J’ai lu: Et ceux-là sans savoir nous regardent passer de Laure Iniz

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Et ceux-là sans savoir nous regardent passer de l’autrice Laure Iniz. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

Nombre de pages: 168 pages

Maison d’édition: auto-édition (Librinova)

Date de parution (dans cette édition): Juin 2022

4ème de couverture:

À 24 ans, Pauline n’en revient pas : un concours gagné grâce à ses talents de couturière ;va lui permettre de vivre quelque temps à Los Angeles ! Elle se lie rapidement d’amitié avec Mia, une collègue , puis ses amies Zoë et Lilly, qui l’entraînent dans leurs virées nocturnes. C’est au cours d’une de ces folles soirées qu’elle rencontre Benjamin, musicien. Malgré leurs différences, c’est le coup de foudre. Alors qu’ils sont mariés depuis peu et atterrissent en France pour des vacances tant rêvées, une mauvaise nouvelle vient bouleverser leur équilibre. L’amour et la passion qui les animent suffiront-ils à soulever les obstacles ? Deux mondes, deux personnalités. À travers ce roman émouvant, Pauline s’adresse à Benjamin et délivre un message d’amour et d’amitié bouleversant !

Mon avis:

Ce livre parle de l’histoire d’amour entre une jeune française, Pauline, et un jeune musicien américain, Benjamin, qui ont un coup de foudre réciproque et qui, très vite, décident de se marier pour que Pauline puisse rester avec Benjamin aux USA.

Cependant, quelques mois plus tard, Benjamin tombe malade… et Pauline devra faire face au rapide déclin de son compagnon.

Un livre qui aborde sans tabou la maladie au sein d’un couple – et d’un jeune couple qui plus est – mais avec beaucoup de tact et de sensibilité.

Seul bémol à ce livre: le ton toujours un peu trop exalté de la narratrice (profusion de points d’exclamation) qui m’a à certains moments un peu agacée (mais ce n’est que mon humble avis). Tout se passe très vite et j’aurais peut-être apprécié une centaine de pages supplémentaires pour mieux connaître les personnages et mieux arriver à m’attacher à eux.

La plume de l’autrice est entraînante et le livre se lit très vite. J’ai passé un bon moment de lecture malgré le thème triste car le personnage de Pauline (qui est la narratrice) voit toujours le verre à moitié plein plutôt que vide ce qui fait qu’on ne verse jamais dans le pathos ou l’apitoiement (même si cela serait légitime).

Un roman à découvrir si le thème de la maladie ne vous fait pas peur!

Ma note: ♥♥♥

[SP]J’ai lu: Sursis de Pierre De Grandi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Sursis de l’auteur Pierre De Grandi que j’ai eu la chance de recevoir de la part des éditions Slatkine. 

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

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Sursis

Nombre de pages: 224 pages

Maison d’édition: Slatkine

Date de parution (dans cette édition): 2 juin 2023

4ème de couverture:

Ce récit n’est pas une fiction, mais le compte-rendu autobiographique du vécu de son auteur atteint d’un cancer avancé. Face à la mort, assailli de questions, il cherche à combler les abîmes de ses doutes par les contorsions de son raisonnement et les lumières de son imagination. La véracité cathartique de ce texte lui donne une force qu’aucune fiction ne peut atteindre et laisse une marque indélébile à celui qui le lit.

Mon avis: 

Ce récit retrace le cheminement de pensées de Pierre De Grandi, atteint d’une tumeur rare qui le condamne à plus ou moins courte échéance. 

Il nous parle de son rapport à la mort mais surtout de sa façon de voir la vie. 

Ce livre m’a pris aux tripes tant l’écriture de Pierre De Grandi est puissante et d’une incroyable beauté.

Il se pose bien évidemment des milliards de questions sur l’après-vie, partagé entre la peur et la curiosité.

En imaginant avoir la possibilité, après la mort, de revenir sur mon existence de vivant, je fais la très hasardeuse hypothèse d’une rémanence du souvenir dans l’Au-delà. Toujours sans savoir ni comment ni dans quel but ni avec quel sens. En effet, tu auras beau avoir tout lu, ou presque, te gaver de science, de métaphysique, de philosophie ou de spiritualité, t’être adonné à l’ascèse et au mysticisme, tous ces savoirs et expériences ne te fourniront que les jalons d’une route dont tu ne sauras jamais ni d’où elle vient ni où elle va.

Sursis, de Pierre De Grandi, page 35.

Médecin et professeur à l’université avant d’être écrivain, on ressent toute la culture de Pierre De Grandi à travers ses mots et ses envolées lyriques.

Ce roman a su me toucher car il aborde un thème universel qui nous concerne tous, la mort. Bien que la vie de l’auteur soit déjà bien entamée à plus de 80 ans, l’élan de vie est toujours bien présent et il sent qu’il a encore bien des choses à vivre.

Un hymne à la vie à la fois bouleversant et exaltant. 

Ma note: ♥♥♥♥♥

Un grand merci aux éditions Slatkine pour l’envoi de ce SP!

J’ai lu: Il ne doit plus jamais rien m’arriver de Mathieu Persan

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Il ne doit plus jamais rien m’arriver de l’illustrateur et à présent auteur Mathieu Persan. Il s’agit de son premier livre et il en a réalisé la sublime couverture.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

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♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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Il ne doit plus jamais rien m'arriver

Nombre de pages: 255 pages

Maison d’édition: L’Iconoclaste 

Date de parution (dans cette édition): 9 mars 2023

4ème de couverture:

Le portrait tendre d’une famille et de ses mystères.

Ça a a commencé dans son bas-ventre. Une multiplication de cellules qui semblait anarchique. De mitose en mitose, une forme s’est dessinée. Une protubérance, puis des excroissances sont apparues et un battement rapide s’est fait entendre. C’était il y a bien longtemps, et cet amas de cellules, c’était moi. Flottant dans l’utérus de maman, au chaud, grandissant en paix, protégé du monde par le liquide amniotique.
 » Il ne doit plus jamais rien m’arriver.  » C’est ce qu’elle a dit quand elle est devenue mère. Dès lors, sa vie n’a plus été qu’une course de saut d’obstacles visant, de contorsions en feintes, à éviter tout événement inopiné. Jusqu’à l’arrivée d’un invité surprise.
Ça a commencé au même endroit, presque de la même façon, trente-sept ans plus tard.

Mon avis: 

On va finir par croire que je ne lis que des livres tristes (Refuge de Terry Tempest Williams, Inconsolable d’Adèle Van Reeth…) mais ce n’est pas fait à dessein, j’ai juste choisi sans faire exprès des livres aux mêmes thèmes (la maladie, le rapport à la mort, le deuil) dernièrement. Bon peut-être que mon état d’esprit pour le moins mélancolique de ce début d’année joue peut-être dans mes choix de lectures 😉

J’ai été touchée au coeur par ce récit poignant, cet hommage magnifique à sa Maman que fait là Mathieu Persan. 

Son écriture est belle, les mots choisis avec soin pour décrire au plus juste ses sentiments. 

Il faut écouter, il faut essayer de récupérer ce qui ne sera plus dit. Parce que ceux qui la connaissent, ils vont mourir un jour et, avec eux, une partie de maman partira aussi. Déjà, en mourant, maman s’est effacée par le début. Plus personne pour nous dire comment elle était, enfant, nous raconter les bêtises qu’elle prenait tant de plaisir à faire. Plus personne pour nous dire ce qui a pu lui arriver. Sa vie ne commence plus qu’à la vingtaine, quand elle a rencontré mon père. Et quand mon père partira, sa vie commencera avec les premiers souvenirs de ma sœur. Et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Une boîte à bijoux dans un tiroir, dont on ne connaît plus les histoires.

Il ne doit plus jamais rien  m’arriver, de Mathieu Persan, pages 236-237.

J’ai adoré aussi le portrait si touchant qu’il dresse de son papa, si optimiste et terre à terre. On sent tout l’amour qu’il avait pour sa femme et le courage qu’il puise en lui pour être là pour ses enfants et ne pas s’effondrer.

Bref, vous l’aurez compris, j’ai été complètement sous le charme de ce récit qui a vraiment résonné en moi. Un hymne à la famille et à l’amour. Merci Mathieu Persan pour ce merveilleux premier livre que je ne peux que vous encourager à découvrir.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Refuge de Terry Tempest Williams

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du récit Refuge de l’autrice Terry Tempest Williams

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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refuge

Nombre de pages: 416 pages

Maison d’édition: Gallmeister, collection Totem

Date de parution (dans cette édition): 5 mai 2022

4ème de couverture:

Utah, 1983. La montée des eaux du Grand Lac Salé menace le Refuge des oiseaux migrateurs. Hérons, chouettes et aigrettes neigeuses, dont l’étude rythme l’existence de Terry Tempest Williams, en sont les premières victimes. Au printemps, Terry apprend que sa mère est atteinte d’un cancer, comme huit femmes de sa famille avant elle. Bouleversée par la douleur de celle qu’elle accompagne dans la maladie, Terry entame une enquête pour comprendre les raisons de ce drame.

Remarquable étude naturaliste et chronique familiale saisissante, Refuge entrelace le destin des oiseaux sauvages et celui des êtres humains, frappés comme eux par les drames écologiques.

Mon avis: 

Un récit poignant sur le rapport à la maladie et son parallèle avec un refuge pour oiseaux mis en péril petit à petit par la montée des eaux du Grand Lac Salé.

La mère de l’autrice meurt à petit feu d’un cancer qui la ronge depuis des années et l’autrice raconte comment elle a décidé de l’accompagner et de l’épauler tout au long de ce dur chemin vers l’acceptation de ce qui est et qu’on ne peut défaire.

Issue d’une famille mormone très croyante, l’autrice nous livre là un beau livre sur la résilience et le deuil, sans tomber dans des clichés religieux, même si on sent que sa foi en un « après » est forte. Les dialogues avec sa Maman et également avec les autres femmes de sa vie sont vraiment émouvants, leur relation est forte, elles forment un clan soudé. De plus, j’ai trouvé que l’autrice trouvait toujours les mots justes pour décrire ses sentiments et ses sensations.

Une personne atteinte d’un cancer meurt par paliers. Et il y a une partie de vous qui meurt lentement avec elle. 

Refuge, de Terry Tempest Williams, page 232.

Par ailleurs, l’alternance entre les passages parlant du refuge des oiseaux avec ceux parlant de sa Maman était vraiment bien dosée et gardait toujours un fil conducteur.

C’est un récit qui se lit comme un essai sur le deuil et sur l’écologie, tout en ayant le rythme d’un roman (ce qu’il n’est pas, de toute évidence).

J’ai vraiment apprécié ce livre qui en plus d’aborder le thème de la maladie m’a appris bien des choses sur les mœurs des oiseaux mais également sur la vie en Utah dans les années 80, un Etat victime des retombées des tests nucléaires perpétrés sur son territoire ce qui a fait exploser les cas de cancer.

Une belle plume servant un récit lumineux et puissant, qui donne à réfléchir. Brillant.

Ma note: ♥♥♥♥♥

J’ai lu: Là où les arbres rencontrent les étoiles de Glendy Vanderah

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Là où les arbres rencontrent les étoiles de l’autrice américaine Glendy Vanderah. Il s’agit de son premier roman.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

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là où les arbres rencontrent les étoiles

Nombre de pages: 432 pages

Maison d’édition: Charleston

Date de parution (dans cette édition): 12 janvier 2022

4ème de couverture:

Au coeur des forêts de l’Illinois, Joanna Teale s’est façonné une routine paisible et solitaire. Levers à quatre heures du matin, randonnées difficiles en quête de nids d’oiseaux, recensements d’espèces… Dans la chaleur étouffante et humide de l’été, elle s’abandonne à ces journées en pleine nature loin du tumulte du monde. Jusqu’à ce qu’une étrange petite fille vienne bousculer ce fragile équilibre.

Pieds nus et en pyjama, Ursa apparaît un soir dans le jardin de Joanna, presque invisible dans les bois crépusculaires. Elle affirme être venue des étoiles pour assister à cinq miracles sur Terre. Rêveries d’une enfant ou réalité perturbante ? Le mystère ne fait que s’épaissir à mesure que les jours passent. Pourtant, la jeune femme et l’énigmatique fillette vont petit à petit s’apprivoiser, se découvrir et apprendre à vivre ensemble.

Premier roman envoûtant, Là où les arbres rencontrent les étoiles est un voyage merveilleux et onirique, un hymne à la nature et aux relations humaines.

Mon avis

Quel bijou de sensibilité que ce roman!

J’ai aimé que des thèmes forts et graves (la maladie, le désir d’enfant, la dépression) soient abordés avec beaucoup de tact et de délicatesse.

Je me suis tout de suite attachée à l’héroïne, Joanna, jeune ornithologue qui a besoin de s’isoler et de retrouver une certaine sérénité en vivant dans la nature, dans la maison de l’un de ses professeurs. Là-bas, elle va se ressourcer et se retrouver, ce qui va l’aider à accepter sa nouvelle situation. Elle peut également s’échapper dans son métier qui la passionne, l’observation et le recensement des oiseaux et surtout de leurs nids.

Le jour où Ursa, une petite fille d’une douzaine d’année, va débarquer devant sa porte, prétendant qu’elle vient des étoiles, Joanna, sans lui être hostile, va la pousser vers la porte car elle ne veut pas s’encombrer d’une enfant très (trop) intelligente et bavarde.

Cependant, au fil des jours, Ursa revient toujours à la porte de Joanna, continuant à raconter qu’elle vient de étoiles et qu’elle doit vivre 5 miracles pour pouvoir rentrer chez elle. Joanna va petit à petit s’attacher à cette petit fille curieuse et vive et va vite l’intégrer dans son quotidien, lui permettant même de vivre avec elle. 

Mais comment croire ce que lui raconte la petite fille? Pourquoi celle-ci s’enfuit dès qu’elle voit la police et se méfie-t-elle de presque tout le monde ?

Ursa va aider Joanna à s’ouvrir au monde et elles vont faire la connaissance de Gabe, jeune homme taciturne qui vit à côté de chez elles. Les trois nouent une amitié indéfectible. Le livre est truffé de moments de grâce, d’humour et de légèreté, ce qui contrebalance avec certains sujets plus pesants.

Ce roman m’a fait monter plus d’une fois les larmes aux yeux tant il a su toucher une corde sensible en moi. J’ai adoré suivre ces personnages, essayer de deviner qui était vraiment Ursa. Si elle venait vraiment du ciel ou s’il s’agissait juste d’une gentille affabulatrice. 

J’ai trouvé tous les personnages très courageux face aux obstacles que la vie met sur leur route. 

Une leçon de vie et une très belle plume que j’ai adoré découvrir. 

Un coup de cœur!

Ma note: ♥♥♥♥♥


J’ai lu: Les possibles de Virginie Grimaldi

Hello tout le monde !

Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler du roman Les possibles, de l’autrice Virginie Grimaldi.

 ♥ = Bof bof, à éviter

♥♥ = Sympa, sans plus

♥♥♥ = Pas mal du tout , j’ai passé un bon moment !

♥♥♥♥ = A lire absolument !

♥♥♥♥♥ = Attention, gros coup de cœur !

Les (♥) représentent les demis 

L’image provient de mon instagram.

les possibles

Nombre de pages: 378 pages

Maison d’édition: Fayard

Date de parution (dans cette édition): 12 mai 2021

4ème de couverture:

Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé  connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute  du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d’Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence  : il déraille.
Face aux lendemains qui s’évaporent, elle va apprendre à découvrir l’homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n’est pas finie, il est encore l’heure de tous les possibles.

Mon avis:

J’avais adoré l’avant dernier roman de cette autrice (et que ne durent que les moments doux) donc j’avais grand espoir de réitérer le coup de cœur avec celui-ci. 

Alors j’avoue que même si les personnages sont touchants, drôles et attachants, j’ai trouvé que l’autrice en faisait un poil trop dans les blagues, ce qui rendait le roman un peu moins émouvant qu’il aurait dû l’être. Je pense que c’était sûrement une façon de dédramatiser les situations parfois vraiment tristes.

J’ai cependant vraiment aimé suivre l’histoire de Juliane qui doit accueillir chez elle son papa qui commence gentiment à perdre la boule. Elle devra mettre ses principes et sa maniaquerie dans sa poche pour que son père se sente bien chez elle.  De plus, le fils de Juliane est très heureux d’avoir son papy à la maison pour faire les 400 coups, au grand désespoir de Juliane et son mari. Grâce à son grand-papa très attentif à lui, le petit garçon introverti va enfin prendre confiance en lui et s’affirmer à l’école.

Juliane est une jeune femme qui a besoin d’un cadre dans sa vie, pour se rassurer. Elle n’est pas sûre d’elle et surtout pas de son physique, elle pense qu’elle n’est jamais « assez ». Le regard des autres est super important pour elle et elle a besoin de « sauver les apparences ». Finalement le fait de s’occuper de son papa va la soustraire à ses propres problèmes pour se focaliser sur lui. Le fait de lâcher prise sur plein de choses à la maison va finalement la libérer.

Ce roman explore les relations père-fille et également le rapport à la maladie et particulièrement la démence sénile. Ce sujet me tient particulièrement à cœur et j’ai apprécié que l’autrice se penche sur ce sujet peu abordé dans les romans. La scène avec le cerisier m’a vraiment touchée.

Le papa est très attachant même s’il est un peu caricatural à certains moments. J’ai vraiment aimé le personnage de cet homme qui ne comprend pas qu’il ne pourra plus jamais vivre seul et être indépendant à cause de sa maladie. Juliane et sa famille auront la délicatesse et la tendresse nécessaires pour l’accompagner dans ses moments d’errement. 

Ce roman m’a beaucoup plu et si ce n’est pas un coup de cœur cela reste néanmoins une excellente lecture pour moi ! Vivement le prochain roman de Virginie Grimaldi!

Ma note: ♥♥♥♥