de couverture:

Armelle fabrique des prothèses oculaires en verre, dans un atelier accolé à sa maison. Un matin, alors qu’elle se promène, elle croit voir son mari traverser la rue de la Clef pour se rendre dans une impasse. Mais comment est-ce possible ? Il est censé se trouver à son travail à l’autre bout de la ville. Est-elle victime d’une hallucination ? S’agit-il d’un sosie, d’un jumeau caché ? Ou la vérité est-elle plus dérangeante ?

Mon avis:

Armelle, qui fabrique des prothèses oculaires en verre, est mariée à Léonard, un opticien. Ils semblent être heureux bien que leur quotidien soit sans surprise ni passion.

Cependant, un jour, Armelle pense avoir vu son mari dans une rue où il n’avait aucune raison de se trouver, devant être au travail.

Elle se rend d’ailleurs compte que celui-ci s’absente de plus en plus souvent et longtemps. Curieuse et un peu jalouse – mais pas tant que ça -, Armelle va commencer à l’épier.

Ce qu’elle découvrira remettra sa vie entière en question.

Armelle imagine-t-elle certaines choses, perd-elle la tête ou son mari la trompe-t-il véritablement? Mène-t-il une double vie?

Comme à son habitude, Anne-Frédérique Rochat sème des petits cailloux de doute dans notre esprit.

Je ne savais pas trop comment tout cela allait finir et j’avoue que si la fin m’a surprise, j’aurais voulu avoir peut-être quelques pages de plus pour mieux comprendre le pourquoi du comment.

Un roman qui m’a – comme son titre l’annonçait – troublée et que j’ai dévoré d’une traite, me laissant à la fin un sentiment doux amer un peu malaisant à l’image des autres ouvrages de l’autrice.

À découvrir!

Ma note: ♥♥♥(♥)

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Smoothie de Stéphanie Glassey

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Smoothie de l’autrice Stéphanie Glassey que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 80 pages

Maison d’édition: Okama, collection OKA’Poche – Uppercut

Date de parution (dans cette édition): 23 août 2024

4ème de couverture:

Une intellectuelle imprégnée de philosophie se trouve confrontée à un monde au positivisme imposé où règne la tyrannie de la forme physique et de la santé, et où le yoga semble réduit à une pratique hygiéniste. Face à ce nouvel environnement en inadéquation totale avec sa culture du doute et son affection pour la mélancolie, arrivera-t-elle à puiser l’équilibre nécessaire pour faire le deuil de son ancienne histoire d’amour et réapprendre à vivre ?Stéphanie Glassey nous emmène sur le chemin de la résilience face à une rupture…

Mon avis:

Après une rupture douloureuse juste après la pandémie du Covid, la narratrice, une jeune femme qui vient de terminer son doctorat en philosophie (et qui s’était un peu repliée sur elle-même durant le confinement), se rend compte que le monde a changé, la laissant sur la touche.

En effet, la pensée positive et le mantra « un corps sain dans un esprit sain » ou encore « devenez la meilleure version de vous-même » font à présent loi et sont presque devenus une religion. Tout ce dont elle s’était toujours moqué. Cependant, lorsque sa meilleure amie lui fait comprendre qu’elle devrait être moins nombrilliste et s’intéresser sincèrement aux personnes qu’il l’entourent, cela lui fait office d’électrochoc.

Décidant de changer sa manière de vivre , elle va s’inscrire à un cours de yoga, qui, – contre toute attente -, lui en apprendra plus sur elle qu’elle ne l’aurait pensé.

Nous allons tous mourir. Et il est impossible de savoir qui mourra en premier. Vais-je briser le coeur de toutes les personnes que j’aime ou vais-je devoir rester et les voir partir, les unes après les autres? Comment survit-on au décès de ceux que l’on aime le plus? Pas quand ils arrivent un par un, mais de manière générale? Toute ma famille est plus âgée que moi. Que se passe-t-il quand un point de bascule est atteint où l’on connait plus de gens morts que de gens vivants, où l’on aime plus de gens morts que de gens vivants? Et qu’est-ce qui est pire? Qu’ils meurent brutalement ou qu’il faille les accompagner, péniblement, dans de longues maladies qu’ils affrontent avec courage?

Smoothie, de Stéphanie Glassey, page 41

Un micro roman drôle et amer à la fois, qui dénonce les dérives de notre société ultra connectée aux réseaux sociaux où il vaut mieux s’afficher en tenue de sport moulante avec un smoothie à la main qu’avachie sur son canapé en pijama informe.


J’ai aimé la plume de l’autrice et ai passé un très chouette moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Ventre(s) de Louise de Bergh

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Ventre(s) de l’autrice Louise de Bergh que j’ai eu la chance de recevoir en Service de Presse de sa part.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 336 pages

Maison d’édition: Editions de l’Aire

Date de parution (dans cette édition): 14 octobre 2024

4ème de couverture:

3 janvier 1964 : Elena Petrovna, étoile soviétique couronnée de succès et exilée en France, donne naissance sous X à des jumelles. Les deux petites filles, séparées dès les premiers jours, sont élevées dans l’ignorance de leur sororité. Et si Hortense a la chance d’être adoptée très vite par des parents aimants, Mahaut ne cesse d’être trimballée de familles d’accueil en foyers sordides. Un jour pourtant, les hasards de la vie amènent les deux jeunes femmes à se rencontrer. Et à partir à la recherche de celle qui les a portées.

Mon avis:

C’est une histoire de mères… de filles… et de transmission, volontaire ou non.

Tout commence avec Lilia, au début des années 40, en Russie, dont le mari fut tué lors de la guerre et qui s’occupa seule de sa fille Elena. Malheureusement, celle-ci l’intéresse bien moins que son idylle avec une autre femme, qui accapare toutes ses pensées.

En grandissant, Elena se révèle être immensément douée en danse classique et est vite repérée par les plus grands. Elle danse bientôt dans les compagnies russes les plus prestigieuses, allant même jusqu’à se représenter à Paris où elle est de suite adulée. Une ville de tous les espoirs où elle découvre la liberté, chose qu’elle ne connaît pas car dans sa Russie natale, les gens sont très surveillés.

Son ascension prend un tournant imprévu lorsqu’elle découvre sa grossesse. Pour elle, il est impossible de sacrifier sa carrière pour se consacrer à un enfant qu’elle n’a pas désiré. Accouchant de jumelles, elle les confie à l’assistance sociale et fait promettre à l’infirmière en cheffe de placer les deux filles dans deux familles différentes.

Si la petite Hortense trouve vite sa place dans une famille aimante bien que fantasque, la petite Mahaut, elle, peine à trouver un équilibre et va de désillusions en désillusions.

Le jour où elles se rencontrent enfin, elles décident conjointement de retrouver leur mère, Elena.

Un roman sur la passion et ce besoin farouche de liberté qui peut pousser une mère à abandonner ses enfants. Faut-il tout sacrifier pour atteindre les rêves que nous nous sommes fixés ?

Comment se construire en temps que femme et mère lorsqu’on a été mal aimée ou abandonnée à la naissance?

Personne ne s’était jamais dit qu’une enfant comme elle aurait aimé entendre une histoire

rien qu’une

parce que les enfants adorent les histoires

et qu’ils en ont besoin

pour apprendre à avoir moins peur de l’ombre qu’ils projettent sur le monde.

Ventre(s), de Louise de Bergh, pare 252.

A-t-on besoin de savoir d’où l’on vient pour savoir qui l’on est ?

La plume de Louise de Bergh nous entraîne de Moscou à Paris en passant par les USA dans une ronde étourdissante de portraits de femmes qui veulent donner du sens à leur existence.

Un roman résolument féministe et engagé, aux héroïnes inoubliables. Splendide.

Ma note: ♥♥♥♥(♥)


Un grand merci à Sophie de Bergh et aux Editions de l’Aire pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Sixième Suisse de Federico Rapini

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sixième Suisse de l’auteur Federico Rapini que j’ai eu la chance de recevoir en Service de Presse de la part des Editions Romann.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 444 pages

Maison d’édition: Les Editions Romann

Date de parution (dans cette édition): 1er juillet 2024

4ème de couverture:

Les Etats-Unis vont-ils vraiment déclarer la guerre à la Suisse?

Dans la petite ville de Berthoud (BE), Jonas et son groupe d’identitaires veulent sauver la civilisation occidentale. Dans les bureaux de la Maison Blanche, une équipe surmenée tente de survivre aux lubies d’un président américain caractériel. Et à New Burgdorf (USA), le comité d’action Sixième Suisse s’apprête à fêter l’Indépendance américaine à sa façon.

Rajoutez le réseau social GhiG et le jeu de massacre peut commencer. Mais qui va y rester?

Une satire politique entre la Suisse et les Etats-Unis, intelligente et jubilatoire. 

Mon avis:

D’un côté, l’intrigue se passe à Berthoud (BE), où le collectif Honneur et Patrie, un groupe d’extrême droite aux membres un peu bas de plafond, veut empêcher que l’ancien hôtel Weiss Kreuz de Wynigen soit transformé en lieu d’accueil pour les immigrés et va monter une pétition et organiser des manifestations afin que ce projet n’aboutisse pas.

D’un autre côté, aux USA, la quiétude de la petite ville de New Burgdorf -fondée par des colons suisses – est compromise par un comité d’action qui s’est donné comme nom « Sixième Suisse » et qui a pour but d’annexer New Burgdorf à la Suisse. Et quand Honneur et Patrie s’en mêle, les choses commencent à déraper….

Bien entendu, le président des USA, impulsif et stupide (qui n’est pas sans rappeler un certain ex président actuellement en pleine campagne…), va prendre tout cela très au sérieux et est prêt à déclarer une guerre économique à la Suisse…. Qu’il n’arrive d’ailleurs pas à situer sur une carte vu qu’il la confond avec … la Suède.

Jeux de pouvoirs, manigances, rien n’est épargné aux personnages de ce livre où tout part à vau-l’eau.

Un roman satirique où les rebondissements s’enchaînent pour notre plus grand plaisir. En effet, voir la bêtise des uns et des autres est plutôt drôle et l’auteur force à peine le trait tant certaines situations nous semblent familières.

Un ouvrage ambitieux et risqué mais un pari réussi pour le primo auteur Federico Rapini qui est journaliste dans les milieux économiques et bancaires.

Une plume percutante qui ne prend jamais de gants et un style provocateur et irrévérencieux au possible font de ce roman un moment de lecture jubilatoire.

À découvrir!

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux Editions Romann pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: La quarantaine de Virginie de Sophie Sciboz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La quarantaine de Virginie de l’autrice Sophie Sciboz que j’ai eu la chance de recevoir en Service de Presse de sa part. Il s’agit du premier volet d’une trilogie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 116 pages

Maison d’édition: Un point g tout 

Date de parution (dans cette édition): mai 2024

4ème de couverture:

« La quarantaine de Virginie » est un journal fictif rédigé pendant la pandémie de Covid-19.

Sous forme de lettre ouverte à son amant, Virginie se confie sur le quotidien chamboulé de sa famille durant le premier confinement de 2020. Entre descriptions objectives d’une réalité anxiogène et nostalgie de rencontres sensuelles, dont l’héroïne, pour un temps, se retrouve privée, l’autrice nous livre un texte sensible, à fleur de peau.

En nous reconfinant le temps d’une lecture, l’artiste yverdonnoise nous propose un moment d’introspection et nous pose une question essentielle: quatre ans après la pandémie, que reste-t-il de nos résolutions et de nos prises de conscience collectives et individuelles ?

Mon avis:

Yverdon, Suisse, 2020.

Nous allons suivre Virginie, qui écrit des lettres à son amant lors du confinement dû au Covid. Forcée de rester chez elle avec enfants et mari, elle relate son quotidien chamboulé par le virus qui leur fait perdre tout repère.

Virginie traverse une crise existentielle, privée de son amant elle souffre énormément. Elle va cependant réapprendre à profiter des plaisirs simples de la vie, verra son mari sous un autre angle et profitera plus de ses enfants avec qui la relation s’était un peu étiolée.

Le temps s’étire indéfiniment et il faut s’habituer à cette nouvelle façon de vivre, loin de l’agitation et l’effervescence habituelles.

Avec une langue qui va droit au but, fluide et piquante, Sophie Sciboz revient sur cette période d’incertitude et d’angoisse qui nous a tous marqués d’une façon ou d’une autre.

« Serons-nous capables de construire un monde meilleur? Saurons-nous renoncer à l’abondance extrême à laquelle nous avons eu droit ces dernières décennies, au confort matériel, aux voyages qui forment la jeunesse? Et qu’avons-nous réellement compris de l’enseignement de ce ralentissement, nous qui fonçons tête baissée dans les réseaux sociaux pour éviter de ressentir le vide? »

La quarantaine de Virginie, de Sophie Sciboz, page 74.

Je me suis identifiée à l’héroïne (l’amant en moins 😂🤭) car nous vivons dans la même région et avons vécu un quotidien similaire. La frontière stricte maintenue avec efforts entre travail et loisirs du début qui, peu à peu, au fil des semaines, se floute de plus en plus, montrant le ras-le-bol de chacun et la perte de contrôle qui en découle. Une période difficile car on ne savait pas où cela allait nous mener et si un retour à la normale était possible et si oui, quand?


Un roman qui parle de deuil, de la famille et de la vie tout simplement. Il nous fait réfléchir à ce qui est essentiel à notre bonheur.

Un court roman addictif qui se lit d’une traite. Une plume à suivre de près!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci à Sophie Sciboz pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: La Dame noire de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La Dame noire de l’auteur Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama. Tout comme les titres « Azzam » et « Zheng » avant lui, ce roman prend place dans le même monde que le roman-feuilleton « Léa ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

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♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

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Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): août 2024

4ème de couverture:

Après avoir vaincu le plus valeureux des patrouilleurs, La Dame noire continue de tisser sa toile pour conquérir l’Autre Monde, éliminer toute personne se trouvant sur son passage et recréer l’univers à son image. Mais qui est-elle vraiment ? D’où vient ce personnage énigmatique ? Parviendra-t-ell à vaincre le camp adverse et régner sur la terre d’Övrigdomhan ?

Retrouvez les héros du roman-feuilleton Léa pour ce nouvel épisode de la saga du Monde des Ørindis où chacun des 5 ouvrages développe le point de vue d’un des protagonistes.

Mon avis:

Tout comme Zheng et Azzam dont je vous ai parlé dernièrement, ce roman prend place directement après les faits évoqués dans le roman en épisodes « Léa ». Cette fois-ci, nous allons suivre la mère de Léa, et comment celle-ci s’est métamorphosée en Dame Noire.

Nous allons comprendre pourquoi et comment elle est devenue la marionnette de Wargok Le Cruel.

J’ai été heureuse de retrouver la plume de Nicolas Feuz et son humour omniprésent.

Le personnage de la Dame Noire est riche et complexe et j’ai trouvé intéressante son ambivalence.

Sa détresse d’avoir perdu l’amour de sa vie, Mike, le père de Léa, et la jalousie qu’elle ressent malgré elle pour sa fille Léa qui elle a trouvé l’amour auprès d’Azzam, lui qui vient de ce monde parallèle qui lui a arraché son mari.

J’ai également aimé en savoir plus sur les « méchants » de l’histoire et de faire la connaissance des créatures qui ont prêté serment d’allégeance à Wargok.

Être de l’autre côté du miroir pour mieux appréhender l’histoire en son entier en quelque sorte.

Un chouette moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Zheng d’Olivier May

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Zheng de l’auteur Olivier May que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama. Tout comme le titre « Azzam » avant lui, ce roman prend place dans le même monde que le roman-feuilleton « Léa ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): août 2024

4ème de couverture:

Le grand sage Zheng se retrouve propulsé dans un âpre combat contre les forces obscures après une bataille sans précédent contre Wargok le Cruel, aux côtés de l’Élue. Grâce à ses dons chamaniques, il parvient à revenir sous une forme différente. Tiraillé entre un lourd secret et son allégeance aux gardiens de l’Autre Monde, arrivera-t-il à guider ses compagnons d’armes à la victoire?

Retrouvez les héros du roman-feuilleton pour cette nou­velle aventure déployée en cinq ouvrages avec les points de vue de chaque protagoniste.

Mon avis:

Ce roman, qui prend place après le livre feuilleton “Léa”, suit le destin étonnant de Zheng, un être aux pouvoirs magiques plutôt puissants.

Suite à son décès lors de la bataille contre Wargok le Cruel, il va se réincarner dans le corps de sa compagne, Mi Hyun, une fantastique combattante. Apprivoiser ce corps féminin ne sera pas une mince affaire pour lui mais il en exploite rapidement le plein potentiel.

Il va vite se rendre compte que Léa a besoin de lui et comme elle se méfie de lui, il va décider d’agir dans l’ombre pour lui donner un coup de pouce décisif.

J’ai trouvé intéressant d’en savoir plus sur ce personnage dont on ne savait finalement pas grand chose dans la saga initiale.

La plume d’Olivier May est entraînante au possible et m’a fait passer un très bon moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Azzam de Zelda Chauvet

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Azzam de l’autrice Zelda Chauvet que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama. Ce roman prend place dans le même monde que le roman-feuilleton « Léa ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): juin 2024

4ème de couverture:

Après avoir suivi l’Elue dans son monde, Azzam, sous le poids d’une sombre menace, se voit forcé de quitter l’amour de sa vie pour rejoindre les siens. De retour sur ses terres, il est confronté au poids des responsabilités et doit faire un choix difficile pour sauver Övrigdomhan. Le maître de l’air parviendra-t-il à vaincre celle par qui le malheur arrive ? Retrouvera-t-il Léa ? Sait-il seulement qui il est au fond ? Azzam se lance dans une quête pour la survie, celle de son monde et la sienne.

Retrouvez les héros du roman-feuilleton pour cette nou­velle aventure déployée en cinq ouvrages avec les points de vue de chaque protagoniste.

Mon avis:

Azzam est un maître de l’air (un être pourvu d’ailes et de griffes) dont Léa, une humaine, héroïne du recueil éponyme, était tombée amoureuse. Après la mort de Wargok le Cruel, Azzam avait suivi Lea dans son monde, pour donner une chance à leur histoire.

Cependant, Azzam sent que son peuple a besoin de lui et il se sent très vite déchiré entre devoir et amour.

À peine revenu dans son monde, Övrigdomhan, il apprend qu’une mystérieuse Dame Noire a comme dessein de se servir des pouvoirs des éléments pour ramener à la vie le terrible Wargok.

Azzam comprend qu’il doit tout mettre en œuvre pour l’arrêter, quitte à y laisser sa vie. Heureusement il pourra compter sur ses amis pour l’épauler.

J’ai eu du plaisir à retrouver les personnages de recueil « Léa »et j’ai apprécié connaître un peu mieux Azzam, qui est un personnage intéressant car un brin torturé.

Cependant, j’aurais je pense aimé que le roman soit un peu plus long afin que certaines scènes soient plus développées et moins précipitées.

Un court roman qui se lit d’une traite et qui nous fait voyager dans un monde fantastique et original. Je suis curieuse de découvrir les autres livres de cette collection qui sont chacun dédié à un autre personnage de la saga Léa. 

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Sur les traces de mon père de Francine Crettaz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Sur les traces de mon père de l’autrice Francine Crettaz que j’ai eu la chance de recevoir de la part des Editions Plaisir de lire

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 198 pages

Maison d’édition: Plaisir de lire, collection aujourd’hui

Date de parution (dans cette édition): avril 2024

4ème de couverture:

En 1961, Jules meurt d’un cancer. Il avait trente-huit ans et vivait dans le Val d’Anniviers (Valais). Impliqué dans la vie et le développement de ce coin du monde, il a été instituteur, postier, vice-président de sa commune.
Des décennies plus tard, sa fille le ressuscite pour le prendre à témoin de son parcours. Elle creuse dans ses souvenirs d’enfance, interroge sa fratrie, recourt à l’imagination pour combler les trous et mène l’enquête jusqu’au sommet de La Chapelle de Zinal. Au fil du récit, son père – resté dans sa tête un monument de glace – se réchauffe, prend des couleurs, se nuance, devient humain.
À travers des légendes, on perçoit l’origine des habitants de la Vallée, on s’immerge dans un climat de patriarcat, de transhumance, de tremblement de terre, d’avalanches de neige et de naissances, de fêtes au village, de construction de barrages, de descentes à skis. On suit la vie de la famille et celle de la vallée qui se transforme, dans ce mélange intime et communautaire.

Mon avis:

Dans ce « roman », l’autrice retrace le destin de son père, Jules Crettaz, professeur, décédé d’un cancer à 38 ans alors qu’elle n’était âgée que de 7 ans.

Elle imagine alors, à partir de ce qu’elle sait ou qu’on lui a relaté, la jeunesse de son père et ses loisirs. La plume de l’autrice, mordante et fluide, brosse un tableau honnête de la vie en Valais dans les années 50-60, sans chercher à enjoliver les choses.

Mais comment parler d’un père qu’on a si peu connu et qui est mort si jeune, au point que nos propres enfants ont presque atteint l’âge auquel il est décédé?

Comment s’adresser à un père dont on a si peu de souvenirs? Au fil des pages, on ressent toute la tendresse et l’amour d’une fille pour son père.

Il est également passionnant de constater l’évolution des relations hommes/femmes au cours des années (bien heureusement).

La mère, celle à qui on attribue toutes les tares quand on les enfants ont des problèmes, disparaît dans les arbres généalogiques établis par des hommes qui ne s’intéressent qu’à la circulation de leur sang.

Sur les traces de mon père, de Francine Crettaz, page 24.

Un roman touchant car on sent qu’il a fait l’objet de beaucoup de recherches et que c’était très important pour l’autrice de rendre cet hommage à son papa, pour qu’il ne soit jamais oublié, lui qui a laissé un si grand vide derrière lui. 

Ma note: ♥♥♥♥


Un grand merci aux éditions Plaisir de lire pour l’envoi de ce SP!