Bilan de mes lectures du mois de novembre 2020

Coucou tout le monde !

Je reviens aujourd’hui pour vous présenter mes lectures du mois de novembre 2020.

Toutes les images proviennent de mon instagram.

Romans lus durant le mois : 8 (dont 2 SP et 1 emprunt bibliothèque)

Mangas lus durant le mois: 2

Bandes dessinées lues durant le mois: 1

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Je suis navrée j’ai beaucoup de retard dans mes chroniques, j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop 😉 le mois de novembre a été très riche en lectures (le mois de décembre sera beaucoup plus calme). Vous aurez comme d’habitude mes chroniques roman par roman dans les jours/semaines à jour.

Les romans du mois passé étaient tous placés sous le signe de l’évasion!

J’ai été dépaysée par du miel sous les galettes de Roukiata Oueadraogo où l’on suit une famille dont le papa a été accusé à tort d’escroquerie, j’en ai parlé juste ici !

J’ai ensuite voyagé à travers les Etats-Unis avec mille femmes blanches de Jim Fergus, fantastique roman qui nous montre encore une fois (s’il fallait encore une preuve) de la bêtise du genre humain et son inhumanité.

Excellente lecture également avec là où chantent les écrevisses de Delia Owens, un roman qui nous prend au tripes et dont j’ai adoré les personnages principaux.

Deux petites déceptions pour nuits appalaches de Chris Offut et les aérostats d’Amélie Nothomb que j’ai trouvé trop courts, trop abrupts et pas assez aboutis.

J’ai adoré la dystopie l’année de grâce de Kim Liggett que j’ai trouvé intelligent et féministe!

Gros coup de coeur également pour rêver de Franck Thilliez que j’ai trouvé incroyable tant l’auteur arrive à nous balader entre rêves et réalité tout en restant d’une cohérence folle.

J’ai également replongé dans la première vague du Coronavirus en Suisse avec la cellule enquête Tamedia, dont je vous avais parlé juste ici. Le livre est écrit à la manière d’un roman d’espionnage ce qui le rend très accessible.

Côté mangas, j’ai continué ma lecture de la petite faiseuse de livres avec le tome II, j’aime toujours l’univers tout doux de ce manga qui fait du bien. J’ai également dévoré le tome 20 de Darwin’s Game, une espèce de Battle Royale dans laquelle les participants basculent après avoir téléchargé l’application Darwin’s Game. Violent à souhait mais l’univers est vraiment intéressant et les personnages ont quand même de la profondeur.

Et pour terminer, j’ai lu le 4ème tome de la série la boîte à musique; la mystérieuse disparition de Gijé et Carbone et j’adore toujours autant l’ambiance feutrée de cette bande dessinée et ses personnages toujours passionnés par leurs missions. Les dessins et les couleurs sont à tomber! Le tome 4 finit sur un cliffhanger de malade donc je me réjouis vraiment du tome 5 🙂

Et vous, qu’avez-vous lu le mois passé?

A tout bientôt 🙂

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[SP]J’ai lu: Du miel sous les galettes de Roukiata Ouedraogo

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’un roman reçu de la part des éditions Slatkine & Cie, Du miel sous les galettes de Roukiata Ouedraogo.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

du miel sous les galettes

Nombre de pages: 369 pages

Maison d’édition: Slatkine & Cie

Date de parution (dans cette édition): 10 septembre 2020

4ème de couverture:

Le premier roman de Roukiata Ouedraogo est le récit très personnel d’une petite fille confrontée à l’univers des hommes. Avec l’humour tendre qui l’a rendue célèbre en France et dans toute la Francophonie, l’actrice burkinabè tient la chronique douce du drame qui a bouleversé son enfance.

Mon avis:

Ce roman m’a tout de suit attirée de par son titre gourmand 🙂 Les galettes, c’est ce qui va (entre autres) sauver la famille de la petite Yasmina quand son père va être mis en prison (à tort) pour détournement de fonds. 

La mère de la narratrice (on ne comprend pas trop si c’est un roman purement autobiographique ou s’il y a de la fiction dedans) est une femme courageuse qui va faire des pieds et des mains pour pouvoir faire sortir son mari de prison et donner à manger à ses 7 enfants. 

Par bien des aspects c’est une femme admirable qui se décourage (presque) jamais. Elle croit en l’innocence de son mari et fait son possible pour réparer l’injustice de son incarcération. 

La narratrice, Yasmina, raconte toute l’histoire depuis le dos de sa maman puisqu’elle n’est encore qu’un bébé au début de l’histoire et que sa maman la porte avec un grand foulard. Au fil des pages, on sent qu’elle grandit et mûrit et comprend mieux ce qui se passe autour d’elle. J’ai trouvé cette narration très amusante et originale.

On ne parle donc presque jamais des 6 autres frères et sœurs – à part le frère aîné qui devient prof -, tout tourne autour de sa maman.  

« Retenez bien ceci, mes enfants: dans la vie c’est comme ça, il y a ceux qui prennent des initiatives, et il y a ceux qui les imitent. Moi, je prends des initiatives et Mme Zongo m’imite… mais en moins bien. Elle sourit et ajouta: Ce n’est pas pour autant qu’il faut juger. Chassez la colère qui est en vous, ne la laissez pas vous guider, laissez-la partir s’il vous plaît. »

Malik s’effondra dans ses bras. elle le serra très fort. Ma mère comprit sans doute, à cet instant, qu’elle n’était pas le socle solide qu’elle croyait être, qui portait ses enfants à bout de bras, mais que c’était elle qui, en réalité, s’appuyait sur nous de tout son poids. Nous étions jeunes et fragiles, nous n’en étions pas moins les sept petits piliers qui lui fournissaient la force vitale et l’enthousiasme dont elle avait besoin pour se battre.

Ce roman se lit très rapidement, l’écriture est agréable et très visuelle, j’ai aimé les descriptions faites des différents lieux. 

Mon seul regret est que l’autrice aborde un sujet dramatique (la circoncision) qu’en toute fin du livre, alors que cela aurait du avoir une place beaucoup plus importante dans le récit à mon sens. J’ai eu un peu l’impression que l’auteure s’est dit « oh mince j’ai oublié de parler de ça » et qu’elle l’avait ajouté à la fin de son livre. 

J’espère que ce thème sera abordé à nouveau et plus développé dans un autre roman car je pense qu’il y a beaucoup (plus) à en dire. 

Une plume à suivre!

Ma note: ♥♥♥(♥)

Un grand merci aux éditions Slatkine & Cie pour l’envoi de ce SP!