J’ai lu: Jaracanda de Gaël Faye

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Jaracanda de l’auteur Gaël Faye. J’ai eu la chance d’assister à sa conférence au salon le Livre sur les quais à Morges en 2024 et lui faire dédicacer son nouveau roman. Il a gagné le prix Renaudot.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 288 pages

Maison d’édition:  Grasset

Date de parution (dans cette édition): 14 août 2024

4ème de couverture:

Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.
Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante.

Mon avis:

1994, Versailles, France.

Milan a 12 ans lorsqu’il entend parler – à la télé – du génocide rwandais. Le pays d’origine de sa mère mais dont elle refuse de lui parler, ayant tiré un trait sur tout ce pan de sa vie.

Un silence pesant pour Milan et qui sera de plus en plus lourd au fil des années.

4 ans plus tard, sa mère doit partir quelques temps au Rwanda pour régler des affaires familiales et emmène Milan avec elle. Il découvre alors un pays totalement différent de la France mais dans lequel il se sent bien. Il se liera rapidement d’amitié avec Claude et Sartre, des férus de musique tout comme lui.

Le Rwanda est en phase de reconstruction après les horreurs commises par les Hutus envers les Tutsis. Milan découvre un pays où les survivants doivent apprendre à vivre aux côtés de leurs bourreaux d’hier et essayer d’aller de l’avant, pour rebâtir ensemble un pays uni.

Revenu entre-temps en France, Milan devra attendre ses 23 ans pour retourner au Rwanda et essayer de comprendre mieux les choses, même s’il peine à trouver des personnes qui acceptent d’évoquer le génocide. Il est logé par une amie de sa mère, tante Eusébie – que nous avions déjà rencontrée dans « petit pays » – et s’attache très vite à sa fille Stella – une enfant aux yeux clairs qui semble ressentir les émotions des disparus – qu’il considère comme sa petite sœur. L’auteur revient sur les drames qui ont jonchés la vie d’Eusébie, des passages très durs à lire.

« Ma mère non plus ne m’a jamais raconté son histoire et j’aurais préféré l’apprendre avant les autres. mais bizarrement, c’est plus simple pour elle de s’adresser à des millions de personnes que de parler directement à sa propre fille. « 

Jaracanda, de Gaël Faye, page 227.

Gaël Faye évoque le Rwanda avec une lucidité et une sensibilité à fleur de peau et le pays est un personnage à part entière du roman. Les descriptions sont si imagées qu’on a l’impression d’évoluer dans les rues de Kibuye ou Kigali avec Milan.

« – Tu viens ici en touriste et tu repartiras en pensant avoir passé de bonnes vacances. Mais on ne vient pas en vacances sur une terre de souffrances. Ce pays est empoisonné. On vit avec les tueurs autour de nous et ça nous rend fous. Tu comprends? Fous! »

Jaracanda, de Gaël Faye, page 89.

Un roman qui parle de notre besoin d’appartenance et de la recherche de nos racines mais surtout de la résilience d’un pays tout entier.


Avec ce second ouvrage, Gaël Faye confirme qu’il est un conteur fabuleux, touché par la grâce.

Un bijou.

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: La quarantaine de Virginie de Sophie Sciboz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La quarantaine de Virginie de l’autrice Sophie Sciboz que j’ai eu la chance de recevoir en Service de Presse de sa part. Il s’agit du premier volet d’une trilogie.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 116 pages

Maison d’édition: Un point g tout 

Date de parution (dans cette édition): mai 2024

4ème de couverture:

« La quarantaine de Virginie » est un journal fictif rédigé pendant la pandémie de Covid-19.

Sous forme de lettre ouverte à son amant, Virginie se confie sur le quotidien chamboulé de sa famille durant le premier confinement de 2020. Entre descriptions objectives d’une réalité anxiogène et nostalgie de rencontres sensuelles, dont l’héroïne, pour un temps, se retrouve privée, l’autrice nous livre un texte sensible, à fleur de peau.

En nous reconfinant le temps d’une lecture, l’artiste yverdonnoise nous propose un moment d’introspection et nous pose une question essentielle: quatre ans après la pandémie, que reste-t-il de nos résolutions et de nos prises de conscience collectives et individuelles ?

Mon avis:

Yverdon, Suisse, 2020.

Nous allons suivre Virginie, qui écrit des lettres à son amant lors du confinement dû au Covid. Forcée de rester chez elle avec enfants et mari, elle relate son quotidien chamboulé par le virus qui leur fait perdre tout repère.

Virginie traverse une crise existentielle, privée de son amant elle souffre énormément. Elle va cependant réapprendre à profiter des plaisirs simples de la vie, verra son mari sous un autre angle et profitera plus de ses enfants avec qui la relation s’était un peu étiolée.

Le temps s’étire indéfiniment et il faut s’habituer à cette nouvelle façon de vivre, loin de l’agitation et l’effervescence habituelles.

Avec une langue qui va droit au but, fluide et piquante, Sophie Sciboz revient sur cette période d’incertitude et d’angoisse qui nous a tous marqués d’une façon ou d’une autre.

« Serons-nous capables de construire un monde meilleur? Saurons-nous renoncer à l’abondance extrême à laquelle nous avons eu droit ces dernières décennies, au confort matériel, aux voyages qui forment la jeunesse? Et qu’avons-nous réellement compris de l’enseignement de ce ralentissement, nous qui fonçons tête baissée dans les réseaux sociaux pour éviter de ressentir le vide? »

La quarantaine de Virginie, de Sophie Sciboz, page 74.

Je me suis identifiée à l’héroïne (l’amant en moins 😂🤭) car nous vivons dans la même région et avons vécu un quotidien similaire. La frontière stricte maintenue avec efforts entre travail et loisirs du début qui, peu à peu, au fil des semaines, se floute de plus en plus, montrant le ras-le-bol de chacun et la perte de contrôle qui en découle. Une période difficile car on ne savait pas où cela allait nous mener et si un retour à la normale était possible et si oui, quand?


Un roman qui parle de deuil, de la famille et de la vie tout simplement. Il nous fait réfléchir à ce qui est essentiel à notre bonheur.

Un court roman addictif qui se lit d’une traite. Une plume à suivre de près!

Ma note: ♥♥♥♥♥


Un grand merci à Sophie Sciboz pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Du même bois de Marion Fayolle

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Du même bois de l’autrice Marion Fayolle.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 128 pages

Maison d’édition: Gallimard

Date de parution (dans cette édition): janvier 2024

4ème de couverture:

« Les enfants, les bébés, ils les appellent les “petitous”. Et c’est vrai qu’ils sont des petits touts. Qu’ils sont un peu de leur mère, un peu de leur père, un peu des grands-parents, un peu de ceux qui sont morts, il y a si longtemps. Tout ce qu’ils leur ont transmis, caché, inventé. Tout. C’est pas toujours facile d’être un petit tout, d’avoir en soi autant d’histoires, autant de gens, de réussir à les faire taire pour inventer encore une petite chose à soi. » Dans une ferme, l’histoire se reproduit de génération en génération : on s’occupe des bêtes, on vit avec, celles qui sont dans l’étable et celles qui ruminent dans les têtes. Peintes sur le vif, à petites touches, les vies se dupliquent en dégradé face aux bêtes qui ont tout un paysage à pâturer. Marion Fayolle crée un monde saisissant dont la poésie brutale révèle ce qui s’imprime par les failles, par les blessures familiales, comme dans les creux des gravures en taille-douce.

Mon avis:

Un premier roman très touchant qui parle d’une famille de paysans au fil des années et de son équilibre fragile mis en péril par l’attrait qu’exerce la ville sur les nouvelles générations.

Marion Fayolle utilise une langue plutôt imagée et poétique, qui nous plonge avec tous nos sens dans cette ambiance rurale.

Aucun personnage n’est nommé, l’autrice les appellent la fille, le père, etc.

On pourrait penser que cela créerait une distance avec ses personnages mais force est de constater que ce n’est pas le cas, j’ai justement trouvé cette famille plutôt attachante.

« Quand elles s’assoient toutes les trois sur le muret devant la ferme, elle, sa mère et la mémé, ça se voit qu’elle se transforme en sa mère, et sa mère en la mémé, et la mémé en celle qu’on appelait mémé avant. Ca fait comme un dégradé. »

Du même bois, de Marion Fayolle, page 97.

Chaque membre du clan a droit à un chapitre dédié et même les vaches ont droit au leur car elles tiennent une place essentielle et centrale dans la famille.

Un premier ouvrage sur la transmission des valeurs familiales qui m’a fait un peu penser à la plume de Marie-Hélène Lafon de par son économie de mots.

Un très joli moment de lecture.

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Luca de Franck Thilliez

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Luca de l’auteur Franck Thilliez.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 552 pages

Maison d’édition:  Fleuve

Date de parution (dans cette édition): 2 mai 2019

4ème de couverture:

 » Existe-t-il encore un jardin secret
que nous ne livrions pas aux machines ? « 


Partout, il y a la terreur.
Celle d’une jeune femme dans une chambre d’hôtel sordide, ventre loué à prix d’or pour couple en mal d’enfant, et qui s’évapore comme elle était arrivée.
Partout, il y a la terreur.
Celle d’un corps mutilé qui gît au fond d’une fosse creusée dans la forêt.
Partout, il y a la terreur.
Celle d’un homme qui connaît le jour et l’heure de sa mort.

Et puis il y a une lettre, comme un manifeste, et qui annonce le pire.
S’engage alors, pour l’équipe du commandant Sharko, une sinistre course contre la montre.
C’était écrit : l’enfer ne fait que commencer.

Mon avis:

Comme d’habitude, j’ai été ravie de retrouver Sharko et Hennebelle dans une nouvelle enquête.

Cette fois-ci, l’auteur va aborder le sujet des manipulations génétiques et de la déshumanisation de notre société entraînée par la création de l’intelligence artificielle.

Sharko se sent plus que jamais dépassé par les événements mais est bien décidé à mettre la main sur la personne qui a enlevé puis enfermé deux personnes dans des réservoirs à eau transparents, filmés en permanence et dont les images sont diffusées en direct sur internet.

Des fortes pluies entraînant des crues alarmantes viennent ajouter un aspect un peu plus apocalyptique au tableau et ne rendent pas la tâche facile aux enquêteurs qui sont soumis au bon vouloir de dame nature.

J’ai été touchée par le personnage de Nicolas, l’un des collègues de Sharko, toujours très impacté par la mort de sa compagne Camille, 4 ans auparavant et qui tente tant bien que mal de remonter la pente et de réapprendre à vivre, sans se sentir coupable d’être encore vivant.

Franck Thilliez démontre une fois encore qu’il est l’un des grands noms du thriller francophone avec une intrigue fouillée et effrayante qui nous fait réfléchir aux dérives de notre sociétés et plus particulièrement aux mouvements transhumanistes.

Bref, tout ce qu’on attend d’un thriller! J’ai adoré ce tome et me réjouis de lire  « la faille ».

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: La petite bonne de Bérénice Pichat

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La petite bonne de l’autrice Bérénice Pichat.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

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Nombre de pages: 272 pages

Maison d’édition:  Les Avrils

Date de parution (dans cette édition): 28 août 2024

4ème de couverture:

Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d’aller prendre l’air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d’amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Mais Monsieur a un autre projet en tête. Un plan irrévocable, sidérant. Et si elle acceptait ? Et si elle le défiait ? Et s’ils se surprenaient ?

Mon avis:

France, 1930.

Ce roman est le portrait croisé de 3 personnes: Blaise, un homme lourdement handicapé suite à la guerre, sa femme, Alexandrine, qui essaie de faire contre mauvaise fortune bon cœur mais qui souffre énormément de la situation et enfin leur nouvelle bonne, dont on ignore le prénom, qui doit s’occuper également de Monsieur quand Madame doit s’absenter.

Quand Alexandrine accepte de partir quelques jours à la campagne chez des amis, poussée par son mari qui souhaite qu’elle se divertisse, Blaise et la petite bonne se retrouvent seuls et celle-ci doit apprendre à connaître ses besoins et l’aider à lui rendre la vie plus douce au quotidien, lui qui broie du noir depuis qu’il est cloué dans un fauteuil roulant, ne pouvant vivre sans l’aide d’un tiers. Il sent qu’il est un poids pour sa femme, même si elle s’en défend, et cela le détruit. En effet, ils étaient jeunes mariés lorsqu’il a été réquisitionné pour la guerre. Ils n’auront jamais d’enfants et s’en sent responsable.

Entre la bonne et son maître va alors peu à peu se nouer une sorte de connivence muette.

« Elle se dit

son histoire est presque pire que celle de ceux

qui y sont restés

Il en est revenu

c’est vrai

mais quel retour

Quand il se découvre mutilé

il meurt

une deuxième fois

Et ça dure

Et il continue à mourir

Il n’en finit plus d’agoniser

peu à peu

tous les jours

il s’étiole

sans fin »

La petite bonne, de Bérénice Pichat, page 133.

Là où le récit devient vraiment original et touchant est que l’autrice alterne une narration en vers libres lorsqu’elle entre dans la tête de ses personnages et en prose plus conventionnelle quand elle doit nous raconter des faits.

Le rapport au corps est au centre de ce roman. Le corps mutilé de Blaise mais également le corps des femmes, marqué par les grossesses ou les coups des hommes. Les différences de milieux sociaux sont également au cœur de ce drame.

Un roman écrit sans pause ni chapitre et qui se lit de fait comme en apnée. La plume de l’autrice est poétique et sait donner un côté magique aux petites choses du quotidien.

Une magnifique découverte!

Ma note: ♥♥♥♥♥


[SP]J’ai lu: La Dame noire de Nicolas Feuz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La Dame noire de l’auteur Nicolas Feuz que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama. Tout comme les titres « Azzam » et « Zheng » avant lui, ce roman prend place dans le même monde que le roman-feuilleton « Léa ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): août 2024

4ème de couverture:

Après avoir vaincu le plus valeureux des patrouilleurs, La Dame noire continue de tisser sa toile pour conquérir l’Autre Monde, éliminer toute personne se trouvant sur son passage et recréer l’univers à son image. Mais qui est-elle vraiment ? D’où vient ce personnage énigmatique ? Parviendra-t-ell à vaincre le camp adverse et régner sur la terre d’Övrigdomhan ?

Retrouvez les héros du roman-feuilleton Léa pour ce nouvel épisode de la saga du Monde des Ørindis où chacun des 5 ouvrages développe le point de vue d’un des protagonistes.

Mon avis:

Tout comme Zheng et Azzam dont je vous ai parlé dernièrement, ce roman prend place directement après les faits évoqués dans le roman en épisodes « Léa ». Cette fois-ci, nous allons suivre la mère de Léa, et comment celle-ci s’est métamorphosée en Dame Noire.

Nous allons comprendre pourquoi et comment elle est devenue la marionnette de Wargok Le Cruel.

J’ai été heureuse de retrouver la plume de Nicolas Feuz et son humour omniprésent.

Le personnage de la Dame Noire est riche et complexe et j’ai trouvé intéressante son ambivalence.

Sa détresse d’avoir perdu l’amour de sa vie, Mike, le père de Léa, et la jalousie qu’elle ressent malgré elle pour sa fille Léa qui elle a trouvé l’amour auprès d’Azzam, lui qui vient de ce monde parallèle qui lui a arraché son mari.

J’ai également aimé en savoir plus sur les « méchants » de l’histoire et de faire la connaissance des créatures qui ont prêté serment d’allégeance à Wargok.

Être de l’autre côté du miroir pour mieux appréhender l’histoire en son entier en quelque sorte.

Un chouette moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥(♥)


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Zheng d’Olivier May

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Zheng de l’auteur Olivier May que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama. Tout comme le titre « Azzam » avant lui, ce roman prend place dans le même monde que le roman-feuilleton « Léa ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): août 2024

4ème de couverture:

Le grand sage Zheng se retrouve propulsé dans un âpre combat contre les forces obscures après une bataille sans précédent contre Wargok le Cruel, aux côtés de l’Élue. Grâce à ses dons chamaniques, il parvient à revenir sous une forme différente. Tiraillé entre un lourd secret et son allégeance aux gardiens de l’Autre Monde, arrivera-t-il à guider ses compagnons d’armes à la victoire?

Retrouvez les héros du roman-feuilleton pour cette nou­velle aventure déployée en cinq ouvrages avec les points de vue de chaque protagoniste.

Mon avis:

Ce roman, qui prend place après le livre feuilleton “Léa”, suit le destin étonnant de Zheng, un être aux pouvoirs magiques plutôt puissants.

Suite à son décès lors de la bataille contre Wargok le Cruel, il va se réincarner dans le corps de sa compagne, Mi Hyun, une fantastique combattante. Apprivoiser ce corps féminin ne sera pas une mince affaire pour lui mais il en exploite rapidement le plein potentiel.

Il va vite se rendre compte que Léa a besoin de lui et comme elle se méfie de lui, il va décider d’agir dans l’ombre pour lui donner un coup de pouce décisif.

J’ai trouvé intéressant d’en savoir plus sur ce personnage dont on ne savait finalement pas grand chose dans la saga initiale.

La plume d’Olivier May est entraînante au possible et m’a fait passer un très bon moment de lecture!

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

[SP]J’ai lu: Azzam de Zelda Chauvet

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Azzam de l’autrice Zelda Chauvet que j’ai eu la chance de recevoir de la part de la maison d’éditions Okama. Ce roman prend place dans le même monde que le roman-feuilleton « Léa ».

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Nombre de pages: 160 pages

Maison d’édition: Okama

Date de parution (dans cette édition): juin 2024

4ème de couverture:

Après avoir suivi l’Elue dans son monde, Azzam, sous le poids d’une sombre menace, se voit forcé de quitter l’amour de sa vie pour rejoindre les siens. De retour sur ses terres, il est confronté au poids des responsabilités et doit faire un choix difficile pour sauver Övrigdomhan. Le maître de l’air parviendra-t-il à vaincre celle par qui le malheur arrive ? Retrouvera-t-il Léa ? Sait-il seulement qui il est au fond ? Azzam se lance dans une quête pour la survie, celle de son monde et la sienne.

Retrouvez les héros du roman-feuilleton pour cette nou­velle aventure déployée en cinq ouvrages avec les points de vue de chaque protagoniste.

Mon avis:

Azzam est un maître de l’air (un être pourvu d’ailes et de griffes) dont Léa, une humaine, héroïne du recueil éponyme, était tombée amoureuse. Après la mort de Wargok le Cruel, Azzam avait suivi Lea dans son monde, pour donner une chance à leur histoire.

Cependant, Azzam sent que son peuple a besoin de lui et il se sent très vite déchiré entre devoir et amour.

À peine revenu dans son monde, Övrigdomhan, il apprend qu’une mystérieuse Dame Noire a comme dessein de se servir des pouvoirs des éléments pour ramener à la vie le terrible Wargok.

Azzam comprend qu’il doit tout mettre en œuvre pour l’arrêter, quitte à y laisser sa vie. Heureusement il pourra compter sur ses amis pour l’épauler.

J’ai eu du plaisir à retrouver les personnages de recueil « Léa »et j’ai apprécié connaître un peu mieux Azzam, qui est un personnage intéressant car un brin torturé.

Cependant, j’aurais je pense aimé que le roman soit un peu plus long afin que certaines scènes soient plus développées et moins précipitées.

Un court roman qui se lit d’une traite et qui nous fait voyager dans un monde fantastique et original. Je suis curieuse de découvrir les autres livres de cette collection qui sont chacun dédié à un autre personnage de la saga Léa. 

Ma note: ♥♥♥


Un grand merci aux éditions Okama pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: La foudre de Pierric Bailly

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman La foudre de l’auteur Pierric Bailly.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 464 pages

Maison d’édition: P.O.L.

Date de parution (dans cette édition): 17 août 2023

4ème de couverture:

Il est quand même tard pour appeler, je me rabats sur un SMS. Je dis à Nadia que je viens d’apprendre pour Alexandre et que je suis stupéfait, c’est le mot que j’emploie, il ne convient peut-être pas très bien mais j’ai du mal à trouver une formule adaptée. S’il était mort ou s’il avait subi un accident, ça viendrait facilement. On sait comment s’adresser à l’entourage des victimes, on sait quoi dire à ceux qui vont mal, à ceux qui souffrent. Mais qu’est-ce qu’on écrit à la femme d’un assassin ?

Mon avis:

France voisine, de nos jours.

Julien est berger et mène une vie paisible entouré de ses bêtes et au contact de la nature, qu’il préfère à la compagnie de ses pairs.

Cependant, quelle n’est pas sa surprise quand il apprend qu’Alexandre, un copain du lycée, est en prison pour avoir tué un homme d’un coup sur la tête.

Comment son ancien ami qu’il admirait tant et dont il avait recopié jusqu’à la manière de rire a-t-il pu en arriver à une telle extrémité?

Julien va donc prendre contact avec la femme d’Alexandre, Nadia, qu’il connaît bien également, pour lui témoigner sa sympathie et l’épauler.

Peu à peu, ils vont se rapprocher pour parler d’Alexandre, leur point commun. Au fil de leurs rencontres, un autre type de relation va se nouer entre eux, faisant vasciller leurs vies bien rangées.

Julien se trouve d’un coup en position de supériorité face à Alexandre, lui qui l’avait toujours écrasé – sans même rendre compte – par sa prestance et son autorité naturelles.

Torturé entre tristesse et jubilation, Julien ne se reconnaît plus. Lui qui avait pensé avoir tourné la page de sa jeunesse semble avoir encore des griefs contre Alexandre enfouis en lui et a l’impression, en prenant peu à peu sa place auprès de Nadia et de leurs enfants, d’enfin mener la danse, même si des sentiments sincères et forts le dévorent.

L’auteur décortique avec justesse le sentiment amoureux et la jalousie que l’on peut ressentir – même envers des amis – et la violence de cette ambivalence.

Un très beau roman.

Ma note: ♥♥♥♥


J’ai lu: Ciao Bella de Serena Giuliano

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Ciao Bella de l’autrice Serena Giuliano.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Nombre de pages: 261 pages

Maison d’édition: Pocket

Date de parution (dans cette édition): juin 2020

4ème de couverture:

Anna a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l’autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé… Pour affronter sa deuxième grossesse, elle décide d’aller voir une psy.
Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d’humour des morceaux de vie. L’occasion de replonger dans le pays de son enfance, l’Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu’à sa nonna chérie. C’est toute son histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux…
À quel point l’enfance détermine-t-elle une vie d’adulte ? Peut-on pardonner l’impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir meilleur ?

Mon avis:

Anna est enceinte de son deuxième enfant après une première grossesse dont l’accouchement s’était révélé traumatique, son fils étant né grand prématuré.

Nous allons donc suivre Anna à travers ses rendez-vous chez sa psychologue, où elle expose ses peurs, ses manies et ses phobies.

Elle lui raconte son enfance déracinée quand sa mère a décidé de prendre ses deux filles et de quitter leur Italie natale pour fuir un mari violent. C’est d’ailleurs suite aux scènes desquelles elle a été un témoin involontaire que ses angoisses ont commencées.

En France, elle rencontre à la fin de l’adolescence son grand amour, Adel, qui deviendra ensuite son mari et le père de ses deux enfants. Il sera son point de repère dans la tourmente, l’appui stable sur lequel elle s’appuie au quotidien, quand elle panique et qu’elle a juste envie de s’enfouir sous sa couette.

Anna va commencer à écrire et finira par créer un blog qui tourne autour de la maternité et qui se révélera être un magnifique exutoire et une forme de thérapie. Il lui permettra également de voir qu’elle n’est pas la seule à être légèrement névrosée dès qu’il s’agit de ses enfants.

J’ai dévoré ce roman d’une traite un après-midi de déprime et je dois dire qu’il m’a fait beaucoup de bien.

On ressent clairement que Serena Giuliano a mis beaucoup d’elle dans le personnage d’Anna, ayant elle-même commencé à écrire sur un blog et une page Facebook dédiés en grande partie à la parentalité et que je suivais avec plaisir (les cacadeaux de la fête des mères étant toujours restés dans ma mémoire – j’en ris encore).

Bref, j’ai aimé retrouver la plume de l’autrice! C’est drôle, bien écrit, avec cette petite touche de réalisme et de drame qui fait qu’on aime instantanément son double de papier.

Un roman à lire lorsque vous avez le moral dans les chaussettes. Effet thérapeutique assuré!

Ma note: ♥♥♥♥(♥)